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bateaux

  • LES BATEAUX DE SA BIBLIOTHEQUE

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    Un pan de l’histoire de l’architecture navale à travers les bateaux emblématiques de la littérature, c’est la belle promesse tenue par ce livre signé Jean-Benoît Héron, un spécialiste en la matière.

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  • QUAND LA CROISIÈRE S'AMUSE ?

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    J'ai passé mes vacances en compagnie d'Hervé Hamon mais l'intéressé n'en sait rien ! La bonne blague ? Non, j'ai tout simplement lu (et dévoré) ses deux romans d'aventures fleuves (500 pages chacun). Deux romans d'aventures, dont l'intrigue se déroule sur le même paquebot de croisière. Et j'ai été littéralement embarqué !

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  • WATEVER TOUJOURS PLUS SOLIDAIRE

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    Watever présente au Salon Nautique de Paris deux bateaux du Bangladesh illustrant deux programmes emblématiques menées dans un pays parmi les plus pauvres au monde : la et la recherche sur un bio composite bambou. A la manœuvre, deux gens de mer : l'architecte naval Marc Van Peteghem et Yves Marre, lauréat du prix littéraire Eric Tabarly 2015. Rapides explications.

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  • MOTS SALÉS

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    Chroniques au long cours, c’est un ouvrage nous entrainant dans le sillage d’une marin et écrivain résolument engagée : Isabelle Autissier.

    Première femme à avoir bouclé un tour du monde en solitaire, Isabelle Autissier a d’abord parcouru les océans des années durant lors de compétitions à la voile, en solo comme en équipage.

    Navigatrice émérite, elle est ensuite devenue écrivain couchant avec talent sur le papier sa passion indéfectible pour les océans et la Nature, comme l’atteste ses ouvrages Kerguelen, Salut au grand Sud (écrit avec Erik Orsenna), Seule la mer s'en souviendra ou plus récemment L'Amant de Patagonie.

    Revenue sur terre avec « un peu de ces embruns, de ces douceurs ou colères océaniques, de ces territoires que l'on n'aborde que par la mer », la « passeuse de mots » nous raconte dans chacune de ces chroniques rédigées à l’origine pour la revue mensuelle Bateaux : le grand large, les bateaux et ces gens que les terriens appellent les marins.

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    > À LIRE
    Chroniques au long cours
    d’Isabelle Autissier. 257 pages - 19,90 € (Arthaud)

     

  • ESCALE MALOUINE

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    « C’est une merveilleuse et belle histoire, qu’on ne se lasse jamais de conter… Au début était un saint, Maclow, venu s’installer sur les hauteurs d’Alet, pour donner ensuite son nom à un rocher habité, Saint-Malo. Et quel rocher ! De tout temps dressé face à la mer, comme bientôt il se ­dressera face à l’Angleterre… ». Ce sont par ces belles lignes que démarre l’épopée narrée par Gilles Foucqueron et illustrée par plus de 70 œuvres d’Alain Bailhache, peintre de la Marine depuis 2008.

    Auteur d’un précédent ouvrage dédié aux somptueuses demeures que les marins de Bretagne construisaient une fois rentrés au port malouin les cales pleines (L’épopée des Malouinières), les deux compères ont concentré cette fois leurs efforts sur une ville de pierre, aux murailles solides et une ville de mer ayant offert à la France quelques-uns de ses plus grands marins comme René Duguay-Trouin ou Robert Surcouf : Saint-Malo.

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    De page en page, de textes en aquarelles, on découvre ainsi l’aventure d’une cité maritime ayant su se relever des bombardements de 1944 pour demeurer ce qu’elle a toujours été et ce qu’elle ­restera : « un lieu d’exception, confié aux rêves des hommes », selon l’éditeur spécialisé dans la publication de livres liés à l’histoire maritime et solidement ancré dans cette fière cité.

    Du bel ouvrage pour découvrir l’histoire de Saint-Malo intra-muros, ses illustres personnages et ses lieux emblématiques. Un passeport pour voyager dans le temps et dans l’espace.

    saint-malo,patrimoine,ville,mer,marins,bretagne,bateauxSaint-Malo en l'Isle  d’Alain Bailhache et Gilles Foucqueron. 192 pages - 40 € (Cristel éditions). En librairie ou à commander sur http://www.editions-cristel.com

     

  • UN TRENTENAIRE BIENHEUREUX

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    Cet été, le Chasse-Marée fête ses 30 ans. C’est en août 1981 qu’est paru le premier numéro d’une revue fort prisée des amoureux des bateaux et des marins.

