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  • DES BULLES, DES CASES & DES IMAGES

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    A VOIR // LA BANDE-ANNONCE


    Les Longues traversées : c’est le titre du nouvel album de bande dessinée signé Christian Cailleaux et Bernard Giraudeau. Une œuvre (en partie) posthume dans laquelle souffle un indéniable parfum d’aventure.

     
    CE QU'ON EN DIT //

    - Roman graphique à la fois poétique et mélancolique, "Les Longues traversées" est un voyage au coeur de l'humanité. (Direct Matin Plus)

    - "Les Longues Traversées" invite(nt) le lecteur à embarquer pour un voyage immobile avec, en guise de carte et de boussole, l'attrait de l'air du grand large, les envies d'ailleurs et le goût des histoires qui font rêver, même ? et surtout ? si elles sont inventées. (Rolling Stone / Christophe Quillien)

    - "Une mise en images forte du texte sensible de Bernard Giraudeau. (Tribune & Moi/ Alexandre Sumpf)

    - "Les dessins de Christian Cailleaux apportent toute leur poésie à ce portrait craché du comédien, avide comme le personnage principal d'amour et de voyages. Au final, cette traversée n'est pas assez longue... (Version Fémina / Valérie Robert)

    - Tout ce que mettent en scène Giraudeau et Cailleaux dans ces "Longues Traversées", avec une économie de moyens rappelent le trait et la narration de Pratt. Entre rêve et réalité. (Métro / Guillaume B. Decherf)

    - Illustré par le trait ciselé et les belles couleurs de Christian Cailleaux, ce récit écrit et dialogué par Bernard Giraudeau nous plonge avec émotion dans l'univers marin, cher à l'acteur disparu. (Télé 7 jours / Jean-Baptiste Drouet)

    - Un album d'une très grande beauté, secoué par la houle, habité par la nuit, noyé de couleurs. (Le Parisien-Aujourd'hui en France/ Pierre Vavasseur)

    - Captivant bien que plutôt contemplatif, ce récit au ton parfois très littéraire déborde d'exaltation humaniste (20 MN / Olivier Mimran)

    - Cailleaux habille avec élégance les mots de l'écrivain Giraudeau (Le Figaro Littéraire / Bruno Corty)

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    LES REFERENCES //

    Les longues traversées de Bernard Giraudeau et Christian Cailleaux. Bande dessinée. 80 pages en couleur – 15.95 € (Dupuis)

     

  • EN TOUTE SÉCURITÉ

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    Rendez-vous le vendredi 17 juin à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour le forum « Mer en sécurité » organisé par la Société Nationale des Sauveteurs en Mer (SNSM). Revue de détails de cet événement nautique organisé avec à-propos juste avant la saison estivale.

    Initié par les Sauveteurs en Mer en 2009, le Forum « Mer en sécurité »  vise avant tout à sensibiliser tous les « pratiquants » de la mer à la sécurité au large comme sur le littoral, tout en permettant de déceler - grâce aux échanges qu’il permet entre experts, professionnels et pratiquants de la mer - les axes de prévention à développer prioritairement pour une approche plus sereine et responsable du nautisme et des loisirs maritimes. 

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    Grâce à l’implication d’organismes  comme  le Conseil Supérieur de la Navigation de plaisance et des sports nautiques, la Direction des Affaires Maritimes (Cross et Mission Plaisance) la Fédération des Industries Nautiques, l’Institut Maritime de prévention, le Cluster Maritime Français, les associations de plaisanciers et les Fédérations nautiques sportives ou la Marine, le monde maritime se mobilise donc sur la sécurité, offrant ainsi une  occasion de partage d’expérience entre les différents acteurs concernés par l’amélioration de la sécurité des personnes exposées à la mer, au large ou sur le littoral, dans le cadre d’une activité professionnelle ou de loisir.

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    En effet, des chiffres sont évocateurs comme ceux d’une étude réalisée en 2010 par l’IFOP à la demande de la SNSM et de MACIF Prévention. Ainsi 89% des français sont allés au bord de la mer, 56% en font une destination régulière et 23% y vont plusieurs fois par an, seulement 60% des interviewés portent une brassière de survie avant de prendre la mer alors que 20% avouent s’être  « fait peur », un pourcentage qui double chez les possesseurs d’un permis bateau.

