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  • FONDUS POLAIRES

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    De Redon en Bretagne à la côte orientale du Groenland à la voile, c’est la dernière expédition de l'association Diagonale Groenland.

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    Mission accomplie pour l’expédition BALOUM 2012. C’est à bord de bord de « Gwende Baloum Gwen »  (la « baleine blanche » en breton) que les membres de cette aventure ont rejoint le Groenland via l’Irlande puis l’Islande.

    A bord de ce voilier de 15 mètres, des « rédicivistes » : Dominique Simonneau et Pascal Hémon, des passionnés du monde polaire et les auteurs de multiples expéditions sous ces hautes latitudes.

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    Il y a 2 ans, les 2 compagnons (dans la vie également) organisaient l’expédition « Les piétons du Grand Nord », une aventure librement inspirée des tribulations de Samuel Hearne (1745-1792) surnommé « le piéton du Grand Nord », commerçant de fourrures de la Compagnie de la baie d'Hudson et donc explorateur.

    Aux côtés de Pascal Hémon, Yann Couillard et Céline Espardellier s'étaient lancés en ski et pulka dans une traversée des montagnes Barrengrounds. Dominique Simmonneau gérant l’intendance au départ et à l’arrivée.

    Une expédition à l'arrivée justement tronquée, faute de neige sur la toundra arctique.

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    Loin de se décourager, le couple de fondus polaires a donc remis ça. En ligne de mire, d’autres expéditions polaires plus ambitieuses pour Dominique et Pascal. La passion demeure intacte.

    Photographies ©Diagonale Groenland

    EN SAVOIR PLUS

    Le site web de l’association Diagonale GROENLAND 

  • LES POILUS D’ALASKA #2

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    Nom de code poilus d'Alaska ou l'incroyable destin de chiens de traîneaux venus d’Alaska et du Canada pour épauler les soldats français enlisés sur le front des Vosges en 1915. Un documentaire au souffle épique. Une pépite…

    Membre du jury des Ecrans d’Aventures 2012, je me suis régalé à voir ce film mêlant subtilement images animées ou fixes d’époque, interviews (truculentes) d’experts et séquences de fiction.

    Quant au dépaysement, il est garanti. Depuis les archives militaires du Fort de Vincennes jusqu’aux splendides paysages de l'Alaska, via les États-Unis et le Canada, où le capitaine Moufflet s'échinera à rassembler 300 chiens.

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    On y croise des figures héroïques dont une célébrité canadienne de ces années-là : Scotty Allan, champion de courses à traîneau et infatigable arpenteur de l'Alaska. Il inspirera d’ailleurs à Jack London son personnage central de L'appel de la forêt.

    Réussite indéniable de ce docu-fiction, les scènes de reconstitution dont celles avec les chiens, dans la réalité décorés de la Croix de guerre pour leur conduite exemplaire durant le conflit.

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    Une épopée découverte par le journaliste Daniel Duhand, co-écrite avec  l’aide de Mikaël Pitiot, et servi par la mise en scène assurément cinématographique de Marc Jampolsky.

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    L'aventure étonnante de deux officiers français durant la Première Guerre mondiale chargés de conduire une meute de chiens de traîneaux depuis l'Alaska.

    Une histoire authentique qui n'avait jamais encore été racontée. Haletant et passionnant… (SD)


    A VOIR SUR ARTE en VOD


  • SPÉCIAL OURS POLAIRES

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    Rendez-vous les 22 et 23 octobre prochains à l’Institut océanographique de Paris pour le premier colloque dans l’Hexagone dédié au « seigneur de l’Arctique » : l’ours polaire.

    Très présent dans les médias ces cinq dernières années, l’ours polaire occupe une place à part dans notre imaginaire. Touchée de plein fouet par les changements climatiques, cette espèce fait l’objet de nombreuses prises de position et déclarations qui ne sont pas toujours fondées sur des bases scientifiques objectives.

