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olivier lajous

  • SNSM : SON "PACHA" S'EXPLIQUE

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    Acteur incontournable du monde maritime, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) s’appuie sur des moyens et des effectifs conséquents, dont 6 000 sauveteurs bénévoles œuvrant, en mer ou le long du littoral, en métropole comme en outre-mer, tout au long de l’année. Quatrième et dernier volet d'un reportage consacré aux sauveteurs en mer et entretien avec Olivier Lajous, (VOIR SON PORTRAIT) l'ancien DRH de la Marine nationale élu en mai dernier président de la SNSM.

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    « Président, qui sont véritablement les bénévoles de la SNSM ?

    (LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT) - Olivier Lajous : Les sauveteurs bénévoles sont souvent d’anciens marins issus du monde de la pêche, dela Marinemarchande ou dela Marinenationale. Ces dernières années, le profil de nos bénévoles a cependant changé.

    Nos nouvelles recrues viennent désormais, de plus en plus, du monde de la plaisance ou ne sont pas, à la base, des professionnels de la mer. La SNSM s’est également rajeunie. Notre moyenne d’âge s’est désormais établie à 48 ans, preuve que les actifs sont de plus en plus nombreux même si les retraités restent des forces vives pour nous.

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    Pourquoi un ancien amiral de la Marine a-t-il toujours été à la barre de la SNSM depuis 1967 ?

    - Olivier Lajous : D’abord, le mot «Amiral» est un mot toujours magique dans la communauté des gens de mer. C’est plus qu’un grade ou un titre, c’est la preuve que l’intéressé a navigué, qu’il a exercé des fonctions à responsabilités en mer puis à terre.

    C’est sûrement pour ses raisons, qu’un ancien officier général a pour l’instant toujours été élu à la tête dela SNSM. Ce qui n’interdit pas qu’un futur président soit issu de la marine marchande ou de la plaisance. Quoiqu’il en soit, c’est une fonction bénévole très prenante mais passionnante.

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    Amiral, ces responsabilités sont-elles forcément différentes de celle que vous avez pu exercer pendant près de 40 ans dans la Marine ?

    - Olivier Lajous : Dorénavant, je ne commande plus des marins militaires payés par l’Etat dans un système fortement hiérarchisé pour mener des missions pouvant aller jusqu’au combat. J’exerce une responsabilité sur des sauveteurs qui sont bénévoles dans un système en apparence moins codifié. Qui dit bénévoles, dit souvent passionnés.

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    La passion, c’est bien mais la raison, c’est mieux ! Car c’est en équipage que les sauveteurs de la SNSM mènent à bien leur mission. En mer, on ne travaille bien qu’en confiance et en équipage.

    Autre défi de taille pour la SNSM, celui de continuer à nous professionnaliser tout en conservant notre esprit engagé et bénévole. Vous savez, dans un monde toujours plus exigeant et fortement judiciarisé, l’engagement bénévole, c’est le véritable trésor dela SNSM »

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    › EN SAVOIR PLUS
    Un don de 150 € à la SNSM finance l’acquisition d’un gilet de sauvetage pour un sauveteur embarqué, un don de 380 € une tenue complète. Pour contacter et aider les Sauveteurs en mer. Par courrier : SNSM - cité d’Antin - 75009 Paris. Par téléphone : 01 56 02 64 64 ou via le site web à http://www.snsm.org/


  • UN MAGAZINE TRÈS SALÉ

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    Marine & Océans, c’est un magazine trimestriel et un site web pour comprendre les enjeux géopolitiques, économiques et  environnementaux des océans. Dans son numéro d’été, ce magazine au papier glacé fait la part belle aux récits de mer. Entretien et explications avisées de son rédacteur-en-chef Bertrand de Lesquen.

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    Quel promesse faîtes-vous à vos lecteurs et lectrices ?

    - Bertrand de Lesquen : Ce numéro de Marine & Océans les emmènera aux confins de tous les mondes avec pour objectif de raconter la mer, le voyage, la rencontre, la découverte…

    C’est un numéro d’été, fait de récits et d’images, tout simplement. Un numéro fait pour appareiller, tranquillement amarré à son transat dans le repli d’une malouinière ou à sa serviette, étendu sur le sable chaud d’une plage de Méditerranée. 

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    Qui sont les auteurs de ces grands reportages ?

    - Bertrand de Lesquen : Nos auteurs ont des âges et des parcours différents avec pour point commun la passion de la mer, souvent dela Marine, et bien sûr des longues pérégrinations qui libèrent l’esprit et éveillent les sens. Ils restituent la magie des embarquements et des grandes traversées.

