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mer - Page 28

  • TRES OPTIMUM ?

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    CHRONIQUE PARUE DANS LE MAGAZINE L'OPTIMUM / FEVRIER 2010

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    OPTIMUMfev10.jpgLE MAGAZINE DE L'OPTIMUM / VADEMECUM

    CE QU'ILS EN DISENT : «Comme vous le savez, notre magazine n'a pas d'autres ambitions que de vous distraire en vous informant sur tout ce qui, aujourd'hui, peut vous séduire : expositions, mode, spectacles, automobiles, voyages, personnalités qui font l'actualité. Remède contre la morosité ? Avec le magazine de L'OPTIMUM, le «superflu» devient essentiel. C'est pourquoi nous sommes heureux de vous apporter avec chaque numéro de bons moments de détente, de stimuler votre curiosité, de vous offrir des dépaysements inattendus mais encore de vous proposer ce qui n'est pas incompatible la rencontre d'événements ou de personnalités qui enrichissent vos réflexions... Cette diversité nous passionne et, nous le pensons, vous passionne aussi car pour reprendre la formule de Montaigne «C'est un sujet merveilleusement vain, divers et ondoyant que l'homme»...»
    L'OPTIMUM / Mensuel (En kiosque)

     

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°8

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    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°8

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    La rubrique «Un cliché, une histoire» raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Tandis que la Jeanne d'Arc remonte actuellement le long de la côte nord orientale de l'Amérique du Sud avant de bientôt basculer «de l'autre côté» du continent, via le canal de Panama, direction la plate-forme aviation. Le «pont d'envol» dans le jargon du bord...

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    © Christophe GERAL

    «CHIEN JAUNE»

    Sur le pont d'envol, un seul marin orchestre les manœuvres aviations. Il est habillé en jaune et on le surnomme le «chien jaune». Lui seul est en lien par radio avec l'Officier chef de Quart Aviation (OQA) et les pilotes. Il est garant de la sécurité du personnel à chaque décollage et à chaque appontage d'un aéronef. Quant à l'appellation «chien jaune», elle serait, selon de nombreux marins, inhérente au vacarme des rotors, obligeant «l'homme en jaune» à aboyer ses ordres. Pour les férus de sémantique marine, l'étymologie de ce terme est plus subtile. Cette appellation remonte à l'entre deux guerres. Acquérant compétences sur les porte-avions anglo-saxons, les marins français auraient comparé l'ordre répété en anglais «Wave off !» («Remise des gaz !») par les personnels chargés des manœuvres des aéronefs aux aboiements du mammifère de la famille des canidés. Cette appellation très imagée a depuis perduré. Les «chiens jaunes» sont ainsi devenus des figures emblématiques de la vie embarquée des bâtiments de combat.


    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • QUAI N°9 DE DJIBOUTI 3|3

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    POSTE NEUF 3|3
    Récit et photographies de Stéphane Dugast

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    Port autonome international de Djibouti dans la Corne de l'Afrique. Contigu au quai dédié aux escales des bâtiments militaires français de plus en plus nombreux, le poste numéro 9. Bienvenue chez les «fusiliers». Bienvenue chez les «fus'».

    IMG_2735w 2.jpgTreize heures au poste 9. Effervescence à peine perceptible. Les «hommes en vert» sont rôdés. Enfilage rapide du gilet de sauvetage noir. Perception des armes auprès du gradé. Prise en main des embarcations situées en contrebas.

    Si l'ombre de la frégate furtive Aconit contiguë parait immense, les «fus'» (NDLR : appellation familière désignant les fusiliers-marins) n'ont cure de cet étonnant spectacle, déjà appliqués à préparer leur patrouille.

    Ultimes recommandations de leur commandant sur la mission et la posture à tenir. Bertrand* a déjà sauté dans son embarcation. Son binôme est également paré. La chaleur est toujours autant pesante.

    «C'est notre principale ennemie. Tout acte a des conséquences multipliées par trois à Djibouti. Ici, il faut demeurer très attentif. Il faut penser à boire et à bien récupérer. Des messages que je martèle à mes hommes» prévient Antoine* avant de «dégainer» des chiffres éloquents : «En saison chaude, c'est  5 à 8 litres d'eau  par  jour  et par individu. Ce sont des patrouilles de 2 heures à effectuer par alternance. Et pas un pèt' d'ombre».