    Chasse-Marée, le terme est ancien. L’étymologie marine. Originellement, le « Chasse-marée » servait à désigner un métier. Il évoquait celui des mareyeurs qui acheminaient les produits de la pêche vers leurs lieux de consommation.

    C’était également le nom d’une chaloupe de pêche morbihannaise réputée particulièrement rapide qui permettait alors de transporter la sardine depuis son lieu de pêche jusqu'aux cités portuaires Dde la côte Atlantique situées entre Nantes et Bordeaux.

    L’avènement des conserveries à la fin du XIXe siècle faisant progressivement décliner cette activité, ce terme disparaîtra jusqu’à ce que des mordus du patrimoine maritime décident de créer une « revue de qualité à l’iconographie soignée » dédiée à la mer, ses marins, qu’ils soient de pêche, militaires ou plaisanciers, constructeurs et architectes.

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    Heureux trentenaire, le magazine basé à Douarnenez, fête donc cet été son anniversaire et fait, de surcroît, peau neuve. Car, sa rédaction a décidé d’offrir à ses lecteurs une nouvelle maquette. « Une nouvelle formule » (dans le jargon de la presse) promettant huit pages de plus, deux nouveaux « rendez-vous », une maquette entièrement renouvelée et une couverture plus rigide.

    Fondée par des passionnés à Douarnenez, cette revue d'ethnologie maritime pionnière est né de l'intérêt suscité par le patrimoine maritime. Porté par son fondateur Bernard Cadoret, co-auteur d'Ar-Vag, ouvrage en plusieurs tomes sur les bateaux de travail, et ses acolytes, le Chasse-Marée, depuis toujours logé à l'Abri du marin, oeuvre pour le patrimoine maritime et sa sauvegarde.

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    C’est, en effet, sous l'impulsion du Chasse-Marée que la réahabilitation des vieilles coques et que l’organisation de fêtes maritimes va se développer dans les années 1980. La revue va également lancer son concours (devenu fameux) des « Bateaux des côtes de France » avec le concours de l'hebdomadaire Le Marin et du quotidien Ouest-France. Des répliques de bateaux anciens vont ainsi fleurir en Manche et en Atlantique.

    Autant de faits d'armes générateur d’anecdotes, d’histoires maritimes et de belles pages ayant forgé un beau destin à ce magazine éditant chaque année 9 numéros, tirés chacun à 30 000 exemplaires.

    La preuve qu’en France, pays réputé terrien malgré son littoral, il existe une culture maritime prégnante. Et un fort  « vivier » de férus des « choses de la mer ».

    Stéphane DUGAST
    Photographies Ouest-France / Chasse-Marée

     

    CMAREE233.jpgLIRE // CHASSE-MARÉE N°233 - 10 €. Au sommaire de ce numéro, de beaux sujets dont la Penn ar Bed au service des îles, un récit graphique avec les pêcheurs de la mer d'Aral et des escales dans l'univers de Joseph Conrad.

    + d’infos sur http://www.chasse-maree.com/

     

    A VOIR // UN REPORTAGE TV SUR LE CHASSE-MAREE


  • QUAI N°9 DE DJIBOUTI 3|3

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    POSTE NEUF 3|3
    Récit et photographies de Stéphane Dugast

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    Port autonome international de Djibouti dans la Corne de l'Afrique. Contigu au quai dédié aux escales des bâtiments militaires français de plus en plus nombreux, le poste numéro 9. Bienvenue chez les «fusiliers». Bienvenue chez les «fus'».

    IMG_2735w 2.jpgTreize heures au poste 9. Effervescence à peine perceptible. Les «hommes en vert» sont rôdés. Enfilage rapide du gilet de sauvetage noir. Perception des armes auprès du gradé. Prise en main des embarcations situées en contrebas.

    Si l'ombre de la frégate furtive Aconit contiguë parait immense, les «fus'» (NDLR : appellation familière désignant les fusiliers-marins) n'ont cure de cet étonnant spectacle, déjà appliqués à préparer leur patrouille.

    Ultimes recommandations de leur commandant sur la mission et la posture à tenir. Bertrand* a déjà sauté dans son embarcation. Son binôme est également paré. La chaleur est toujours autant pesante.

