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EMBARQUEMENTS - Page 134

  • BIENTOT LA GROSSE POMME...

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    © Stéphane DUGAST

    NEW YORK (USA)
    40° 47 Nord / 73° 58 Ouest

    Sur le pont de la frégate de lutte  anti-aérienne Jean Bart, juste au-dessous du  pont suspendu Verrazano-Narrows, ainsi baptisé en l'honneur de Giovanni da Verrazano. L'explorateur italien est le premier Européen à avoir franchi les Narrows et à avoir posé le pied sur le site de l'actuelle New York. La «grosse pomme» est une escale phare pour tout marin et la possibilité de découvrir cette ville par la mer. Après le pont Verrazano, Ellis island, la statue de la Liberté, Staten island sur bâbord, Manhattan sur tribord, puis un accostage à l'ombre des gratte-ciels... 

  • LA JEANNE DE A à Z / "I" COMME...

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    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945 Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, grâce à la lettre «I», on en sait enfin plus sur l'immatriculation de ce bateau-phare de la Marine depuis 1964.

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    © Christophe GERAL

    « I »

    IMMATRICULATION «JEANNE D'ARC», son nom s'affiche en lettres majuscules blanches sur sa coque grise. Son numéro d'immatriculation «R97» s'inscrit en caractères noirs sur son «château», sur bâbord comme sur tribord. Si cette immatriculation intrigue, un marin connaît sa réelle signification : Bernard Prézelin, l'auteur depuis deux décennies de Flottes de combat, la «bible» de tout marin en passerelle. «Dans le cadre de l'Otan, l'identification des bâtiments de guerre est fixée par une lettre et deux chiffres. A chaque lettre correspond donc une typologie de navires» détaille ce féru de bâtiments militaires avant d'ajouter : «Cette appellation Otan est principalement utilisée par les marines européennes, des marines sud-américaines et quelques marines asiatiques. Les américains, les canadiens et les australiens lui préfèrent un autre système». Concernant la traduction Otan, la commandant Prézelin se la remémore sur le champ : «La lettre D correspond à Destroyer, l'équivalent de nos frégates de premier rang. L, c'est Landing et les bateaux de type amphibie. M, la guerre des mines...». Quant à la lettre R désignant la Jeanne, la réponse est aisée pour un spécialiste de sa trempe : «Il fallait désigner porte-avions et aéronefs, en anglais Aircraft Carrier. La lettre A identifiait déjà les bâtiments de soutien, la lettre C les croiseurs. Il restait la lettre R qui phonétiquement est la première lettre de Aircraft». Concernant le numéro 97, l'explication est également logique. «A la France, on attribué la série des quatre vingt-dix». Rapides vérifications. R95 correspond à l'Arromanches. R96 au Lafayette. R98 au Clémenceau. R99 au Foch. «Lors du lancement de la Jeanne en 1964, le numéro de série 97 s'était entretemps libéré avec le retrait du service actif du porte-avions Bois-Belleau» précise le spécialiste avant d'expliquer que pour le porte-avions Charles-de-Gaulle. «On a été obligé de revenir en arrière, d'où R91». Un système d'immatriculation indéchiffrable sans l'expertise de Bernard Prézelin, décidément incollable sur les bateaux gris et leurs subtilités.
    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • LES «CINQUANTIEMES HURLANTS»

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    © Stéphane DUGAST

    MERS AUSTRALES (Kerguelen)
    37°50' Sud / 77°31 Est

    A proximité de l'île de Kerguelen. La tempête approche. Dans les terres australes et antarctiques françaises (Taaf), les marins doivent constamment rester vigilants. Il leur faut scruter consciencieusement la mer, observer constamment le ciel et écouter attentivement leur bateau. Immersion de deux mois à bord de la frégate de surveillance Floréal pendant une mission de lutte contre la pêche illicite. Un grand reportage où il a fallu garder le pied marin...

