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  • Y'A PAS PHOTO

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    6 mois, c’est le « petit frère » de XXI, une revue trimestrielle consacrée aux grands reportages. Conçue par la même équipe que son « grand frère », 6 mois se consacre quant à lui au monde du photoreportage avec le même état d’esprit que XXI.

    A l’heure du buzz et du « vite-informé », les deux revues (sans publicité) accordent de la place aux aux sujets traités et à leurs auteurs. Lancé durant l’hiver 2008, le succès de XXI a été fulgurant.  6 mois semble lui emboîter le pas favorisant ainsi l’émergence de deux revues résolument à part dans le monde de l’information. Ni  véritablement des livres, ni des magazines, 6 mois & XXI (re)donnent toutes ses lettres de noblesse au grand reportage comme l'expliquent ses créateurs.

    BONUS //
    6 mois
    et XXI sont
    2 revues distribuées en librairie et dans les surfaces culturelles (Relay, Virgin, Fnac, Cultura...) en France comme à l’étranger.

    Le site web de la revue XXI
    http://www.revue21.fr/


  • DJIBOUTI & SES TRESORS

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    Djibouti, c’est  le nom d’un pays africain et de sa capitale. C’est une destination que j’ai visitée à maintes reprises. Embarqué sur les bateaux gris de la Royale, j’ai souvent fait escale dans ce port de la Corne de l’Afrique jadis fréquenté par Rimbaud, Monfreid & consorts.

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    De Djibouti s’exhale un incontestable parfum d’aventures. A l’occasion d’une chasse aux trésors organisée à Djibouti par l’association Objectif Atlantide, un film réalisé par Elise Méouchy prend prétexte à ce raid de plongée sous-marine pour raconter autrement Djibouti. Forcément dépaysant. Et inspirant !

    Stéphane DUGAST
    Photographie Objectif Atlantide

    BONUS //
    Plongez vous sur le site d'
    Objectif Atlantide & de son Raid International


  • VOYAGES, VOYAGES

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    Le 4 août dernier, l’émission Micro Fictions, diffusée cet été en fin de matinée sur France Inter, s'est intéressée aux écrivains voyageurs. Derrière les micros, l’animateur Ali Rebeihi a pu compter sur les mots avisés de 2 spécialistes : Gilles Lapouge, auteur du Dictionnaire amoureux du Brésil et Julien Blanc-Gras, auteur de Touriste.

    En « bonus » : une interview téléphonique de Mohamed Médiène, professeur de français épris d'orientalisme et auteur de Alger : notes au crayon, et autres textes, afin de parler du recueil de textes des frères Goncourt qui découvrent l'écriture en arpentant Alger.

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    En prime comme tous les jeudis, un grand entretien exhumé. Cette fois, c’est une perle et la voix haut perchée du romancer-journaliste Truman Capote.

    Autre moment fort (et hilarant visiblement), la chronique d'Hubert Prolongeau consacrée chaque jour à une série télé. Cette fois, c’est au tour de la série cultissime : les Soprano d’être décortiquée. De bonnes ondes pour (bien) voyager !

    SD
    Illustration Vallée da Serra do Mar de Jean-Baptiste Debret © - 2011 / Jean-Baptiste Debret

     

    logoFI.pngA ECOUTER //
    Micro Fictions
    , une émission diffusée cet été du lundi au vendredi de 11h à 12h sur France Inter. L’émission est à écouter sur http://www.franceinter.fr/emission-micro-fictions-les-ecrivains-voyageurs 

  • BELEM DO BRASIL épisode n°5

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    Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. Un grand reportage paru il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de Cols Bleus, le magazine de la Marine nationale. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts Belem. Sur les traces de son glorieux passé. En route pour une navigation inédite sur l'Amazone.

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    Pour ceux que les bonnes paroles du commandant n’auraient pas convaincu, la confirmation viendra le lendemain à 6 heures du matin. Dans la bannette pour les plus chanceux ! Sur le Belem, on se fait désormais branler.

