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PIRATES AU FÉMININ
Embarquez aux côtés d'écumeuses des mers souvent tombées dans l'oubli !
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Embarquez aux côtés d'écumeuses des mers souvent tombées dans l'oubli !
De Chicago à Los Angeles. La « Route-Mère » selon l’écrivain Steinbeck. La route du blues, des vacances et des années triomphante. 85 ans d’existence cette année. Une route du monde mythique que j'ai parcourue l'été dernier, en Harley-Davidson en compagnie de membres d'Escem Pro et de mon complice photographe Christophe Gral. A la clef : un reportage et un Beau-Livre en librairie le 15 septembre prochain. Un grand reportage en apparence éloigné des mes univers de prédilections que sont la mer, les îles, les marins ou les pôles. Comme à chaque reportage, il y est cependant question de rencontres, d'aventures et d'insolites.
Long ruban asphalté parcourant les Etats-Unis depuis Chicago jusqu’à Los Angeles, la Route 66 est plus qu’une route, c’est LA route de l’avis des férus de voyages et de grands espaces ! Pour ses ardents défenseurs, cette voie de communication constitue même un morceau vivant et palpable du patrimoine américain qu’il faut préserver coûte que coûte.
De la « vieille route » définitivement abandonnée il y a un quart de siècle, que reste-t-il aujourd’hui ? Des vestiges d'une époque révolue, symboles d’une Amérique conquérante ? De rares fragments préservés et désormais fléchés sous le nom d’Historic Route 66 ? Des traces infimes que ses habitants, fortement attachés à leurs territoires, tentent de préserver avec passion ?
C’est ce qu’ont voulu savoir les deux reporters, Stéphane Dugast et Christophe Géral, en parcourant la Route 66 sur de légendaires Harley Davidson, depuis le lac Michigan jusqu’à l’océan Pacifique. Un voyage et un reportage pour découvrir autrement l’Amérique, le grand Ouest et une route devenue mythique…
Stéphane DUGAST
Photographies Christophe GERAL
A LIRE //
SUR LA ROUTE 66 - Carnets de Voyage.
Photographies de Christophe GERAL.
Récit de Stéphane DUGAST.
Introduction de Philippe LABRO.
Beau-Livre. 180 pages - 38 €
(La Martinière éditions)
Tonnerre de Brest ! Jeudi 27 mai 2010, 13 heures 20. Vingt-et-un coups de canon, tirés depuis le porte-hélicoptères R97, résonnent dans la rade de Brest. Retour en grande pompe du bateau-école de la Marine dans la cité du Ponant.
Quai Malbert la foule se presse autour des barrières de sécurité ceinturant le futur point d'accostage. Les terriens aiment la Jeanne !
Impatients, le chanteur Pierre Perret et les enfants de l'association Louis Carlessimo guettent l'arrivée de leur «bateau gris fétiche» dixit son président Honoré Carlessimo à l'enthousiasme contagieux : «La Jeanne et notre association, c'est une longue histoire d'amour. Voilà plus de douze ans que la Jeanne et ses marins redonnent de l'espoir aux enfants malades. A notre tour, nous avons voulu lui donner, tout lui donner... Nous avons voulu des adieux joyeux. D'où la présence de l'un de nos parrains, de trois clowns et d'une délégation d'enfants».
Même ferveur sur les quais environnants noirs de monde au fur et à mesure que la Jeanne approche. «Nous sommes là pour dire adieu à ce bateau mythique et à ses marins» témoigne une brestoise quinquagénaire qui souhaite rester anonyme devant la cohorte de journalistes.
Un édito signé Jean Guisnel, publié dans un hors-série spécial du Télégramme de Brest dédié au porte-hélicoptères, a préalablement donné la mesure : «Aucun bâtiment de la Marine n'est banal. Mais Jeanne la Brestoise, fierté du grand port du Ponant, porte une charge affective encore plus considérable que les autres».Durant ce week-end de festivités organisées conjointement par les autorités de la Marine et la mairie de Brest, l'attachement du public à la Jeanne a été constamment palpable.
