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EMBARQUEMENTS - Page 130

  • POL CORVEZ, JONGLEUR DE MOTS

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     Les mots et leurs étymologies sont sa passion. Surtout les mots marins…

    Pourquoi s'intéresser au monde maritime via la sémantique et l'étymologie ?

    - Pol CORVEZ : La plupart des lexicographes s'intéressent davantage à la sphère littéraire ou terrestre qu'à celle des métiers ou des univers marins. C'est notre côté Académie française, sans doute ! Cette idée me trottait dans la tête depuis une quinzaine d'année.

    J'ai simplement continué le travail de recherche. Puis, j'ai proposé le manuscrit à Bernard Cadoret, alors directeur de la revue Chasse-marée. J'ai reçu une réponse enthousiaste très rapidement, et la machine s'est mise en marche.

    Cela faisait plus de 150 ans que l'on réclamait ce genre d'ouvrage en France ! On devait l'attendre, puisqu'il a obtenu un prix de l'Académie de marine en 2008, et que plus de 10 000 exemplaires en ont été vendus, ce qui en fait un long-seller (NDLR : un succès en librairie durable).

      P CORVEZ 1 LE NOUVEAU DICTIONNAIRE DES MOTS NES DE LA MER.jpgEn quoi ce dictionnaire augmenté* est-il différent du précédent** ? 

    - D’abord, ce nouvel ouvrage est deux fois plus important que la première édition du point de vue du nombre d'entrées. Il est également plus large quant à son envergure, puisque j'y ai ajouté les mots provenant du monde fluvial et de l'eau en général.

    De plus, ce dictionnaire édition augmentée ou édition initiale se distingue de mon premier dictionnaire qui s’intéressait aux termes et expressions provenant de la mer et de l'eau utilisées dans le vocabulaire des états affectifs et du comportement.

    L'optique en est donc différente, le style également, puisque on me dit souvent que le premier a été écrit par un homme, et l'autre par une femme ! Mais quelle richesse ! Et quel étonnement de voir que lorsque l'on parle de ses états affectifs, c'est le vocabulaire de l'eau et de la mer qui arrive en force.

    Quelles sont vos 3 définitions préférées ?P CORVEZ 2  LE NOUVEAU DICTIONNAIRE MARIN DES SENTIMENTS ET DES COMPORTEMENTS.jpg

    - « Partance » et « escale ». Car un marin est toujours ballotté entre ces deux réalités. Parce que c'est notre vie, même si l'on n'est pas marin.

    Toujours prêt à partir, avec l'excitation qui accompagne les rêves de départ, même si ce ne sont que des projets terrestres ou terriens, et des escales entre deux aventures ou deux projets.

    « Lascar » aussi, car c'est un mot qui vient de loin, et qui dit beaucoup sur la façon dont on a considéré nos frères lointains, avec à la fois admiration et dédain. Toute une anthropologie du monde occidental se cache derrière ce terme.

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST

     

    A LIRE

    * : Le nouveau dictionnaire des mots nés de la mer de Pol Corvez. 720 pages - 22 €. Edition augmentée / Médaille de l’Académie de marine (Glénat).

    ** : Dictionnaire marin des sentiments & des comportements / Les mots issus de la mer et de l'eau de Pol Corvez. 720 pages - 22 €. (Crystel éditions)

  • PRESENCES AUSTRALES

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    © Stéphane DUGAST

    CROZET
    (Terres Australes et Antarctiques Françaises)
    Port Alfred  51° 86 Sud / 136° 43 Est

    Escale expresse des marins de la Frégate de Surveillance (FS) Floréal sur l'île principale de l'archipel de Crozet. En guise de comité d'accueil, des milliers de manchots. Une escale assurément insolite ponctuant une mission de surveillance des pêches de longue durée (6 semaines). Je ne serai resté qu'une journée sur Crozet, un goût de trop peu sur cette île du bout du monde, appartenant à la France, habitée par des scientifiques et des logisticiens

  • LE MARIN IMMOBILE

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    Seize mois seul à bord. Treize mois sans salaire à travailler pourtant quotidiennement sur un cargo qui ne repartira probablement jamais. C’est le drôle de destin de Claude Foko, un  marin mécanicien de nationalité camerounaise, naïf mais soucieux de travailler. Des gens de mer de Brest (même) se sont heureusement mobilisés…

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  • UN VASTE CHANTIER !