  • LA JEANNE A CONCARNEAU

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    Rendez-vous du 29 avril au 2 mai 2010 à Concarneau pour la vingt-sixième édition du Festival Livre & Mer. La Jeanne y sera à l'honneur. Beau-livre, exposition...

    concarneau-236607.jpgAprès une édition exceptionnelle en 2009 pour le vingt-cinquième anniversaire du Festival de Livre & Mer, Concarneau accueillera sa vingt-sixième édition du 28 avril au 02 mai 2010 dans le sillon des festivités du départ de la transat à la voile Concarneau-St Barth. Une nouvelle marée de lettres s'offrira aux visiteurs pour une programmation riche et plurielle consacrée à la littérature et au patrimoine maritime : festival des mousses, prix littéraires, conférences, tables rondes, cafés littéraires, lectures publiques, rencontres documentaires, expositions, animations autour de vieux gréements et dédicaces sur notre grande librairie maritime. La littérature et la mer se déclinent à tous les genres.

    LE PRIX DU BEAU-LIVRE MARITIME
    Couv_JeanneDArc BD.jpgA noter que L'ouvrage LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R 97 est sélectionné pour le prix du Prix du Beau Livre maritime de Concarneau. Depuis 2005, le Prix du Beau Livre maritime récompense dans la catégorie éditoriale «beau-livre», le meilleur ouvrage paru dans l'année, tant par sa forme que par son fond, traitant d'un domaine maritime de manière artistique, documentaire, imaginaire ou scientifique. Cette année, six titres sont en compétition dont :
    - La biodiversité littorale vue par Mathurin Méheut
    , textes de Michel GLÉMAREC, Éditions Le Télégramme
    - La grande histoire du sauvetage en mer, Michel GIARD, Éditions Le Télégramme
    - Océans, Jacques Perrin, textes de François Sarano et Stéphane Durand, Éditions du Seuil
    - Peuples des mers, Nathalie MEYER-SABLÉ, Chasse-marée / Glénat
    - Pirates, Michaël PITIOT, Chasse-Marée / Glénat & Sirènes
    - Au coeur du Peuple des Eaux
    , Pierre CHAVOT, Chasse-marée / Glénat.

    «TRONCHES DE JEANNE», L'EXPO
    1153-14 108.jpgVisible pendant toute la durée du festival Livres et mer au Centre des Arts (CAC) de Concarneau, l'exposition inititulée «TRONCHES DE JEANNE» reviendra sur l'histoire et les aventures maritimes du célèbre porte-hélicoptères dont la dernière campagne fut celle entamée en décembre 2009. A travers des photographies réalisées par Christophe Géral, cette exposition s'intéressera aux métiers à bord de la Jeanne et retracera les mille et unes aventures d'un bateau rentré dans l'histoire navale hexagonale.


    Découvrez le programme Livre & Mer et feuilletez le à : http://fr.calameo.com/read/000021084e9e55bb15b41

  • LA JEANNE DE A à Z / "H" COMME...

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    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, Cols Bleus (l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945) raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre H nous embarque sur la plate-forme aviation.

    Copie de 1114-27 066 R2.jpg
    © Christophe GERAL

    « H »