    Confirmations sur le plan d'eau, la chaleur est suffocante. «On s'y habitue»  tempère le longiligne officier marinier supérieur aux commandes de son embarcation à boudins gonflables 40 chevaux Futura.

    «Parfois, le thermomètre peut friser les 50°C. Nous les fus', on sait être rustique et endurant» prévient-il avant de foncer à toutes blindes vers la sortie du port. Escorte pour lui et son binôme sans couvre-chef sous l'ardent soleil djiboutien.

    La silhouette du bateau-logistique Dague émerge de l'horizon cotonneux. Port autonome international de Djibouti. Treize heures vingt tapantes. 47° Celsius sur le plan d'eau.

    Pas une once d'ombre, ni d'embarcations suspectes dans les parages. Bertrand, Antoine et les fusiliers-marins du poste 9 veillent au grain... (FIN)

    * : Les prénoms ont été modifiés pour des raisons de confidentialité

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    cols_bleus_n_2922_medium2.jpgREPORTAGE DEFENSE
    POSTE NEUF
    Episode 3|3

    Reportage extrait du COLS BLEUS N°2922, l'hebdomadaire de la Marine nationale.

  • QUAI N°9 DE DJIBOUTI 2|3

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    POSTE NEUF 2|3
    Récit et photographies de Stéphane DUGAST

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    Port autonome international de Djibouti dans la Corne de l'Afrique. Contigu au quai dédié aux bâtiments militaires français de plus en plus nombreux, le poste numéro 9. Bienvenue chez les «fusiliers». Bienvenue chez les «fus'».

    FUSEPE 9.jpgDouze heures trente au poste 9. Situé à quelques encablures de l'historique quai aux boutres, le poste des fusiliers-marins est armé depuis 2001.

    «C'est consécutif au volume croissant des escales de bâtiments de guerre à Djibouti. D'abord avec les missions de lutte contre le terrorisme comme «Enduring Freedom», ou plus récemment à cause des opérations de lutte contre la piraterie comme Atalanta» assure le lieutenant Antoine*, un officier énergique et affable. A ses côtés, un homme opine.

    Profil longiligne et visage émacié, le premier maître (NDLR : grade de sous-officier) Bertrand* est l'adjoint du lieutenant. Lui aussi a à cœur de parler du métier : «On est là pour assurer la protection et l'escorte des bateaux de guerre français lors des manœuvres d'accostage et d'appareillage dans le port. En trois mots, il s'agit de surveiller, de filtrer et  de ralentir la menace en cas de besoin».

    Précisions complémentaires de son supérieur : «On se tient en posture logique de vigilance tout en étant en cohérence avec la situation locale en terme de menaces potentielles. En plus de cette mission, nous assurons également la protection du plan d'eau du port autonome en concertation avec les autorités militaires locales. Notre entité ne travaille donc pas seul. La Marine djiboutienne réalise ainsi la moitié des patrouilles».

    Si la mission des fusiliers marins français basés à Djibouti consiste principalement à assurer la  protection du plan d'eau du port autonome et escorter les bâtiments de guerre français jusqu'au terminal pétrolier de Doraley, l'éventail des missions s'est récemment élargi.

    «Etre fusilier marin, ce n'est pas seulement effectuer des rondes de surveillance le long d'un grillage autour d'une base !» lance mi-goguenard, mi-agacé Antoine, avant de parler de nouveau du métier et des missions djiboutiennes : «En réponse aux actes de piraterie survenus dans le Golfe d'Aden, une force navale multinationale s'est mise en place. La France joue un rôle moteur. Djibouti est situé à un carrefour stratégique... De nouveaux dispositifs ont ainsi été mis en place afin de garantir protection et sécurité aux navires de commerce qui le demande».

    Les fusiliers marins ont ainsi contribué à la mise en place, depuis septembre 2008, les équipes de protection embarquée (EPE), dont l'une des missions prioritaires est d'assurer la protection des  bâtiments civils qui en font la demande aux autorités étatiques et militaires lorsqu'ils naviguent en mer Rouge ou dans le Golfe d'Aden, sujets aux attaques des pirates.