    Il y a Jean-Wandrille Méchet, 21 ans, élève-officier au long-cours, destiné aux navigations incessantes de la Marinemarchande, qui nous raconte son expérience de deux mois dans la Marinenationale et son embarquement à bord des bateaux gris.

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    Il y a Emmanuel Laccours, 49 ans, capitaine de vaisseau de réserve, ancien pacha d’une frégate dela Royale, qui a décidé de mettre sa vie d’homme de mer au service de l’économie de son pays. Devenu capitaine au long cours, il nous dévoile le quotidien des marins engagés sur le front de l’exploitation pétrolière au large du Nigéria.

    Il y a Foucauld Dalle, 28 ans, étudiant en management à HEC et à Polytechnique, une tête bien faite comme l’on dit, engagé pour un an dansla Marineau titre du Volontariat officier aspirant, version nouvelle du service national ouverte aux étudiants désireux de connaître les armées. Il nous ouvre les portes d’une partie du domaine maritime français – le plus vaste au monde après celui des États-Unis – et pas la plus neutre : les Terres australes et antarctiques dont les eaux n’ont pas encore toutes été cartographiées.

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    Justement la part belle est faite aux reportages de terrain ?

    - Bertrand de Lesquen : Tout à fait ! La couverture du magazine a été réalisée par Christian Cailleaux, 45 ans, auteur de bande dessinée et illustrateur, futur peintre de la Marine (?). Son embarquement, il nous le raconte avec émotion : «Embarquer sur une frégate militaire en partance pour les terres australes, c’est rejoindre des rêves de petit garçon…».

    Dans ce numéro, vous pourrez aussi  lire les aventures polaires de  Stéphane Dugast, 39 ans, infatigable reporter au long cours parti sur la côte orientale du Groenland sur les traces de Paul-Émile Victor dont il prépare la biographie (NDLR : l’auteur et l’animateur de ce blog). Il nous emmène aux côtés des derniers chasseurs de phoques pris au piège du réchauffement climatique.

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    Et puis il y a Hervé Allaire, 32 ans, breton volontaire et aventureux - un pléonasme (?) - formé sur le Trieux aux épissures, aux manœuvres de coffre et à l’art de la godille par un grand-père pédagogue, qui est à l’origine d’une belle aventure collective.

    Il est parti récemment en famille, à l’assaut de l’Atlantique, sur Mahatao un sloop côtier de 27 pieds transformé en croiseur apte aux navigations les plus ambitieuses.

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    © Philipp Plisson


    Vous donnez également la parole à des marins d’Etat de renom ?

    - Bertrand de Lesquen : Oui, nous publions en ouverture une grande interview du vice-amiral d’escadre (2S) Olivier Lajous, une figure de la Marine nationale. Après quarante ans d’une carrière débutée comme matelot, plusieurs commandements à la mer et les plus hauts postes à terre, il est aujourd’hui président dela Société nationale de sauvetage en mer. Il rappelle notamment que ce dernier espace de liberté que sont les océans exige, outre le respect, une pratique plus responsable et plus sûre.

    Nous publions ensuite le témoignage du Premier maître Estelle Proteau, la première et unique femme pilote de port militaire. Elle nous raconte son métier, souvent méconnu - on ne pilote pas, écrit-elle, une frégate comme un sous-marin - et nous confie ses aspirations : le commandement d’un petit navire, ou le pilotage du porte-avions Charles de Gaulle. De l’engagement et de belles ambitions.

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    En guise de conclusion, qu’auriez-vous envie de dire ?

    - Bertrand de Lesquen : Achetez Marine & Océans ou mieux abonnez vous ! A tous, je souhaite une bonne lecture. J’en profite également pour remercier de leur fidélité les lecteurs et abonnés à Marine & Océans dont - nous dit-on - l’audience ne cesse de croître. Tant mieux pour la mer… »

    › EN SAVOIR PLUS

    Marine & Océans. Une revue et un siteweb pour comprendre les enjeux géopolitiques, économiques et  environnementaux des océans. Pour s'abonner, RDV sur http://www.marine-oceans.com  

  • À TOUTES VOILES

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    Construire un grand voilier école dédié à la jeunesse, c’est le défi relevé, en plein marasme économique, par dix-neuf «gens de mer» à la volonté inoxydable.