    Réunissant des généticiens, des glaciologues, des biologistes canadien, norvégien, danois et français, ce colloque a pour objectif de faire le point sur les connaissances actuelles de l’espèce, son environnement et ses relations avec l’Homme sous les latitudes septentrionales de notre planète.

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    Le 24 octobre 2012 s’ouvrira à Oslo la 16ème réunion du PBSG (Polar Bear Specialists Group) de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), regroupant des chercheurs des cinq pays abritant des ours polaires.

    Trois de ces spécialistes seront présents à Paris pour présenter en avant-première leurs travaux et répondre aux questions lors d’une table ronde le lundi 22 octobre en soirée.

    A l’initiative de ce colloque inédit ? Une association de passionnés (Pôles Actions), créée par un couple de reporters polaires : Catherine et Rémy Marion.

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    En savoir plus //

    Sur le siteweb officiel : www.ourspolaire.org

  • LE GROENLAND DE MICHA

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    Fidèle compagnon de l'explorateur polaire Paul-Emile Victor, Michel Pérez (dit «Micha») a lui aussi écrit ses carnets de route pendant leurs expéditions au Groenland dans les années 1930. Près de 80 ans plus tard, les récits de «Micha» sont enfin publiés...

    Août 1934, quatre jeunes explorateurs intrépides débarquent sur la côte orientale du Groenland depuis le navire « Pourquoi Pas ? », alors commandé par Jean-Baptiste Charcot (1867-1936). Parmi eux : Michel Pérez, ingénieur fraîchement diplômé et passionné de montagnes.

    Ami de longue date de Paul-Emile Victor, le Suisse a accepté d’emblée de se joindre à la première « expédition scientifique française sur la côte orientale du Groenland ». Aux côtés des deux amis, deux autres compagnons : Robert Gessain, médecin-antropologue et Fred Matter-Stevenier, cinéaste.

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    Exhumés des archives familiales par François, l'un de ses fils, ces carnets sont les notes personnelles que Michel Pérez (1909-1994) a rédigées pendant ses séjours groenlandais avec ceux que l’on appelait alors les « Eskimos ».

    Préfacé par Joëlle Robert-Lamblin, anthropologue et spécialiste de l’œuvre des « Quatre du Groenland », cet ouvrage permet d’appréhender autrement les expéditions menées par Paul-Emile Victor (1907-1995).

    Un récit de voyage écrit sans fard, ni fausse pudeur, qui plonge immanquablement le lecteur au cœur de ces expéditions sillonnant alors une région du globe jusqu’alors peu explorée et encore pas cartographiée. 
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    Ce récit resté trop longtemps confidentiel est signé par l'un des plus fidèles compagnons de route de Paul-Émile Victor qui deviendra après-guerre l’un des co-fondateurs des Expéditions Polaires Françaises (EPF) avant de poursuivre ses activités au sein du monde de l'entreprise et des Nations Unies.

    Grâce à la ténacité de son fils François Pérez et de Lionel Bedin, un éditeur audacieux basé dans les Alpes, les écrits de « Micha » ressuscitent. De quoi ravir les férus de récits d'exploration. (SD)

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    A LIRE // Carnets du Groenland (1934-35) de Michel Pérez. 192 pages – 17 euros. Collection « Mondes ouverts » aux Editions Livres Du Monde. Un livre à commander sur www.livresdumonde.net 

  • BREST MÊME !

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    20 ans tout rond ! Rendez-vous du 13 au 19 juillet prochain pour la vingtième édition des fêtes maritimes de la cité du Ponant astucieusement baptisées Les Tonnerres de Brest 2012.

    De l’aveu de ses organisateurs, cette manifestation maritime unique dans l’Hexagone va faire vibrer les quais, onduler la rade de cette cité océane, illuminée par les plus belles flottilles du patrimoine maritime mondial. Aux curieux visiteurs de juger in situ !