    «C'est notre principale ennemie. Tout acte a des conséquences multipliées par trois à Djibouti. Ici, il faut demeurer très attentif. Il faut penser à boire et à bien récupérer. Des messages que je martèle à mes hommes» prévient Antoine* avant de «dégainer» des chiffres éloquents : «En saison chaude, c'est  5 à 8 litres d'eau  par  jour  et par individu. Ce sont des patrouilles de 2 heures à effectuer par alternance. Et pas un pèt' d'ombre».

    Confirmations sur le plan d'eau, la chaleur est suffocante. «On s'y habitue»  tempère le longiligne officier marinier supérieur aux commandes de son embarcation à boudins gonflables 40 chevaux Futura.

    «Parfois, le thermomètre peut friser les 50°C. Nous les fus', on sait être rustique et endurant» prévient-il avant de foncer à toutes blindes vers la sortie du port. Escorte pour lui et son binôme sans couvre-chef sous l'ardent soleil djiboutien.

    La silhouette du bateau-logistique Dague émerge de l'horizon cotonneux. Port autonome international de Djibouti. Treize heures vingt tapantes. 47° Celsius sur le plan d'eau.

    Pas une once d'ombre, ni d'embarcations suspectes dans les parages. Bertrand, Antoine et les fusiliers-marins du poste 9 veillent au grain... (FIN)

    * : Les prénoms ont été modifiés pour des raisons de confidentialité

    *

    cols_bleus_n_2922_medium2.jpgREPORTAGE DEFENSE
    POSTE NEUF
    Episode 3|3

    Reportage extrait du COLS BLEUS N°2922, l'hebdomadaire de la Marine nationale.

  • QUAI N°9 DE DJIBOUTI 2|3

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    POSTE NEUF 2|3
    Récit et photographies de Stéphane DUGAST

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    Port autonome international de Djibouti dans la Corne de l'Afrique. Contigu au quai dédié aux bâtiments militaires français de plus en plus nombreux, le poste numéro 9. Bienvenue chez les «fusiliers». Bienvenue chez les «fus'».

    FUSEPE 9.jpgDouze heures trente au poste 9. Situé à quelques encablures de l'historique quai aux boutres, le poste des fusiliers-marins est armé depuis 2001.

    «C'est consécutif au volume croissant des escales de bâtiments de guerre à Djibouti. D'abord avec les missions de lutte contre le terrorisme comme «Enduring Freedom», ou plus récemment à cause des opérations de lutte contre la piraterie comme Atalanta» assure le lieutenant Antoine*, un officier énergique et affable. A ses côtés, un homme opine.

    Profil longiligne et visage émacié, le premier maître (NDLR : grade de sous-officier) Bertrand* est l'adjoint du lieutenant. Lui aussi a à cœur de parler du métier : «On est là pour assurer la protection et l'escorte des bateaux de guerre français lors des manœuvres d'accostage et d'appareillage dans le port. En trois mots, il s'agit de surveiller, de filtrer et  de ralentir la menace en cas de besoin».

    Précisions complémentaires de son supérieur : «On se tient en posture logique de vigilance tout en étant en cohérence avec la situation locale en terme de menaces potentielles. En plus de cette mission, nous assurons également la protection du plan d'eau du port autonome en concertation avec les autorités militaires locales. Notre entité ne travaille donc pas seul. La Marine djiboutienne réalise ainsi la moitié des patrouilles».

    Si la mission des fusiliers marins français basés à Djibouti consiste principalement à assurer la  protection du plan d'eau du port autonome et escorter les bâtiments de guerre français jusqu'au terminal pétrolier de Doraley, l'éventail des missions s'est récemment élargi.

    «Etre fusilier marin, ce n'est pas seulement effectuer des rondes de surveillance le long d'un grillage autour d'une base !» lance mi-goguenard, mi-agacé Antoine, avant de parler de nouveau du métier et des missions djiboutiennes : «En réponse aux actes de piraterie survenus dans le Golfe d'Aden, une force navale multinationale s'est mise en place. La France joue un rôle moteur. Djibouti est situé à un carrefour stratégique... De nouveaux dispositifs ont ainsi été mis en place afin de garantir protection et sécurité aux navires de commerce qui le demande».

    Les fusiliers marins ont ainsi contribué à la mise en place, depuis septembre 2008, les équipes de protection embarquée (EPE), dont l'une des missions prioritaires est d'assurer la protection des  bâtiments civils qui en font la demande aux autorités étatiques et militaires lorsqu'ils naviguent en mer Rouge ou dans le Golfe d'Aden, sujets aux attaques des pirates.