    «Cette  protection rapprochée répond à des protocoles précis établis entre armateurs et le ministère de la Défense» garantit le lieutenant au regard franc avant d'être plus à son aise dès lors qu'il s'agit de détailler le dispositif militaire mis en place : «En terme d'hommes et d'armes, une EPE : c'est un groupe de militaires avec un armement variable. Tout dépend de la mission et du bateau protégé. C'est secret défense...».

    Bientôt treize heures, la discussion va devoir s'écourter. La Dague, Le bateau-logistique de la Marine basée à Djibouti, rentre à son port-base après justement une mission d'escorte. «L'EPE du bord était constituée de quelques commandos et d'une majorité de mes hommes» annonce Antoine, le chef des fusiliers-marins habituellement basé au groupement des fusiliers marins (GFM) de Toulon. Températures polaires dans le bungalow. Dehors, 43°Celsius à l'ombre... (A SUIVRE)

    * : Les prénoms ont été modifiés pour des raisons de confidentialité

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    cols_bleus_n_2922_medium2.jpgREPORTAGE DEFENSE
    POSTE NEUF
    Episode 2|3

    Reportage extrait du COLS BLEUS N°2922, l'hebdomadaire de la Marine nationale.

  • QUAI N°9 DE DJIBOUTI 1|3

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    POSTE NEUF 1|3
    Récit et photographies de Stéphane DUGAST

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    A l'ombre de la frégate Aconit de la Marine nationale, amarrée au port de Djibouti dans la Corne de l'Afrique, on repère d'emblée ces installations. Au-dessus d'une demi-douzaine de containers aménagés en baraquements et protégés par un filet de camouflage kaki flotte fièrement le pavillon tricolore. Bienvenue au poste numéro neuf. Bienvenue chez les «fusiliers». Bienvenue chez les «fus'», comme on les surnomme dans la Marine.

    Douze heures trente au poste numéro neuf. Journée caniculaire dans la république de Djibouti. Et coup de chaud au poste numéro 9. Le thermomètre s'affole. 42°Celsius à l'ombre.

    Dans le poste avancé, sis au cœur du port de Djibouti, on se calfeutre. «Enfin, seulement la fraction qui n'est pas de service» prévient le lieutenant Antoine*, en charge du détachement de fusiliers marins stationnés à Djibouti.  «Soit 17 personnes plus un officier relevés tous les 3 mois en moyenne» précise l'intéressé.

    Entité militaire dans le port autonome international de Djibouti (PAID), le poste numéro 9 est armé par dix fusiliers marins français, détachés provisoirement en Afrique. «Tout est fonction des escales des bâtiments français. Depuis le printemps, on n'a pas arrêté» estime l'officier au regard franc.

    Chiffres notés sur son calepin à l'appui, il s'explique : « En mars dernier : poste armé 26 jours sur 31 et 8 escortes de bateaux, 28 jours sur 30 jours en avril et  6 bateaux escortés... 26 jours sur 31 et 8 bateaux escortés en juillet, soit un poste armé 131 jours sur 156 et 39 bateaux escortés...».

    A priori les marins stationnés à Djibouti et prélevés dans les groupements d'interventions régionaux (GIR) de Brest et de Toulon ne chôment pas. En ce début d'après-midi, calme plat cependant au poste 9.

    Les fusiliers-marins de garde se sont réfugiés dans des baraquements rustiques. «Des containers pour bateaux aménagés en attendant des baraquements en dur» souffle le chef avant de se glisser à l'intérieur de l'une des ses installations temporaires. D'emblée, poignées de main franches et viriles à ses hommes réunis autour de boissons rafraîchissantes.

    A l'abri et à l'ombre, le climat est devenu polaire. « Il faudrait mieux régler la clim'. Action ! », ordonne le lieutenant avant d'entamer la «causerie» sur la présence des fusiliers marins dans le «port emblématique et le plus sécurisé de la Corne de l'Afrique».

    (A SUIVRE)

    * : Le prénom a été modifié pour des raisons de confidentialité

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    cols_bleus_n_2922_medium2.jpgREPORTAGE DEFENSE
    POSTE NEUF
    Episode 1|3

    Reportage extrait du COLS BLEUS N°2922, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945.