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    Pour les amoureux de monde polaire, je serai sur place le lundi 16 juillet prochain à l’espace des villages des cultures arctiques afin de présenter le film 52 minutes Dans les Pas de Paul-Emile Victor. Débat (fructueux à l’issu). Et reportage photo à suivre sur le blog Embarquements et sur mon facebook pour être en direct de Brest (même)…

  • L'HISTOIRE DU MANGUIER

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    Les «bateaux gris» peuvent parfois mener une étonnante seconde vie. Ancien bâtiment de la Marine nationale en service jusqu’en 1998, Le Manguier est désormais un remorqueur… à voiles à vocation polaire ! Récit d’une étonnante transformation.

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  • BIEN GIVRÉS !

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    Traverser l’océan arctique glacial à la voile, sans moteur, en autonomie complète, entre eaux libres et glace sur un drôle d’engin, à la fois catamaran et char à glace, un pari a priori insensé…

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  • GRAND NORD MALADE

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    « Pôle Nord : la grande glace est malade » ainsi titre Polka, un magazine (très abouti) faisant la part belle au photojournalisme. À sa une, un reportage alarmant réalisé par Ragnar Axelsson, témoin éclairant de l’Arctique et de ses changements.

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    Ragnar Axelsson est un habitué du grand Nord. Depuis plus de 2 décennies, le photoreporter islandais arpente et photographie les côtes du Groenland, situées au nord du 66ème parallèle.

    Ses images les plus anciennes datent des années 1980, constituant autant de témoignages précieux d’une époque révolue durant laquelle la banquise disparaît.



    « Depuis plusieurs millénaires, les chasseurs inuits, avant de partir traquer phoques et ours polaires, scrutent et écoutent la glace. Aujourd’hui, son cri est assourdissant: la banquise craque, les glaciers éclatent. Les peuples du Nord s’inquiètent. La “Nuna”, leur monde, s’efface», professe dans cet article Laurence Butet-Roch, l’auteur des textes.

    S’étant adaptés depuis des millénaires à une nature souvent hostile, les Inuits sont, selon Polka, désormais à la merci des volontés politiques et économiques des gouvernements étrangers.

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    Pour Ragnar Axelsson, il est urgent de témoigner. « La grande glace est malade », lui a un jour confié un vieil Inuit.

    Un témoignage et des clichés pour un cri d’alarme. Ou à défaut, une prise de conscience que les déserts blancs de notre planète fondent inexorablement...

    Photographies de Ragnar Axelsson

    A LIRE //
    Dans le magazine Polka #16

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    POLKA.jpgPOLKA C'EST QUOI ?

    C'est un magazine bimestriel français de photographie et de photojournalisme. Dirigé par Alain Genestar, ancien directeur de Paris Match.
    Lancé en 2008, Polka vise tous les amateurs de photographie, les passionnés, les collectionneurs. Dans Polka, les grands noms de la photographie racontent en image l’histoire du monde et des hommes.



  • UNDERT THE POLE I : EN POLE POSITION ?

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    De l’océan Arctique, on ne connaissait  que les immenses étendues de glace de plus en plus fracturées…

    Peu d’explorateurs s’était jusque là aventuré sous la banquise. C’est chose faite grâce à Deepsea under the pole, l’expédition parrainée par l’explorateur polaire Jean-Louis Etienne.

    Buts avoués de cette aventure polaire ? Etudier et photographier la face sous-marine de la banquise, ses paysages et ses écosystèmes depuis le pôle Nord jusqu’au Canada.

    En menant l’enquête in situ tout en conduisant moult programmes scientifiques, les explorateurs (soutenus par la fondation Rolex) ont ainsi non seulement ramené des images - glanées sous la glace - époustouflantes mais également un témoignage inédit sur l'univers de la banquise que l’on découvre là sous un nouveau jour.


    Parfois à l’endroit, souvent à l’envers. « On y découvre tout simplement la face cachée de la banquise », clament en chœur ses auteurs qui ont su habilement entrecouper leur journal de bord de témoignages concoctés par des spécialistes de l’Arctique.

    Au-delà d’un énième récit d’expédition, ce Beau-Livre est donc avant tout un témoignage précieux sur un univers menacé à cause du réchauffement climatique.

    Soit autant de preuves qu’une aventure rondement pensée et bien menée peut s’avérer didactique et surtout fort utile.