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    Autant de statistiques démontrant clairement qu’il est important d’intensifier prévention et information auprès de ce public toujours plus nombreux des « consommateurs  de mer », ce que confirme Yves Lagane, président de la Société Nationale des Sauveteurs en Mer (SNSM) : « Les pratiques de la mer évoluent. Les nouvelles technologies permettent des progrès inimaginables il y a encore quelques années. Ensemble, mobilisons-nous pour les adapter intelligemment au service d’une meilleure sécurité afin que l’accident de mer ne soit plus considéré comme une fatalité ».

      Stéphane DUGAST
    Photos :
    SNSM / Plisson / DR

     

    RENDEZ- VOUS le vendredi 17 juin Espace Cineville  - 5 Bd de la légion d’Honneur à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

    A REGARDER //


    Campagne TV Eté 2010 SNSM : Le Port par sauveteursenmer

  • COMME A BORD

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    Un salon dédié au voyage en littérature, une bonne idée. Un salon « express » organisé à bord d’une péniche au pied de la Tour Eiffel, assurément singulier et étonnant. On vous attend !

    C’est autour d’une trentaine d’auteurs ayant écrit sur le thème du voyage que va se dérouler le premier salon du voyage en littérature le mercredi 15 juin prochain. Rendez-vous de 19h30 à 21h30 sur la péniche du cercle de la mer.  Sous le parrainage d’Olivier Poivre d’Arvor et Sylvain Tesson, les auteurs invités multiplieront les dédicaces et les bons mots.

     LELOCO zerac.jpgPort de Suffren, vous pourrez donc voir en « chair et en os » : Olivier Poivre d’Arvor, Sylvain Tesson, Thierry Bénard, Hubert de Gevigney, Antoine Calvino, Camille de Casabianca, Léo Scheer, Jean-Marie Chourgnoz, Isabelle Clerc, Géraldine Danon, Philippe Poupon, Emmanuel Descleves, Elise Dürr, François Feer, Dominique Fortier, Alessandra Fra, Cédric Gras, Nicolas Grondin, Benoit Heimermann, Stéphane Huert, Marc Kravetz, Patrick Mahé, Christian Noël, Alexandra Rossi, Serge Safran, Léo Scheer, Fabienne Thibeault, Anne Vallaeys et ma pomme !

    Présentation de l'ouvrage :  « Zeraq - la mer sur le vif » paru aux éditions L'élocoquent. Parmi les 16 récits marins, de bons mots et des souvenirs de ma première escale exotique. Cap sur « l'île de la Passion », alias Clipperton : « mon » île mystérieuse.

    Nota bene / RDV MERCREDI 15 JUIN de 19h30 à 21h30. Péniche du cercle de la mer. Port de Suffren. Paris 7

     

  • PLACE DU TROCADERO

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    MUSEEMARINE charcot.jpgPompon rouge, j’ai découvert ce musée lors de mon service militaire dans la Marine en 1999. Un établissement installé en plein Paris, place du Trocadéro, à quelques encablures d’une « Dame en Fer » célèbre. Forcément, ça en imposait pour moi le provincial.

    D’emblée, ce musée m’a plu. J’ai toujours adoré y flâner. Et m'isoler dans ses recoins peu fréquentés. Les  lieux sont inspirants. Les toiles majestueuses, les maquettes de voiliers ou de cuirassés, minutieusement reconstituées. Quant aux expositions temporaires, elles sont à chaque fois étonnantes et savamment mises en scène. Place du Trocadéro, mon imaginaire s’enflamme. Je deviens un marin grand voyageur.

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    MUSEEMARINE France.jpgDepuis, j’ai visité d’autres musées marins. A Brest, à La Rochelle ou à Saint-Pétersbourg notamment. C’est au musée de la Marine de Paris que j’aime pourtant régulièrement revenir.

    Et dire que je n’ai pas encore vu l’exposition consacrée au paquebot « France ». L’appel vers la place du Trocadéro devient pressant…

    Stéphane DUGAST
    Photographies DR

    Le siteweb du musée : www.musee-marine.fr

    LE MUSEE EN VIDEO //

     

  • BLEUS À L’ÂME

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    Ancien chef du service « cinéma-showbusiness » de l’hebdomadaire Gala et rédacteur en chef du quotidien France Soir, Bertrand Tessier s’est construit une spécialité : celle de croquer, en mots ou en images, les grands du cinéma comme Jean-Paul Belmondo, Patrick Dewaere, Alain Delon et Romy Shneider. Cette fois, le journaliste, biographe et réalisateur de documentaires s’est penché sur le destin de Bernard Giraudeau. Un drôle de marin devenu comédien, réalisateur et écrivain à succès. « Un aventurier en quête d’horizons, un écrivain voyageur et un baroudeur romantique » de l’aveu même de son biographe.

