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ATACAMA : PREMIÈRE MONDIALE RÉUSSIE !

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L’explorateur Charles Hedrich a réussi son pari : traverser le désert de l’Acatama en autonomie totale. Rapide revue de détails.

Arrivée à Copiapo après 32 jours et 5h30 d’expédition Parti le 7 avril à 4h09 heure locale de la ville d’Arica au Nord du Chili (18°30,5S 70°16,7W), Charles Hedrich a bouclé la première traversée du désert d’Atacama en autonomie sans ravitaillement en 32 jours et 5h30 en arrivant le 9 mai à 9h30 heure locale à Copiapo (27°21,4S 70°20,2W) après 1300 kilomètres parcourus à pied.

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› DES CHIFFRES

• Charles Hedrich a progressé à une moyenne de 40,3 kilomètres par jour, soit presque un marathon par jour.

• Plus petite progression en 24h : 18 kilomètres. Rappel : une entorse à la cheville gauche l’a ralenti pendant quelques jours.

• Plus grande progression en 24h : 61 kilomètres.

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› LIRE L’ARTICLE LIÉ : CHARLES HEDRICH : OBJECTIF ATACAMA !


› DES OBSTACLES

Dès le départ, le défi semblait corsé : le désert le plus aride du monde, en altitude, des chaleurs d’enfer, 300 kilomètres finalement ajoutés au parcours initial… Ajoutez à cela : une première partie non reconnue extrêmement physique à raison des nombreux  canyons avec des montées et des descentes jusqu’à 20 kilomètres, des dénivelés positifs avoisinants  jusqu’à 1500 mètres avec un chariot pesant à son maximum 150 kg, une entorse à la cheville gauche et une fin de parcours en pleine zone sinistrée par les inondations exceptionnelles et tragiques survenues en mars dernier dans le sud du désert. Tout au long de ces 32 jours, Charles Hedrich a donc dû s’adapter aux terrains et aux conditions.

 

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› LE BILAN

Le chariot du désert s’est avéré extrêmement efficace et fiable. Excepté trois crevaisons lentes, aucun soucis à l’horizon. Résultat, Charles Hedrich envisage déjà de prochaines expéditions dans le désert. Programme annoncé, une fois le Passage du Nord-Ouest à la rame bouclé : un record de vitesse dans le désert de Simpson, la traversée de la péninsule arabique et la traversée du Ténéré dans sa plus grande largeur.

 

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› DES ANECDOTES

• La charcuterie avec laquelle Charles Hedrich a pris le départ pour ses rations quotidiennes n’a pas beaucoup aimé la chaleur. Résultat, il a dû consommer du jambon et du saucisson avec une drôle de couleur !

• Il a amélioré sa consommation d’eau : il est passé de 14 litres aux cent à 11 litres aux cent en fin d’expédition ! Comme l’a dit Cyrille de la Morrinerie lundi dernier sur Europe 1 : « Charles Hedrich, il est un peu à l’image des nouvelles voitures, économe » https://www.youtube.com/watch?v=yRJ5S4tnZu0

 

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Photographies © Charles Hedrich – Respectons La Terre

 

› EN SAVOIR +

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