L’EMPREINTE TABARLY #5 (16.06.2018)

1998 - 2018. Il y a 20 ans disparaissait Éric Tabarly, un navigateur d'exception et un visionnaire, dont l'héritage technique et humain perdure encore aujourd'hui. Cinquième épisode d'un feuilleton consacré à celui que l'on avait baptisé «l’idole des houles». Pleins feux sur un documentaire réalisé par Pierre Marcel qui fait date.

L’HISTOIRE Éric Tabarly demeure le plus grand des navigateurs français. Pendant 35 ans, ses Pen Duick ont sillonné toutes les mers du monde.

S'appuyant sur des images rares, le film retrace la vie et la carrière de celui qui incarna les rêves d'évasion de tout un peuple. Éric Tabarly : la symbiose parfaite entre un homme, un bateau et la mer. 

MON AVIS La prouesse est totale !  Qu’Éric Tabarly taiseux se raconte lui-même et se livre autant est étonnant en soi.

Grâce à un choix judicieux d’images d’archives, illustrées avec par des extraits sonores, issus d’un entretien enregistré par le marin avec un journaliste (pour la rédaction d’un livre à l’époque), Pierre Marcel réussit le tour de force de retracer, avec émotions et discernement, la carrière du marin français le plus emblématique du 20ème siècle.

Le tout est parfaitement abouti sans que Pierre Marcel n’ait besoin de glisser une seule image d’interviews de témoins qui aurait fait basculer son film dans l’éloge ou dans le pathos.

Quant à la bande-son de Yann Tiersen, elle colle parfaitement à la poésie qui se dégage de ce film aux frontières de la fiction.

Bref, un documentaire (sorti en 2008 au cinéma) à voir, revoir pour saisir l’étoffe du personnage et mieux comprendre son héritage. (SD) 

Visuels © Galatée films

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> LA FICHE TECHNIQUE

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