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  • LE VOYAGE DE L’OBÉLISQUE #3

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    C’est un point de repère pour tous les parisiens et tous ceux de passage. Mais pour trôner place de la Concorde depuis 150 ans, l’obélisque a fait un long voyage depuis le temple de Louxor en Égypte. Une exposition au musée de la Marine (jusqu'au 6 juillet prochain) retrace cet incroyable voyage.

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    POURQUOI ? DANS L’ÉGYPTE ANCIENNE, les pharaons faisaient ériger à l’entrée de leurs temples, deux obélisques sur lesquels étaient gravés leurs exploits et leurs hommages aux dieux, principalement Amon, dieu du soleil. Ces aiguilles de pierre monolithiques, symbolisaient la pierre benben ou première butte de terre dans la mythologie égyptienne. Rayon de soleil pétrifié, l’obélisque était le point de contact entre le monde des dieux et celui des hommes.

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    OÙ ? LE TEMPLE DE LOUXOR, situé dans la partie sud de l’ancienne Thèbes, sur la rive Est du Nil, était dédié au dieu Amon et fut édifié par Amenhotep III au XIVème siècle av. J.-C.

    Près d’un siècle plus tard, Ramsès II lui adjoignit un pylône d’entrée devant lequel il érigea deux obélisques re­couverts de textes en hiéroglyphes, mélange d’hommages et de dédicaces adressés par le Pharaon aux dieux qu’il vénère ainsi qu’à sa propre royauté. Ces hiéroglyphes seront traduits par Champollion, à partir de la pierre de Rosette dé­cryptée en 1822.

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    QUOI ? L’OBÉLISQUE OCCIDENTAL, celui qui fut choisi pour être transporté à Paris, mesure 22,84 mètres et pèse entre 220 et 230 tonnes. Il a été coiffé en 1998 d’un pyramidion doré à l’imi­tation de ceux réalisés en électrum, alliage d’or et d’argent, qui ornaient la pointe des obélisques à l’époque de leur réalisation.

     

    QUI ? C’est principalement sur les épaules de 4 officiers de Marine que va reposer la conduite et la réussite de l’expédition

    APOLLINAIRE LEBAS (1797-1875) Polytechnicien, ingénieur du Génie maritime, Lebas est chargé des opérations d’abattage et de chargement de l’obélisque. Au retour en France, il est reconduit dans ses fonctions pour assurer le déchargement, les déplacements et la réédification de l’obélisque et des travaux du piédestal. Il est nommé au poste de conservateur du musée de la Marine qu’il occupe pendant 16 ans avant de rejoindre le conseil d’Amirauté.

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    RAYMOND DE VERNINAC SAINT-MAUR (1794-1873) Lieutenant de vaisseau expérimenté, de Verninac est nommé commandant du Luxor. Il facilite la tâche de Lebas à terre mais est seul responsable de la navigation. Son parcours, un moment consacré au développement des paquebots à vapeur, le hisse brièvement au fauteuil de ministre de la Marine en 1848. Contre-amiral, il termine sa carrière comme gouverneur des établissements français en Inde.

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    LÉON DE JOANNIS (1803-1868) Polytechnicien, entré dans la Marine en 1823 le lieutenant de vaisseau Joannis est nommé en 1831 commandant en second du Luxor. Sa maîtrise du dessin va faire de lui l’illustrateur de la mission au travers d’aquarelles de paysages, de personnages et d’événements marquants. En 1835, il publie « Cam­pagne pittoresque du Luxor », un récit de l’expédition complété de 18 estampes. Il quitte la Marine en 1845 et prend la direction de l’École des Arts et Métiers d’Angers.

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    JUSTIN PASCAL ANGELIN (1795-1859)  Chirurgien major de la Marine, Angelin contribue à protéger l’équipage des ravages du choléra et d’une épidémie de dysenterie. Il constitue avec Joannis une collecte de spécimens destinée au muséum d’histoire naturelle.

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    › EN SAVOIR PLUS
    Une exposition au musée de la Marine du jusqu'au 6 juillet prochain. + d'infos sur http://www.musee-marine.fr/

     

  • D’ART, D’ARTS

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    Organisé tous les deux ans, le salon de la Marine est un rendez-vous incontournable du monde des Arts, rassemblant dans un lieu unique une sélection de 71 œuvres sur 350, dont une majorité des peintres officiels de la Marine. Une belle exposition à Paris, palais de Chaillot.

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    Sculptures, gouaches, peintures à l’huile, aquarelles ou encore pastels et photographies, toutes les œuvres liées au thème de la mer sont ainsi exposées au cœur de la capitale. L’opportunité pour les peintres officiels de la Marine de présenter leur dernière œuvre, réalisée souvent à l’occasion d’un embarquement sur un bâtiment militaire.

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    Quant aux autres artistes, ils ont été dument sélectionnés par un jury de spécialistes. Le Salon de la Marine est pour eux l’occasion d’exposer et de se faire remarquer, avant d’éventuellement être distingués.

