MOT MARIN : LE COUP DU SIFFLET (24.04.2015)

Sur les bâtiments de combat, l’usage du sifflet est ancien mais toujours en vigueur. Pourquoi ? Comment ?

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Du temps de la Marine à voile, le sifflet est en argent, et la propriété exclusive du maître de manœuvre, qui s’en sert pour traduire les ordres du commandant ou de l’officier de quart.

Aujourd’hui l’argent est devenu inox, mais le sifflet reste l’instrument du gabier lors des réceptions ou des cérémonies officielles pour rendre les honneurs. Au commandement de «Sur le bord !» donné par l’officier ou le gradé de quart, le gabier lance, depuis la coupée, les coups de sifflet règlementaires, dont la durée est fonction du rang de l’officier ou des autorités montant à bord.

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Hiérarchie militaire oblige, les coups de sifflets sont plus longs pour un Amiral que pour un officier subalterne, faisant dire à des esprits facétieux qu’un officier général et son état-major était plus long à hisser à bord – du fait de leur poids – qu’une bordée de jeunes officiers.

Notons que dans la Marine française, cet honneur est rendu aux officiers de toutes les Armées et aux autorités officielles tandis que dans la Royal Navy, les seuls bénéficiaires de cet honneur sont les officiers de Marine et le souverain en exercice. God save the Queen !

Stéphane DUGAST
© Médiathèque Marine nationale

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