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  • SUR LES PISTES

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    Direction le Maroc et les dunes de Merzouga pour un reportage dédié au raid 4L Trophy version 2013. Parmi les 3 000 participants à ce rallye-raid, Aurélie et Anne-Charlotte à l'initiative d'un projet humanitaire autour de 4L Renault en carton. Un reportage vidéo réalisé avec brio (et en solo) par l'ami et complice Christophe Géral. Embarquement sur les pistes.

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    LA VIDÉO

     

    BONUS
    LIRE LE REPORTAGE ÉCRIT « LES JOSÉPHINES DU DÉSERT »

     

  • TOUT SUR SA GUERRE

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    Marcelino Truong, Une si jolie petite guerre, Diên Biên Phu, Vietnam, BD, Denoël Graphic

    « Une si jolie petite guerre - Saigon 1961-63 », c’est une nouvelle graphique mêlant souvenirs intimes et événements survenus au Vietnam à une époque historique clef. C’est une BD fort documentée et astucieusement conçue par Marcelino Truong, dessinateur et illustrateur de talent.

    Marcelino Truong, Une si jolie petite guerre, Diên Biên Phu, Vietnam, BD, Denoël Graphic

    Saigon, 1961. Après plusieurs années passées à Washington, la famille Truong revient s'installer dans ce qui est désormais « la République du Vietnam ».

    Autour du père, diplomate vietnamien, et de la mère française (maniaco-dépressive), trois jeunes enfants, dont Marcelino, découvrent un pays prêt à basculer.

    Marcelino Truong, Une si jolie petite guerre, Diên Biên Phu, Vietnam, BD, Denoël Graphic

    Projet qu’il a longuement mûri du fait de ses origines et de son histoire, Marcelino Truong a construit son histoire autour des deux années passées à Saigon par sa famille au cœur d’un conflit naissant. 

    « J'y raconte notre petite histoire familiale intime se déroulant sur la toile de fond de la grande Histoire », résume sobrement l’auteur et dessinateur qui raconte également, avec faconde, le contexte géopolitique du moment visiblement tordu, sans pour autant s’enfermer dans une vision idéologique.

    Marcelino Truong, Une si jolie petite guerre, Diên Biên Phu, Vietnam, BD, Denoël Graphic

    Nouvelles explications avisées de l’intéressé : « Lorsque mon père a été rappelé à Saigon, en 1961, nous sommes tombés dans une double transgression. Alors que la France était partie du Vietnam, après Diên Biên Phu en 1954, mes parents revenaient s’y installer. Il fallait être un peu inconscient. Mais nous, on trouvait ça rigolo. Les jeeps aux carrefours, les soldats américains qui arrivaient par bateau au bout de la rue Catinat, avec la piscine du Cercle sportif et les glaces de Givral pour échapper au grand bain de vapeur de la ville ».

    Marcelino Truong, Une si jolie petite guerre, Diên Biên Phu, Vietnam, BD, Denoël Graphic

    Graphiquement, le style incisif de Marcelino Truong (que les lecteurs de Libération connaissent) fait merveille. Son graphisme, à la fois acéré mais élégant, servi par sa mise en couleurs, donne tout l’écho et toute la profondeur à cette histoire familiale au cœur de la grande Histoire.

    Marcelino Truong, Une si jolie petite guerre, Diên Biên Phu, Vietnam, BD, Denoël Graphic

    Mieux qu’un énième ouvrage historique, Une si jolie petite guerre plonge le lecteur dans les prémisses de l'un des conflits majeurs du XXème siècle.

    Un livre illustré de 272 pages pour lire et comprendre autrement la guerre du Vietnam. Instructif et éclairant grâce à l'ami Marcelino, auteur d'une épatante nouvelle graphique.

    Marcelino Truong, Une si jolie petite guerre, Diên Biên Phu, Vietnam, BD, Denoël Graphic

    > À LIRE
    « Une si jolie petite guerre ». Une nouvelle graphique de Marcelino Truong. 272 pages -  24.90 € (Denoël Graphic).

  • LE VOYAGE DANS TOUS SES ÉTATS

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    Donner la plume à des auteurs-voyageurs, ayant chacun un sujet de prédilection, c’est le pari des éditions Transboréal à l’initiative de la (très réussie) collection «Petite philosophie du voyage». Rapide revue de détails. 

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  • PÉPITE POLAIRE (RÉACTUALISÉ)

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    « Le Piège Blanc », c’est le dernier film documentaire d’aventure du cinéaste expérimenté Thierry Robert. C’est le récit d’une expédition polaire au Groenland oriental, sous et sur la glace diffusé vendredi 3 mai en prime-time sur France 3 Thalassa. Chronique réactualisée avec bonus vidéos en prime...

    Vincent Berthet et Alban Michon n’ont pas froids aux yeux ! « Seuls les glaces et le temps sont maîtres » dit un proverbe local. Les deux intrépides explorateurs n’ont pas hésité à contredire ce dicton local en s’aventurant, en kayak de mer et à l’approche du terrible hiver arctique, entre Ittoqqortoormiit (ex Scoresby Sund), sis par 70° de latitude Nord, et Ammassalik,  sis par 65° Nord.

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    Pendant 51 jours, les deux compagnons ont ainsi exploré à leur manière la côte orientale du Groenland, ceinturée par une banquise réputée infranchissable l’hiver.

    Plongeur émérite, Alban s’est même offert le luxe d’effectuer plusieurs plongées sous les glaces et dans des fonds sous-marins jusque-là peu explorés.

