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SNSM : LE SAUVETAGE EN MER
Secourir, bénévolement et gratuitement, les vies humaines en danger, en mer comme sur le littoral, en France métropolitaine comme en outre-mer, c’est la mission première de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM). Présentation d’une association connaissant (malheureusement) un pic d’activités l’été.
Un inventaire à la Prévert mais les chiffres parlent d’eux mêmes. La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) s’appuie sur 220 stations réparties sur tout le littoral métropolitain et en outre-mer. Quant à ses effectifs, il se compose de 65 salariés, 4 400 sauveteurs embarqués, 800 formateurs et 1 200 cadres bénévoles, 1 500 nageurs-sauveteurs volontaires, détachés l’été pour assurer la sécurité des plages, soit en tout plus de 6 000 sauveteurs bénévoles.
La flotte SNSM se compose de 200 embarcations, 40 canots tous temps, une centaine de vedettes et plus de 60 semi-rigides. Concernant le «bilan opérationnel» de la SNSM, les. En 2012, les sauveteurs embarqués dela SNSM ont procédé, en mer, à plus de 1 300 interventions de recherche et de sauvetage de personne – des missions dites SAR - et à plus de 1 500 interventions d’assistance maritime.
Répartis le long du littoral français en été, les nageurs-sauveteurs sont, quant à eux, intervenus à 2 070 reprises, soit une augmentation de plus de 50 % en deux ans alors que le nombre de postes de secours est resté relativement stable. Une tendance illustrant la nécessité, pour la SNSM et les autres acteurs du monde maritime, de faire de la prévention à l’attention de tous les pratiquants de loisirs nautiques qui, trop souvent, sous-estiment les dangers de la mer.
LA SNSM EN BREF
3 types d'activités : le sauvetage en mer et sur le littoral, la formation et la prévention des risques nautiques
Du fait de son statut associatif,la SNSM est financée essentiellement grâce à la générosité du grand public et des partenaires privées. L’an passé, 76% des ressources dela SNSM étaient d’origine privée tandis que 24 % provenaient de l’Etat et des collectivités.
Grâce aux fonds récoltés, les sauveteurs peuvent acquérir le matériel et les moyens nécessaires. Ces fonds financent aussi bien l’achat d’équipements individuels - comme des combinaisons ou des gilets de sauvetage - que des achats plus lourds comme de nouvelles vedettes. Toutefois, pour continuer de mener à bien leur mission, le flux des donateurs privés ne doit pas se tarir, tant les investissements sont permanents pour équiper les sauveteurs bénévoles.
Parce que la SNSM est passée d’un système plus ou moins «artisanal» qui a longtemps prévalu, à une structure proposant désormais aux autorités publiques en charge de la sécurité en mer de véritables capacités opérationnelles mises en œuvre par des sauveteurs bénévoles mais formés et qualifiés, les dons sont plus que jamais indispensables, dont acte…
Stéphane DUGAST
Photographies © SNSM
› Un don de 150 € à la SNSM finance l’acquisition d’un gilet de sauvetage pour un sauveteur embarqué, un don de 380 € une tenue complète. Pour faire un don aux Sauveteurs en mer, RDV sur http://www.snsm.org/page/faire-un-don