    Une nouvelle fois, la mer et les Arts vont faire bon ménage. La preuve que les océans et ses habitants sont des sources d'inspiration inépuisables pour les artistes confirmés ou non.

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    › Le 43ème Salon de la Marine, Musée de la Marine de Paris – Palais Chaillot. RDV du 12 mars au 6 avril prochain. En savoir plus sur www.peintreofficieldelamarine.fr ou www.musee-marine.fr

  • DESSINE MOI UN BATEAU

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    Les deux compères n’en sont pas à leur coup d’essai dans le monde de l’édition. Ils récidivent cette fois en embarquant le lecteur à bord des navires de la Marine, ceux d’antan comme ceux contemporains aux lignes futuristes.

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    De la frégate époque Louis XVI aux frégates furtives les plus modernes, via les sous-marins Barracuda, ce nouvel ouvrage écrit par Michel Perchoc ouvre au lecteur le monde inconnu de l'intérieur des navires.

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    Quant aux dessins d'André Lambert, en apparence simplistes, ils valent tous les discours, grâce notamment aux vues de coupe des bâtiments. Un ouvrage pédagogique pour faire embarquer les lecteurs marins, qu’ils soient néophytes ou aguerris, sur les bateaux de la Marine.

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    › Embarquez ! de Michel Perchoc et d’André Lambert. 96 pages - 19 € (Marines Editions)

  • QUAND BABOUCHKA PARLE !

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    Babouchka, l’enfer du pôle : c’est un film documentaire (52mn) narrant les tribulations du voilier-traîneau Babouchka en route pour une première mondiale : la traversée sans assistance de l’Océan Arctique, via le pôle Nord. Un film diffusé ce vendredi soir sur France 3 Thalassa. J'étais à l'avant-première lundi soir. Rapides auscultation de ce film d'exploration polaire.

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  • L’ÉNIGME DE L’OISEAU BLANC

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    Bernard Decré en est convaincu : les deux aviateurs français Nungesser et Coli ont bien été les premiers à réussir la traversée en avion d'un trait de l’océan Atlantique en mai 1927, précédant de quelques jours l’américain Charles Lindbergh. Dans ce but, Bernard Decré cherche inlassablement les débris de «l’Oiseau blanc», l’avion disparu des deux Français. Un ouvrage relate cette enquête passionnante.

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    Charles Nungesser et son copilote François Coli ne sont jamais parvenus à destination. Pire, aucune trace de leur avion ne sera retrouvée. Ils sombreront même dans l’oubli puisque deux semaines après leur aventure, l’américain Charles Lindbergh réussira à traverser l’océan Atlantique sans escale en solitaire, devenant par là-même célèbre.

    Deux hommes, le publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et le journaliste Marcel Julian, vont les premiers envisager une autre thèse : «l’Oiseau Blanc» aurait bel et bien traversé l’Atlantique mais aurait disparu en mer avant d’atteindre New-York. Où exactement ? Telle est la question…

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    Une foule d’indices

    Créateur du Tour de France à la Voile et féru d’aviation, Bernard Decré s’est résolu à élucider ce mystère. Depuis six ans, il mène patiemment son enquête. «J’ai déjà recueilli une trentaine d’indices concordants qui laissent penser que l’Oiseau blanc aurait bien traversé l’Atlantique, indique-t-il. À commencer par le témoignage du pêcheur Pierre-Marie le Chevalier, qui naviguait dans la zone le matin du 9 mai 1927. Il a raconté avoir perçu très clairement le bruit d’un avion et d’un crash suivis de cris».

    Autre pièce à conviction pour Bernard Decré : un télégramme des garde-côtes américains, daté du 18 août 1927, dans lequel ces derniers déclarent à leur hiérarchie que deux ailes reliées ont été retrouvées à 300 kilomètres de New York et à 800 kilomètres de Saint-Pierre-et-Miquelon, émettant ainsi clairement l’hypothèse que ces ailes pourraient être celles de l’aéronef français.

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    Afin de prouver de façon irréfutable que les deux pilotes français ont effectivement franchi l’Atlantique, Bernard Decré doit toutefois dénicher des preuves matérielles, comme retrouver un morceau de l’épave.

    C’est cette quête qui anime Bernard Decré depuis 6 ans. Il  a déjà exploré à trois reprises (mais sans résultats) les eaux au large de Saint-Pierre-et-Miquelon.

    L’énigme de L’Oiseau Blanc demeure ainsi encore entière...

     

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    › À LIRE
    L’Oiseau Blanc, l’enquête vérité de Bernard Decré et Vincent Montgaillard. 320 pages – 20 € (Arthaud)

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    › BONUS
    Le reportage complet paru sur France Info

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    › EN SAVOIR PLUS
    Le site web de l'expédition à la recherche de l’oiseau blanc