«C'est plus qu'une page qui se tourne, c'est un livre qui se referme. Profitons de cet instant rare !»
Chaque jour, dès potron-minet, une file ininterrompue de visiteurs va même serpenter les quais.
C'est par millier que les visiteurs venus du Finistère, de Bretagne, des terres ou des montagnes se pressent afin de pouvoir monter à bord d'un bateau gris devenu légendaire. Malgré parfois trois à quatre heures d'attente en moyenne, ils seront plus de 10 000 visiteurs à se rendre à bord de la Jeanne d'Arc.
Parmi tous ces visiteurs, une foule de passionés et de curieux ainsi que des anciens marins de la Jeanne «émus et fiers de rendre un ultime hommage» comme le confie, ému, Claude Idot «amoureux de sa Jeanne».
A ses côtés, Francis Welche, un autre ancien - «un copain de chambrée de Nanard Giraudeau. Poste Kilo O10» - savoure : «C'est plus qu'une page qui se tourne, c'est un livre qui se referme. Profitons de cet instant rare !».En cette fin mai, l'heure est donc à la célébration. La Jeanne d'Arc s'offre un ultime baroud devant un public conquis et friand d'anecdotes. Durant ces dernières heures à la mer, les temps forts ont été nombreux.
L'escale à Rouen, ponctuée d'une rencontre avec le trois-mâts barque Belem ou les 5 000 visites du bord, a marqué les esprits.
La dernière nuit en mer reste également un moment chargé d'émotions comme le précisera a posteriori le commissaire en chef du bord Xavier Prache : «Contrairement aux idées reçues, l'ambiance à bord était très sereine. Ca n'était pas de la nostalgie mais un profond recueillement. On a chacun ressenti énormément d'émotions que l'on a pas voulu forcément partager. On voulait profiter de ces ultimes moments pour voir les étoiles sur le pont d'envol ou pour écouter les machines sous nos pieds».Deux jours avant cet ultime accostage, les machines ont d'ailleurs ronronné. Et la Jeanne filée grand train. A près de 30 nœuds au large du Cotentin. Un ultime tour de force qui a fait la fierté du pacha et de son équipage.
«Une véritable cure de jouvence» selon les mécaniciens plus promptes qu'à l'accoutumée pour rendre hommage à leur bateau.
Jeudi 27 mai, 15 heures à Brest, manœuvres accostage de la Jeanne d'Arc. Le capitaine de vaisseau Patrick Augier va devoir se résoudre à prononcer le fatidique «Terminés barre et machines !» devant une forêt de caméras et d'objectifs. 15 heures 15. Silence de cathédrale en passerelle avant la phrase couperet et une longue allocution du commandant diffusée dans tout le bord.Massée sur les quais, la foule des terriens gronde. Les retrouvailles sont imminentes. «Jeanne la brestoise» brillera de mille feux tout au long de cette «escale» organisée en son honneur. A Brest (même), la «vieille Dame» sera étincelante jusque dans son dernier souffle. Adieu Jeanne, merci la Jeanne !
Stéphane DUGAST
Clichés © Christophe GERAL
« Le célèbre navire école de la Marine nationale a appareillé le 2 décembre de Brest pour son ultime campagne. Au cours de cette dernière mission, nous ouvrons la rubrique « Un cliché, une histoire », avec des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97 ». Cet ouvrage, écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral, vient de sortir. Pour ce second rendez-vous, retour sur un bâtiment conçu en pleine guerre froide, à l'heure de la menace nucléaire...
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Chronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97» et parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.
Rencontre audio avec Stéphane Dugast / Partie 4
Il est maintenant question du porte-hélicoptères "JEANNE D'ARC", du mythe et du livre réalisé avec la complicité de Christophe GERAL.
