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bateau - Page 4

  • LA JEANNE A CONCARNEAU

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    Rendez-vous du 29 avril au 2 mai 2010 à Concarneau pour la vingt-sixième édition du Festival Livre & Mer. La Jeanne y sera à l'honneur. Beau-livre, exposition...

    concarneau-236607.jpgAprès une édition exceptionnelle en 2009 pour le vingt-cinquième anniversaire du Festival de Livre & Mer, Concarneau accueillera sa vingt-sixième édition du 28 avril au 02 mai 2010 dans le sillon des festivités du départ de la transat à la voile Concarneau-St Barth. Une nouvelle marée de lettres s'offrira aux visiteurs pour une programmation riche et plurielle consacrée à la littérature et au patrimoine maritime : festival des mousses, prix littéraires, conférences, tables rondes, cafés littéraires, lectures publiques, rencontres documentaires, expositions, animations autour de vieux gréements et dédicaces sur notre grande librairie maritime. La littérature et la mer se déclinent à tous les genres.

    LE PRIX DU BEAU-LIVRE MARITIME
    Couv_JeanneDArc BD.jpgA noter que L'ouvrage LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R 97 est sélectionné pour le prix du Prix du Beau Livre maritime de Concarneau. Depuis 2005, le Prix du Beau Livre maritime récompense dans la catégorie éditoriale «beau-livre», le meilleur ouvrage paru dans l'année, tant par sa forme que par son fond, traitant d'un domaine maritime de manière artistique, documentaire, imaginaire ou scientifique. Cette année, six titres sont en compétition dont :
    - La biodiversité littorale vue par Mathurin Méheut
    , textes de Michel GLÉMAREC, Éditions Le Télégramme
    - La grande histoire du sauvetage en mer, Michel GIARD, Éditions Le Télégramme
    - Océans, Jacques Perrin, textes de François Sarano et Stéphane Durand, Éditions du Seuil
    - Peuples des mers, Nathalie MEYER-SABLÉ, Chasse-marée / Glénat
    - Pirates, Michaël PITIOT, Chasse-Marée / Glénat & Sirènes
    - Au coeur du Peuple des Eaux
    , Pierre CHAVOT, Chasse-marée / Glénat.

    «TRONCHES DE JEANNE», L'EXPO
    1153-14 108.jpgVisible pendant toute la durée du festival Livres et mer au Centre des Arts (CAC) de Concarneau, l'exposition inititulée «TRONCHES DE JEANNE» reviendra sur l'histoire et les aventures maritimes du célèbre porte-hélicoptères dont la dernière campagne fut celle entamée en décembre 2009. A travers des photographies réalisées par Christophe Géral, cette exposition s'intéressera aux métiers à bord de la Jeanne et retracera les mille et unes aventures d'un bateau rentré dans l'histoire navale hexagonale.


    Découvrez le programme Livre & Mer et feuilletez le à : http://fr.calameo.com/read/000021084e9e55bb15b41

  • LA JEANNE DE A à Z / "H" COMME...

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    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, Cols Bleus (l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945) raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre H nous embarque sur la plate-forme aviation.

    Copie de 1114-27 066 R2.jpg
    © Christophe GERAL

    « H »

    HELICOPTERES Pour tout nouveau venu, la Jeanne d'Arc est un véritable labyrinthe. Le bateau-école de la Marine compte ainsi plus de 900 locaux, 11 ponts, faux-ponts et passerelles. Le tout est concentré sur une longueur de 182 mètres, divisée en 15 tranches pour des raisons d'étanchéité, et sur une largeur de 22 mètres. Point de repère incontestable de ce bâtiment : sa plate-forme hélicoptères. D'une longueur de 62 mètres et d'une largeur de 21 mètres, cette piste asphaltée s'étend sur plus de 1 300 mètres carrés et dispose de six emplacements de parkings (dits «spots»), matérialisés au sol par des cercles. Cette configuration était censée autoriser le décollage simultané de deux hélicoptères lourds de type «Super Frelon». Dès les premiers essais à la mer réalisés au cours du mois d'octobre 1963, la stabilité du pont d'envol est d'ailleurs jugée «excellente». La Résolue (bientôt baptisée Jeanne d'Arc) verra ainsi s'effectuer 244 appontages sur sa plate-forme, consécutifs à 140 heures de vols au cours de sa « croisière d'endurance». Le cahier des charges des ingénieurs-constructeurs était alors ambitieux : «La construction de la Jeanne d'Arc confère une excellente garantie pour assurer la flottabilité du navire en cas d'avarie et maintenir en mer un haut niveau de sécurité de navigation». A l'usage, cette plate-forme va néanmoins s'avérer tributaire de l'état de la mer. Cette stabilité est incontestable, sauf par une mer de l'arrière. Dans ces conditions, le bâtiment embarde et les coups de roulis sont importants. «La Jeanne roule à cause de ses hanches trop généreuses» écrira plus tard, avec lyrisme, Bernard Giraudeau, le marin-écrivain. A contrario, le porte-hélicoptères est peu sujet au balancement d'avant en arrière, au «tangage» en langage marin. Grâce à ces caractéristiques, la Jeanne est devenue une excellente école pour apprendre les subtilités du métier de pilote. Chevronnés ou débutants, tous sont unanimes quant aux aptitudes requises pendant les manœuvres d'appontage afin de dompter la «Dame en fer» et ses déhanchements, parfois imprévisibles...
    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°10

