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Free to run : c'est un long-métrage documentaire (actuellement en salle) narrant l'histoire de la course à pied hors des stades. Une discipline sportive jeune contrairement aux idées reçues, et dont la genèse en dit long sur le conservatisme et la misogynie ayant longtemps prévalu dans nos sociétés modernes occidentales.
217 kilomètres, 4 000 mètres de dénivelé, des températures oscillant entre 40°C et 70°C, c’est de l’aveu de ses organisateurs la « course à pied la plus dure au monde ». Direction la vallée de la Mort en Californie.
«Pourquoi gravir une montagne ?». À cette question, l’alpiniste Edmund Hillary – vainqueur de l’Everest – a simplement répondu : «Parce qu'elle est là».
Chaque été, la centaine de concurrents du l'ultramarathon de Badwater (Badwater Ultramarathon aux USA) fait fi de ses interrogations. Comme sir Hillary, ils courent cet ultra marathon parce qu’il existe et qu’il se déroule tous les étés sous de fortes chaleurs.
Réputé très difficile en raison de son parcours fort accidenté, long de 217 kilomètreset cumulant 4 000 mètres de dénivelé, cette course est, de surcroît, redoutable à cause de la chaleur et du vent qui y sévissent. Le mercure s’affole : les températures dépassent les 50°C à l'ombre, atteignant facilement 70°C au soleil.
C’est dans la vallée de la Mort, à une centaine de mètres sous le niveau de la mer, que le départ de cet ultra-marathon est donné tandis que son arrivée est jugée à proximité du Mont Whitney, à près de 2 500 mètres d'altitude.
En cette époque où prévaut le sacro-saint principe de précaution, je me réjouis de penser que des hommes et des femmes repoussent leurs limites, autant physiques que morales, sans avoir recours à une armada de substances chimiques.
Autant de passionné(e)s portés par le goût de l’effort, l’adrénaline du danger et le besoin de tester leurs limites (SD)