Stéphane DUGAST
WEB JEANNE D'ARC R97
UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°1
« Le célèbre navire école de la Marine nationale a appareillé le 2 décembre de Brest pour son ultime campagne. Au cours de cette dernière mission, nous ouvrons la rubrique « Un cliché, une histoire », avec des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97 ». Cet ouvrage, écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral, vient de sortir. Pour ce premier rendez-vous, retour sur un moment fondamental d'une campagne de la Jeanne : L'appareillage...
LE GRAND DEPART
Début décembre, le porte-hélicoptères «Jeanne d'Arc» quitte la rade de Brest pour s'élancer dans une nouvelle campagne d'application. L'appareillage est toujours un moment intense. Les nombreux marins quittent leurs proches avec beaucoup d'émotion, en particulier les officiers-élèves et les jeunes matelots qui entament là leur première grande mission. Mais la tristesse du dernier baiser et de la dernière parole laisse vite place à l'idée que les officiers-élèves - les midships - se transformeront pendant les six mois d'apprentissage sur les océans. La « Jeanne » ou l'école de la mer...
Stéphane DUGAST
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Chronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.
Sous un ciel breton d'abord capricieux puis radieux, la Jeanne d'Arc a quitté Brest le mercredi 2 décembre dernier pour son ultime campagne d'application. Récit d'un appareillage pas comme les autres.
Retentissant. 19 coups de canon. 19 coups de tonnerre à Brest. Comme l'exige la tradition, le premier Ministre François Fillon, a été accueilli avec les honneurs qui lui sont dus sur le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc R97 avant l'appareillage de la quarante cinquième campagne du groupe école d'application des officiers de la Marine. C'est au mouillage sur coffre, « comme un clin d'œil à la tradition » selon le pacha, le capitaine de vaisseau Patrick Augier, que la Jeanne s'est offerte pendant quelques heures aux yeux des brestois. A quinze heures, Monsieur le Premier Ministre est monté à bord afin de s'adresser aux officiers élèves et à l'équipage impeccablement aligné sur le pont d'envol. Durant un cérémonial miltaire parfaitement orchestré et réglé, un étrange recueillement était néanmoins perceptible plate-forme hélicoptères. « Normal, c'est la dernière campagne. Mais nous les marins, on a désormais les yeux tournés vers le large... », précisait le Major Jean-Jacques Nadon, capitaine d'armes de la Jeanne. Quinze heures trente, fin du discours de Monsieur le premier Ministre conclu par un tonitruant : « Vive la France, vive la République, vive la Marine... »
Effervescent. Foule des grands jours sur le pont d'envol. Plus d'un soixantaine de journalistes s'y presse afin d'immortaliser l'instant. La Jeanne et les marins ont ainsi les honneurs des media locaux, régionaux et nationaux jusqu'à l'appareillage. La veille, France 3 Ouest a même bouleversé ses programmes puisque tous ses journaux d'informations régionaux se sont déroulés en direct du porte-hélicoptères. Une émission de 65 minutes spéciale « La Jeanne en direct » a même été diffusé en soirée*. Même effervescence médiatique le matin de l'appareillage avec des directs des radios assurés jusqu'à la coupure inopinée des liaisons à terre... Seize heures, la Jeanne appareille. Les visiteurs d'un jour quittent prestement le porte-hélicoptères tandis que Monsieur le Premier ministre reste à bord pour assister aux manœuvres d'appareillage. Embouteillages monstres en passerelle qui n'empêchent toutefois pas le pacha et l'officier de manoeuvre, le lieutenant de vaisseau Benoît Burgaud, de rester concentrés et appliqués. Appareillage sans anicroches.