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    La rubrique «Un cliché, une histoire» raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. A l'occasion de l'escale de la «Jeanne d'Arc» à Fort-de-France en Martinique jusqu'au lundi 22 mars prochain, l'occasion était trop belle pour parler du «coquetèle», des cuisiniers et de la gastronomie du bord...

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    © Christophe GERAL

    LA GASTRONOMIE «JEANNE»

    Sur le porte-hélicoptères R97, la configuration restauration est  inédite. A bord, ils sont vingt et un cuisiniers répartis dans trois cuisines différentes. A l'avant, ils sont treize en charge de nourrir l'équipage et les carrés des sous-officiers. Au milieu du bâtiment, deux boulangers et deux pâtissiers œuvrent la nuit sans relâche afin de confectionner pains, pâtisseries et viennoiseries. A l'arrière, trois cuisiniers sont dédiés aux officiers. A proximité des appartements du commandant, un cuisinier travaille en solo afin de régaler le «pacha» et ses invités. Sur le navire-école, la dimension rayonnement de la France à l'étranger est indéniable surtout lors des retours à terre. Pour les 21 cuisiniers, le rythme s'accélère, à chaque escale, avec l'organisation des repas officiels et, surtout du «coquetèle», devenu une institution en presque cinq décennies. A l'étranger, les «coquetèles» de la «Jeanne» sont toujours très prisés. Jusqu'à 1 200 invités peuvent se bousculer sur le pont d'envol du bateau-école de la Marine pendant ses réceptions. Autant de préparatifs que les équipes restauration anticipent afin de garantir des mets de qualité et ce «petit plus qui fait la réputation hexagonal» dixit l'un des cuisiniers du bord. Un savoir-faire que les cuistots de la «Jeanne» perpétuent depuis 1964, gastronomie et réputation françaises obligent...

    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web référence consacré à l'actualité du monde maritime.

  • LA JEANNE DE A à Z / "G" COMME...

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    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre G nous emmène en cuisine afin d'évoquer l'Art de la table.

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    © Christophe GERAL

    « G »

    GASTRONOMIE Avant d'être un patchwork de locaux et de services ainsi qu'un assemblage de boulons et de tôles, la «Jeanne d'Arc» est un véritable village flottant, regroupant mille et un métiers, dont un favorisant fortement le moral de l'équipage. Les cuisiniers sont, en effet, des personnalités emblématiques d'un bâtiment de guerre. Sur le porte-hélicoptères R97, la configuration restauration est  inédite. A bord, ils sont vingt et un cuisiniers répartis dans trois cuisines différentes. A l'avant, ils sont treize en charge de nourrir l'équipage et les carrés des sous-officiers. Au milieu du bâtiment, deux boulangers et deux pâtissiers œuvrent la nuit sans relâche afin de confectionner pains, pâtisseries et viennoiseries. A l'arrière, trois cuisiniers sont dédiés aux officiers. A proximité des appartements du commandant, un cuisinier travaille en solo. Sa mission ? Régaler le «pacha» et ses invités. Sur le navire-école, la dimension rayonnement de la France à l'étranger est indéniable surtout lors des retours à terre. Pour les 21 cuisiniers, le rythme s'accélère, à chaque escale, avec l'organisation des repas officiels et, surtout du «coquetèle», devenu une institution en presque cinq décennies. A l'étranger, les «coquetèles» «Jeanne» sont toujours très prisés. Jusqu'à 1 200 invités peuvent se bousculer sur le pont d'envol du bateau-école de la Marine pendant ses réceptions. Autant de préparatifs que les équipes restauration anticipent afin de garantir des mets de qualité et ce «petit plus qui fait la réputation hexagonale» dixit l'un des cuisiniers. La gastronomie n'étant pas seulement, au sens littéral : «l'art de régler l'estomac»,  mais bien l'art consistant à recueillir, adapter ou inventer des recettes, à sélectionner des produits, à concocter des plats et à les déguster. Soit, la conjugaison de l'Art et de la manière. Ou un savoir-faire que les équipes restauration «Jeanne d'Arc» perpétuent depuis 1964, gastronomie et réputation à la française obligent.
    Stéphane DUGAST