    HELICOPTERES Pour tout nouveau venu, la Jeanne d'Arc est un véritable labyrinthe. Le bateau-école de la Marine compte ainsi plus de 900 locaux, 11 ponts, faux-ponts et passerelles. Le tout est concentré sur une longueur de 182 mètres, divisée en 15 tranches pour des raisons d'étanchéité, et sur une largeur de 22 mètres. Point de repère incontestable de ce bâtiment : sa plate-forme hélicoptères. D'une longueur de 62 mètres et d'une largeur de 21 mètres, cette piste asphaltée s'étend sur plus de 1 300 mètres carrés et dispose de six emplacements de parkings (dits «spots»), matérialisés au sol par des cercles. Cette configuration était censée autoriser le décollage simultané de deux hélicoptères lourds de type «Super Frelon». Dès les premiers essais à la mer réalisés au cours du mois d'octobre 1963, la stabilité du pont d'envol est d'ailleurs jugée «excellente». La Résolue (bientôt baptisée Jeanne d'Arc) verra ainsi s'effectuer 244 appontages sur sa plate-forme, consécutifs à 140 heures de vols au cours de sa « croisière d'endurance». Le cahier des charges des ingénieurs-constructeurs était alors ambitieux : «La construction de la Jeanne d'Arc confère une excellente garantie pour assurer la flottabilité du navire en cas d'avarie et maintenir en mer un haut niveau de sécurité de navigation». A l'usage, cette plate-forme va néanmoins s'avérer tributaire de l'état de la mer. Cette stabilité est incontestable, sauf par une mer de l'arrière. Dans ces conditions, le bâtiment embarde et les coups de roulis sont importants. «La Jeanne roule à cause de ses hanches trop généreuses» écrira plus tard, avec lyrisme, Bernard Giraudeau, le marin-écrivain. A contrario, le porte-hélicoptères est peu sujet au balancement d'avant en arrière, au «tangage» en langage marin. Grâce à ces caractéristiques, la Jeanne est devenue une excellente école pour apprendre les subtilités du métier de pilote. Chevronnés ou débutants, tous sont unanimes quant aux aptitudes requises pendant les manœuvres d'appontage afin de dompter la «Dame en fer» et ses déhanchements, parfois imprévisibles...
    Stéphane DUGAST

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    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • BELEM DO BRASIL

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    © Stéphane DUGAST

    AMAZONE (Brésil)
    0° 2 Nord / 51° 3 Ouest

    Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts «Belem». Sur les traces de son passé glorieux et en route pour une traversée mythique, voire magique que je vais vivre de l'intérieur. Le «Belem» retrouve les routes de son histoire dont celles de l'Amérique du sud et des Antilles presque un siècle plus tard» Une odyssée haute en couleurs. Du Brésil à la Guyane via l'estuaire de l'Amazone pour un retour aux sources et un grand reportage choc...

  • UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°10

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    La rubrique «Un cliché, une histoire» raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. A l'occasion de l'escale de la «Jeanne d'Arc» à Fort-de-France en Martinique jusqu'au lundi 22 mars prochain, l'occasion était trop belle pour parler du «coquetèle», des cuisiniers et de la gastronomie du bord...

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    © Christophe GERAL

    LA GASTRONOMIE «JEANNE»

    Sur le porte-hélicoptères R97, la configuration restauration est  inédite. A bord, ils sont vingt et un cuisiniers répartis dans trois cuisines différentes. A l'avant, ils sont treize en charge de nourrir l'équipage et les carrés des sous-officiers. Au milieu du bâtiment, deux boulangers et deux pâtissiers œuvrent la nuit sans relâche afin de confectionner pains, pâtisseries et viennoiseries. A l'arrière, trois cuisiniers sont dédiés aux officiers. A proximité des appartements du commandant, un cuisinier travaille en solo afin de régaler le «pacha» et ses invités. Sur le navire-école, la dimension rayonnement de la France à l'étranger est indéniable surtout lors des retours à terre. Pour les 21 cuisiniers, le rythme s'accélère, à chaque escale, avec l'organisation des repas officiels et, surtout du «coquetèle», devenu une institution en presque cinq décennies. A l'étranger, les «coquetèles» de la «Jeanne» sont toujours très prisés. Jusqu'à 1 200 invités peuvent se bousculer sur le pont d'envol du bateau-école de la Marine pendant ses réceptions. Autant de préparatifs que les équipes restauration anticipent afin de garantir des mets de qualité et ce «petit plus qui fait la réputation hexagonal» dixit l'un des cuisiniers du bord. Un savoir-faire que les cuistots de la «Jeanne» perpétuent depuis 1964, gastronomie et réputation françaises obligent...

    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web référence consacré à l'actualité du monde maritime.

