L’ETONNANT MONSIEUR KASPER #4 [BEST-OF]

Si tous les chemins mènent à Rome, ceux de Kasper l’ont incité à poser ses œuvres dans une église de la capitale en compagnie d’autres artistes de renom.

(LIRE L’EPISODE PRECEDENT) C’est suite à un embarquement sur une frégate de la Marine que j’ai fait la connaissance du sculpteur Kasper, un artiste à fleur de peau.

Dans son atelier d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), véritable bric-à-brac foutraque, j’ai immédiatement été sensible à ses oeuvres. Qu’ils s’agissent de ses animaux sculptés ou de ses hommes poissons.

 

Cette fois, l’artiste a exposé ses œuvres dans un lieu sacré, dont une étonnante vierge au visage noir maculé d’or.  

Plus saisissant encore, cette croix peinte en rouge sang installé derrière la sculpture de la vierge. Une toile accompagnée par la représentation symbolique des quatre apôtres évangélistes. S’y côtoient ainsi Mathieu l’Ange, Marc le Lion, Luc le Taureau et Jean l’Aigle.

 

«Ce panneau  symbolise la Porte Royale d’une iconostase, soit le mur séparant le profane du sacré dans les églises orthodoxes. Derrière cette porte suggérée, se trouve la Jérusalem Céleste, les temps à venir», s’enthousiasme un spécialiste.

Imperméable sûrement à la critique d’Art, j’avoue n’y voir que des œuvres flattant ma pupille et mon intellect’.

 

Kasper n’en a pas fini de m’étonner. «Je vais embarquer bientôt. La mer me manque…», m'a confiél’intéressé en guise d’ultime confidence. Comme pour mieux «m’appâter». 

En attendant les prochaines productions de «Kasper-le-marin», l'exposition à l'église Saint-Sulpice à Paris avait de la gueule. Sacré Kasper !

Stéphane DUGAST
Photographies : JCPRESS

> LIRE SON PORTRAIT : «L’ETONNANT MONSIEUR KASPER» : partie 1 – partie 2 - partie 3