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patrimoine maritime

  • UN TRENTENAIRE BIENHEUREUX

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    Cet été, le Chasse-Marée fête ses 30 ans. C’est en août 1981 qu’est paru le premier numéro d’une revue fort prisée des amoureux des bateaux et des marins.

    Chasse-Marée, le terme est ancien. L’étymologie marine. Originellement, le « Chasse-marée » servait à désigner un métier. Il évoquait celui des mareyeurs qui acheminaient les produits de la pêche vers leurs lieux de consommation.

    C’était également le nom d’une chaloupe de pêche morbihannaise réputée particulièrement rapide qui permettait alors de transporter la sardine depuis son lieu de pêche jusqu'aux cités portuaires Dde la côte Atlantique situées entre Nantes et Bordeaux.

    L’avènement des conserveries à la fin du XIXe siècle faisant progressivement décliner cette activité, ce terme disparaîtra jusqu’à ce que des mordus du patrimoine maritime décident de créer une « revue de qualité à l’iconographie soignée » dédiée à la mer, ses marins, qu’ils soient de pêche, militaires ou plaisanciers, constructeurs et architectes.

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    Heureux trentenaire, le magazine basé à Douarnenez, fête donc cet été son anniversaire et fait, de surcroît, peau neuve. Car, sa rédaction a décidé d’offrir à ses lecteurs une nouvelle maquette. « Une nouvelle formule » (dans le jargon de la presse) promettant huit pages de plus, deux nouveaux « rendez-vous », une maquette entièrement renouvelée et une couverture plus rigide.

    Fondée par des passionnés à Douarnenez, cette revue d'ethnologie maritime pionnière est né de l'intérêt suscité par le patrimoine maritime. Porté par son fondateur Bernard Cadoret, co-auteur d'Ar-Vag, ouvrage en plusieurs tomes sur les bateaux de travail, et ses acolytes, le Chasse-Marée, depuis toujours logé à l'Abri du marin, oeuvre pour le patrimoine maritime et sa sauvegarde.

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    C’est, en effet, sous l'impulsion du Chasse-Marée que la réahabilitation des vieilles coques et que l’organisation de fêtes maritimes va se développer dans les années 1980. La revue va également lancer son concours (devenu fameux) des « Bateaux des côtes de France » avec le concours de l'hebdomadaire Le Marin et du quotidien Ouest-France. Des répliques de bateaux anciens vont ainsi fleurir en Manche et en Atlantique.

    Autant de faits d'armes générateur d’anecdotes, d’histoires maritimes et de belles pages ayant forgé un beau destin à ce magazine éditant chaque année 9 numéros, tirés chacun à 30 000 exemplaires.

    La preuve qu’en France, pays réputé terrien malgré son littoral, il existe une culture maritime prégnante. Et un fort  « vivier » de férus des « choses de la mer ».

    Stéphane DUGAST
    Photographies Ouest-France / Chasse-Marée

     

    CMAREE233.jpgLIRE // CHASSE-MARÉE N°233 - 10 €. Au sommaire de ce numéro, de beaux sujets dont la Penn ar Bed au service des îles, un récit graphique avec les pêcheurs de la mer d'Aral et des escales dans l'univers de Joseph Conrad.

    + d’infos sur http://www.chasse-maree.com/

     

    A VOIR // UN REPORTAGE TV SUR LE CHASSE-MAREE