  • DANS L'ENFER DE MEULABOH

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    ©  Stéphane DUGAST

    MEULABOH (Indonésie)
    4°1 Nord / 96°1 Est

    En bordure de l'océan indien, la Malaisie, la Thaïlande, le Myanmar, le Bangladesh, le Sri-Lanka et l'Indonésie sont durement frappés par le tsunami du 26 décembre 2004. Après la forte mobilisation internationale et les multiples promesses de dons, des États se mobilisent et se concertent afin d'apporter une aide humanitaire et sanitaire aux populations sinistrées. La France décide de l'envoi de deux bâtiments de la Marine nationale, dont le porte-hélicoptères «Jeanne d'Arc», dans la zone proche de l'épicentre de l'île de Sumatra en Indonésie. Pendant cette opération d'assistance humanitaire et militaire dénommée «Beryx» (du nom d'un poisson vivant dans l'océan Indien), je vais partager le quotidien des marins qui vont débarquer dans la ville de Meulaboh afin de porter secours et assistance à la population sinistrée. La cité portuaire a été littéralement engloutie par les vagues meurtrières...

  • LA JEANNE DE A à Z / "G" COMME...

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    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre G nous emmène en cuisine afin d'évoquer l'Art de la table.

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    © Christophe GERAL

    « G »

    GASTRONOMIE Avant d'être un patchwork de locaux et de services ainsi qu'un assemblage de boulons et de tôles, la «Jeanne d'Arc» est un véritable village flottant, regroupant mille et un métiers, dont un favorisant fortement le moral de l'équipage. Les cuisiniers sont, en effet, des personnalités emblématiques d'un bâtiment de guerre. Sur le porte-hélicoptères R97, la configuration restauration est  inédite. A bord, ils sont vingt et un cuisiniers répartis dans trois cuisines différentes. A l'avant, ils sont treize en charge de nourrir l'équipage et les carrés des sous-officiers. Au milieu du bâtiment, deux boulangers et deux pâtissiers œuvrent la nuit sans relâche afin de confectionner pains, pâtisseries et viennoiseries. A l'arrière, trois cuisiniers sont dédiés aux officiers. A proximité des appartements du commandant, un cuisinier travaille en solo. Sa mission ? Régaler le «pacha» et ses invités. Sur le navire-école, la dimension rayonnement de la France à l'étranger est indéniable surtout lors des retours à terre. Pour les 21 cuisiniers, le rythme s'accélère, à chaque escale, avec l'organisation des repas officiels et, surtout du «coquetèle», devenu une institution en presque cinq décennies. A l'étranger, les «coquetèles» «Jeanne» sont toujours très prisés. Jusqu'à 1 200 invités peuvent se bousculer sur le pont d'envol du bateau-école de la Marine pendant ses réceptions. Autant de préparatifs que les équipes restauration anticipent afin de garantir des mets de qualité et ce «petit plus qui fait la réputation hexagonale» dixit l'un des cuisiniers. La gastronomie n'étant pas seulement, au sens littéral : «l'art de régler l'estomac»,  mais bien l'art consistant à recueillir, adapter ou inventer des recettes, à sélectionner des produits, à concocter des plats et à les déguster. Soit, la conjugaison de l'Art et de la manière. Ou un savoir-faire que les équipes restauration «Jeanne d'Arc» perpétuent depuis 1964, gastronomie et réputation à la française obligent.
    Stéphane DUGAST

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    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • L'ILE MYSTERIEUSE

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    © Infographie Arnaud CREACHCADEC / Photos Stéphane DUGAST

    CLIPPERTON (Pacifique)
    10° 17 Nord / 109° 13 Ouest

    Tête d'épingle perdue dans l'immensité du Pacifique, l'île de Clipperton est une possession française méconnue. Difficile d'accès et fréquemment visité par les bateaux de la Royale, cet atoll constitue une escale mythique chez les marins. Cette île mystérieuse a attisé, au fil des siècles, bien des convoitises et suscité bien des légendes... J'ai eu la chance de me rendre à deux reprises sur ce  «caillou de la République». Lors de ma seconde escale, j'y suis allé accompagné de l'explorateur polaire Jean-Louis Etienne. A cette occasion, j'ai réalisé mon premier film documentaire intitulé «Clipperton, l'île mystérieuse», diffusé sur FRANCE 3 THALASSA et la chaîne RFO dédiée à l'Outre-mer.