     Stéphane DUGAST

     

    On a marché sous le pôle - Deepsea Under The Pole. Textes de Ghislain Bardout & Emmanuelle Périé. Photographies de Benoît Poyelle. Préface de Jean-Louis Etienne. 256 pages - 35.00 € (Le Chêne)

     

  • UNE LONGUE ROUTE

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    « Avancer que coûte que coûte même si les raquettes aux pieds semblent peser des tonnes. Pousser sur ses bâtons. Trébucher parfois, se relever, toujours avancer. Ce matin, la neige colle aux pattes des hommes comme à celles des chiens. Impossible pour ces derniers de tirer un traîneau à pleine charge dans ces conditions. C’est alors aux hommes de faire la trace et de rendre possible le passage de cette caravane.

    Le souffle court. Les cuisses brûlantes. J’avance coûte que coûte la lanière d’une de mes raquettes entre les dents. Dès l’attaque de la montée, la lanière a lâché. Sur une jambe et demie, je souffle comme la cheminée d’un train à vapeur. Chacun de mes pas est laborieux et maladroit. De surcroît, cette foutue poudreuse vient se fourrer entre mon pied droit et la raquette tout en s’agglutinant en boules compactes impossibles à concasser.

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    Sans raquette au pied gauche, je m’enfonce jusqu’à mi-cuisse dans la neige épaisse tandis que ma jambe droite plonge dans cette poudreuse jusqu’à la cheville. L’équilibre est alors précaire. L’engagement physique est total. Si la montée paraît interminable, mon moral est inébranlable et inoxydable. Pousser, tirer et avancer. Toujours avancer. Malgré les chutes inévitables. De la neige jusqu’à la taille, il faut alors se relever (d’une manière souvent peu académique) puis avancer. Toujours avancer.

    À intervalles réguliers, un cri se perd dans l’immensité de cet espace noyé progressivement dans la brume. C’est la voix de Moorta, l’un de nos guides inuits. De la main, il m’indique alors sommairement la direction à suivre. Le plus souvent, c’est là où la couche de neige se révèle la plus profonde. En temps ordinaire, une telle situation m’aurait prodigieusement agacé. Aujourd’hui, je suis heureux. Heureux d’être confronté à ces éléments et à ces paysages que Paul-Émile Victor détaille et décrit dans ses récits épiques. Son ouvrage Boréal et Banquise est ma « bible » depuis de nombreux mois. Ce que je pressentais avant ce périple se vérifie : le bonheur absolu est à portée de doigts à condition de s’y employer entièrement »

    Stéphane DUGAST
    Photographies : Stéphane DUGAST / Paul-Emile Victor

     

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    Extraits du Beau-Livre « Dans les pas de Paul-Emile Victor. Vers un réchauffement climatique ? » (Michel Lafon)

  • CHASSE GARDÉE

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    Campement de Ningerte
    66° 17’  Nord / 37° 14’ Ouest

    « Temps duveteux dans le fjord du Sermilik, une large échancrure située le long de la côte est du Groenland. Depuis l’apparition d’un phoque dans les eaux parsemées de glace, le silence est d'or à Ningerte.

    Casquette verte vissée de travers sur le crâne, veste polaire entrouverte et bas de survêtement noir rendu bouffant par ses grosses bottes kaki en caoutchouc, Tobias Ignatiussen est aux aguets. Fusil à la main, ce chasseur quadragénaire, parmi les plus réputés de la région d’Ammassalik, scrute minutieusement les eaux redevenues calmes.

    Plus un bruit, ni même un chuchotement au campement. Le mammifère marin ne devrait maintenant plus tarder à pointer son museau afin de revenir prendre sa respiration à la surface. L’attente parait interminable. Rien ne semble pourtant perturber la concentration de ce chasseur natif du Sermilik.

    Si la chasse a été, pendant des siècles, l’activité principale des Inuits, elle n’est désormais un métier que pour une soixantaine d’entre eux, détenteur d’un permis de chasse officiel. 

