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  • CONFIDENCES MARINES 4|4

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    © Christophe GERAL
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    Logo_LRDLM.jpgRencontre audio avec Stéphane Dugast / Partie 4
    Il est maintenant question du porte-hélicoptères "JEANNE D'ARC", du mythe et du livre réalisé avec la complicité de Christophe GERAL.

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°1

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    Stéphane DUGAST

    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°1

    meretmarinebar199.gif« Le célèbre navire école de la Marine nationale a appareillé le 2 décembre de Brest pour son ultime campagne. Au cours de cette dernière mission, nous ouvrons la rubrique « Un cliché, une histoire », avec des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97 ». Cet ouvrage, écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral, vient de sortir. Pour ce premier rendez-vous, retour sur un moment fondamental d'une campagne de la Jeanne : L'appareillage...

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    LE GRAND DEPART
    Début décembre, le porte-hélicoptères «Jeanne d'Arc» quitte la rade de Brest pour s'élancer dans une nouvelle campagne d'application. L'appareillage est toujours un moment intense. Les nombreux marins quittent leurs proches avec beaucoup d'émotion, en particulier les officiers-élèves et les jeunes matelots qui entament là leur première grande mission. Mais la tristesse du dernier baiser et de la dernière parole laisse vite place à l'idée que les officiers-élèves - les midships - se transformeront pendant les six mois d'apprentissage sur les océans. La « Jeanne » ou l'école de la mer...


    Stéphane DUGAST

    *

    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • CONFIDENCES MARINES 3|4

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    © Stéphane DUGAST

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    Logo_LRDLM.jpgRencontre audio avec Stéphane Dugast / Partie 3
    Il est maintenant question du monde des SOUS-MARINS

  • QUITTERIE ET SES AMIES

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    Quatre jeunes femmes ingénieurs de formation, un modeste canot, quatre rames et un océan à traverser. A la clef : de la sueur, des peurs, des bonheurs, des insomnies, des nausées, des ampoules mais une soif inextinguible d'aventures. La quête de Quitterie et de ses trois amies décidées à traverser l'Atlantique à la rame.

    Départ de La Gomera aux Iles Canaries, au large du Sénégal. Cap ensuite sur les Caraïbes, pour plus de 5 000 kilomètres de traversée. Soit l'océan Atlantique à traverser avec son lot d'aléas. «Des tempêtes, des coups de chaleurs, des grains et tous ces impondérables de la haute mer» selon Quitterie Marque, jeune trentenaire pétillante et ancienne aspirant dans la Marine.  Depuis plus d'une décennie maintenant, la world toughest race - la «course la plus dure au monde» dans la langue de Molière - attire des équipages venus du monde entier pour y concourir en simple, en double, à quatre ou à six. Quitterie et ses amis effectueront cette traversée à quatre. « Dans ce défi, je vais pouvoir compter sur Laurence Grand-Clément, Catherine Rémy et Laurence de Rancourt, ingénieurs de formation comme moi ». Leur défi sera autant physique que mental pour les quatre jeunes femmes. En moyenne dix heures par jour de labeur. « A ramer, se reposer, ramer, se reposer... Le tout dans une promiscuité totale ! ». Relais donc jour et nuit, deux par deux afin de boucler ces pérégrinations océanes s'inscrivant dans le cadre du Woodvale Challenge, une course sans assistance organisée tous les deux ans. «J'y vais pour me surpasser mais également pour partager une aventure» assure Quitterie, l'initiatrice de cette odyssée avant de préciser le regard brillant : «Mon passé dans la Marine même modeste a du influer. L'envie de se surpasser est prégnante».

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    «Nous avons en commun ce même goût de l'aventure»

    Tout a commencé pour elle il y a 3 ans. Quitterie assiste à un séminaire d'entreprise durant lequel une conférencière britannique relate sa traversée en solo de l'Atlantique*. «Un vrai déclic. Cette idée est alors devenu une évidence puis une obsession...». Catherine, une amie de longue date, se joint immédiatement au projet. «Nous avons en commun ce même goût de l'aventure». Le «recrutement» se poursuit avec Laurence. «Polytechnicienne comme nous mais de la promo précédente». Manque la quatrième «suite au désistement de l'une de nos amies pour des raisons professionnelles». Recrutement de la perle rare  par le biais de petites annonces. Laurence est alors choisie. Sur la même longueur d'onde, les quatre compères sont d'ailleurs unanimes quant à l'esprit de leur aventure : «Le défi sportif va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre». L'aventure d'une vie à coup sûr. «Evidemment !» selon Quitterie à l'enthousiasme inoxydable.

