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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #6

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Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le Belem. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts sur les traces de son glorieux passé. 

(LIRE L'EPISODE PRECEDENT)

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Pour ceux que les bonnes paroles du commandant n’auraient pas convaincu, la confirmation viendra le lendemain à 6 heures du matin. Dans la bannette pour les plus chanceux ! Sur le Belem, on se fait désormais branler.

Les eaux devenues moins marrons et plus bleues sont moins calmes. Sur le spardeck du voilier, le point de vue est imprenable. Le voilier est dorénavant sous voiles. Malgré tout, sans vent, le trois-mâts semble complètement scotché.

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Naviguer à 2 ou 3 nœuds a de quoi surprendre et décourager un néophyte. Juste avant de manger, il va falloir carguer les voiles puisque le navire va devoir gagner du terrain au moteur. «Nous allons faire cap au moteur vers l’Est et le grand large pour chopper des vents. Nous sommes en plein pot au noir» précise le commandant en soirée.

Une bonne suée, un repas copieux et une douche plus tard, voilà l’apprenti marin du bord fourbu. L’air de la mer et le métier qui rentre…

Les manœuvres, l’ascension de la mâture et des vergues pour les plus courageux, l’apprentissage de la sémantique Belem (perroquet, grand hunier, mât d’artimon brigantine, beaupré), les quarts, les nuits étoilées et la croix du sud visible sous ces latitudes, les dauphins maculés de plancton phosphorescent… la vie va désormais lentement s’égrener au rythme du vent et de la mer.

Comme jadis ! Adieu vieux Brésil, le Belem te quitte avec un pincement au cœur. A croire qu’il n’y a qu’en mer qu’on peut toucher l’esprit du Belem. Et puis, loin de l’agitation des terriens, l’humeur du marin est loin d’être bougonne… (FIN) (A SUIVRE)

Stéphane DUGAST
Photographies
SD 

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Le site web de la fondation BELEM.

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