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    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°9

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    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°9

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    La rubrique « Un cliché, une histoire » raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Après une escale colombienne dans le port de Carthagène du premier au 6 mars dernier, la Jeanne d'Arc navigue désormais dans l'océan Atlantique avant des escales hautes en couleurs. D'abord à Fort-de-France en Martinique, puis à New York City et à Québec au Canada, suite à une remontée du Golfe de Saint-Laurent «d'anthologie», de l'aveu des marins du bord. Autant de destinations évoquant le voyage et la découverte, propre aux longs déploiements de la Jeanne depuis 1964 et à la vie d'un marin d'Etat embarqué...

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    © Christophe GERAL

    CARTE «GRAND VOYAGEUR»

    A la seule énumération des escales ayant égrené 46 campagnes d'application du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc et de sa frégate accompagnatrice (surnommée «la conserve»), les amoureux du voyage palissent. Des ports mythiques comme New-York, Tokyo, San Francisco, Acapulco ou Diego-Suarez. Des îlots oubliés aux dimensions modestes : Tristan-da-Cunha, Clipperton ou Kerguelen. Des escales symboliques à Beyrouth, à La Havane ou à Vladivostok après la chute du mur. Pourtant, contrairement aux idées reçues, les campagnes de la Jeanne d'Arc n'ont été un véritable tour du monde qu'à neuf reprises, dont sept fois lors des vingt premières années de sa vie nautique. A l'heure prochaine du retrait du service actif du porte-hélicoptères R97, les chiffres font cependant écho. 6 300 officiers formés. 15 000 marins affectés. Près de 800 escales et de 90 pays visités. Navire-école et ambassade flottante depuis 1964, la Jeanne a incontestablement l'âme voyageuse...

    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • O CAPITAINE, MON CAPITAINE 3|3

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    © DR

    Patrice Franceschi, 56 ans. Explorateur sur terre, sur mer dans les airs et sous l'eau. Écrivain, cinéaste et philosophe. Un «Docteur ès Aventures» lancé à bord du trois-mâts La Boudeuse dans «Terre-océan», une mission du Grenelle de la mer autour du monde.

    PFRANCESCHI3.jpgFlatteur et négociateur. Habilement, l'ex président de la société des explorateurs mais également cinéaste (une vingtaine de documentaires à son actif) glisse une anecdote avec la Royale lors de sa première expédition à bord de la jonque La Boudeuse. «La Marine m'a filé un sacré coup de main près de Djibouti !».

    L'aventurier à la silhouette longiligne, la peau tannée et à l'ancre de marine tatouée sur le biceps gauche sait flatter. «Trop !» selon ses détracteurs. Dans le monde de l'aventure, les rivalités sont exacerbées.  Rapidement, la discussion glisse sur sonexpédition à la rencontre des peuples de l'eau. À bord de sa nouvelle Boudeuse, il y aura des ethnologues, des anthropologues mais également des jeunes du monde entier choisis avec la bénédiction de l'Unesco.

    «Il ne s'agit pas de partir étudier ces populations d'un point de vue purement scientifique mais en s'intéressant aux comportements humains qui nous rapprochent malgré des connaissances et des niveaux technologiques différents». Une circumnavigation en quête de sens et jalonnés d'escales de rêves (Polynésie, Nouvelle-Guinée, Birmanie...). En somme, une aventure maritime rêvée. Mais en ce moment, Les soucis s'accumulent pour le «chef du projet». Les retards aussi.