      Propos recueillis par Stéphane DUGAST

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    BTESSIER art.jpg« Racontez-nous votre ouvrage « Bernard Giraudeau, le baroudeur romantique », s’agit-il d’une biographie au sens classique du terme ?

    - Bertrand Tessier : Il s’agit d’une biographie consécutive à une véritable enquête. Pour l’écrire, j’ai eu la chance exceptionnelle d’être aidée par ses proches : ses deux frères, sa sœur, ses deux enfants, sa compagne de longue date,  Annie Duperey, ainsi que par des compagnons de route comme d’anciens marins.

    Tous m’ont raconté Bernard Giraudeau lorsqu’il était enfant, adolescent, marin, acteur, réalisateur puis écrivain. Grâce à eux, j’ai pu recueillir des témoignages précieux, et même des documents inédits comme sa correspondance avec sa sœur quand il était jeune marin sur la Jeanne d’Arc.

    Tous ces éléments m’ont permis de mieux comprendre le personnage, ses traits de caractère, ses interrogations et sa construction. Mon enquête m’a ainsi mené à Paris, à La Rochelle et à Brest où j’ai rencontré cinq marins qui l’avaient connu pendant ses deux tours du monde sur la Jeanne.

    Ce livre raconte donc l’incroyable destin de Bernard Giraudeau, soit cinquante-cinq années d’un puzzle que l’intéressé rassemblera les dix dernières années de sa vie.

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    Comédien, réalisateur puis écrivain à succès, Bernard Giraudeau a été également un marin. En quoi cette expérience l’a t’elle façonné ?

    Pourquoi Bernard est-il devenu marin d’Etat ? C’est un mystère. Hormis son père militaire, il n’y avait dans sa famille a priori aucun lien évident avec la Marine de guerre. Certes, il y avait ce grand-père cap-hornier dont il nous a parlé dans différents récits.

    En enquêtant, je vais faire une découverte étonnante, celle d’un grand-père paternel marin d’Etat. Un aïeul sous marinier à une époque où l’on expérimentait le périscope, les ballasts ainsi que la double propulsion électrique et diesel.

    J’ai ainsi découvert non seulement l’existence d’Albert, sous-marinier entre 1902 et 1904, mais également celle d’une flotte sous-marine française florissante. Je ne savais alors pas que la France disposait de soixante-dix sous-marins pendant la guerre 1914-18.

    Quant à cet aïeul marin d’Etat et sous-marinier au temps des pionniers, Bernard Giraudeau n’en a jamais parlé. Je ne sais même pas s’il était au courant de son existence.

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    Jeune marin affecté sur la Jeanne, Bernard Giraudeau découvre les océans et le monde. Le voyage a été forcément initiatique ?

    La Jeanne, ça n’a pas été une partie de plaisir. Il l’a d’ailleurs relaté dans ses écrits. Si le bizutage a été habituel, un plus rude l’a marqué : une simulation de strangulation.

    Cette épreuve, il a fallu l’encaisser, ne pas moufter car lorsque l’on est un homme, un vrai, on ne moufte pas. Les marins ont du caractère à cette époque.

    Quant à Bernard Giraudeau, ses camarades le décrivent alors comme un jeune homme réservé. C’est sur la Jeanne qu’il va cependant faire  sa mû. Ses écrits et sa correspondance révèlent un jeune homme d’une maturité stupéfiante, disposant d’un regard surprenant sur son destin.

    Les germes du futur personnage sont déjà en lui. Les escales et les rencontres vont le rendre plus indépendant, plus rebelle.

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    Bernard Giraudeau quittera pourtant avec fracas la Marine. Quelles en sont les raisons ?

    Il simulera même la folie au point, je crois, d’être dépassé par les événements. Son affectation sur la frégate Dufresne après deux tours du monde va lui faire « péter les plombs » comme on dit.

    Cloué à terre puisque la frégate est au bassin, le jeune marin Giraudeau ne s’y fait pas. Son affectation sur le porte-avions Clemenceau n’y changera rien. Il va alors exploser et quitter la Marine. Le retour à la Rochelle sera douloureux. Autant vous dire qu’il ne sera pas accueilli chaudement après cette démission.

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    Comment va-t-il dès lors entamer sa reconstruction ?

    Son père va lui trouver un poste à l’usine Simca de la Rochelle. A ce sujet les imprécisions sont d’ailleurs nombreuses. Combien de temps est-il réellement resté ? Une chose est sûre, sa sœur me confiera qu’il n’y aura jamais de bulletin de paie à la fin du premier mois.

