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BAINS REVELATEURS

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Habituée des «bateaux gris», Marie Babey a embarqué sur le chasseur de mines Orion « un peu par hasard et surtout par curiosité ». Explications de la photoreporter passionnée.

Depuis ses pérégrinations en mer Adriatique sur le porte-avions Foch en 1993 et ses « crapahutages » avec les commandos Marine à Lorient, à Djibouti ou en Albanie, la native de Franche-Comté a multiplié les embarquements tout en élargissant ses horizons à ceux du mécénat, comme notamment durant ses reportages à Madagascar, au Tchad ou au Mali au profit des pilotes d’Aviation Sans Frontières en mission humanitaire.

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Si la photo-reporter – « au pied et au cœur marin » (de son propre aveu) - revient régulièrement naviguer sur les bâtiments de la Marine comme en 2001 sur le porte-avions Charles-de-Gaulle entre Toulon et Djibouti ou sur le Bâtiment de Projection de Commandement (BPC) Mistral en 2008, depuis Toulon jusqu’à Singapour, l’ex-journaliste a également consacré son énergie à de nombreux reportages menés dans le milieu hospitalier en suivant le parcours d’enfants de pays défavorisés, atteints de malformation cardiaque, tout en s’intéressant à « son cher » canal Saint Martin.

Auteur de nombreuses parutions dans la presse et d’ouvrages parus en librairie, la photographe choisit donc savamment son mode opératoire : « Il s’agit de s’immerger, par le biais de reportages noir et blanc au long cours, dans des communautés humaines fermées, qui me sont étrangères et qui forment ce que j’appelle mes tribus ». Concernant d’ailleurs la tribu Marine, l’intéressée avoue désormais un « net penchant »  pour les petites unités. « On y sent la chaleur humaine, la solidarité et un esprit d’équipage prégnant ».

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Son embarquement sur l’Orion l’a comblé. Comme à chaque immersion, la photoreporter a tenu à faire partager ses clichés aux lecteurs de Cols Bleus. Un leitmotiv chez elle. « Un photographe embarqué est un témoin de la petite histoire, sans que cette expression soit péjorative. On témoigne ainsi sur un lieu, des gens et des métiers ». A n’en pas douter, la photographe, basée à Paris, va continuer de témoigner sur les bateaux gris.

« Qui sait ? », consent-elle malicieusement avant de subitement se souvenir d’un prochain événement Marine. Une exposition de ses clichés des commandos va ainsi être organisée l’automne prochain à Lanester. « Mon livre « Commandos Marine » sera d’ailleurs réédité pour cette occasion » s’enthousiasme la reporter toujours sur la brèche.

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Fin des bavardages, Marie Babey doit vite filer : « J’ai rendez-vous chez les pompiers. C’est avec eux que j’ai  passé le réveillon de la Saint-Sylvestre. De sacrés bonhommes ! ». La photoreporter a, en effet, entrepris de suivre le quotidien de pompiers de banlieue appartenant à la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris.

Depuis quelques mois, Marie Babey fréquente, en effet, avec assiduité différents centres de secours du département de la Seine-Saint-Denis afin de photographier « le quotidien difficile » de ceux qu’elle a baptisé les « pompiers des Cités». « Une nouvelle fois, je photographie par goût des autres et pour témoigner… ».

Un témoignage à sa façon que révèlent ses photos noir et blanc, son mode d’expression préféré « pour les lumières et parce que la couleur distrait l’œil ». Voilà les marins non initiés au charme du reportage photographique prévenus !

Stéphane DUGAST
Photos
© Marie BABEY & MARINE NATIONALE

 

› Son site web : http://marie.babey.book.picturetank.com/


COLSBLEUS.jpgRetrouvez sur CALAMEO
l'intégralité du reportage de Marie Babey
sur LA GUERRE DES MINES
paru dans COLS BLEUS,
le bi-mensuel de la
Marine 


 

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