    Son trois-mâts est  au chantier dans le port finistérien de Camaret. «Je dois adapter mon bateau aux normes et aux certifications françaises draconiennes». Les obstacles sont aussi financiers. «Il m'a fallu accumuler de la crédibilité pour convaincre les télévisions, les médias et les banquiers». D'interminables négociations et des sollicitations médiatiques nombreuses. 

    Alors, le marin-aventurier court et enchaîne les rendez-vous pour que la Boudeuse lève enfin l'ancre. Que l'ancre coule. Qu'on tourne des images de ses rencontres et de cette odyssée pour partager ces histoires. «Je ne ferai pas des documentaires, mais douze films d'aventures vécues».

    Cette odyssée autour du monde à la rencontre des «peuples de l'eau» réalisée, Patrice Franceschi est reparti , cet hiver,  pour une nouvelle expédition longue durée, l'esprit d'aventure chevillé au corps et au cœur. Fort cette fois d'une «lettre de mission» remise par le ministre de l'Ecologie et du développement durable, Jean-Louis Borloo, et ses secrétaires d'Etat,  Dominique Bussereau et Nathalie Kosciusko Morizet.

    Comme un écho à travers les siècles de celle que reçu en son temps Louis-Antoine de Bougainville pour lancer sa frégate La Boudeuse autour du monde de 1766 à 1769. Bougainville était alors le premier des navigateurs à emmener avec lui des «savants» et, de ce fait, le premier à s'aventurer sur les mers pour des raisons scientifiques et non pas simplement pour des objectifs commerciaux, politiques, économiques, militaires ou diplomatiques.

    «Tout un symbole !», conclut le capitaine Franceschi dans un large sourire...  (FIN)

    Stéphane DUGAST

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    PORTRAIT AVENTURES
    DOCTEUR ès AVENTURES Volet 3|3

    logo cb.jpgReportage paru dans COLS BLEUS, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945.

  • O CAPITAINE, MON CAPITAINE 2|3

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    © DR

    Patrice Franceschi, 56 ans. Explorateur sur terre, sur mer dans les airs et sous l'eau. Écrivain, cinéaste et philosophe. Un «Docteur ès Aventures» lancé à bord du trois-mâts La Boudeuse dans «Terre-océan», une mission du Grenelle de la mer autour du monde.

    PFRANCESCHI.jpgAventurier et analyste. Une pause, ouf ! Lui en profite pour desserrer le nœud de sa cravate bleu marine trop serrée et défaire le bouton de sa chemise blanche. Son «uniforme» en ces temps d'âpres négociations. Car, le «philosophe de l'Aventure» est reparti avec son bâton de pèlerin pour convaincre banquiers, patrons de presse, grands décideurs et institutionnels de l'aider dans ses aventures maritimes.

    Un tour du monde de 40 000 milles d'Est en Ouest en bateau à la rencontre des peuples des mers. Dans la droite ligne du Voyage autour du monde d'un aîné glorieux : Antoine de Bougainville. Sa Boudeuse à lui est un trois-mâts goélette de 42 mètres de long, construit en 1916, et utilisé ces dernières années comme navire école par une association suédoise.

    Sa sortie de la rade de Brest a, paraît-il, été remarquée. «Majestueuse» selon l'intéressé qui brandit, sous votre nez, les clichés de cette sortie en mer. Le titulaire d'une maîtrise de philosophie sur le tard est fier de son navire. Le précédent (également baptisé Boudeuse) était une réplique d'une jonque de guerre chinoise du XIXe siècle, qui a coulé en mars 2001 au large de Malte, sur le chemin du retour en France. Une déception dure à avaler.

    Et surtout beaucoup de tracasseries administratives et financières «Je continue toujours à rembourser les dettes» confie «Cap'tain Franceschi» sans pudeur. «Plus de 6 000 euros mensuels. Tous mes droits d'auteur y passent».

    Rapidement, la discussion change. Question de flair, le capitaine au long cours reparle d'aventure. Cette fois, c'est plus «terrain». Ses exploits défilent comme on lit les récits des Kessel, Londres et consorts.

    Ses reportages de guerre au Tchad ou au Liban. Ses aventures à pied, en ULM ou à dos de chameau. Inévitablement, on parle de l'Afghanistan, du commandant Massoud et de son combat aux côtés des Moujhadins.

    La situation du moment en Irak le préoccupe forcément, et l'inquiète «La méconnaissance et les mépris des traditions de l'islam ont fait croître cette haine de l'Amérique étendue à tous les Occidentaux, y compris les ONG qui sont désormais prises pour cibles».