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°9

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    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°9

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    La rubrique « Un cliché, une histoire » raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Après une escale colombienne dans le port de Carthagène du premier au 6 mars dernier, la Jeanne d'Arc navigue désormais dans l'océan Atlantique avant des escales hautes en couleurs. D'abord à Fort-de-France en Martinique, puis à New York City et à Québec au Canada, suite à une remontée du Golfe de Saint-Laurent «d'anthologie», de l'aveu des marins du bord. Autant de destinations évoquant le voyage et la découverte, propre aux longs déploiements de la Jeanne depuis 1964 et à la vie d'un marin d'Etat embarqué...

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    © Christophe GERAL

    CARTE «GRAND VOYAGEUR»

    A la seule énumération des escales ayant égrené 46 campagnes d'application du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc et de sa frégate accompagnatrice (surnommée «la conserve»), les amoureux du voyage palissent. Des ports mythiques comme New-York, Tokyo, San Francisco, Acapulco ou Diego-Suarez. Des îlots oubliés aux dimensions modestes : Tristan-da-Cunha, Clipperton ou Kerguelen. Des escales symboliques à Beyrouth, à La Havane ou à Vladivostok après la chute du mur. Pourtant, contrairement aux idées reçues, les campagnes de la Jeanne d'Arc n'ont été un véritable tour du monde qu'à neuf reprises, dont sept fois lors des vingt premières années de sa vie nautique. A l'heure prochaine du retrait du service actif du porte-hélicoptères R97, les chiffres font cependant écho. 6 300 officiers formés. 15 000 marins affectés. Près de 800 escales et de 90 pays visités. Navire-école et ambassade flottante depuis 1964, la Jeanne a incontestablement l'âme voyageuse...

    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • PUBLICATION STRATEGIQUE

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    © With the courtesy of Alhrep

    «Les Pôles», c'est la thématique du dernier numéro du Bulletin d'études de la Marine. Une publication référence sur les océans, la géopolitique maritime et ses acteurs.

    Les_poles.jpgLA CHRONIQUE Au pôle Nord comme au pôle Sud, les glaces sont reines. Situés aux deux extrémités du globe terrestre, l'Arctique et l'Antarctique sont deux déserts blancs longtemps restés à l'écart du monde.

    Si l'on néglige souvent de mentionner l'Antarctique comme le sixième continent de notre planète, l'Arctique est quant à lui en majeure partie un océan entouré de terres habitées, parsemées d'îles telles que le Groenland.

    Au sud, l'Antarctique est une vaste terre encerclée par le large océan austral, sur laquelle, exceptés quelques centaines de chercheurs et scientifiques de passage, aucun être humain n'habite.

    Soumises à des froids intenses, à la nuit polaire la moitié de l'année ainsi qu'à des phénomènes magnétiques longtemps restés inexpliqués, ces deux régions extrêmes de notre planète fascinent par leur beauté autant qu'elles effraient par la rudesse de leur climat, par les dangers encourus et leur isolement.

    Les pôles sont désormais au cœur des préoccupations géopolitiques, stratégiques et environnementales, dérèglements climatiques obligent. Autant de questionnements et d'approches que le dernier numéro du Bulletin d'études de la Marine  aborde dans un numéro spécial intitulé «Les Pôles».

    120 pages d'enquêtes et d'entretiens, dont une enquête «Dans les pas de Paul-Emile Victor», un portrait de l'aventurier polaire et l'interview de son fils, font de cette publication une référence pour les lecteurs (marins) curieux...

    Stéphane DUGAST

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    VERSION NUMERIQUE. A lire en intégralité sur le web à :  http://www.cedoc.defense.gouv.fr/Les-Poles-no47-Mars-2010

    VERSION PAPIER. Bulletin d'études de la Marine N°47. A commander en appelant le 01 44 42 82 13 ou en écrivant  au Centre d'Enseignement Supérieur de la Marine (CESM) - BP 8 - 00300 Armées.