    «Cette  protection rapprochée répond à des protocoles précis établis entre armateurs et le ministère de la Défense» garantit le lieutenant au regard franc avant d'être plus à son aise dès lors qu'il s'agit de détailler le dispositif militaire mis en place : «En terme d'hommes et d'armes, une EPE : c'est un groupe de militaires avec un armement variable. Tout dépend de la mission et du bateau protégé. C'est secret défense...».

    Bientôt treize heures, la discussion va devoir s'écourter. La Dague, Le bateau-logistique de la Marine basée à Djibouti, rentre à son port-base après justement une mission d'escorte. «L'EPE du bord était constituée de quelques commandos et d'une majorité de mes hommes» annonce Antoine, le chef des fusiliers-marins habituellement basé au groupement des fusiliers marins (GFM) de Toulon. Températures polaires dans le bungalow. Dehors, 43°Celsius à l'ombre... (A SUIVRE)

    * : Les prénoms ont été modifiés pour des raisons de confidentialité

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    cols_bleus_n_2922_medium2.jpgREPORTAGE DEFENSE
    POSTE NEUF
    Episode 2|3

    Reportage extrait du COLS BLEUS N°2922, l'hebdomadaire de la Marine nationale.

  • QUAI N°9 DE DJIBOUTI 1|3

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    POSTE NEUF 1|3
    Récit et photographies de Stéphane DUGAST

    FUS EPE ouv 1.jpg

    A l'ombre de la frégate Aconit de la Marine nationale, amarrée au port de Djibouti dans la Corne de l'Afrique, on repère d'emblée ces installations. Au-dessus d'une demi-douzaine de containers aménagés en baraquements et protégés par un filet de camouflage kaki flotte fièrement le pavillon tricolore. Bienvenue au poste numéro neuf. Bienvenue chez les «fusiliers». Bienvenue chez les «fus'», comme on les surnomme dans la Marine.

    Douze heures trente au poste numéro neuf. Journée caniculaire dans la république de Djibouti. Et coup de chaud au poste numéro 9. Le thermomètre s'affole. 42°Celsius à l'ombre.

    Dans le poste avancé, sis au cœur du port de Djibouti, on se calfeutre. «Enfin, seulement la fraction qui n'est pas de service» prévient le lieutenant Antoine*, en charge du détachement de fusiliers marins stationnés à Djibouti.  «Soit 17 personnes plus un officier relevés tous les 3 mois en moyenne» précise l'intéressé.

    Entité militaire dans le port autonome international de Djibouti (PAID), le poste numéro 9 est armé par dix fusiliers marins français, détachés provisoirement en Afrique. «Tout est fonction des escales des bâtiments français. Depuis le printemps, on n'a pas arrêté» estime l'officier au regard franc.

    Chiffres notés sur son calepin à l'appui, il s'explique : « En mars dernier : poste armé 26 jours sur 31 et 8 escortes de bateaux, 28 jours sur 30 jours en avril et  6 bateaux escortés... 26 jours sur 31 et 8 bateaux escortés en juillet, soit un poste armé 131 jours sur 156 et 39 bateaux escortés...».

    A priori les marins stationnés à Djibouti et prélevés dans les groupements d'interventions régionaux (GIR) de Brest et de Toulon ne chôment pas. En ce début d'après-midi, calme plat cependant au poste 9.

    Les fusiliers-marins de garde se sont réfugiés dans des baraquements rustiques. «Des containers pour bateaux aménagés en attendant des baraquements en dur» souffle le chef avant de se glisser à l'intérieur de l'une des ses installations temporaires. D'emblée, poignées de main franches et viriles à ses hommes réunis autour de boissons rafraîchissantes.

    A l'abri et à l'ombre, le climat est devenu polaire. « Il faudrait mieux régler la clim'. Action ! », ordonne le lieutenant avant d'entamer la «causerie» sur la présence des fusiliers marins dans le «port emblématique et le plus sécurisé de la Corne de l'Afrique».

    (A SUIVRE)

    * : Le prénom a été modifié pour des raisons de confidentialité

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    cols_bleus_n_2922_medium2.jpgREPORTAGE DEFENSE
    POSTE NEUF
    Episode 1|3

    Reportage extrait du COLS BLEUS N°2922, l'hebdomadaire de la Marine nationale depuis 1945.