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    Marie DETREE DSC_0036 color.jpg

    Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Marie Détrée est devenue peintre officiel de la Marine depuis avril dernier. Celle qui vit et travaille dans la Manche peint et dessine au gré de ses embarquements ou de ses pérégrinations dans les ports. Passionnée de bateaux, l’artiste a décidé cet automne de se rendre dans un port phare de la côte Atlantique afin de témoigner de la naissance d’un navire. «Un bateau gris de surcroît» s’enthousiasmait-elle…

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    Quelles raisons vous ont poussée à venir sur le chantier du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude ?

    - Marie Détrée : Mon idée, c’était de suivre la construction d’un bâtiment de la Marine. Renseignements pris, j’ai su que le Dixmude était en cours de construction.

    Même si j’arrive un peu tard, ça fait 10 mois que le chantier est réellement lancé et j’ai raté la pose symbolique du premier bloc, c’était à mes yeux important d’aller peindre ce géant des mers. J’en suis à mon deuxième séjour ici à Saint-Nazaire.

    Ma première gouache, je l’ai réalisée dans les bureaux de la Marine qui se trouvent à proximité de la cale sèche où se  construit en ce moment le Dixmude. J’ai réalisé cette gouache au chaud à cause de la pluie ce jour là. J’ai d’emblée voulu peindre le bateau dans son environnement, dans sa cale avec les grues et les échafaudages, le tout baigné par une lumière grise.

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    Que vous inspirent les chantiers STX, et plus globalement Saint-Nazaire ?  

    - Ce qui est sûr c’est que je suis plutôt habitué aux lumières de la  Manche  où je réside ou à celles du nord de la Bretagne. C’est en venant sur le chantier du Dixmude que j’ai fait la rencontre de Saint-Nazaire.

    Cette ville, meurtrie par les bombardements de la seconde guerre mondiale et reconstruite à la hâte, a beaucoup de charme malgré ses blessures.

    Cette ville est pour moi une source d’inspiration inépuisable grâce à ses nombreux éléments et vestiges industriels. En même temps, c’est coloré, ce qui confère à l’ensemble une ambiance portuaire dont je suis fana.

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    Dans votre travail artistique, vous vous êtes également intéressée aux hommes du chantier ?

    - Et aux femmes ! J’ai ainsi réalisé une gouache en  forme de clin d’œil à l’équipe qui travaille ici. C’est une vue lors d’une réunion de chantier dans le radier du Dixmude.

    C’est une peinture symbolique mais j’ai voulu réunir les différents intervenants du chantier. Il y a la Marine nationale bien évidemment au centre, STX le constructeur et la DGA.

    Cette peinture s’est imposée pour des raisons pratiques. Le radier, c’est l’un des rares endroits en intérieur où il y a de la lumière naturelle. Vous savez, peindre un BPC en construction çà n’est pas évident… En intérieur, ce ne sont que des lumières avec des néons, on ne voit pas grand-chose. Ce jour là le radier du Dixmude était baigné par une belle lumière. J’ai pu ainsi jouer sur les ombres chinoises… (EXTRAIT COLS BLEUS, bi-mensuel de la Marine n°2959)

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST

    Photographies : © Bernard BIGER / STX Europe
    Gouaches : © Marie DETREE


    LE BLOG DE MARIE DETREE, PEINTRE DE LA MARINE

     

    LISEZ L'ENTRETIEN EN INTEGRALITE sur CALAMEO

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  • BONNES ONDES

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    logo_franceinter.gifPRESENTATION de l'émission radiophonique animée par Gwenaëlle ABOLIVIER - Bonsoir et Bienvenue à tous dans «Partir Avec», notre émission du voyage et de l’ailleurs ! Ce soir, nous avons rendez-vous avec « un phénomène pas banal », comme le disait Charcot, explorateur polaire, ethnologue et écrivain à l’âme d’artiste, qui se définit comme un nomade, un arpenteur romantique des confins du monde, possédant le don d’ouvrir le champ des possibles... comme de repousser la ligne d’horizon.

    Notre homme ne mâche pas ses mots et a très tôt la vocation d’un ailleurs et d’un autrement, se prenant de passion pour les Terrae Incognitae de notre planète, voulant percer le mystère des immensités blanches de l’Arctique et de l’Antarctique. Pendant près de 30 ans, il est le chef des Expéditions Polaires Françaises et ne cessera d’arpenter et d'organiser des explorations vers les terres gelées du Groenland et celle de la Terre Adélie, au pôle sud.