    Qu’a fait Bernard Giraudeau pendant ce temps ? Il a sûrement dû errer sur le port de la Palisse en rêvant à de nouveaux horizons. C’est pourtant une rencontre qui va le décider à s’engager pour une compagnie de théâtre plutôt que d’embarquer sur le premier grumier à destination de l’Afrique.

    Il intègre ainsi une compagnie de théâtre et devient machino. De fil en aiguilles, il va donner la réplique. La metteuse en scène décèle en lui de réelles aptitudes mais lui conseille de faire de la danse pour acquérir plus de souplesse. Il a encore sûrement en lui la démarche du marin chaloupant.

    Dans la danse, il va s’y engager avec une rage incroyable au point d’en faire cinq heures par jour. Toujours cette rage… Finalement, il choisira le théâtre avant ensuite de faire carrière dans le cinéma. Il deviendra cet acteur magnifique. Bernard Giraudeau, c’est alors ce jeune premier aux dents blanches et aux yeux bleus.

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    A l’apogée de sa carrière de star du cinéma, il va pourtant tout casser et vouloir répondre à ses envies. Figure du cinéma populaire, il renonce à la facilité pour se lancer dans sa propre voie à compter du long-métrage Les spécialiste (1985) de Patrice Leconte, un énorme succès populaire. Dans le registre du jeune premier, il étouffe.

    Si il n’est ni Depardieu, ni Dewaere, il est toutefois devenu ce qu’on appelle une star. Pourtant, Bernard Giraudeau va s’engager dans une voie plus risquée. Ce cinéma populaire ne le satisfait plus.  

    Il veut réaliser  ses propres projets et jouer des compositions plus audacieuses. Une nouvelle fois, il est d’une exigence folle et d’un jusqu’au-boutisme absolu.

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    Au point de se lancer dans la réalisation du long-métrage ambitieux « Les Caprices d’un fleuve » ?

    C’est effectivement un film emblématique. C’est celui qui lui ressemble le plus. De ce long-métrage, l’un des acteurs, Richard Bohringer, dira même que c’est « du Lawrence d’Arabie cramé par la passion du cinéma ».

    Durant le tournage, Bernard Giraudeau est  omniprésent : le premier lever, le dernier couché. On le surnommera d’ailleurs « Gyrophare » ou « Le Président » tant il veut tout faire et tout contrôler.

    Il est le réalisateur, le scénariste et le premier rôle. Il n’est alors pas rare de le voir la perruque de travers pendant les prises. Il est tellement enthousiaste qu’il va porter son film et tout Saint Louis du Sénégal où a lieu le tournage.

    Malgré un budget ricrac et un sujet délicat, un éloge à la différence, son film va faire un million d’entrées ce qui est loin d’être un échec commercial.

    Pourtant, c’est un échec aux yeux de Bernard Giraudeau. Ce n’est désormais plus dans le cinéma qu’il va s’accomplir…

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    Au point de devenir écrivain. Pourquoi s’adonne-t’il à l’écriture ?

    L’écriture a toujours été omniprésente dans sa vie. Il y a ses correspondances incroyables lorsqu’il est marin sur la Jeanne, puis toutes les autres. Il a toujours aimé fixer par écrit ses émotions, son vécu et les décors traversés.

    Dans les années 1990, il va entretenir une correspondance, où qu’il soit dans le monde, avec Roland un myopathe. Quand ce dernier décède, sa famille lui envoie ses lettres. C’est là qu’il constate qu’il y a matière à écrire un livre.

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    Fort de ces récits, il rencontre Anne-Marie Métaillé, éditrice de renom. Cette dernière d’abord sceptique va cependant prendre le temps de lire ses textes et être agréablement surprise par leur qualité littéraire.

    C’est même elle qui lui donnera de précieuses recommandations pour densifier son récit. Publié sous le titre Le marin à l'ancre, ce premier livre va finalement se vendre à plus de 40 000 exemplaires.

    C’est un véritable succès en libraire qui va donner confiance à Bernard Giraudeau, lui l’autodidacte seulement titulaire de diplômes techniques est devenu un écrivain.

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    Auteur à succès, devenu écrivain de Marine, Bernard Giraudeau va revenir sur la Jeanne, sa Jeanne. Racontez nous ses retrouvailles ?

    Imaginez vous l’ancien quartier-maître mécanicien, revenir quarante ans plus tard comme capitaine frégate littéraire. Il éprouvait une véritable fierté à porter cet uniforme d’écrivain de Marine.