     

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    Déformations professionnelles

    Leur embarcation est modeste. 9 mètres de long et 2 mètres deux larges. Deux postes de rame et deux cabines. Une à l'avant pour stocker le matériel et une autre à l'arrière avec deux lits sommaires. «Ca sera bannette chaude. A tour de rôle, on se relaiera» explique la jeune femme énergique. La nourriture sera stockée dans les compartiments situés sous le pont. Une tonne et demi embarquées. Concernant l'énergie nécessaire au fonctionnement des appareils embarqués comme la VHF, le GPS, l'AIS (Automatic Identification System), le dessalinisateur, le pilote automatique, le téléphone satellite ou les lecteurs mp3, elle sera obtenue grâce aux panneaux solaires placés sur la coque. «Tout a été optimisé et savamment étudié» estime Quitterie avant de rajouter malicieusement : «Une vraie déformation professionnelle. Notre formation et notre métier  l'exigent...». Les quatre compères sont ingénieurs de formation. Trois ont d'ailleurs fréquenté les bancs de Polytechnique. Catherine Remy de la promotion 1998 estaujourd'hui Ingénieur projet dans le secteur énergétique au Nigeria. De la promotion précédente comme Quitterie, Laurence Grand Clément travaille actuellement comme manager pour une multinationale en Suisse. Quant à Quitterie, elle est cadre pour un laboratoire pharmaceutique à Singapour. Benjamine de l'équipe et fraîche recrue, Laurence De Rancourt, est quant à elle  diplômée de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers. Sportives accomplies et aguerries, toutes les quatre assurent s'unir pour porter haut les couleurs du dépassement de soi, de l'esprit d'équipe et du respect de l'environnement. «On prône l'esprit d'entreprise» estime Quitterie avant de préciser le fond de sa pensée : «Entreprendre c'est d'abord se laisser entraîner par une passion qui impose de continuer à avancer quelles que soient les difficultés. C'est un goût commun pour l'effort et le dépassement de soi qui nous rassemble».

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    Leaderships partagés

    Réunies par ce goût commun de l'effort et du dépassement de soi, les quatre amies se sont ainsi s'entraînées pendant plus d'un an. «La communication et la volonté ont été nos leitmotivs pour tenir la préparation». Comme l'exige l'organisateur, les quatre marins-ingénieurs ont également effectué des navigations communes afin de rôder les mécanismes à bord. Pas de chef, ni de capitaine à bord mais des responsabilités partagées. «Chacune est leader dans deux domaines». Huit postes ont ainsi été définis : navigation, médical, utilities (pour l'eau et l'électricité), nourriture, maintenance, sécurité, communication et dynamique de groupe. Lancé dans ce défi sportif et cette aventure humaine à part entière, Quitterie et ses amies ont quitté la Gomera le 2 décembre dernier. En perspective pour elles : 52 jours à ramer (l'actuel record pour équipage féminin à quatre) ou plus vraisemblablement jusqu'à 70 jours en haute mer. Vitesse de croisière : 3 nœuds (5,5km/h). Pas de quoi néanmoins entamer le moral des quatre rameuses. «C'est un choix délibéré. Surtout c'est l'aventure d'une vie» confiait Quitterie pimpante avant de s'élancer dans sa grande entreprise...

    Stéphane DUGAST

    * : A lire Rowing it alone de Debra Veal (en anglais)

     

    SUR LE WEB
    Quatre femmes et un défi sur Internet à : www.atlantique-au-feminin.com/

  • CONFIDENCES MARINES 2|4

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    © Stéphane DUGAST

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    Logo_LRDLM.jpgRencontre audio avec Stéphane Dugast / Partie 2
    Il est maintenant question de passions polaires

  • CONFIDENCES MARINES 1|4

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    Rencontre audio avec Stéphane Dugast
    Présentation d'un reporter passionné par les océans et les marins...

  • LA DER' DE LA JEANNE

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    © Jacques TONNARD / Marine nationale

    Sous un ciel breton d'abord capricieux puis radieux, la Jeanne d'Arc a quitté Brest le mercredi  2 décembre dernier pour  son ultime campagne d'application. Récit d'un appareillage pas comme les autres.

    Retentissant. 19 coups de canon. 19 coups de tonnerre à Brest. Comme l'exige la tradition, le premier Ministre François Fillon, a été accueilli avec les honneurs qui lui sont dus sur le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc R97 avant l'appareillage de la quarante cinquième campagne du groupe école d'application des officiers de la Marine. C'est au mouillage sur coffre, « comme un clin d'œil à la tradition » selon le pacha, le capitaine de vaisseau Patrick Augier, que la Jeanne s'est offerte pendant quelques heures aux yeux des brestois. A quinze heures, Monsieur le Premier Ministre est monté à bord afin de s'adresser aux officiers élèves et à l'équipage impeccablement aligné sur le pont d'envol. Durant un cérémonial miltaire parfaitement orchestré et réglé, un étrange recueillement était néanmoins perceptible plate-forme hélicoptères. « Normal, c'est la dernière campagne. Mais nous les marins, on a désormais les yeux tournés vers le large... », précisait le Major Jean-Jacques Nadon, capitaine d'armes de la Jeanne. Quinze heures trente, fin du discours de Monsieur le premier Ministre conclu par un tonitruant : « Vive la France, vive la République, vive la Marine... »