    Prémonitoire puisque l'aventurier au teint hâlé tenait ses propos dès 2002. (A SUIVRE)

    Stéphane DUGAST

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    PORTRAIT AVENTURES
    DOCTEUR ès AVENTURES Volet 2|3

    logo cb.jpgReportage paru dans COLS BLEUS, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945.

  • O CAPITAINE, MON CAPITAINE 1|3

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    © DR

    Patrice Franceschi, 56 ans. Explorateur sur terre, sur mer dans les airs et sous l'eau. Écrivain, cinéaste et philosophe. Un «Docteur ès Aventures» lancé à bord du trois-mâts La Boudeuse dans «Terre-océan», une mission du Grenelle de la mer autour du monde.

    PFRANCESCHI2.jpgBeau parleur et iconoclaste. Les mains moulinent au-dessus du steak-frites. Le regard noir balaye les trois convives équitablement. Chacun a le droit à son sourire. Ou mieux un doigt tendu dans sa direction.

    Tous se croient alors obligés d'opiner de la tête. Autour, des officiers de Marine attablés regardent discrètement la scène. Certains sont amusés, d'autres peut-être agacés par ce «one man show».

    Le principal intéressé s'en contrefiche et continue de prêcher sa bonne parole. Son auditoire boit littéralement ses paroles à défaut d'engloutir ce qu'il a dans son assiette. Lui continue son exposé. Il lui faut persuader ses interlocuteurs du bien fondé «De l'esprit d'aventure», son récent ouvrage.

    Tout y passe. Pêle-mêle. Confucius le Chinois, Socrate le Grec. Dieu, Moïse, la mort, Ulysse, Don Quichotte. Michel-Ange, Galilée. Ses préférences vont aux conceptions épicuriennes et stoïciennes de l'Antiquité. À Kant aussi, «l'un des plus fascinants aventuriers de la pensée». Les références sont nombreuses. Comme les anecdotes.

    On y parle philosophie mais surtout de la vie. Avec deux autres grands voyageurs, Gérard Chaliand et Jean-Claude Guilbert - «des gens avec qui (il) partage la même philosophie de vie» - Patrice Francesci s'est attelé à l'écriture d'un essai sous forme de dialogues pour proposer une conception renouvelée et originale de cet esprit si souvent associé, aujourd'hui, à l'exploit sportif ou à l'exploration. L'esprit d'aventure.

    Après plus de trois décennies de bourlingues en tout genre, l'écrivain aventurier a eu envie de s'interroger avec ses deux complices sur leur parcours respectif et l'histoire des sociétés. La quête est ambitieuse. «Revaloriser l'esprit d'entreprise dans tous les domaines par rapport au principe de précaution et au risque zéro que préconisent nos sociétés occidentales».

    Séduisant. Surtout lorsque l'orateur émaille son cours magistral d'anecdotes. L'aventurier a belle allure. La tchatche facile. De quoi faire succomber la gente féminine facilement ? Lui,  sourit et corrige le cliché : «Je suis très fidèle dans la vie». D'ailleurs, le «philosophe de l'aventure» est marié et père de deux enfants.

    Quant à la réussite sociale, elle ne l'intéresse guère. «Je n'ai ni voiture, ni appartement. Quand elle arrive, je l'utilise pour continuer à avancer».  Mais alors comment rester dans et en dehors du système ? La réponse est sobre. «Le voyage et l'esprit d'aventure». Ou plus pragmatique : «Apprendre à piloter un avion ou lire Kant, c'est un tout». Et la mort dans tout çà ? «La fonction de l'aventurier est d'épuiser le «champ du possible» à n'importe quel prix, jusqu'à en perdre la vie s'il le faut».

    Intransigeant et résolument anti-conformiste dans une société très sécuritaire et occultant la mort. Pour l'explorateur, c'est tout simplement l'aptitude au risque, l'une des vertus de l'esprit d'aventure. Ite messa est. (A SUIVRE)

    Stéphane DUGAST

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    PORTRAIT AVENTURES
    DOCTEUR ès AVENTURES Volet 1|3

    logo cb.jpgReportage paru dans COLS BLEUS, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945.

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°8

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    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°8

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    La rubrique «Un cliché, une histoire» raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Tandis que la Jeanne d'Arc remonte actuellement le long de la côte nord orientale de l'Amérique du Sud avant de bientôt basculer «de l'autre côté» du continent, via le canal de Panama, direction la plate-forme aviation. Le «pont d'envol» dans le jargon du bord...