    C’était une revanche et sûrement aussi une psychothérapie face à la maladie qu’il venait déjà d’affronter lors de son premier cancer du rein.

    La Jeanne a eu de réels pouvoirs cathartiques. Il revenait mettre ses pas là où sa vie d’homme avait démarré. La symbolique était forte… »

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    A LIRE // Bernard Giraudeau, le baroudeur romantique de Bertrand Tessier. Biographie. 298 pages – 19.95 € (Editions l’Archipel).

    Bernard Giraudeau en 8 dates

    Juin 1947
    Naissance à La Rochelle

    1963
    Entre à l’école des apprentis mécaniciens de la flotte

    1964-1966

    Marin sur le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc

    1970
    Premier prix de comédie classique et moderne au Conservatoire

    1973
    Premiers pas au cinéma dans Deux hommes dans la ville de José Giovanni

    1987
    Devient réalisateur tout en continuant d’être acteur.


    2000
    Ablation du rein gauche consécutif à un cancer

    Juillet 2010
    Décède à Paris

     
    Illustration  Christian Cailleaux / Photographies DR

  • UN AN DEJA...

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    Il y a 368 jours exactement ! 26 mai 2010 dans la rade de Brest. Retour triomphal du porte-hélicoptères R97  « Jeanne d’Arc ». En accostant une dernière fois dans son port base, la « Jeanne  » va définitivement cesser d’exister. C’est la fin d’un voyage et d’une longue carrière nautique. Ainsi naissent les mythes…

    Photographie Marine nationale

     

  • VENTS PORTANTS

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    Ancien commandant du dundee Mutin et de la goélette l’Etoile, Patrice L’Hour est un fin connaisseur de  la Marine à voile. A l’occasion du prochain Grand Prix de l’Ecole Navale  qui va se dérouler dans la rade de Brest, du 2 au 5 juin prochain, je l’ai interrogé sur l'utilité de la voile dans la Marine militaire moderne. Réponse de l’intéressé.

    « A l’ère des navires de guerre modernes, naviguer sur des voiliers peut apparaître anachronique. Pourtant, aujourd’hui  comme hier, souvent, seul le sens marin nous permet de nous sortir des situations délicates.

    Savoir  naviguer « à l’ancienne »  permet d’assimiler et d’appréhender les fondamentaux du métier de marin.

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    Plus que sur un autre bâtiment, l’esprit d’équipage, la rusticité et les exigences du métier sont palpables sur les voiliers-écoles de la Marine nationale.  J’ai eu la chance de commander le dundee Mutin et la goélette Etoile.

    Durant mes deux années de commandement de l’Etoile, le programme d’activités a été soutenu : 1 924 élèves embarqués, 34 ports visités, 9 pays visités et 26 145 nautiques parcourus. Point d’orgue de cette affectation, notre participation, en compagnie de la goélette Belle-Poule, à une course océanique phare : la Tall Ships Atlantic Challenge durant l'été 2009*.

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    C’est à cette occasion que les goélettes ont traversé pour la première fois l’océan Atlantique. Cette épopée a connu par ailleurs un beau succès médiatique puisque le  blog ouvert  pour l’occasion a été visité par près de 13  000 internautes en l’espace de quatre mois. Preuve de l’intérêt du grand public pour les voiliers écoles de la Marine.

    A une époque où les passerelles des bâtiments modernes  offrent de moins en moins d’accès sur  l’extérieur et disposent d’équipements modernes,  il faut  pourtant toujours important d’apprendre « à lever la tête, à observer la mer et à sentir les éléments ».

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    Préserver l’apprentissage de la navigation traditionnelle  demeure encore, à mes yeux, un choix pertinent et de plus en plus judicieux. Un marin doit toujours avoir en tête que  les équipements modernes tombent en avarie tôt ou tard et très souvent « au moment  où il ne le faut pas ». Il est  alors indispensable  de savoir pratiquer  la navigation avec les instruments  de base  pour  continuer  de  naviguer en sécurité.

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    En plus d’être des écoles de la mer et de la vie en équipage sans égales, ces voiliers participent au rayonnement de la Marine et permettent de vivre des  expériences uniques. L’un de nos glorieux anciens était d’ailleurs élogieux à leur propos : « Elève, j'ai toujours beaucoup aimé embarquer sur ces bateaux. Nous participions aux manœuvres, à la barre et à la navigation. Comme les deux goélettes naviguaient presque toujours de conserve, de l'une nous avions toujours une très belle vue de l'autre. On peut être reconnaissant à la Marine nationale d'avoir su garder ces éléments importants de notre patrimoine maritime dans un état impeccable. Ces bateaux sont magnifiques et l'on ne peut que souhaiter que la Marine nous les garde pour toujours ». Ce marin s’appelait Eric Tabarly.