    GVE3.jpgDe l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! Paraphrasant Danton, cette devise l'association Grand Voilier Ecole en a fait sienne. «Il est vain de reprocher aux gens de ne rien comprendre aux choses de la mer. Il faut les y emmener», précise d'ailleurs d’emblée l’Amiral Pierre-François Forissier, ancien chef d'état-major de la Marine et président de cette jeune association, avant de se faire plus précis sur «son» projet ambitieux : «Aujourd’hui, la France ne dispose pas d’un grand voilier Ecole, outil unique et performant pour enseigner aux jeunes les valeurs d’engagement, de solidarité, de travail et de générosité».


    Dans le but de promouvoir les valeurs humaines et professionnelles de la marine à voile notamment auprès de la jeunesse, dix-neuf acteurs du monde maritime ont ainsi conjugué leurs énergies en octobre dernier afin de fonder l’association Grand Voilier École, soutenue et domiciliée au siège du Cluster Maritime Français à Paris.

    Outil d’excellence, le futur grand voilier est prévu d’être avant tout un vecteur de formation, de transmission de savoirs et de valeurs. Il sera aussi un carrefour de la communauté des marins, forgeant une compréhension et un langage communs entre jeunes de toutes origines. Il s’agit également, avec ce projet, de doter la France d’un nouvel outil de rayonnement sur tous les océans du globe.
     


    Présidente d’honneur de l'association, Jacqueline Tabarly est, quant à elle, ravie par ce projet faisant écho à celui de son mari Eric Tabarly : «Un grand voilier moderne pour l’éducation des jeunes, c'est forécemnt un projet qui fait écho. Eric a lui aussi été à la fois un marin éducateur et novateur. et puis comme lui, plusieurs fondateurs de ce projet sont des officiers de Marine et même du plus haut rang, comme l’ancien Chef d’Etat-major, Pierre-François Forissier, président, et l’ancien directeur du personnel militaire de la marine, Olivier Lajous, vice-président. En outre, Armel Le Strat, commandant de Marine marchande et président historique de La Touline, apporte ses compétences. Ce projet est donc pour moi en adéquation parfaite avec les valeurs d'Eric. Il est dès lors naturel que je soutienne cette initiative et m'y associe pleinement».
     

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    Navire école porteur de valeurs fortes comme celle de solidarité, de courage, de partage, d’universalité ou d’égalité des chances, le grand voilier école permettra, de l'aveu de ses initiateurs, la transmission de ces valeurs auprès de la jeunesse tout en permettant de hisser haut les couleurs de la France.

    Partager, restituer et transmettre tout ce que la mer a pu donner aux fondateurs est donc l’âme de ce futur voilier. Les 19 fondateurs du projet en sont convaincus : la mer est une formidable école de la vie, elle donne ses meilleures leçons à bord d’un voilier.

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    Si l'Amiral Forissier et ses 18 compagnons affichent clairement leurs ambitions, ils n'en ont pas oublié, en marins avisés, de déjà plancher sur le futur grand voilier et ses «mensurations» tout simplement imposantes sur le papier : 90 mètres de long, 55 mètres de haut et 2 240 m2 de voiles. Leur fier navire sera armé par un équipage de 26 hommes et femmes qui formeront 80 élèves.

    Autre volonté farouche de ses fondateurs, celle de transformer rapidement leur association en une fondation d’utilité publique afin de lever des fonds, mieux communiquer et rayonner vers tous les horizons.

    En attendant, les membres de l’association Grand Voilier Ecole sont sur le pont à l’occasion de l'Armada de Rouen, événement nautique phare de cette fin de printemps 2013, afin d’alerter le grand public et les relais d’opinion.

    Bons vents donc à l'Amiral Forissier et ses 18 compagnons d'équipage pour ce projet maritime qui ne manque pas de souffle. Une bonne idée salvatrice et audacieuse par les temps qui courent...

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    > EN SAVOIR PLUS

    Le site web de l’association Grand Voilier École

  • CŒUR MARIN

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    Entré dans la Marine nationale en 1974 comme simple matelot, Olivier Lajous a gravi tous les échelons de la hiérarchie avant de devenir Amiral et "DRH" de la Marine en charge de mener d'importantes réformes. Après 38 années de bons et loyaux services, dont 17 ans sur les océans et 21 tours du monde, l'Amiral a  "posé la casquette" l'an dernier. Nommé président de la Société Nationale de Sauvetage en Mer depuis le 31 mai dernier, l'Amiral nous raconte son parcours, ses motivations, son avenir et son histoire. Forcément, une histoire de marin. Récit en vidéo...

     

    > BONUS
    À lire le portrait d'Olivier Lajous par Catherine Magueur, journaliste au Télégramme.