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    © Christophe GERAL

    «CHIEN JAUNE»

    Sur le pont d'envol, un seul marin orchestre les manœuvres aviations. Il est habillé en jaune et on le surnomme le «chien jaune». Lui seul est en lien par radio avec l'Officier chef de Quart Aviation (OQA) et les pilotes. Il est garant de la sécurité du personnel à chaque décollage et à chaque appontage d'un aéronef. Quant à l'appellation «chien jaune», elle serait, selon de nombreux marins, inhérente au vacarme des rotors, obligeant «l'homme en jaune» à aboyer ses ordres. Pour les férus de sémantique marine, l'étymologie de ce terme est plus subtile. Cette appellation remonte à l'entre deux guerres. Acquérant compétences sur les porte-avions anglo-saxons, les marins français auraient comparé l'ordre répété en anglais «Wave off !» («Remise des gaz !») par les personnels chargés des manœuvres des aéronefs aux aboiements du mammifère de la famille des canidés. Cette appellation très imagée a depuis perduré. Les «chiens jaunes» sont ainsi devenus des figures emblématiques de la vie embarquée des bâtiments de combat.


    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • ESCALES PERUVIENNES

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    RELATIONS PUBLIQUES JEANNE D'ARC R97
    DROLES DE DAMES

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    Le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc est le navire-école de la Marine nationale depuis 1964 mais également un bateau-ambassade. Un bâtiment participant au rayonnement de la France à l'étranger. En atteste cette rencontre haute en couleurs au Pérou. Echos du bord.

    «Née en 1909, elle a traversé les tempêtes, est connue dans tous les ports du monde et au-delà, fait pétiller les yeux, briller les lèvres, rosir les joues, et a su conserver ses valeurs à travers les années. Le soir de l'arrivée à Callao, elles se sont retrouvées : deux grandes dames françaises : la Jeanne d'Arc... et l'Oréal. La Jeanne, porte-hélicoptères mais aussi porteuse des valeurs et du savoir faire français à l'étranger, s'était associée à l'Oréal pour recevoir les six cents invités du cocktail à bord. Sous l'égide d'UbiFrance et de la mission économique près l'ambassade de France à Lima, cette grande entreprise française, l'Oréal, était mise à l'honneur sur le pont d'envol. Après avoir accueilli le directeur général de l'Oréal Pérou, le capitaine de vaisseau Augier, l'équipage et tous les invités ont assisté à la projection du film sur les cent ans de la marque française, mettant en scène la merveilleuse et rayonnante Juliette Binoche. De la «société française de teintures inoffensives pour cheveux», créée le 30 juillet 1909, il ne reste que les premiers brevets déposés dès 1907 par Eugène Schueller et les premières publicités, - on disait «réclames» à l'époque - qui s'étalaient sur les murs et dans les boutiques spécialisés. Cent ans plus tard, l'Oréal est devenue la première entreprise mondiale de cosmétiques, employant 67 000 salariés dans 130 pays. Quelle drôle d'histoire que cette rencontre un jour de février 2010 au Pérou ! Deux grandes dames se rencontrent, et la France rayonne ! Les six cents personnes présentes ce soir là sur le pont d'envol de la Jeanne d'Arc ont applaudi avec enthousiasme cet évènement, dont chacun gardera en souvenir un parfum offert gracieusement par l'Oréal au départ des invités. Standing ovation pour la Jeanne d'Arc et l'Oréal ? Parce qu'elles le valent bien !» (Par l'équipage de la Jeanne d'Arc/Photographie Marine nationale. Extrait du BLOG DE LA JEANNE)

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°7

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    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°7

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    Au cours de l'ultime campagne du célèbre navire école de la Marine nationale, la rubrique « Un cliché, une histoire » raconte ce «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Tandis que la « Jeanne » remonte actuellement le long de la côte orientale de l'Amérique du Sud et va prochainement faire escale dans le port de Callao au Pérou du 15 au 20 février prochains, pleins feux sur la passerelle navigation à la tombée du jour...