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    Quant à l’intérêt économique de conserver des voiliers-écoles, il est avéré. Le prix du « baril de vent » est constant et cette ressource inépuisable.  La navigation à la voile est donc encore un vecteur de formation adéquat, fédérateur, symbolique, médiatique et de surcroît économique »

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST
    Photographies
    Marine nationale


    * Livre à paraître en juin prochain La Belle Poule en Amérique d’Olivier Lebosquain 

  • LA VOIX DE LA MER

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    Seableue.fr, c’est le site web d’une ancienne voix de Radio France Internationale (RFI), celle des actualités maritimes et des bulletins marines. Une voix qui a bercé les quarts de nombreux navigateurs guettant le grain ou le coup de vent salvateur. Depuis l’hiver dernier, Arielle Cassim a lancé son propre site web (seableue.fr) dédié à l’actualité du monde de la mer.

    « Pendant des années sur RFI j’ai parlé de vous, je vous ai rencontré, interviewé, que vous soyez du monde de la voile, de la plaisance, de la marine marchande ou de la marine nationale… Aujourd'hui cette aventure et ces rencontres se poursuivent sur Seableue.fr », résume-t-elle sobrement dans un édito visible sur la une de son site web.

    Le week-end dernier, la rédactrice-en-chef de Seableue a mis à l’honneur « Zeraq - La mer sur le vif », un ouvrage marin. Forcément...

    seableue.jpgLes mots d’Arielle Cassim, des photos, des sons et des vidéos sur la mer et ses acteurs. RDV sur http://www.seableue.fr

  • BONS VOYAGES

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    Les Longues traversées, c’est le titre du nouvel album de bande dessinée signé Christian Cailleaux et Bernard Giraudeau. Une œuvre (en partie) posthume dans laquelle souffle un indéniable parfum d’aventure.

    Marin mécanicien devenu acteur au cinéma et au théâtre, réalisateur de films et romancier à succès, Bernard Giraudeau s’était essayé à toutes les audaces dont celle d’écrire pour la bande dessinée. C’est donc fort du succès de leur premier album intitulé R97 - des hommes à terre, paru chez Casterman en 2008, que Christian Cailleaux et Bernard Giraudeau avaient décidé d’entamer une seconde collaboration s’inscrivant dans la continuité de leur première œuvre commune.

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    En partie autobiographique et mélancolique, R97 - des hommes à terre était une ode à la Marine, aux marins, aux escales et aux voyages. Ce second album en est le parfait prolongement servi par le dessin poétique et évocateur de Christian Cailleaux (l’auteur de la remarquée série Les Imposteurs). Quant à la plume de Bernard Giraudeau, écrivain de Marine, elle est toujours autant aiguisée et inspirée.

    A l’instar de son géniteur, Théo quitte la Marine et se cherche un avenir en errant d’abord sur les quais du port de la Palice. Ses pérégrinations l’emmèneront ensuite à Lisbonne où il y fera d’étonnantes rencontres dont celle de Diego, un marin bloqué à quai.

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    Au fil des pages, on vit donc intensément les tribulations de Théo, l’apprenti-écrivain, et de Diego, le marin angolais, réinventant chacun leur vie dans l’attente d’un départ qui n’a jamais lieu.

    Comme eux, on devient habité par les fantômes du passé, peuplé de femmes réelles, imaginaires ou disparues. Aux récits de voyages s’entremêlent ainsi les fantasmes et le vécu des personnages, une subtile trouvaille narrative. La figure d’Ines de Florès, femme-pirate du dix-huitième siècle, hante les pages de cet album dans lequel se mêlent donc habilement voyages réels et imaginaires.

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    Le souffle épique baignant cet ouvrage n’est pas sans rappeler celui traversant l’œuvre de Bernard Giraudeau trop prématurément achevée.

    Empreint du souvenir de son compagnon et « associé », de leur amitié, des moments passés, l’émotion (sûrement) à fleur de peau, Christian Cailleaux a su retranscrire avec à–propos le style flamboyant et puissant Bernard Giraudeau, tout en s’affranchissant des pièges inhérents à cet exercice si délicat consistant à finir seul une œuvre imaginée à deux.

