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LIVRE : UN AMIRAL TRÈS NATURE

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Nouveau directeur du musée de la Marine à Paris, l’amiral Loïc Finaz est un marin mais également un homme de plume. La preuve avec son dernier ouvrage entremêlant voyages, poésie, Russie et vent du Nord.

Ses récits Echouage (1995), Des villes d’escale (1997) ou encore Nous avions accosté à Guayaquil (2003), lui ont valu de se faire repérer par les mandarins de «république des Lettres» (LIRE LA CHRONIQUE). Il intègre dès lors le corps des écrivains de Marine, dont il est l’un des plus ardents défenseurs et un ambassadeur de choix.

C’est un récent voyage en Sibérie qui va inciter Loïc Finaz à reprendre la plume. Lui le marin, qui pendant la guerre froide traquait les sous-marins soviétiques de l'Atlantique à la Méditerranée, s’éprend pour cette Russie farouchement sauvage, et en apparence hostile.

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Le fleuve Matrosov, la mer de Kara, la Nouvelle-Zemble, l'océan Arctique, la poésie des lieux le saisit, comme celle de «la légèreté, la rédemption d'une route sans poussière ou l'apesanteur de l'Etoile polaire».

Au fil des pages se révèle une conscience environnementale surprenante chez l’Amiral et écrivain de Marine : «À l'image des sillages que tracent les marins avec humilité, et qui s'effacent en silence derrière eux, il faudra bien qu'un jour l'humanité apprenne à ne pas laisser de marque derrière elle. Dans l'écume comme dans la poussière. La mer étant l'espoir et l'avenir de la Terre, il faudra bien un jour ne plus l'agresser comme nous avons violé la Terre».

L’auteur du recueil de poésie L’or du soir (2007) continue de laisser son sillage littéraire. Avec élégance, faconde et poésie.

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Que seule demeure la poésie du Ienisseï de Loïc Finaz. 72 pages - 11 € (Éditions des Équateurs). 

 

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