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    © Christophe GERAL

    NAV' DE NUIT

    Passerelle navigation du porte-hélicoptères R97 « Jeanne d'Arc ». 20 heures. Fin de journée ordinaire à la mer. Deux marins assurent la veille optique tandis qu'un autre, penché sur la table à cartes, reporte les relèvements qu'il vient d'effectuer. La silhouette d'un quatrième marin se dessine devant la console d'un radar servant à détecter la présence des navires à la surface. Dans les locaux visibles de l'extérieur et en raison du masquage des feux, seuls la lumière rouge est autorisée en cas de besoin. De nuit, les lumières diffusées par les ordinateurs ou les radars en passerelle sont mêmes atténuées. Une navigation nocturne exige donc une veille continue ainsi qu'une excellente acuité visuelle des marins de quart.


    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • JEANNE DE COEUR

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    Nom : Penot. Prénom : Christophe. Profession : Écrivain et éditeur d'art. Signes particuliers : vient de publier un ouvrage consacré à le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc. «Pour ceux qui l'aiment, et pour ne jamais l'oublier...» confesse sans ambages son auteur aux talents éclectiques...

    DSC_0646.JPG«Embarquer sur le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc pour vous imprégner des lieux et de son équipage a-t-il été une condition sine qua non avant d'écrire «Adieu, Jeanne, adieu !» ?
    - Christophe Penot : D'abord, il y a eu un travail préalable qui a consisté à enquêter sur la Jeanne d'Arc. J'ai fait connaissance avec le bateau dans les grandes lignes. De sa date de construction à tous ses commandants, ses principales campagnes autour du monde et ses missions phares. Avant d'embarquer, je savais donc où me diriger avec le sujet Jeanne.

    Ensuite, c'est forcément l'imprévu qui a joué. Au delà des dates ou des commandants, il y a des hommes : les marins. J'ai essayé de me pencher sur la mémoire de ces marins en venant les écouter à bord. C'est lors de la précédente campagne, pendant un transit Brest-Tunis, que j'ai ainsi embarqué sur le porte-hélicoptères.

    Premier constat in situ, la mémoire des hommes de la Jeanne » est assez semblable d'un individu à l'autre. En effet, tous les marins de la Jeanne racontent la même histoire. La Jeanne: c'est leur premier d'amour. Ce sont d'ailleurs les premières phrases de mon livre : «Elle a été leur premier amour. Elle, c'était la Jeanne ; eux, c'étaient des hommes...».

    Fort de ces enseignements, j'ai voulu toucher une corde qui n'est ni imaginaire ni littéraire mais bien humaine. En écrivant ce livre, j'ai souhaité toucher tout simplement ceux qui aiment et qui connaissent la Jeanne. C'est un ouvrage rare et précieux pour un bateau mythique ! «Adieu, Jeanne, adieu !» est le livre de  la mer, du vent et du cœur !

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    « Adieu Jeanne, adieu ! »
    est le livre de la mer, du vent et du cœur !
    Christophe Penot

    - Comment avez-vous procédé pour écrire cet ouvrage proche de l'essai littéraire ?
    - D'abord, en embarquant, j'ai pu compter sur  l'accueil et la compréhension de Xavier Prache, commissaire en chef qui a compris d'emblée ce que je désirais écrire. Grâce à lui et aux officiers, j'ai eu le bonheur d'aller de coursives en coursives, de carré en carré, toujours parfaitement accueilli. Et jai aimé passé des heures avec les veilleurs, sur le pont, la nuit. Ainsi, ai-je pu appréhender et rencontrer les principaux personnages de la  Jeanne.

    Ce sont ces derniers qui ont constitué la trame à mon récit. Fort de cette approche, j'ai pu appréhender la Jeanne physiquement et plus intimement. Je n'ai eu qu'à écouter ces marins, tout en leur précisant au préalable que je n'étais entre guillemets qu'un écrivain du bord, présent  avec eux pour un transit entre l'Atlantique et la Méditerranée. Pour les écouter, je n'avais avec moi qu'un carnet de notes et un crayon. J'ai noté tout ce qui me semblait intéressant en écoutant ces personnages clés. Il n'y a donc eu aucune interview. Je suis allé aux antipodes de ce que j'ai l'habitude d'écrire, car je suis d'ordinaire un adepte de livres d'entretien.

    Pour la Jeanne, je souhaitais travailler sans magnétophone. C'est un choix délibéré pour que ce livre s'écrive sur un ton confidentiel. «Adieu Jeanne, adieu !», c'est un ouvrage que je ne dirais pas écrit mais chuchoté à l'oreille.

    Une fois tous vos témoignages recueillis, comment avez-vous alors écrit votre récit ?


