Amazonia, c’est un long métrage racontant le voyage d’un jeune singe capucin au cœur de la forêt amazonienne. Après deux ans de développement, de recherches scientifiques et d’écriture, le cinéaste Luc Marescot est fier pour «sa» première fiction. À l’origine de cette idée et scénariste, cette histoire de singe capucin tient forcément à cœur de cet homme d'images passionné de Nature
› GÉNÈSE
« C’est un projet dont je suis effectivement à l’origine, et dont la réalisation, au final, a été confiée à un autre réalisateur, un ami : Thierry Ragobert. Tout est parti d’une discussion avec Stéphane Millière, producteur chez Gédéon. Nous avions envie de raconter une histoire qui se déroulerait dans la forêt. La volonté première, c’était de faire une fiction, après 25 ans de documentaire. La fiction permet de «poloniser» un peu plus. Co-réalisateur du film La planète blanche, Thierry Ragobert réalise en quelque sorte avec Amazonia : La planète verte !
› SCÉNARIO
Un singe capucin, en provenance du monde des hommes, s’échoue en quelque sorte dans un monde sauvage qui lui est inconnu et auquel il doit faire face. Le singe capucin part ainsi à la découverte d’abord d’une forêt sombre, voire effrayante, avant de se l’approprier et découvrir une forêt lumineuse au fur et à mesure qu’il monte dans les strates. Le singe capucin devient le subjectif.
› PARTI-PRIS
Dès le départ, la fiction s’est imposée afin de toucher un large public. Moi je pensais au départ à des comédiens, puis nous avons choisi un animal comme personnage. Quant à l’idée du singe capucin, je la dois à ma femme Myriam qui a travaillé pendant 5 ans avec des singes capucins au profit d’handicapés tétraplégiques.
« Amazonia nous entraîne au cœur de la plus vaste forêt de notre Terre à la découverte de la Planète Verte. Une fiction animalière pour toute la famille. Une ode à la beauté et à la diversité de l’Amazonie, un décor hors norme, sauvage et mystérieux »
› BILAN
J’ai vu le film et c’est un beau challenge. Il y a bien évidemment un décalage entre ce que tu vois à l’écran et ce que tu as écrit. Un film, vous savez, s’écrit au montage, il s’écrit également au tournage. Après visionnage, je suis rassuré. Ce film va dans le sens des idées premières. C'est réussi ! »
Qui est Luc Marescot ?
C’est un cinéaste rompu depuis 25 ans aux tournages sous toutes les latitudes. À son actif, pêle-mêle : un tour du monde de deux ans à bord de tractions-avants, une traversée de 800 kilomètres du désert sur des chameaux avec un géologue, six mois à pied autour de l’Afrique, 7 mois en famille en Australie… et moult films documentaires ou émissions télévisées comme C’est pas sorcier ou Rendez-vous en Terres inconnues.
DES CHIFFRES & DES LETTRES
Des chiffres qui en disent long sur ce projet cinématographique. Pharaonique, non ?
Un décor de plus de 6 millions de km².
Un casting de rêve : 40 singes capucins, des jaguars, un anaconda, un kinkajou, une loutre, un aigle, des dauphins roses, des crocodiles, une taira, un tatou, des coatis, un boa, des mygales et une famille de paresseux.
Une figuration hollywoodienne : 5 000 espèces animales, 2,5 millions d’insectes et 40 000 espèces végétales.
9 mois d’imprégnation pour les animaux principaux.
2 ans de tournage au cœur de l’Amazonie.
Une équipe de 80 techniciens aux références incontournables : OCÉANS, LE PEUPLE MIGRATEUR, LA FORET DES PLUIES, LES SAISONS, LE RENARD ET L’ENFANT, DEUX FRÈRES...
6 mois de développement électronique et mécanique sur les caméras, les optiques, les outils relief et la machinerie ont été nécessaires pour inventer le dispositif de réalisation d’Amazonia.
EN SAVOIR +
Amazonia de Thierry Ragobert. Entièrement tourné en 3D relief. 1h25 - France. Sortie le 27 novembre prochain. Rendez-vous sur le site web officiel du film AMAZONIA.