    Ce soir dans «Partir Avec», à vos anorak et bonnet de laine, nous mettons nos pas dans ceux d’un explorateur humaniste, nous avons rendez-vous avec Paul-Emile Victor, celui qui disait: «Vis comme tu penses, sinon tu finiras par penser comme tu vis !»

    RDV mercredi 10 novembre à 21 heures
    Podcast sur le site de l'émission PARTIR AVEC

  • AU PAYS DE MON ENFANCE

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    Cé où, cé quoi ?

    Saint-Étienne-de-Montluc

    01°46 Nord / 47°16 Ouest

    Commune de l'Ouest de la France située dans le département de la Loire-Atlantique (44). Saint-Étienne-de-Montluc est situé entre le Sillon de Bretagne et l'estuaire de la Loire, à 20 km environ à l'ouest de Nantes. La devise de Saint-Étienne-de-Montluc est  Neque Terrent Monstra (« Nous n’avons pas peur des monstres »). C’est la ville natale de ma maman, de mes grands-parents maternels, de mes arrières grands-parents, de mes arrières-arrières grands parents… C’est la ville de mon enfance, le temps des premières explorations le long de la Loire ou sur les « montagnes » du Sillon de Bretagne. Un terrain de jeu grandeur nature.

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  • LA UNE QUE VOUS NE VERREZ PAS

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    L'ENQUETE - «Marin, homme venu de la terre face à la mer qui l'appelle, face à la mer qu'il redoute /  Relever le défi / Se décider à s'aventurer loin des côtes» écrivait Pierre Dubrulle, ancien officier devenu le «Monsieur cinéma» de la Marine pendant plus de trois décennies. A ces écrits poétiques, la nouvelle directive édictée cette année par les autorités de la Marine nationale quant aux finalités du métier de marin d’Etat répond de façon plus dogmatique : «Etre marin, c’est être combatif. En tout lieu et en tout temps, le métier de marin demande un niveau d’exigence élevé. Nul ne peut se contenter de vivre sur ses acquis. Au contraire, il faut être capable de faire face».

    Marin d’état, plus qu’un métier, un état d’esprit qui s’est forgé à travers les générations. En s’intéressant à un livre-hommage dédié à une école «fabriquante» de marins valeureux ainsi qu’à des personnalités emblématiques du monde maritime, Cols Bleus raconte dans ce numéro des «Destins de marins» à l’empreinte inoxydable. Qu’ils s’agissent des mousses, du commandant Philippe Kieffer, de l’académicien Jean-François Deniau, de l’explorateur Paul-Emile Victor ou du navigateur Eric Tabarly, leur expérience dans la Marine leur a forgé leur caractère, et souvent infléchi la courbe de leur destin.

    «L'homme s'affirme à force d'expérience toujours renouvelée / Apprendre à faire du vent son complice, à faire de la mer sa voie royale / Ainsi naissent les marins» écrivait également l’auteur réalisateur Pierre Dubrulle avant de conclure avec emphase : «A bord, des marins sont à l'œuvre, ils font équipage  / Ils veillent / Les autres pêchent les trésors de la mer ou emportent les richesses de la terre/ Ils veillent pour que ceux-là arrivent à bon port / Ils sont là, toujours et partout, pour prévenir toute menace, pour préserver la liberté des mers /  Ils sont, avec les autres, tous venus de la terre / On les appelle les gens de mer».

    Enquête de Stéphane DUGAST


    Dossier paru dans le bi-mensuel de Marine nationale
    + d'infos à : http://www.defense.gouv.fr/marine

  • LA JEANNE EN HERITAGE

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    © Christophe GERAL

    D’un coup de peinture, son numéro de coque et son nom ont été récemment effacés de sa coque. Depuis un mois, le porte-hélicoptères R97 «Jeanne d’Arc» n’est plus. Pourtant son patrimoine va continuer de perdurer…

    1166-24  46.JPG«Jeanne d’Arc». Et de battre son cœur s’est arrêtée ?  Depuis son retour à Brest, son port d’attache, le 27 mai dernier, la «Jeanne» - comme l’ont toujours appelé affectueusement ses marins - a cessé de naviguer. Durant tout l’été, le porte-hélicoptères a même subi une sérieuse cure d’amaigrissement.