    Source de revenus complémentaires pour les chasseurs comme Tobias, cette activité ancestrale est devenue aujourd’hui un loisir pour la majorité des habitants de la côte orientale du Groenland seulement peuplée de 3 500 habitants, tandis que 54 000 Groenlandais habitent le long de la côte occidentale. (…) »

    Stéphane DUGAST

     Extrait du récit  « DANS LES PAS DE PAUL-EMILE VICTOR »
    paru dans le livre CARNETS D’AVENTURES (Presse de la Renaissance)

    Photographie : © Stéphane DUGAST 

  • EN POLES POSITIONS ?

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    Situés aux deux extrémités du globe terrestre, l’Arctique et l’Antarctique sont deux déserts blancs longtemps demeurés à l’écart du monde. Si l’on néglige souvent de mentionner l’Antarctique comme le sixième continent de notre planète, l’Arctique est quant à lui en majeure partie un océan entouré de terres habitées, parsemées d’îles telles que le Groenland.

    Au sud, l’Antarctique est une vaste terre encerclée par le large océan austral, sur laquelle, exceptés quelques centaines de chercheurs et scientifiques de passage, aucun être humain n’habite.

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    Soumises à des froids intenses, à la nuit polaire la moitié de l’année et à des phénomènes magnétiques longtemps restés inexpliqués, ces deux régions de notre planète fascinent par leur beauté autant qu’elles effraient par la rudesse de leur climat, par les dangers encourus et leur isolement.

    En plus d’être deux destinations extrêmes que l’homme a découvertes tardivement, les pôles sont deux points mythiques. Ainsi pour les penseurs de la Grèce antique, le nord de la Terre était occupé par une mer légendaire tandis qu’au sud un continent inconnu (la terra australis incognita) équilibrait les masses du globe.

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    Au pôle Nord comme au pôle Sud, les glaces sont reines. Sur terre, d’imposants glaciers peuvent y culminer jusqu’à 4 000 mètres tandis qu’en mer, l’océan devient banquise et peut atteindre - comme en Arctique - jusqu’à 13 millions de kilomètres carrés.

    L’océan Glacial Arctique, constitué principalement de glaces permanentes, communique avec l’océan Atlantique entre le Groenland et la Scandinavie ainsi qu’avec l’océan Pacifique par le détroit de Béring. Cette mer de glace n’est pour l’instant navigable qu’en été, période au cours de laquelle elle se convertit en eaux libres parsemées de blocs de glace à la dérive.

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    Point d’équilibre indispensable à la bonne santé de notre planète, les pôles ont subi ces dernières décennies d’importantes évolutions à commencer par celles climatiques qui devraient modifier et bouleverser des écosystèmes, les courants marins et des équilibres géopolitiques.

    Que l’on considère les Pôles comme des eaux couvertes de glace ou d’îles entourées de mer, la Marine nationale est bien évidemment concernée par leur sort. Depuis plus de deux siècles, la Marine a envoyé « sur zone » moult bâtiments.

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    Certains de ses marins y ont jadis forgé d’incroyables destins. Ce dossier spécial de Cols Bleus dédié aux pôles rappelle ainsi la genèse de cette relation toute particulière tout en ne manquant pas de raconter l’Arctique, l’Antarctique, leurs enjeux, leurs perspectives et la géopolitique des pôles grâce à des explications nourries par des marins comme de terriens spécialistes.

    Autant de  témoignages prouvant que les pôles sont plus que jamais des baromètres du climat de notre planète, au sens propre comme au sens figuré !

    Stéphane DUGAST
    Photos
    © US NAVY & MARINE NATIONALE

     

     CBLAMARINEETLESPOLES.jpgRetrouvez l'intégralité du DOSSIER LA MARINE ET LES POLES
    paru dans le COLS BLEUS N°2965 du 12 février 2011,
    le bi-mensuel de la
     Marine sur CALAMEO

    - Le point de vue de spécialistes de l'Arctique et de l'Antarctique
    - Un édito polaire 
    - & l'aventure POLE NORD 2012
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