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    © Christophe GERAL

    Effervescent. Foule des grands jours sur le pont d'envol. Plus d'un soixantaine de journalistes s'y presse afin d'immortaliser l'instant. La Jeanne et les marins ont ainsi les honneurs des media locaux, régionaux et nationaux jusqu'à l'appareillage. La veille, France 3 Ouest a même bouleversé ses programmes puisque tous ses journaux d'informations régionaux se sont déroulés en direct du porte-hélicoptères. Une émission de 65 minutes spéciale « La Jeanne en direct » a même été diffusé en soirée*. Même effervescence médiatique le matin de l'appareillage avec des directs des radios assurés jusqu'à la coupure inopinée des liaisons à terre...  Seize heures, la Jeanne appareille. Les visiteurs d'un jour quittent prestement le porte-hélicoptères tandis que Monsieur le Premier ministre reste à bord pour assister aux manœuvres d'appareillage. Embouteillages monstres en passerelle qui  n'empêchent toutefois pas le pacha et l'officier de manoeuvre, le lieutenant de vaisseau Benoît Burgaud, de rester concentrés et appliqués. Appareillage sans anicroches.

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    © Stéphane DUGAST

    Esthétisant. En mer face à la cité du Ponant, le soleil devient radieux. La Jeanne resplendit. Il est temps pour François Fillon de regagner la terre ferme en hélicoptères. Les derniers passagers d'un jour quittent à regret la Jeanne d'Arc, joliment éclairée par une lumière automnale, fendant déjà les flots. Droit devant son étrave : l'océan Atlantique. Direction maintenant le cap Horn, via le Maroc, le Sénégal et le Brésil. Remontée ensuite dans le Pacifique, ponctuée d'escales au Chili et au Pérou, avant de passer le canal de Panama et de se rendre aux Antilles, à New York, à Québec puis à Saint Pierre et Miquelon. Retour en Europe via  Hambourg, Zeebruge, Rouen et Brest. En plus de cette douzaine d'escales, La Jeanne mènera des missions opérationnelles en participant notamment à une opération multinationale de lutte contre les trafics de stupéfiants (Narcops) au large de Dakar (Sénégal), puis à une seconde mission de ce type au large de la Colombie, avant de mener une mission de surveillance des pêches dans les eaux territoriales françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon (Polpêche) et d'effectuer le Cadet Training en mer du Nord. En fin de campagne, à Rouen et à Brest notamment, il sera alors opportun de célébrer alors la fin de vie de ce vénérable vaisseau de la Marine. L'an prochain le groupe-école Jeanne d'Arc, composé d'un Bâtiment de Projection de Commandement (BPC) et d'une frégate accompagnatrice, prendra la relève. L'empreinte Jeanne est décidément inoxydable...

    Stéphane DUGAST

    * : Emissions TV visibles sur http://ouest.france3.fr/JEANNEfrance3.png

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgA LIRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast
    Préface de Bernard Giraudeau
    Avant-propos de l’Amiral Pierre-François Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine
    Grand format « à l'italienne » 395x275 mm
    184 pages. 49.90€

    + d'infos sur www.lajeannelelivre.fr

  • LA JEANNE, LE POINT FINAL

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    © Christophe GERAL

    LE BILLET DE JEAN GUISNEL.
    «
    La Jeanne, le vieux porte-hélicoptères qui sert de navire-école aux officiers de la marine nationale et parcourt les mers du globe depuis 1965, part mercredi de Brest pour sa 45e et dernière virée. Elle la conduira pour un voyage de sept mois qui la conduira au cap Horn, via le Sénégal et le Brésil, et la fera remonter dans le Pacifique (escales au Chili et au Pérou) avant de passer le canal de Panama et de rentrer à Brest par le chemin des écoliers, avec étapes à La Corogne (Espagne), à Rouen et à Hambourg. Depuis que navigue ce beau navire de 13.000 tonnes et 182 mètres de long, 15.000 marins sont passés à son bord. Et 6.400 jeunes officiers y ont été formés. Trois millions de kilomètres plus tard, le vénérable bâtiment n'a plus son coeur de vingt ans, et ses quatre moteurs de 40.000 chevaux ne sont plus autant sollicités, ni pour la vitesse, ni pour l'endurance ! Comme c'est la tradition depuis plusieurs années, La Jeanne effectuera des missions opérationnelles, en participant notamment à une opération multinationale de lutte contre les trafics de stupéfiants, NARCOPS, au large de Dakar (Sénégal), puis à une deuxième au large de la Colombie, avant une mission de surveillance des pêches dans les eaux territoriales françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon (opération POLPÊCHE). Et ensuite, fin mai, ce sera fini ! La marine devrait annoncer prochainement les conditions de sa "déconstruction", c'est-à-dire de sa démolition évidemment dans le respect de la réglementation européenne.

    Pour tous ceux qui ont aimé ce navire, nous conseillons vivement la lecture d'un très bel ouvrage titré comme il se doit La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97, publié par Stéphane Dugast et le photographe Christophe Géral*. Grand format, plans, photos magnifiques, l'histoire d'un navire mythique par le petit et le gros bout de la lorgnette ! »

    * : Stéphane Dugast (textes) et le Christophe Géral (photos), La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97, EPA, 184 pages, 49,90 euros, ISBN 9782851207166