    Privé de son mât, de son armement et de ses superstructures sur les ponts, le désormais ex-navire école de la Marine est en phase de déconstruction, jaugeant dorénavant 5 000 tonnes contre 12 000 tonnes. «Les fluides ont été expurgés. Les éléments mécaniques dispatchés sur d’autres bâtiments, les biens mobiliers inventoriés et mis à l’abri. Il ne reste plus rien à bord ou presque !», confiait son pacha, le capitaine de vaisseau Patrick Augier avant de quitter ses fonctions lors d’une ultime cérémonie qui s’est déroulée en septembre dernier.

    Le patrimoine «Jeanne» va néanmoins perdurer puisque décision a été prise par les autorités de la Marine de léguer pièces, objets, voire locaux emblématiques du bâtiment anciennement immatriculé R97. Après inventaire, les pièces phares du bateau ont ainsi été identifiées et repertoriées, du fond de la cale jusqu’en haut de la mâture, de la prou à la poupe. Fort de cet inventaire à la Prévert transmis au bureau du patrimoine, des propositions ont ensuite été adressées aux unités Marine ainsi qu’aux villes marraines et au musée de la Marine.

    Eclaircissements avisé du commissaire général Olivier Laurens, délégué au patrimoine de la Marine quant au modus operandi de cette valorisation et préservation du patrimoine : «Concernant l’après Jeanne, nombreux étaient nos interlocuteurs à avoir de bonnes idées tant ce bateau est emblématique du fait de sa longue et riche carrière nautique. Les initiatives, plus ou moins farfelues, étaient légions. Notre ligne de conduite a ainsi consister à valoriser les initiatives pérennes et à privilégier celles d’interlocuteurs ayant tissé des liens forts avec la Jeanne».

    C’est ainsi que Domrémy en Lorraine, la ville natale de l’héroïne de l’Histoire de France, a hérité d’une douzaine d’objets emblématiques dont la cloche. L’ancre du porte-hélicoptères et une plaque de tourelle ont été légués à la ville de Rouen, l’une des autres villes marraines du porte-hélicoptères. L’école navale a, quant à elle, hérité de l’une des deux plaques de coque et de nombreuses autres pièces.

    Quant à Brest, son port d’attache, la municipalité aurait l’ambition de développer sur le plateau des Capucins un espace dédié à la «Jeanne» afin d’y exposer notamment sa ligne d’arbre. Des éléments de la passerelle devraient être également confiés au musée de la Marine tandis que les machines, symbole d’une ère industrielle révolue, pourraient être confiés tout ou en partie au conservatoire national des arts et des métiers (Cnam) afin d’y être exposé.

    Autant d’initiatives qui prouvent qu’au-delà de la déconstruction d’un bâtiment, son patrimoine peut perdurer même disséminé à terre. Domrémy, Crozon, Brest, Rouen, Paris… L’empreinte «Jeanne» est décidément inoxydable…

    Stéphane DUGAST

    Illustration : © Anne SMITH / Photographie :© Christophe GERAL

  • LA JEANNE, LE LIVRE, UN PRIX

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    PRIX BEAU LIVRE 2010 / ACADEMIE DE MARINE

    logoACADEMIEMARINE.jpgIndépendamment de son Grand Prix, l’Académie de Marine décerne chaque année des prix littéraires qui sont attribués à des ouvrages parus l’année précédente ou à l’ensemble de l’œuvre d’un auteur, selon la même procédure que pour le Grand Prix.

    Le choix des ouvrages (historique, biographie, mémoires, voyage, roman, beau livre, album…) est fait parmi ceux qui ont été signalés par les membres ou adressés à l’Académie pde Marine ar les auteurs et les éditeurs qui sont informés de l’existence de ces prix.

    En règle générale une dizaine de prix littéraires sont attribués chaque année.

     

    LES LAUREATS 2010

    GRAND PRIX
    Irène Frain - Les naufragés de l’île Tromelin
    Editions Michel Lafon

    PRIX ALBUM
    Christophe Verdier, Maurice Duron - Quai des sirènes
    Marines éditions

    PRIX BEAU LIVRE
    Stéphane Dugast, Christophe Géral - La Jeanne d’Arc, Porte-hélicoptères R 97
    Editions du Chêne / Editions E.P.A.