Esthétisant. En mer face à la cité du Ponant, le soleil devient radieux. La Jeanne resplendit. Il est temps pour François Fillon de regagner la terre ferme en hélicoptères. Les derniers passagers d'un jour quittent à regret la Jeanne d'Arc, joliment éclairée par une lumière automnale, fendant déjà les flots. Droit devant son étrave : l'océan Atlantique. Direction maintenant le cap Horn, via le Maroc, le Sénégal et le Brésil. Remontée ensuite dans le Pacifique, ponctuée d'escales au Chili et au Pérou, avant de passer le canal de Panama et de se rendre aux Antilles, à New York, à Québec puis à Saint Pierre et Miquelon. Retour en Europe via Hambourg, Zeebruge, Rouen et Brest. En plus de cette douzaine d'escales, La Jeanne mènera des missions opérationnelles en participant notamment à une opération multinationale de lutte contre les trafics de stupéfiants (Narcops) au large de Dakar (Sénégal), puis à une seconde mission de ce type au large de la Colombie, avant de mener une mission de surveillance des pêches dans les eaux territoriales françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon (Polpêche) et d'effectuer le Cadet Training en mer du Nord. En fin de campagne, à Rouen et à Brest notamment, il sera alors opportun de célébrer alors la fin de vie de ce vénérable vaisseau de la Marine. L'an prochain le groupe-école Jeanne d'Arc, composé d'un Bâtiment de Projection de Commandement (BPC) et d'une frégate accompagnatrice, prendra la relève. L'empreinte Jeanne est décidément inoxydable...
Stéphane DUGAST
* : Emissions TV visibles sur http://ouest.france3.fr/
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A LIRE
LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97
(E/P/A – Les éditions du Chêne)
Photographies de Christophe Géral
Enquête de Stéphane Dugast
Préface de Bernard Giraudeau
Avant-propos de l’Amiral Pierre-François Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine
Grand format « à l'italienne » 395x275 mm
184 pages. 49.90€
+ d'infos sur www.lajeannelelivre.fr
Pour tous ceux qui ont aimé ce navire, nous conseillons vivement la lecture d'un très bel ouvrage titré comme il se doit La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97, publié par Stéphane Dugast et le photographe Christophe Géral*. Grand format, plans, photos magnifiques, l'histoire d'un navire mythique par le petit et le gros bout de la lorgnette ! »
* : Stéphane Dugast (textes) et le Christophe Géral (photos), La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97, EPA, 184 pages, 49,90 euros, ISBN 9782851207166
ECOUTER L'INTERVIEW
Rencontre audio avec Stéphane Dugast qui signe l'enquête de ce livre
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LA CHRONIQUE ECRITE
« La Jeanne d'Arc. Un livre « hommage » au porte-hélicoptères.
La Jeanne d'Arc, c'est un demi-siècle d'aventures au service de la France. Ce porte-hélicoptères s'apprête, au début de mois de décembre prochain, à entamer son ultime campagne... En 2010, après presque cinquante années de navigation, ce témoin de l'histoire navale va être retiré du service. Un livre, paru début novembre aux éditions du Chêne, raconte ce bateau mythique en s'appuyant sur un reportage réalisé à bord de l'avant-dernière campagne. Une même envie a motivé les deux reporters, Stéphane Dugast (textes) et Christophe Géral (photos) : raconter le quotidien de ces marins qui peut nous paraître un peu mystérieux lorsque l'on reste à quai... »
Le site web de Radio Nord Bretagne
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A LIRE
LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97
(E/P/A – Les éditions du Chêne)
Photographies de Christophe Géral
Enquête de Stéphane Dugast
Préface de Bernard Giraudeau
Avant-propos de l’Amiral Pierre-François Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine
Grand format « à l'italienne » 395x275 mm
184 pages. 49.90€
+ d'infos sur www.lajeannelelivre.fr
Reportage à paraître dans COLS BLEUS n°2926, l'hebdomadaire de la Marine
2-11/11/2009
Textes et clichés extraits du Beau-Livre
LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97
(E/P/A – Les éditions du Chêne)
Photographies de Christophe Géral