    Aux commandes de la production TV de cette expédition, un réalisateur aguerri : l’ami Thierry Robert, auteur de nombreux films d’aventures primés. « Là, j’ai vais encore plus loin dans la narration » avait-il d’ailleurs promis. Promesse tenue !

     

    En suivant les premières et les dernières semaines de cette expédition, Thierry et sa « dream team » n’ont cependant que très peu interféré dans l’aventure d’Alban et Vincent. « Nous avons capté à distance leur incroyable odyssée. Pour des raisons logistiques et cinématographiques, notamment pendant les plongées d’Alban, il nous fallait être présents à leurs côtés mais sans interférer. Enfin, j’ai voulu que ce film retrace ce voyage à la fois éprouvant mais également féérique ». 

    Grâce à un drone (finalement perdu dans le fond d’un fjord) et à des caméras HD derniers cris, le réalisateur rend ainsi parfaitement hommage à la beauté époustouflante des paysages de l’un des derniers bastions inviolés de la Nature sur notre planète.

    A ces images assurément esthétiques se mêlent des images de caméras embarquées sur les kayaks (avec champ et contre-champ) afin de mieux saisir et restituer les difficultés qu’ont rencontré Vincent et Alban.

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    Cinéaste habitué des milieux extrêmes, Thierry Robert sait désormais si bien s’adapter aux contingences du terrain qu’il en arrive à une captation multi-caméras très proche de celle de la fiction, sans pour autant en altérer le souffle et le naturel d’une expédition vécue souvent dans le stress et sur les nerfs.

    Outre cette mise en images très cinématographique, le film est servi par une narration très aboutie. Le film très écrit ne souffre d'ailleurs d’aucun temps mort.

    Quant aux deux intrépides aventuriers, ils ne se départissent ni de leur naturel, ni de leur sens de l’humour aiguisé, tout en évitant de forcer le trait sur leurs péripéties.

    A noter, l’inoubliable séquence de plongée sous-marine en compagnie d’un ours polaire intriguée par cet étrange « animal » en néoprène sous ses pied. Le caméraman sous-marin René Heuzey a d'ailleurs su capter à la perfection les arabesques sous-marines d’Alban.

    « C’est un moment fort et incroyable. Je n’ai pas eu peur. Car, l’ours polaire est un bon nageur mais un piètre plongeur. De surcroît, après un temps d’adaptation pour l’un comme pour l’autre, j’ai eu la sensation de faire osmose avec lui », a ainsi confié Alban, encore ému de ce temps fort de l’expédition.

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    Autre prouesse de ce film documentaire, celle d’associer à ces images (terrestres, aériennes et sous-marines) de haut vol, une bande son d’excellente facture.

    Ami de longue date, Thierry Robert (LIRE SON PORTRAITa fait appel à Tristan Nihouarn, chanteur du groupe Matmatah, qui lui a composé des morceaux sur mesure.

    « Le Piège Blanc » est donc assurément une réussite tant technique qu’artistique ou humaine. Une juste récompense pour Alban, Vincent, l’ami Thierry et sa Dream Team. Et un coup de maître !

    Stéphane DUGAST
    Photographies W.I.D.E Expédition - Andy Pavant / Le Cinquième Rêve
     

     

    En savoir plus / 
    Rendez-vous devant votre petit écran le vendredi 3 mai à 20h45 sur France 3 dans l’émission Thalassa.

    Le site web de l'expédition W.I.D.E de Vincent et Alban.

     

     

  • SAVEUR MARINE

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    Le prix Eric Tabarly 2013 du meilleur livre de mer a été décerné à François Bellec, auteur d'un roman « très dense et très réussi » d'après le jury de ce prix de plus en plus prisé.

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    « L'arbre de nuit », c'est le titre du dernier ouvrage de François Bellec, écrivain et peintre de Marine, à qui a été décerné le prix Eric Tabarly 2013 du meilleur livre de mer.

    Ce roman historique narre le voyage aux Indes de deux Français partis de Dieppe (en Seine-Maritime) au début du XVIIème siècle. Un roman au sujet en apparence austère mais qui a d'emblée ravi le jury 2013 du prix Eric Tabarly tant par sa justesse du propos que par son souffle épique.

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    Un autre récit a également captivé le jury : « Avant la dernière ligne droite », ou la quasi autobiographie du capitaine de la Boudeuse : Patrice Franceschi. « La vie de cet aventurier des temps modernes est incroyable ! C'est bien écrit, malheureusement son récit ne traite de la mer que durant 2 ou 3 chapitres », ont ainsi confié deux membres du jury tenant à rester anonymes pour d'évidentes questions de discrétion.

    Fondé il y a 31 ans par l'Association des anciens élèves de l'Ecole Navale (l'AEN) - à l'origine pour récompenser un livre écrit par un officier de Marine - cette récompense, s'est ainsi ouverte, depuis une dizaine d'années, au monde de la littérature maritime,  devenant le prix Eric Tabarly, en hommage à un illustre marin ayant également fréquenté l'école Navale.

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    L'an passé, le prix Eric Tabarly a été attribué à un livre collectif de gens de mer inititulé « Zéraq - la mer sur le vif » paru aux éditions L'Elocoquent. Un ouvrage auquel j'ai personnellement contribué, en publiant un récit dédié à mes aventures sur Clipperton, l'île mystérieuse.

    Quant à François Bellec, lauréat du prix Eric Tabarly 2013, reportage, chronique et interview à suivre prochainement sur Embarquements.