    Les eaux devenues moins marrons et plus bleues sont moins calmes. Sur le spardeck du trois mâts, le point de vue est imprenable. Le voilier est dorénavant sous voiles. Malgré tout, sans vent, le trois-mâts semble complètement scotché.

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    Naviguer à 2 ou 3 nœuds a de quoi surprendre et décourager un néophyte. Juste avant de manger, il va falloir carguer les voiles puisque le navire va devoir gagner du terrain au moteur. «Nous allons faire cap au moteur vers l’Est et le grand large pour chopper des vents. Nous sommes en plein pot au noir» précise le commandant en soirée.

    Une bonne suée, un repas copieux et une douche plus tard, voilà l’apprenti marin du bord fourbu. L’air de la mer et le métier qui rentre…

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    Les manœuvres, l’ascension de la mâture et des vergues pour les plus courageux, l’apprentissage de la sémantique Belem (perroquet, grand hunier, mât d’artimon brigantine, beaupré), les quarts, les nuits étoilées et la croix du sud visible sous ces latitudes, les dauphins maculés de plancton phosphorescent… la vie va désormais lentement s’égrener au rythme du vent et de la mer.

    Comme jadis ! Adieu vieux Brésil, le Belem te quitte avec un pincement au cœur. A croire qu’il n’y a qu’en mer qu’on peut toucher l’esprit du Belem. Et puis, loin de l’agitation des terriens, l’humeur du marin est loin d’être bougonne… (FIN)

    Stéphane DUGAST
    Photographies DR / SD / Amapa

     
    A VISITER

    Le site de la fondation BELEM à : http://www.fondationbelem.com/

     

  • TINTIN, DE NOUVELLES IMAGES

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    FICHE TECHNIQUE //

    Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne
    The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn

    Long-métrage américain en 3D

    Genre - Aventure

    Date de sortie cinéma : le 26 octobre 2011

    Distributeur Sony Pictures Releasing France
    Réalisateur Steven Spielberg

    Avec Jamie Bell, Simon Pegg & Nick Frost

     

  • D'EN HAUT

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    Gulp, c’est le nom d’un clip vidéo et d’un projet artistique détonnant à fortes connotations marines.


    Drôle de nom ! Gulp (« déglutition » dans la langue de Molière), c’est 
    avant tout la plus grande animation en stop motion (images par images) au monde tournée avec un téléphone « intelligent » : un Nokia N8.

    Au final, le résultat est bluffant. Cette histoire de mer, de pêcheur et de baleines est incroyablement poétique au visionnage. En se penchant sur sa réalisation technique, les méthodes de travail innovantes de ses créateurs, auteurs d’une œuvre originale innovante il y a un an, interpellent tout amateur de films et de vidéo.

     

    A l'actif de la jeune équipe de création, la réalisation d'un précédent film au pari donc déjà culotté, soit le plus petit dessin animé du monde dénommé Dot (« Point » en français), employant un téléphone Nokia N8 et un objectif macro.

    Pour leur nouvelle création, les créateurs ont vu les choses d'en-haut en réalisant Gulp sur une plage du Pays de Galles depuis des téléphones « intelligents » fixés sur une grue.

    C'est donc à une douzaine de mètres au dessus de la plage qui les téléphones-caméras ont ainsi capturé les images successives de l'animation dessinée à même le sable (grâce à des décorateurs), autour d'un (vrai) bateau grandeur nature, d’un comédien et de différents accessoires. Amélioré et animé en post-production, le résultat est étonnant et surtout plaisant. 

    Stéphane DUGAST

    BONUS //
    (version originale en anglais)
    Les coulisses du tournage de
    Gulp


  • BELEM DO BRASIL épisode n°4

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    Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. Un grand reportage paru il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de Cols Bleus, le magazine de la Marine nationale. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts Belem. Sur les traces de son glorieux passé. En route pour une navigation inédite sur l'Amazone.