  • LE TOUR DU MONDE

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    marine nationale,mer,océans,porte-hélicoptères,jeanne d'arcPrésentée à bord du porte-hélicoptères lors de chacune de ses escales pendant son ultime campagne, l'exposition «L'esprit Jeanne, tenir la mer en équipage» raconte, en images et en textes, l'histoire exceptionnelle de ce navire mythique et convie à une visite guidée du bord en images. Une invitation à découvrir la vie sur la Jeanne et la magie de ce bateau devenu mythique chez les «gens de mer». Présentation de cet évenement soutenu activement par la Marine nationale et le Cluster Maritime.

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    Brest - veille d'appareillage. Cocktail à bord. Dans le hangar aviation du porte-hélicoptères R97 Jeanne d’Arc.

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    Panneau légendé de l'exposition «L'esprit Jeanne, tenir la mer en équipage».

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    Brest - veille d'appareillage. Préparatifs du cocktail à bord du porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc.

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    Panneau légendé de l'exposition «L'esprit Jeanne, tenir la mer en équipage».

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    Brest - veille d'appareillage. Cocktail à bord du porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc. En attendant les premiers invités : plus de 800 ce soir-là !


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    Panneau légendé de l'exposition «L'esprit Jeanne, tenir la mer en équipage».

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    1114-29 323 R2 BD.jpg› LIEU /
    A bord du porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc
    › DATES /
    Décembre 2009 - Mai 2010
    › FORMAT /
    34 panneaux étanchéifiés - format 76X120 cm - légendés français-anglais
    › PUBLIC /
    Ambassadeurs, militaires, politiques, décideurs & grand public
    › AUTEURS /
    Clichés de Christophe GERAL. Enquête de Stéphane DUGAST
    › PARTENAIRES /
    La Marine nationale, Le Cluster Maritime, La Compagnie du Ponant & les éditions du Chêne

  • ESCALES PERUVIENNES

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    RELATIONS PUBLIQUES JEANNE D'ARC R97
    DROLES DE DAMES

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    Le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc est le navire-école de la Marine nationale depuis 1964 mais également un bateau-ambassade. Un bâtiment participant au rayonnement de la France à l'étranger. En atteste cette rencontre haute en couleurs au Pérou. Echos du bord.

    «Née en 1909, elle a traversé les tempêtes, est connue dans tous les ports du monde et au-delà, fait pétiller les yeux, briller les lèvres, rosir les joues, et a su conserver ses valeurs à travers les années. Le soir de l'arrivée à Callao, elles se sont retrouvées : deux grandes dames françaises : la Jeanne d'Arc... et l'Oréal. La Jeanne, porte-hélicoptères mais aussi porteuse des valeurs et du savoir faire français à l'étranger, s'était associée à l'Oréal pour recevoir les six cents invités du cocktail à bord. Sous l'égide d'UbiFrance et de la mission économique près l'ambassade de France à Lima, cette grande entreprise française, l'Oréal, était mise à l'honneur sur le pont d'envol. Après avoir accueilli le directeur général de l'Oréal Pérou, le capitaine de vaisseau Augier, l'équipage et tous les invités ont assisté à la projection du film sur les cent ans de la marque française, mettant en scène la merveilleuse et rayonnante Juliette Binoche. De la «société française de teintures inoffensives pour cheveux», créée le 30 juillet 1909, il ne reste que les premiers brevets déposés dès 1907 par Eugène Schueller et les premières publicités, - on disait «réclames» à l'époque - qui s'étalaient sur les murs et dans les boutiques spécialisés. Cent ans plus tard, l'Oréal est devenue la première entreprise mondiale de cosmétiques, employant 67 000 salariés dans 130 pays. Quelle drôle d'histoire que cette rencontre un jour de février 2010 au Pérou ! Deux grandes dames se rencontrent, et la France rayonne ! Les six cents personnes présentes ce soir là sur le pont d'envol de la Jeanne d'Arc ont applaudi avec enthousiasme cet évènement, dont chacun gardera en souvenir un parfum offert gracieusement par l'Oréal au départ des invités. Standing ovation pour la Jeanne d'Arc et l'Oréal ? Parce qu'elles le valent bien !» (Par l'équipage de la Jeanne d'Arc/Photographie Marine nationale. Extrait du BLOG DE LA JEANNE)

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°7

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    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°7

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    Au cours de l'ultime campagne du célèbre navire école de la Marine nationale, la rubrique « Un cliché, une histoire » raconte ce «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Tandis que la « Jeanne » remonte actuellement le long de la côte orientale de l'Amérique du Sud et va prochainement faire escale dans le port de Callao au Pérou du 15 au 20 février prochains, pleins feux sur la passerelle navigation à la tombée du jour...

