Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’ÉNIGME LAPÉROUSE 4|4

Pin it!

C’est sur une île du Pacifique sud, régulièrement balayée par les cyclones que se serait échoué Monsieur de Lapérouse et ses 220 marins, portés disparus depuis 1788. Quatrième volet d’une aventure fort mystérieuse q’un passionné a entrepris de résoudre à tout prix.

naufrage_canots_laperouse.jpg

 

(L’ÉPISODE PRÉCÉDENT) Sa passion est devenue obsessionnelle. Depuis près d’un quart de siècle, Alain Conan se polarise sur le sort de Lapérouse et de ses compagnons. «Qui ne le serait pas ?». Dès 1981, l’industriel basé en Nouvelle Calédonie créée l’association Salomon et lance illico la première campagne de fouilles sur Vanikoro.

480_20347_vignette_Montage-Laperouse.jpg

Au début, les moyens sont modestes. 12 passionnés, depuis 2 voiliers de plaisance, mènent des recherches sous-marines et remontent à la surface les premiers objets authentifiés du XVIIIème siècle.

En 1986, une seconde expédition est effectuée en collaboration avec des archéologues australiens. 500 objets sont traités et inventoriés. Se succèderont  alors des missions de recherche auxquelles adhèrent les plus hautes instances de la communauté scientifique française.

Laperouse_Affiche.jpg

Point d’orgue de toutes ces campagnes, l’expédition 2005 avec ses 132 participants et 100 tonnes de matériel acheminés à Vanikoro. Alain Conan en est convaincu : «La suite de cette magnifique et dramatique page d’histoire s’écrira».

Avec une expédition prévue en Alaska, à l’emplacement même où ont péri 21 marins de Lapérouse, et une exposition au musée national de la Marine à Paris en 2007, le passionné de Vanikoro et ses compagnons ont eu du grain à moudre avant un ultime voyage sur l’île des naufragés.

Car, l’île de Vanikoro ne livre finalement ses secrets qu’au compte-goutte. (FIN)

Stéphane DUGAST
Photographies © Vanikoro 2005

 

Les commentaires sont fermés.