     Retour aux réalités de l’odyssée Atlantique. Après un mouillage de nuit sans anichroches, le Belem est reparti vers 4 heures du matin et file à un train de sénateur à travers les différents rios (rivières) plus ou moins larges de l’estuaire pour un transit sous haute protection. 

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    Une vedette de la police fluviale est au côté du trois-mâts. La région est peu sûre. C’est d’ailleurs dans le coin que le navigateur néo-zélandais, le géant des mers Peter Blake, est tombé sous les balles de pirates il y a quelques mois. Pas tellement rassurant ! Une protection rigoureusement indispensable.

    Un voilier de couleur jaune et verte, le Condessa Cristina sur lequel a pris place une équipe de cinéastes, escorte également le Belem. Une véritable flotte de combat ! Les paysages ne varient guère par rapport au premier jour mais aucun des passagers ne s’en plaindra !

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    Dès midi, le voilier va mouiller au large de la ville de Portel. Un après-midi au cœur de la forêt et de ses mystères, la petite ville de Portel, ses rares bars et ses restaurants vont permettre à ceux qui se sont rendus à terre de toucher du doigt la réalité des villages amazoniens. 

    Départ le lendemain pour Macapa ou pour être plus exact le port de Santana, à une douzaine de kilomètres de la capitale de l’État d’Amapa. Là où mouillera le Belem pendant 3 jours avant d’entamer sa remontée vers la Guyane.

    Si le Para a été la destination de prédilection du Belem armé par Crouan, Cayenne a pris le relais lorsque le voilier a porté ensuite les couleurs des maisons Demange et Fleuriot. Point de jeux du hasard dans cette Odyssée...

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    Allons z’enfants de l’Amapa

    Après une matinée de navigation sans problèmes, voilà le trois-mâts et son équipage presque arrivés à Santana. A quelques encablures du poste de douane de Fazendinha et de l’endroit où Sir Peter Blake a été assassiné.

    L’attente est interminable. Les autorités brésiliennes sûrement tatillonnes. «Vous savez, le Belem est un bâtiment un peu à part. Pour qu’il soit reconnu au Brésil comme un bâtiment officiel, il a fallu se battre» explique Hubert de Gevigney , atatyaché naval à l'ambasse de France à Brasilia  et embarqué sur le Belem, comme pour mieux nous faire comprendre les difficultés rencontrées.

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    Au mouillage depuis bientôt deux heures, on commence à s’impatienter. «Où sont les pilotes ? J’ai besoin d’eux !» s’affole le commandant Cornil. Enfin ! Si ces contretemps ont pu altérer l’humeur des marins et des passagers, le soir même une réception donnée par Mme le Gouverneur au musée Sacaca rassurera tout ce beau monde.

    Il faut dire que l’État d’Amapa, contigu avec la Guyane française, choie les « gaulois » et leur culture. L’ancien gouverneur Joa Alberto Capiberibe est un francophile averti qui a multiplié les échanges avec la Guyane et la métropole.

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    Le lendemain, une délégation du bord visitera la plus grande fortification construite par les portugais au Brésil : le fort de Sao Jose de Macapa. Les stagiaires réadmis sur le voilier ne profiteront pas trop quant à eux de l’escale à Macapa puisque la plupart arriveront, le surlendemain, juste pour l’appareillage.

    Qu’importe ! Eux sont impatients de carguer et d’envoyer les voiles car le trois-mâts va entamer sa remontée sur la Guyane sous voile. Une navigation à l’ancienne qui les ravit.

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    Pour aujourd’hui, c’est raté ! La sortie de l’embouchure de l’Amazone se fera au moteur. «Nous allons prendre le passage difficile de Bara Norte, nous mettrons le cap ensuite vers le large pour nous éloigner de la terre et de ses dangereux fonds. Ensuite, nous pourrons envoyer la toile» prévient le commandant. De quoi combler les stagiaires. Promis demain, le Belem arrêtera de jouer les péniches ! (LIRE LA SUITE)

    Stéphane DUGAST
    Photographies DR / SD / Amapa

     
    A VISITER

    Le site de la fondation BELEM à : http://www.fondationbelem.com/

     

  • BELEM DO BRASIL épisode n°3

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    Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. Un grand reportage paru il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de Cols Bleus, le magazine de la Marine nationale. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts Belem. Sur les traces de son glorieux passé. En route pour une navigation inédite sur l'Amazone.