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    © Christophe GERAL

    NAV' DE NUIT

    Passerelle navigation du porte-hélicoptères R97 « Jeanne d'Arc ». 20 heures. Fin de journée ordinaire à la mer. Deux marins assurent la veille optique tandis qu'un autre, penché sur la table à cartes, reporte les relèvements qu'il vient d'effectuer. La silhouette d'un quatrième marin se dessine devant la console d'un radar servant à détecter la présence des navires à la surface. Dans les locaux visibles de l'extérieur et en raison du masquage des feux, seuls la lumière rouge est autorisée en cas de besoin. De nuit, les lumières diffusées par les ordinateurs ou les radars en passerelle sont mêmes atténuées. Une navigation nocturne exige donc une veille continue ainsi qu'une excellente acuité visuelle des marins de quart.


    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • JEANNE DE COEUR

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    Nom : Penot. Prénom : Christophe. Profession : Écrivain et éditeur d'art. Signes particuliers : vient de publier un ouvrage consacré à le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc. «Pour ceux qui l'aiment, et pour ne jamais l'oublier...» confesse sans ambages son auteur aux talents éclectiques...

    DSC_0646.JPG«Embarquer sur le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc pour vous imprégner des lieux et de son équipage a-t-il été une condition sine qua non avant d'écrire «Adieu, Jeanne, adieu !» ?
    - Christophe Penot : D'abord, il y a eu un travail préalable qui a consisté à enquêter sur la Jeanne d'Arc. J'ai fait connaissance avec le bateau dans les grandes lignes. De sa date de construction à tous ses commandants, ses principales campagnes autour du monde et ses missions phares. Avant d'embarquer, je savais donc où me diriger avec le sujet Jeanne.

    Ensuite, c'est forcément l'imprévu qui a joué. Au delà des dates ou des commandants, il y a des hommes : les marins. J'ai essayé de me pencher sur la mémoire de ces marins en venant les écouter à bord. C'est lors de la précédente campagne, pendant un transit Brest-Tunis, que j'ai ainsi embarqué sur le porte-hélicoptères.

    Premier constat in situ, la mémoire des hommes de la Jeanne » est assez semblable d'un individu à l'autre. En effet, tous les marins de la Jeanne racontent la même histoire. La Jeanne: c'est leur premier d'amour. Ce sont d'ailleurs les premières phrases de mon livre : «Elle a été leur premier amour. Elle, c'était la Jeanne ; eux, c'étaient des hommes...».

    Fort de ces enseignements, j'ai voulu toucher une corde qui n'est ni imaginaire ni littéraire mais bien humaine. En écrivant ce livre, j'ai souhaité toucher tout simplement ceux qui aiment et qui connaissent la Jeanne. C'est un ouvrage rare et précieux pour un bateau mythique ! «Adieu, Jeanne, adieu !» est le livre de  la mer, du vent et du cœur !

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    « Adieu Jeanne, adieu ! »
    est le livre de la mer, du vent et du cœur !
    Christophe Penot

    - Comment avez-vous procédé pour écrire cet ouvrage proche de l'essai littéraire ?
    - D'abord, en embarquant, j'ai pu compter sur  l'accueil et la compréhension de Xavier Prache, commissaire en chef qui a compris d'emblée ce que je désirais écrire. Grâce à lui et aux officiers, j'ai eu le bonheur d'aller de coursives en coursives, de carré en carré, toujours parfaitement accueilli. Et jai aimé passé des heures avec les veilleurs, sur le pont, la nuit. Ainsi, ai-je pu appréhender et rencontrer les principaux personnages de la  Jeanne.

    Ce sont ces derniers qui ont constitué la trame à mon récit. Fort de cette approche, j'ai pu appréhender la Jeanne physiquement et plus intimement. Je n'ai eu qu'à écouter ces marins, tout en leur précisant au préalable que je n'étais entre guillemets qu'un écrivain du bord, présent  avec eux pour un transit entre l'Atlantique et la Méditerranée. Pour les écouter, je n'avais avec moi qu'un carnet de notes et un crayon. J'ai noté tout ce qui me semblait intéressant en écoutant ces personnages clés. Il n'y a donc eu aucune interview. Je suis allé aux antipodes de ce que j'ai l'habitude d'écrire, car je suis d'ordinaire un adepte de livres d'entretien.

