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Marre du train-train quotidien ? Envie de grands espaces et de frissons ? Tentez l’aventure et devenez guetteur d’ours au Svalbard. Rapides explications.
L’archipel du Svalbard (plus connu sous l’appellation « Spitzberg » en France) recrute ! En effet, les autorités locales recherchent une personne pour monter la garde pendant que des chercheurs effectuent leur travail sur le terrain.
L’ANNONCE
« Envie de grands espaces et d’être au « contact » de l’ours polaire ? Alors ce job est fait pour vous ! Odd Olsen, le gouverneur du Svalbard, est à la recherche d’un guetteur d’ours polaire afin d’assurer la sécurité des scientifiques qui réalisent leurs recherches sur l’île.
L’archipel situé au Nord de la Norvège et à 1000 kilomètres du Pôle Nord est l’un des rares endroits dans le monde où la population d’ours polaires grandit. On compte environ 3 000 ours polaires pour 2 400 habitants.
Bien que des compétences d’armes à feu soient souhaitables, le bureau du gouverneur insiste sur le fait que la personne embauchée ne devrait pas avoir besoin d’utiliser d’armes à feu. Il faut cependant pouvoir effrayer l’ours par tous les moyens. Au candidat donc d’user d’un voix forte, de cris ou d’employer des lances fusées.
Un hivernage au cœur de l’Arctique canadien, c’est la promesse faite par l’équipage du Manguier. Appel à candidatures…
L'équipage du Manguier (LIRE LE REPORTAGE) s'affaire depuis quelques semaines à la préparation d'une résidence hors du commun. Nom de code du projet «Le Bateau Givre».
Les organisateurs recherchent ainsi cinq artistes pour vivre deux mois au cœur des glaces de l'Arctique canadien. Deux mois pour créer, échanger et témoigner de la culture Inuit, en pleine mutation.
RÉSIDENCE D'ARTISTES DANS LES GLACES
Les organisateurs recherchent ainsi des candidats de champs disciplinaires et de nationalités différentes ayant déjà de solides références artistiques.
Les conditions de cette résidence seront extrêmes : en plein hiver et nuit polaire les températures pourront descendre jusqu'à -30°C ou -40°C.
Les artistes intéressés doivent avoir une excellente condition physique et mentale et avoir vécu une expérience similaire (pôles, désert, haute montagne).
Afrique, Amérique, année mondiale de la fiction ainsi que tous les rendez-vous habituels, c’est la livrée 2013 du festival Étonnants Voyageurs, festival international du livre et du film. Rendez-vous à Saint Malo en ce week-end prolongé de Pentecôte. Bref aperçu en 2 actes de ce festival à forte réputation.
ACTE 1 L’ESPRIT
Michel Lebris (à gauche) et l'écivain Alain Manbanckou (DR)
«Un festival cette année encore, au cœur du monde qui vient» a résumé Michel Lebris, président d’Étonnants Voyageurs quant à l'esprit 2013 de «son» festival. Extraits de son édito aux mots savamment pesés.
« Futile, la littérature, dans pareil maelström ? Au cœur de tout. Les sciences humaines, les unes après les autres, entrent en crise – en tous les cas, s’interrogent sur elles-mêmes. Et toutes – faut-il s’en étonner ? – retrouvent face à elles la littérature, et sa capacité à dire l’inconnu du monde. Autrement dit, se trouvent conduites, non seulement à se remettre en cause, mais à repenser, les puissances de la littérature. Enfin ! pourrions-nous dire : c’est le combat de notre festival. Ce sera donc le thème de cette nouvelle édition : « le monde est un roman ».
Crises, convulsions, terribles crispations, vertiges de destruction, prodigieux enfantement de monstrueuses mégapoles, surgissement de nouvelles générations d’écrivains et de cinéastes imposant d’autres sons, d’autres rythmes, d’autres voix : l’Afrique surgit sur la scène du monde, qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence. Et l’Amérique, un roman ? Résolument, pour son incroyable capacité, depuis toujours, à se fictionner dans l’immédiateté et à réinventer sans cesse ses mythes fondateurs. Dans ses romans, dans ses films, dans ses séries TV, plus que jamais, l’Amérique est une légende.
L'AFRIQUE QU VIENT
L’édition d’Étonnants Voyageurs à Brazzaville, en février dernier, en complicité avec Alain Mabanckou, aura été à bien des égards enthousiasmante. L’Afrique est entrée en mouvement, dont témoignent spectaculairement de nouvelles générations d’écrivains et d’artistes, qui mettent à mal nos discours convenus : nous voulions un événement littéraire donnant à voir et à entendre cette « Afrique qui vient », en train de prendre sa place dans le monde, qui entre en dialogue avec le monde, une Afrique rassemblée dans la diversité de ses expressions : pari tenu, nous semble-t-il.
Mais comment ne pas en proposer le meilleur, au public du festival de Saint-Malo – et que se prolonge, s’approfondisse le dialogue entre ses acteurs et les écrivains présents, venus du monde entier ? Au programme : zoom sur l’Afrique du Sud, véritable laboratoire d’une Afrique en devenir, et un focus sur l’extraordinaire effervescence créatrice du Nigéria.
