CARNETS DE ROUTE : INSPIRATIONS ALSACIENNES#4

Un festival littéraire c'est toujours la promesse pour un auteur de vivre encore plus intensément. En avril dernier, j'ai participé à la 33ème édition de la foire du Livre de Saint Louis (un intitulé délicieusement suranné). Une «escale», à quelques encablures de la Suisse et de l'Allemagne, pleine de promesses. Rendez-vous toute la semaine sur le blog Embarquements pour lire ces carnets de route signés Stéphane Dugast.

(LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT) Dimanche, 10h30. Bigre ! La foule a déserté notre allée. Les visiteurs se pressent-ils auprès de Jean-Pierre Marielle ? Je n'ose abordé ce «grand duc du cinéma français» par peur de lui poser des questions trop convenues.

C'est visiblement Agnès Ledig qui recueille tous les suffrages. Qui est-elle ? Frédéric le libraire m'éclaire : «Elle s'appelle Agnès Ledig. Ellle a commencé à écrire après le décès de l'un de ses trois fils, atteint d’une leucémie. Pour répondre aux questions que posaient tous ceux qui se préoccupaient de Nathanaël, elle écrivait toutes les semaines des chroniques sur internet. C'est un médecin qui l'a encouragée à écrire tellement il trouvait ses chroniques bonnes. Visiblement, il a eu le nez creux. La preuve : ses deux premiers romans sont des best-sellers. Son dernier roman On regrettera plus tard est de la même veine !».

J'acquiesce benoitement aux propos de Frédéric le libraire. Je suis ni envieux, ni aigri, mais heureux du succès de cette femme devenue écrivain à pleine temps (Voir son site web).

Agnès Ledig a l'enthousiasme contagieux à en juger par les sourires de ses lecteurs. D'elle, l'hebdomadaire L'Express dit qu'elle est «une figure montante de la littérature populaire». J'ai préféré le titre de l'article : «Agnès Ledig, juste quelqu'un de bien». Il y a des gens qui irradient… (À SUIVRE)

Stéphane DUGAST
à Saint Louis (Haut-Rhin)
Photographies © DR / La Foire du Livre de Saint-Louis