    MENTION BEAU LIVRE
    Bernard Crochet, Gérard Piouffre - Paquebots – Des lignes régulières aux croisières
    Editions E-T-A-I

    MEDAILLE
    Bagad de Lann Bihoué - L’essentiel
    Coffret 3 CD/ROM - Editions Wagram music

    MEDAILLE
    Hervé Grall - La Recouvrance – Carnets de bord
    Editions Skol Vreizh

    MEDAILLE
    Roger Jaffray - Les transports maritimes aux Antilles et en Guyane française depuis 1930
    Editions L’Harmattan

    MEDAILLE
    Alain Merckelbagh - Et si le littoral allait jusqu’à la mer ! La politique du littoral sous la Vè République
    Editions Quae

    MEDAILLE
    Philippe Vassal - Lever l’ancre au siècle des Lumières – Le Cabestan en question
    Gehess Agence éditoriale

    MENTION
    Alain Arbeille - Il venait de la mer – Mémoires de Marins, de cargos et de navigation
    Editions La Découvrance

    MENTION
    Jeff d’Argy - Barbe Verte
    Editions Le Croît Vif, coll. Junior

    MENTION
    Jean-Marc Bourdet - L’ombre du Brézé
    Publibook

    MENTION
    François Gipouloux - La Méditerranée asiatique –
    Villes portuaires et réseaux marchands en Chine, au Japon et en Asie du sud-est, XVIe-XXIe siècle

    CNRS éditions

    MENTION
    Jean-Jacques Jordi, Christelle Harrir, Aymeric Perroy
    Les valises sur le pont – la mémoire du rapatriement maritime d’Algérie, 1962
    Marines éditions

    Pour en savoir plus : le site web de l'académie de Marine

  • AU COEUR DU REVE AMERICAIN ?

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    De Chicago à Los Angeles. Une route mythique. 4 000 kilomètres à parcourir. Un « grand reportage » sur l'US Route 66 en compagnie notamment du photographe Christophe Géral. Une odyssée de 21 jours hors de mes sentiers (océaniques) habituels. Régénérant. A suivre sur ce blog tout le mois d'août.

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  • LES KENNEDY, LA JEANNE...

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    La couverture du POINT/GRAND ANGLE
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    Et un sujet consacré à la Jeanne, signé par Jean Guisnel, journaliste spécialiste Défense.
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    Avec une mention du livre et de ses auteurs. Regardez bien, j'ai perdu un "S" dans l'histoire !
    *
    logo_header.gifLE POINT/ GRAND ANGLE, c'est quoi ? Un bimestriel. Franz-Olivier Giesbert, directeur de la rédaction, s'explique : « Le Point n'est pas un point final. Au contraire, notre magazine ne cesse de changer et même de faire des enfants, dont le dernier en date est «Le Point Grand Angle». Un nouveau journal, un nouveau concept, une nouvelle façon de traiter la grande actualité. Au moment où tout le monde parle du déclin de la presse écrite, nous entendons bien, avec ce lancement, faire mentir les prophètes de malheur».

  • D'UNE GOELETTE AU POLE

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    © Stéphane DUGAST

    BELLE-POULE (Goélette)
    Mer du Nord

    Etrangement, c’est lors d'un quart en mer que l’idée de repartir sur une terre polaire a germé. Sur le pont détrempé de la goélette de la Marine nationale «Belle Poule» - sur laquelle j’ai embarqué tout l’été 2005 à l’occasion de la Tall Ships Race, une course de vieux gréements en mer du Nord - le Groenland et Paul-Emile Victor se sont enfin conjugués. Clin d’œil à ma vocation polaire, c’est sur ce navire-école que le marin-aventurier Frédéric Chamard-Boudet, dit «Le Cham’», achevait sa carrière dans la Royale. Frédéric, c’est à lui que je dois ma première expérience polaire. Alors marin d’Etat épris d’aventures, j’ai suivi les préparatifs et l’expédition de ce finistérien d’adoption. Reporter «officiel» de son expédition, j’étais en charge de fournir photos et textes afin d’illustrer cette traversée, en solitaire et sans ravitaillement, entre la Sibérie et le pôle nord. Tout «là-haut», avec Fred le «marin-des-glaces», j'ai fait mes premiers pas sur la banquise...