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    Dès les premières pages, on perçoit l’attrait du dessinateur pour la littérature et la poésie de son « compagnon de cordée » ainsi que leurs goûts prononcés pour la mer, les voyages, les escales, l’amitié, l’amour, les rêves, le destin et les rencontres.

    Un bien bel hommage à l’ex-quartier-maître mécanicien de la Royale devenu une star du cinéma, un écrivain de renom et un auteur de bande dessinée à part.

    De voyages lointains en rêveries immobiles, Les longues traversées embarquent littéralement le lecteur, le transportant loin de son (morne) quotidien.

    Que Bernard et Théo soient rassurés, Christian a tenu bon la barre malgré les vents contraires. Les longues les traversées sont parfois aussi incroyablement douces...

     Stéphane DUGAST
    Dessins © Christian Cailleaux / Casterman & Dupuis-Aire Libre

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    LIRE
    Les Longues traversées de Bernard Giraudeau et Christian Cailleaux. Bande-dessinnée. 80 pages en couleur. 15.95 €  (Dupuis).

    RELIRE
    R97, Les hommes à terre de Bernard Giraudeau et Christian Cailleaux. 18 € (Casterman).

    A REGARDER LA BANDE-ANNONCE LES LONGUES TRAVERSEES

  • TINTIN BIENTOT AU CINEMA !

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    Les premières images des Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne sont sur le Net. Un film événement en 3 D annoncé sur les écrans l’automne prochain. Epique, romanesque et marin !

    Tintin et le cinéaste Steven Spielberg : une longue histoire. Propriétaire des droits depuis 1983, l’une des personnalités les plus emblématiques et influente du septième Art (La liste de Schindler, Indiana Jones, E.T), épaulée par Peter Jackson (Le seigneur des Anneaux), vient de finaliser le premier opus de son adaptation cinématographique d’un héros culte du monde de la bande dessinée.

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    Intitulé Les aventures de Tintin : le Secret de la Licorne, ce premier opus (réalisé par Mister Spielberg himself ) mixera trois albums d'Hergé - Le Crabe aux pinces d'or, Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge. Cette adaptation ne sera ni un film d’animation, ni un long-métrage dit « classique » comme les adaptations (ratées pour les puristes) de Tintin et le Mystère de la Toison d'or (1961) et Tintin et les oranges bleues (1964). 

    Pour adapter sur grand écran les aventures de l’intrépide reporter, de son fidèle compagnon Milou et de son inséparable ami le capitaine Haddock, le cinéaste réputé a ainsi choisi de s’essayer à la  motion capture : une technique de captation d'un mouvement réel renvoyé à un élément virtuel.

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    Une audace artistique qu’expliquait récemment Peter Jackson dans un long entretien accordé au magazine brittanique Empire : « Avec le live-action, on aurait dû caster des acteurs qui ressemblent aux héros. Mais même comme ça, le film n'aurait pas été totalement identique aux dessins d'Hergé. Avec la motion capture, on peut donner vie au monde d'Hergé, garder les visages stylisés, garder le style artistique d'Hergé tout en le rendant photo réaliste ».  

    Côté casting, le duo a choisi Jamie Bell (Billy Elliott) afin d’incarner le personnage de Tintin. Pour le rôle du capitaine Haddock, la production a opté pour Andy Serkis (Gollum dans Le Seigneur des Anneaux). Daniel Craig (Casino Royale) sera quant à lui le terrible Rackham le Rouge. Cocorico également puisque côté casting, Gad Elmaleh interprétera Omar Ben Salaad.

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    Notons donc que les comédiens ne prêteront que leurs silhouettes et leur jeu à Tintin, Haddock, Rackham le Rouge, Omar Ben Salaad & consorts. La technique de la motion capture consistant grosso modo à filmer les acteurs bardés de capteurs sur fond vert pour ensuite transposer leurs mouvements à des êtres animés par ordinateur, faisant ainsi lorgner cette production hollywoodienne vers les films d’action avec une esthétique de jeu vidéo.

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    Autour de ce film événement, le secret était jusqu’à récemment habilement cultivé. Après de rares images du tournage diffusées avec parcimonie et la présentation des affiches, le duo dévoile enfin les premiers extraits de leur premier opus.

    A la vue ces images, certains ne manqueront pas de railler la technique choisie arguant qu’il est impossible de transposer sur grand écran la magie d’Hergé, de ses décors épurés et de ses personnages au look inclassable. Je me range chez les opposants, convaincu par le parti pris artistique culotté, la gageur de l’entreprise et la qualité des premières images entrevues.