    - A la manière d'un artisan, j'ai travaillé ma «matière première», soit mes témoignages, que j'ai mélangés à ma connaissance du sujet, pour ensuite coucher sur le papier mon ressenti. Il est vrai que fort de toutes mes notes et des impressions recueillies, j'aurais pu écrire un livre plus conséquent mais ça n'était pas l'objectif.

    Je souhaitais réaliser délibérément un livre réduit en pagination. Un livre écrit sur le ton de la confidence, selon Sylvette et Jean-Jacques Messager, l'épouse et le président de l'association des anciens de la Jeanne d'Arc. «Adieu, Jeanne, adieu !» ressemble à une lettre d'amour. C'est de surcroît un livre à tirage confidentiel puisque nous n'avons tiré que 690 exemplaires. C'est également un ouvrage d'art car il a été tiré sur du papier haut de gamme. A l'heure des tirages grand public, cette fabrication artisanale et sa rareté en font à mon sens toute sa saveur et toute sa richesse...

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    Auteur d'un précédent Beau-Livre intitulé  «Les chevaliers de la mer» consacré à l'école navale, vous semblez passionné par les océans et les marins, d'où vous vient cette attirance ?


    - Ce «tropisme» s'explique d'abord par mon service militaire que j'ai effectué au sein de la Marine nationale. Malheureusement, je n'ai pas eu la chance d'embarquer sur la Jeanne. Il y a aussi la ville où je vis. Avec mon épouse et mes enfants, nous avons le bonheur de vivre à Saint-Malo. Nous avons cette chance de vivre au bord de la mer qui bat sous nos fenêtres. Vous savez, j'ai découvert la mer par capillarité. Désormais, je ne peux plus vivre une journée sans voir la mer. Je suis habité par le rythme marin. Sans compter mes nombreuses lectures marines...

    C'est également a posteriori que je me rends compte  que mes productions littéraires s'éloignent peu souvent de l'univers de la mer. J'ai réalisé un livre d'entretien intitulé «Chateaubriand aujourd'hui» avec les dix meilleurs spécialistes mondiaux. Vous savez que l'écrivain François René de Chateaubriand, véritable marin,  était fasciné par la mer, qu'il appelait sa «vieille maîtresse»...

    De la même façon, j'ai écrit des livres avec différents personnages, notamment sur le Tour de France cycliste. Là encore, il y a des points communs. Le Tour comme la Jeanne d'Arc sont de formidables ambassadeurs de notre pays. Le Tour de France est diffusé dans 186 pays à travers le monde. Il touche potentiellement 1,5 milliards de téléspectateurs. Même dimension pour la Jeanne qui est une formidable ambassadrice de la France et de sa culture à travers le monde. Qu'il s'agisse de littérature, de peinture et de gastronomie. Voilà pourquoi, lorsque j'écris sur le Tour de France ou sur la Jeanne, j'écris sur les mêmes registres : la francophonie, la culture française, la beauté de notre pays...

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    Après ce récent travail littéraire consacré à la Jeanne d'Arc, à quels nouveaux projets vous attelez-vous ?


    - Grâce à nos deux maisons d'éditions - Cristel éditions et Cristel éditeur d'art exclusivement consacré aux domaines de l'art et de la peinture - le champ des possibles est large. Cependant, les sujets marins et Marine m'attirent irrésistiblement.

    A la demande de Centre Instruction Naval de Brest, je prépare un nouveau livre pour 2010 qui sera traité de la même manière que l'ouvrage «Les Chevaliers de la mer». Il s'agira d'un livre d'entretiens dans lequel dix-huit merveilleux témoins raconteront l'école des Mousses, lieu emblématique de la Marine qui vient de rouvrir de nouveau ses portes, et qui a façonné tant de marins, tant de destins allais-je dire...»

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST

    Photographie une de Yann LE NY / Marine nationale
    Photographies de Julien CABON / Marine nationale
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    SUR COMMANDE
    Adieu, Jeanne, Adieu !
    de Christophe Penot. 48 pages - 24X18 cm. Edition d'art sur papier Rives vergé ivoire. 29 €. 690 exemplaires exclusivement vendu par correspondance. Contact : Cristel éditeur d'Art. 7, avenue Jules Simon - 35400 Saint Malo ou sur le web à : www.editions-cristel.com

    logo cb.jpgReportage paru dans COLS BLEUS n°2926, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945