Enquête de Stéphane Dugast
Préface de Bernard Giraudeau
Avant-propos de l’Amiral Pierre-François Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine
Grand format « à l'italienne » 395x275 mm
184 pages. 49.90€
http://www.defense.gouv.fr/marine
Le site web officiel de la Marine nationale
Commandez le numéro spécial Jeanne de COLS BLEUS en appelant le 01 42 92 17 17
ou en envoyant un courriel à : colsbleus@marine.defense.gouv.fr
+ d'infos sur www.lajeannelelivre.fr
Parti-pris
« La Jeanne d’Arc, c’est la synthèse de nombreux désirs photographiques. Habitué des people, j’ai néanmoins abordé ce sujet comme tous les autres. Mes deux reportages réalisés à bord m'ont permis de construire un livre-hommage dédié à un bateau mythique dans le cœur des marins comme dans celui des terriens. La gageure pour moi, c’était de réaliser un ouvrage qui ne soit ni trop vulgarisateur, ni un livre d’auteur avec des choix esthétiques trop marqués. Il s’agissait ni de globaliser, ni d’esthétiser la Jeanne mais bien de refléter son âme si riche et, paradoxalement, si difficile à décrypter »
Etat d'esprit
« Pour ce reportage j’ai ressenti une immense responsabilité, celle de témoigner sur un bateau qui va bientôt disparaître. L’opportunité de réaliser ce livre était tunique. C’était un cadeau énorme pour lequel il se fallait d’aller au bout des choses. Je me suis investi totalement comme à chaque fois au point de débarquer à Djibouti, puis à la Réunion totalement vidé. Avec un tel sujet, la Jeanne d'Arc, il me fallait l’honorer. Il me fallait trouver des angles et des images jamais vues. Pour çà, je suis constamment resté à bord même pendant les escales. Quand les marins se reposaient, j’étais sur le pont appliqué et concentré. A La Réunion, j’ai du me dégourdir les jambes une vingtaine de minutes tout au plus sur les quais. Il fallait aller au bout du bout au point que quand j’ai débarqué, tout mon matériel était encore déballé à deux heures de mon départ afin de réaliser une séance de shooting avec l’aumônier. Je voulais ramener des clichés rarement réalisés »
De l’intérieur
« J’ai voulu raconter le porte-hélicoptères R97 Jeanne d’Arc comme il n’a jamais été raconté en montrant des points de vue, des lieux de vie que l’on a pas l’habitude de voir photographiquement. J’ai du me faire violence car photographier des moments d’intimité, c’est pas une mince affaire... Tu ne peux le faire qu’avec la complicité de tes sujets. Je me suis également imposé des limites. Celle de photographier l’intimité à condition qu’il y ait de la pudeur. Photographier les gars en slip ou en claquette dans leur poste, ce n’est pas ma tasse de thé mais je l’ai fait car il s’agissait de réaliser un livre hommage et témoigner de la vie du bord. J’ai voulu aussi bien montrer la chambre du commandant que les postes des matelots, tout en privilégiant bien évidemment les activités opérationnelles »
Christophe Geral en 9 dates
1963 Naissance à Périgueux en Dordogne
1983 Etudes de photo à L’ETPA de Toulouse
1986 Responsable de la section audiovisuelle de la quatrième région militaire à Bordeaux
1987 Agence de presse Interpresse. Photographe attitré des people comme Belmondo, Haliday, Bruel et Noah
1994 Devient photographe à l’agence Steels
1999 Arrête la photo et s’occupe de l’exploitation forestière familiale en Corrèze
2002 Se spécialise en photographe pour les émissions de real TV
2008 Publie 2 ouvrages De la Chine à l’Inde et Patrouille de France aux éditions du Chêne.
2009 Publication de l'ouvrage La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97 aux éditions du Chêne.
Reportage paru dans COLS BLEUS N°2907, l'hebdomadaire de la Marine nationale.
Toutes les infos sur le site web : http://www.lajeannelelivre.fr
FICHE TECHNIQUE
LA JEANNE D’ARC, PORTE-HELICOPTERES R97
Beau-Livre (E/P/A – Les éditions du Chêne)
Enquête de Stéphane Dugast
Photographies de Christophe Géral
Préface de Bernard Giraudeau
Avant-propos de l’Amiral Pierre-François Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine Grand format « à l'italienne » 395x275 mm
184 pages. 49.90€
+ d'infos sur le site www.lajeannelelivre.fr