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    TINTIN FILM affiche.jpgAdepte du cinéma de Spielberg et des aventures du « reporter-qui-n’écrit-jamais-une-ligne » depuis mon plus jeune âge, je me réjouis que deux pointures du cinéma aient choisi d’adapter une bande dessinée culte.

    L’an prochain, c’est autour de Peter Jackson de nous dévoiler la suite des aventures du héros à houppette en revisitant cette fois l’abum : Tintin et le temple su soleil, l'un des albums les plus marquants de mes lectures enfantines. Par mille sabords !

    Stéphane DUGAST
    Photos :
    Sony Pictures Releasing France

     

    Les Aventures de Tintin : Le secret de la Licorne (3D). En salle le 26 octobre prochain.

    A REGARDER : LA BANDE-ANNONCE



  • PRISE DE CONTACTS

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    Partie du Pérou pour traverser l’océan Pacifique en kiteboat, Anne Quéméré traçait  sa route vaille que vaille sans lien avec la terre. Seule « en mer et contre tout » jusqu'au dimanche 15 mai au petit matin quand le « Comus of Sark », un ketch de 17m parti de Papeete à sa rencontre entre en contact avec elle. Premier contact humain après 74 jours de navigation dont 50 jours sans communication. Récit de son équipe rassurée... 

    L’émotion a dû être totale lorsque la navigatrice a échangé par VHF avec Ronan Quéméré, son père et coach technique embarqué sur le voilier « Comus of Sark ». A bord de son Kiteboat « Adrien », la Quimpéroise aura parcouru plus de 3 000 milles nautiques (5 528 kilomètres) seule, sans assistance et sans aucun échange possible avec son équipe ou ses proches.

    Une solitude accentuée par le « vide » de l’océan Pacifique où elle n’a croisé aucun bateau, ni requin ou autre poisson. « À partir du 110/115 W, j’ai été plongée dans un monde angoissant, vide de tout où il n’y avait plus rien. Je ne pouvais compter que sur moi-même pour anticiper la météo ou prévoir ma trajectoire. Je n’aurai jamais imaginé vivre une telle expérience»

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    Anne va bien, malgré une fatigue extrême et un fort amaigrissement. En effet, elle a du se rationner ces dernières semaines afin de conserver l’énergie nécessaire pour avancer et avancer encore… Ce dimanche, son équipe lui a transmis un tonneau étanche rempli de nourriture lyophilisée et de fruits frais ainsi qu’un téléphone Iridium.

    Par ailleurs, son Kiteboat porte lui aussi les stigmates de cette aventure incroyable. Outre le safran cassé qui lui a fait perdre en manœuvrabilité depuis le 26 mars dernier, son palonnier est hors d’usage et deux ailes sont déchirées et inutilisables.

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    Face à son immense fatigue et aux détériorations du kiteboat, Anne et son équipe ont décidé de définir comme ligne d’arrivée l’entrée de l’archipel des Tuamotu à la longitude 138°50’W, entre les atolls de Puka Puka et Napuka. Soit encore 110 milles nautiques à parcourir à bord de son kiteboat, avec des alizés faibles de secteur Est. Une navigation difficile qui ne va pas épargner la navigatrice jusqu’au dernier mille.

    D’ici 2-3 jours, Anne Quémére devrait donc achever ce défi et nous raconter en détails cette odyssée à l’ancienne, sans liens avec la terre.

    Relire l’épisode précédent

    Une aventure à suivre sur : http://www.pacific-solo.com/

    Photographies : © Pacific solo

  • NOUVELLES MARINES

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    CONFERENCE-DEDICACES

    mardi 10 mai

    19H45

    à Librairie LA PLUME VAGABONDE, Paris 10

    32 rue de Lancry
    75010 Paris / Métro : Jacques Bonsergent

    *

    LELOCO zerac.jpgPrésentation de l'ouvrage :
    « Zeraq - la mer sur le vif » paru aux éditions L'élocoquent. Parmi les 16 récits marins, de bons mots et des souvenirs de ma première escale exotique. Cap sur « l'île de la Passion », alias Clipperton : « mon île » mystérieuse.

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    LA PLUME VAGABONDE, EN BREF

    Dirigée par Nacéra Ben Mouhoub et Michel Noyal, la librairie la Plume vagabonde à Paris 10e propose dans un cadre chaleureux et convivial un panel de livres. Ouvrages d'actualité et de fond composent l'offre de la librairie Plume vagabonde à Paris 10e.