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LA PLANÈTE VERTE
À la suite d'un accident d’avion, un jeune singe capucin né en captivité se retrouve brutalement seul et désemparé au cœur de la forêt amazonienne. Un long-métrage (en salle le 27 novembre prochain) signé Thierry Ragobert, l’auteur de nombreux films documentaires et réalisateur du remarqué La Planète Blanche. Direction cette fois la forêt amazonienne pour un film entre documentaire et fiction.
› L’HISTOIRE
Sans repères et confronté aux mille et un périls de l'immensité verte un jeune singe capucin va devoir s’adapter à cet univers inconnu, grouillant, foisonnant, souvent merveilleux mais aussi étrange et hostile. Héros d'une extraordinaire aventure qui lui fera affronter non seulement ses semblables mais aussi des prédateurs redoutables, des végétaux toxiques et l'Amazone en crue, il va entamer un long voyage qui lui permettra de découvrir enfin sa seule chance de survie: une place parmi les siens…
› LA GÉNÈSE
Né en 2006 à la sortie du film La Planète blanche, grande épopée de la vie en Arctique sur une année, le projet Amazonia raconte cette fois un autre biotope essentiel de notre planète : l’Amazonie, la Planète Verte. Confession du producteur : « Pour raconter le fonctionnement de cet incroyable écosystème, qui abrite plus de 10% des espèces de la planète, il me semblait évident qu’il fallait trouver un moyen de la faire ressentir physiquement au spectateur, l’immerger, dans la forêt, avec ses bruits, ses odeurs, l’humidité, cette impression d’écrasement que procure le premier contact, la peur de toute cette faune qu’on aperçoit plus qu’on ne la voit, mais qui est toujours présente autour de nous. Il était essentiel de vivre cette histoire par le biais d’un personnage qui fasse la même expérience que celle que nous pourrions faire nous-mêmes. Il fallait un animal candide, pour faire cet apprentissage de la forêt ».
› UNE ANECDOTE
Le réalisateur Thierry Ragobert a d’abord imaginé que cette histoire pourrait être vécue par un jeune marsupial, qui se trouverait séparé de sa mère par la crue, et serait confronté aux périls de la forêt. C’est son ami et partenaire Luc Marescot qui a eu l’idée du singe capucin, parce qu’il avait eu l’occasion de voir à quelle vitesse cette espèce de singes pouvait apprendre de son environnement. L’idée du singe capucin a tout de suite été retenue, et comme il fallait qu’il ne connaisse pas la forêt, Luc a imaginé un singe vivant parmi les hommes, et un accident d’avion qui le plongerait dans la forêt, où il serait obligé de réapprendre à vivre.
› UN DÉCOR NATUREL
Le tournage s’est échelonné sur 2 ans, après près de 6 mois durant lesquels les jeunes animaux ont dû s’habituer à la présence des hommes et des caméras sur leur territoire. Tout s’est construit jour après jour, avec une patience infinie dans le travail avec les jeunes singes et les autres animaux. Il fallait réinventer sans cesse les scènes écrites pour s’adapter aux comportements des animaux. Pour que l’expérience d’immersion dans la forêt soit la plus forte possible, il fallait que le film puisse tenir sans aucun commentaire, et qu’il soit tourné en relief, ce qui n’avait jamais été fait en plein cœur de la forêt amazonienne, avec des animaux à peine imprégnés, et d’autres sauvages.
› FICHE TECHNIQUE
Amazonia. Un film réalisé par Thierry Ragobert. Un scénario de Johanne Bernard, Luiz Bolognesi, Louis-Paul Desanges, Luc Marescot, & Thierry Ragobert, d'après une idée originale de Stephane Milliere & Luc Marescot. Images (coleurs, 3D) de Manuel Teran, Gustavo Hadba, Jerome Bouvier. Musique de Bruno Coulais; sound (Dolby Digital). 1h25. France/Brésil. Un film entièrement tourné en 3D. En salle le 27 novembre prochain.
› FICHE TECHNIQUE
RDV sur le site web officiel.