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    Même s’il n’est pas sous voiles, qu’il doit avoir fier allure le Belem ! Après une première nuit sans histoire, le trois mâts file dans les eaux limoneuses de l’estuaire de l’Amazone.

    Plate-forme avant, le «gaillard» dans le parler Belem hérité de la marine à voile, le paysage défile en kaléidoscope. Sur les deux bords, la végétation luxuriante semble impénétrable. Du vert et l’ocre de la terre à l’infini, de temps en temps occupé par des maisons tout en bois sur pilotis. Une façon de rappeler que l’endroit est habité.

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    Les nombreuses pirogues venant saluer le passage du Belem viennent pimenter la traversée. Durant cette première journée, tout le monde ou presque est sur le pont afin de voir, d’écouter et de déguster comme sûrement le faisaient à l’époque les navigateurs espagnols, portugais et même français qui ont exploré cette région immense parsemée d’îles, de rivières et de canaux.

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    La démesure de l’embouchure de l’Amazone, de ces lieux où terre et mer s’entremêlent, a d’ailleurs donné le nom à la région. «Pa’ra» dans la langue des indiens Tupis signifie «grand océan». Le navigateur Vicente Yanez Pinzon lui-même impressionné par la taille de l’embouchure du fleuve le dénomma le rio de la mar dulce (le «fleuve de la mer d’eau douce») et refusa de s’y aventurer plus en amont.

    Si les eaux marron et la verte végétation caractérisent les lieux, les bruits de la forêt sont l’autre particularité frappante. Les chants d’oiseaux et d’autres animaux nous rappellent que nous sommes bien en Amazonie.

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    Un écosystème où foisonnent différentes espèces animales et végétales comme l’explique Michel Huet, naturaliste de formation et homme de télévision embarqué sur le Belem : «L’Amazonie est une région qui regroupe une faune et une flore parmi les plus variées du globe. Une forêt exubérante, la plus grande du monde ? Un climat chaud et le plus humide ? Une forêt à étages regorgeant d’espèces les plus rares ? Un poumon pour la planète ? L’Homme se laisse parfois aller à délirer sur l’Amazonie. Pour moi, le fantastique réside exclusivement- dans la connaissance des phénomènes de la nature. Ainsi l’Amazonie comme toutes les forêts équatoriales est une machine à recycler formidable. Ses maigres ressources génèrent un taux de croissance extraordinaire, une infinie variété d’espèces pour pratiquement aucun déchet».

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    Enthousiaste et intarissable sur le sujet, le scientifique, également animateur sur le petit écran, va partager ses connaissances encyclopédiques avec les marins et les « croisiéristes » du Belem. La croisière s’amuse ? Non, elle s’instruit… (LIRE LA SUITE)

    Stéphane DUGAST
    Photographies DR / SD/ Jules Verne aventures / Galen Fryzer

     

    A VISITER
    Le site de la fondation BELEM à : http://www.fondationbelem.com/

     

  • PAROLES D'EXPERT

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    Il y a un an, le 17 juillet 2010, décédait Bernard Giraudeau. Deux ouvrages lui rendent chacun hommage dont une biographie de Bertrand Tessier. Le journaliste et documentariste, auteur de plusieurs ouvrages dédiés à des stars du cinéma comme Romy Schneider,  Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo, se consacre cette fois à un baroudeur romantique : Bernard Giraudeau. Explications de textes du biographe (nantais d'origine) à l'occasion d'un plateau TV.



    A LIRE
    Bernard Giraudeau, le baroudeur romantique
     de Bertrand Tessier. Biographie. 298 pages – 19.95 € (Editions l’Archipel)