    Pour la Jeanne, je souhaitais travailler sans magnétophone. C'est un choix délibéré pour que ce livre s'écrive sur un ton confidentiel. «Adieu Jeanne, adieu !», c'est un ouvrage que je ne dirais pas écrit mais chuchoté à l'oreille.

    Une fois tous vos témoignages recueillis, comment avez-vous alors écrit votre récit ?


    - A la manière d'un artisan, j'ai travaillé ma «matière première», soit mes témoignages, que j'ai mélangés à ma connaissance du sujet, pour ensuite coucher sur le papier mon ressenti. Il est vrai que fort de toutes mes notes et des impressions recueillies, j'aurais pu écrire un livre plus conséquent mais ça n'était pas l'objectif.

    Je souhaitais réaliser délibérément un livre réduit en pagination. Un livre écrit sur le ton de la confidence, selon Sylvette et Jean-Jacques Messager, l'épouse et le président de l'association des anciens de la Jeanne d'Arc. «Adieu, Jeanne, adieu !» ressemble à une lettre d'amour. C'est de surcroît un livre à tirage confidentiel puisque nous n'avons tiré que 690 exemplaires. C'est également un ouvrage d'art car il a été tiré sur du papier haut de gamme. A l'heure des tirages grand public, cette fabrication artisanale et sa rareté en font à mon sens toute sa saveur et toute sa richesse...

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    Auteur d'un précédent Beau-Livre intitulé  «Les chevaliers de la mer» consacré à l'école navale, vous semblez passionné par les océans et les marins, d'où vous vient cette attirance ?


    - Ce «tropisme» s'explique d'abord par mon service militaire que j'ai effectué au sein de la Marine nationale. Malheureusement, je n'ai pas eu la chance d'embarquer sur la Jeanne. Il y a aussi la ville où je vis. Avec mon épouse et mes enfants, nous avons le bonheur de vivre à Saint-Malo. Nous avons cette chance de vivre au bord de la mer qui bat sous nos fenêtres. Vous savez, j'ai découvert la mer par capillarité. Désormais, je ne peux plus vivre une journée sans voir la mer. Je suis habité par le rythme marin. Sans compter mes nombreuses lectures marines...

    C'est également a posteriori que je me rends compte  que mes productions littéraires s'éloignent peu souvent de l'univers de la mer. J'ai réalisé un livre d'entretien intitulé «Chateaubriand aujourd'hui» avec les dix meilleurs spécialistes mondiaux. Vous savez que l'écrivain François René de Chateaubriand, véritable marin,  était fasciné par la mer, qu'il appelait sa «vieille maîtresse»...

    De la même façon, j'ai écrit des livres avec différents personnages, notamment sur le Tour de France cycliste. Là encore, il y a des points communs. Le Tour comme la Jeanne d'Arc sont de formidables ambassadeurs de notre pays. Le Tour de France est diffusé dans 186 pays à travers le monde. Il touche potentiellement 1,5 milliards de téléspectateurs. Même dimension pour la Jeanne qui est une formidable ambassadrice de la France et de sa culture à travers le monde. Qu'il s'agisse de littérature, de peinture et de gastronomie. Voilà pourquoi, lorsque j'écris sur le Tour de France ou sur la Jeanne, j'écris sur les mêmes registres : la francophonie, la culture française, la beauté de notre pays...

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    Après ce récent travail littéraire consacré à la Jeanne d'Arc, à quels nouveaux projets vous attelez-vous ?


    - Grâce à nos deux maisons d'éditions - Cristel éditions et Cristel éditeur d'art exclusivement consacré aux domaines de l'art et de la peinture - le champ des possibles est large. Cependant, les sujets marins et Marine m'attirent irrésistiblement.

    A la demande de Centre Instruction Naval de Brest, je prépare un nouveau livre pour 2010 qui sera traité de la même manière que l'ouvrage «Les Chevaliers de la mer». Il s'agira d'un livre d'entretiens dans lequel dix-huit merveilleux témoins raconteront l'école des Mousses, lieu emblématique de la Marine qui vient de rouvrir de nouveau ses portes, et qui a façonné tant de marins, tant de destins allais-je dire...»

