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LE RAMEUR DES GLACES #1
Ramer 7 100 kilomètres pendant 100 jours, du nord de l’Alaska et du Canada pour rallier la mer de Baffin face au Groenland, c’est le nouveau défi de Charles Hedrich, un aventurier insatiable.
Explorateur touche-à-tout depuis 2003, tour à tour skipper, motard, alpiniste, trailer, triathlète, rameur ou alpiniste... Charles Hedrich n'a jamais froid aux yeux !
Cette fois, c’est parti pour un nouveau défi polaire ! En stand-by a priori jusqu'au 26 juin prochain, l'aventurier va s’élancer pour 7 100 kilomètres - seul et à la rame - sur l'océan Arctique, depuis le détroit de Béring en Alaska jusqu'au détroit de Davis au Groenland.
Son moyen de locomotion ? Un bateau ultraléger en kevlar carbone, long de 7 mètres, 220 kilos en pleine charge, propulsé à la seule force des bras.
Au menu pour le rameur des glaces pendant 100 jours d’expédition : 7 100 kilomètres à ramer (soit en moyenne 71 kilomètres par jour), pour une vitesse estimée à 3 nœuds et des températures oscillant entre -15° et +5° Celsius.
Premier obstacle de taille sur la route de Charles Hedrich : les glaces, la banquise et ses crêtes de compression se formant parfois très vite et pouvant le rendre prisonnier des glaces. Aussi l'aventurier a t'il tranché, du fait du poids de son embarcation au départ, il n'hésitera pas à prendre le large autant que possible.
Autre impondérable que le rameur des glaces va trouver, sur son chemin la présence d’ours blancs. Une présence qui l'inquiète légitimement : «Les ours sont extrêmement dangereux et imprévisibles. La fonte de la banquise les a rapproché des côtes où ils chassent les phoques, dans des passages étroits. Ils sont capables de repérer une odeur de poisson à cent kilomètres de distance, peuvent passer près de vous sans vous adresser un regard puis vous suivre pendant quinze jours en vous considérant tout à coup comme un éventuel casse-croute…».
A cet effet, le rameur-explorateur disposera d’un fusil et de quarante cartouches tant l’ours arctique est un redoutable prédateur pour l'Homme.
Si Charles Hedrich va, à coup sûr, se battre contre les glaces (et lui-même,) il part également à la rencontre des peuples du Grand Nord. Cinq villages étapes jalonneront son parcours.
A la rame, le contact sera ainsi très vite établi, dixit l'intéressé : «Il y aura bien évidemment de la curiosité ou de l'étonnement de voir un petite embarcation circuler dans cette zone unique. Et puis, je fais l'éloge de la lenteur et de la proximité. Comme un kayak inuit, j'aurais la possibilité d'accoster et de hisser l'embarcation partout. Entre vie traditionnelle et vie moderne, mon expédition permettra de découvrir le mode de vie des peuples de ces régions reculées».
- En Carbone, kevlar. Matériel quasiment indestructible.
- 7 mètres de long sur 1m40 de large pour un poids à vide de 160kg.
- Conçu pour progresser sur la glace, sur la banquise, sur la berge et sur la terre tracté.
- Auto-redressable lors des chavirages.
- La surface habitable cabine 1,5 m².
- Energie /éolienne et panneaux solaires.
- Navigation / GPS et pilote automatique.
- Communication / téléphone satellite.
- Survie / Combinaisons, premiers secours …
- Alimentation / Dessalinisateur et Rations (ravitaillement prévu dans les villages rencontrés).
- Médiatisation / Appareil Photo, Caméras.
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