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voyages - Page 4

  • PRISE DE CONTACTS

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    Partie du Pérou pour traverser l’océan Pacifique en kiteboat, Anne Quéméré traçait  sa route vaille que vaille sans lien avec la terre. Seule « en mer et contre tout » jusqu'au dimanche 15 mai au petit matin quand le « Comus of Sark », un ketch de 17m parti de Papeete à sa rencontre entre en contact avec elle. Premier contact humain après 74 jours de navigation dont 50 jours sans communication. Récit de son équipe rassurée... 

    L’émotion a dû être totale lorsque la navigatrice a échangé par VHF avec Ronan Quéméré, son père et coach technique embarqué sur le voilier « Comus of Sark ». A bord de son Kiteboat « Adrien », la Quimpéroise aura parcouru plus de 3 000 milles nautiques (5 528 kilomètres) seule, sans assistance et sans aucun échange possible avec son équipe ou ses proches.

    Une solitude accentuée par le « vide » de l’océan Pacifique où elle n’a croisé aucun bateau, ni requin ou autre poisson. « À partir du 110/115 W, j’ai été plongée dans un monde angoissant, vide de tout où il n’y avait plus rien. Je ne pouvais compter que sur moi-même pour anticiper la météo ou prévoir ma trajectoire. Je n’aurai jamais imaginé vivre une telle expérience»

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    Anne va bien, malgré une fatigue extrême et un fort amaigrissement. En effet, elle a du se rationner ces dernières semaines afin de conserver l’énergie nécessaire pour avancer et avancer encore… Ce dimanche, son équipe lui a transmis un tonneau étanche rempli de nourriture lyophilisée et de fruits frais ainsi qu’un téléphone Iridium.

    Par ailleurs, son Kiteboat porte lui aussi les stigmates de cette aventure incroyable. Outre le safran cassé qui lui a fait perdre en manœuvrabilité depuis le 26 mars dernier, son palonnier est hors d’usage et deux ailes sont déchirées et inutilisables.

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    Face à son immense fatigue et aux détériorations du kiteboat, Anne et son équipe ont décidé de définir comme ligne d’arrivée l’entrée de l’archipel des Tuamotu à la longitude 138°50’W, entre les atolls de Puka Puka et Napuka. Soit encore 110 milles nautiques à parcourir à bord de son kiteboat, avec des alizés faibles de secteur Est. Une navigation difficile qui ne va pas épargner la navigatrice jusqu’au dernier mille.

    D’ici 2-3 jours, Anne Quémére devrait donc achever ce défi et nous raconter en détails cette odyssée à l’ancienne, sans liens avec la terre.

    Relire l’épisode précédent

    Une aventure à suivre sur : http://www.pacific-solo.com/

    Photographies : © Pacific solo

  • ELECTRON LIBRE

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    Vivi Navarro vient du Sud. De Sète précisément. D’elle, on dit qu’elle aime passionnément la mer et ses cargos, les ports et les marins. Sur la Jeanne, la révélation a été totale au point de réaliser la couverture et des dessins pour l’ultime album de campagne. En ligne de mire, d’autres embarquements sur des «bateaux gris» avec les marins, «ses marins»…

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  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°9

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    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°9

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    La rubrique « Un cliché, une histoire » raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Après une escale colombienne dans le port de Carthagène du premier au 6 mars dernier, la Jeanne d'Arc navigue désormais dans l'océan Atlantique avant des escales hautes en couleurs. D'abord à Fort-de-France en Martinique, puis à New York City et à Québec au Canada, suite à une remontée du Golfe de Saint-Laurent «d'anthologie», de l'aveu des marins du bord. Autant de destinations évoquant le voyage et la découverte, propre aux longs déploiements de la Jeanne depuis 1964 et à la vie d'un marin d'Etat embarqué...

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    © Christophe GERAL

    CARTE «GRAND VOYAGEUR»

    A la seule énumération des escales ayant égrené 46 campagnes d'application du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc et de sa frégate accompagnatrice (surnommée «la conserve»), les amoureux du voyage palissent. Des ports mythiques comme New-York, Tokyo, San Francisco, Acapulco ou Diego-Suarez. Des îlots oubliés aux dimensions modestes : Tristan-da-Cunha, Clipperton ou Kerguelen. Des escales symboliques à Beyrouth, à La Havane ou à Vladivostok après la chute du mur. Pourtant, contrairement aux idées reçues, les campagnes de la Jeanne d'Arc n'ont été un véritable tour du monde qu'à neuf reprises, dont sept fois lors des vingt premières années de sa vie nautique. A l'heure prochaine du retrait du service actif du porte-hélicoptères R97, les chiffres font cependant écho. 6 300 officiers formés. 15 000 marins affectés. Près de 800 escales et de 90 pays visités. Navire-école et ambassade flottante depuis 1964, la Jeanne a incontestablement l'âme voyageuse...

    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.