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST

    Photographie une de Yann LE NY / Marine nationale
    Photographies de Julien CABON / Marine nationale
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    SUR COMMANDE
    Adieu, Jeanne, Adieu !
    de Christophe Penot. 48 pages - 24X18 cm. Edition d'art sur papier Rives vergé ivoire. 29 €. 690 exemplaires exclusivement vendu par correspondance. Contact : Cristel éditeur d'Art. 7, avenue Jules Simon - 35400 Saint Malo ou sur le web à : www.editions-cristel.com

    logo cb.jpgReportage paru dans COLS BLEUS n°2926, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945

     

     

  • LA JEANNE DE A à Z N°4 / "D" COMME...

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    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, l'hebdomadaire de la Marine Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre D nous fait rencontrer un «Jeannophile».

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    © Christophe Geral

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    DAGORNE L'homme est en granit. Un breton pure souche. Un passionné de vélo. «Et de mer», précise d'emblée l'intéressé. Retraité de la Marine depuis une décennie, le sexagénaire est également un collectionneur réputé du monde de la petite reine en Bretagne. Bernard Dagorne possède ainsi une collection unique de 158 maillots de leaders. «Des pièces toutes uniques offertes par leurs propriétaires». De l'aveu de l'amoureux de la bicyclette : «Cette passion est devenue un véritable sacerdoce. Comme celle que j'ai pour la Marine». Bernard Dagorne est également un collectionneur des «choses de la mer». «De la Marine française depuis l'après-guerre jusqu'à nos jours, je collectionne tout» corrige-t-il. Sa collection de rubans légendés de la Marine «précieuse» fait d'ailleurs sa fierté. «J'ai environ 900 pièces, toutes uniques...». Rue du Men-Dû, à son domicile morbihannais, le visiteur peut également compulser d'épais classeurs d'archives recensant des articles de presse dédiés aux fiers navires de la marine militaire. «Mon défunt père, premier-maître mecbo dans l'aéronautique navale entre 1935 et 1962, m'a légué cette passion. Je continue sur sa lancée...». Quant à l'évocation de la Jeanne d'Arc, les yeux de Monsieur Dagorne brillent de mille feux. Le porte-hélicoptères le fascine. «Je suis un véritable Jeannophile sans y avoir pourtant été affecté» assure-t-il amusé. Inlassable et méticuleux, l'ancien marin collationne ainsi objets et articles Jeanne de toutes sortes. Quant à l'utilité de toutes ses collections de Marine, elle est avérée selon lui : «J'organise de nombreuses expositions. En Bretagne et ailleurs...». Concernant leur portée, elle est incontestable à ses yeux : «Je souhaite valoriser notre patrimoine naval. La Jeanne d'Arc en est incontestablement un symbole for ». A l'heure du prochain retrait du service actif du bateau immatriculée R97, Bernard Dagorne ne verse néanmoins pas dans la nostalgie : «Il y aura un après-Jeanne, fort des valeurs du porte-hélicoptères, elles mêmes transmises par son prédécesseur le croiseur-école». Autant de nouvelles pièces en perspective qui enrichiront la collection hétéroclite de l'étonnant Bernard Dagorne.
    Stéphane DUGAST

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    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • 101 SECONDES DE BONHEURS MARINS

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    Images Méchant Loup Production / 2009

  • FRANCE 3 OUEST AIME LA JEANNE

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    France 3 Ouest a consacré une émission et des plateaux TV lors de l'appareillage en décembre dernier. Il y a été question des multiples facettes de ce navire-école que la Marine aura du mal à remplacer : celle de croisières au soleil, certes, mais aussi les missions humanitaires sur toutes les mers du monde, le défilé des personnalités, la vie quotidienne à bord, le ravitaillement, la formation d'officiers et du Beau-Livre... A noter que France 3 Ouest consacre un site web à la Jeanne.

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    France 3 Ouest est l'une des treize antennes régionales de France 3, émettant sur les régions Bretagne et Pays de la Loire, et basée à Rennes. France 3 Ouest est divisée en deux antennes sous-régionales : France 3 Bretagne et France 3 Pays de la Loire.