En regard, cette année, l’Amérique. Où tant d’écrivains africains vivent aujourd’hui – y compris francophones. L’Amérique qui nous fascine, à commencer par ceux qui s’acharnent à décréter moribond, ou évanoui, le « rêve américain », ou dénoncent, chanson connue, son « impérialisme culturel »
L’AMÉRIQUE EST UNE LÉGENDE
L’Amérique à Saint-Malo, en cette année de réflexion, car elle pose, nous pose, par sa capacité à fictionner le monde, une question essentielle sur les puissances de la littérature – et du cinéma. Comment dire l’Amérique aujourd’hui ? Pléiade d’auteurs venus d’Outre-Atlantique pour en débattre.
Avec David Simon, « l’homme le plus en colère de la télévision » (The Atlantic Monthly dixit), auteur de la série culte The Wire (Sur écoute), et qui publie un superbe Baltimore. L’Amérique est une légende : occasion, au passage, de célébrer la naissance d’Hollywood, il y a tout juste un siècle, avec son grand historien, Kevin Brownlow, de s’interroger sur la permanence du western en compagnie de Bertrand Tavernier, de revisiter l’histoire, avec Charles Mann, et Pekka Hamalainen dont L’empire comanche aura été un de nos coups de cœur, de revenir sur le rapport de l’Amérique à la frontière, et la notion de « melting pot ».
Parmi les prix décernés au festival Étonnants Voyageurs, focus sur deux récompenses, faisant la part belle au reportage, à l’aventure et à la mer.
LE PRIX JOSEPH KESSEL
À l’instar de Joseph Kessel (1898-1979), explorateur, journaliste, grand-reporter et écrivain, passionné de son temps et soucieux d’en rendre compte par ses reportages et ses romans, le Prix Joseph Kessel est décerné par la Scam, chaque année depuis 1991, à l’auteur d’une œuvre de haute qualité littéraire, écrite en langue française.
Les nominés 2013 Gwenaëlle Aubry : Partages (Mercure de France) Annick Cojean : Les proies, Grand Prix de la Presse Internationale 2012 (Grasset) Lionel Duroy : L’hiver des hommes, Prix Renaudot des Lycéens 2012 (Julliard) Jonathan Littell : Carnet de Homs (Gallimard) Amin Maalouf : Les désorientés (Grasset) Jean-Luc Marty : Un coeur portuaire (Julliard) Hubert Prolongeau : Ils travaillent au noir : enquête sur un mal français (Robert Laffont) Nicolas Werth : La route de la Kolyma, Prix Essai France Télévisions 2013 (Belin)
Littérature et mer font bon ménage. Ci-contre Joseph Conrad en compagnie de David Bone et de Muirhead Bone sur le Tuscania (DR)
LE PRIX GENS DE MER
À l’initiative de la librairie «La Droguerie de Marine», le prix littéraire «Gens de Mer», en partenariat avec EDF, est remis chaque année lors du Festival Etonnants Voyageurs. Ce prix est destiné à récompenser l’auteur – ou le traducteur - contemporain d’un livre récent, récit ou roman, étude ou document, ayant un caractère maritime au sens le plus large. Il fut attribué en 2006 à Isabelle Autissier pour « Kerguelen » chez Grasset, en 2007 à Philipe Jaworski pour sa traduction du « Moby Dick » d’Herman Melville à la Pléiade, en 2008 à Benjamin Guérif pour « Pietro Querini, les naufragés de Röst » chez Rivages, en 2009 à Karsten Lund pour « Le Marin Américain » chez Gaïa, en 2010 à Carsten Jensen pour « Nous les Noyés » chez Libella-Maren Sell, en 2011 à Dominique Fortier pour « Du bon usage des étoiles » à la Table Ronde, et en 2012 à Jean Rolin pour l’ensemble de son œuvre maritime.
Les nominés 2013
Jean-Michel Barrault : Port Eden, Arthaud Olivier Bass : L’Homme de Marmara, La Découvrance Bernard Bonnelle : Aux Belles Abyssines, La Table Ronde Nicolas Deleau : Les Rois d’ailleurs, Rivages Alexandra Lapierre : Je te vois reine des quatre parties du monde, Flammarion Dominique Le Brun : Quai de la Douane, Le Télégramme Frank Lestringant : Cosmographie Universelle par Guillaume Le Testu, Arthaud (beau livre) Benoît Lobez : Snekkar-Arctic, la vérité renflouée, Marines Editions Claire et Reno Marca : Journal de la Mer d’Arabie, La Martinière (beau livre) Tim Severin : Le Voyage du Brendan, Hoëbeke Mark Siegel : Sailor Twain ou la sirène dans l’Hudson, Gallimard (BD)
Direction le Groenland, le cercle polaire et le royaume des icebergs. Participez au second volet de l’expédition « Under The Pole ». Explications et mode d’emploi.
Si le premier volet d’Under The Pole* s’est intéressé à la banquise au cœur de l’océan Arctique, le second étudiera l’univers des dernières terres de la planète sur presque deux cycles saisonniers.
Cette fois, l’expédition intitulée «Discovery Greenland» partira après une année de préparation (en 2013) pour 22 mois d'exploration entre le Cercle Polaire et l'extrême Nord du Groenland, avec notamment la réalisation de plongées au delà des 100 mètres, profondeur jamais atteinte par l'homme en milieu polaire.
Under The Pole est une série d'expéditions polaires sous-marines, audacieuses et modernes, qui s'inspirent de celles des pionniers du siècle passé.
Cette expédition se déroulera en 3 temps. Primo : remontée le long de la côte Ouest du Groenland en voilier polaire. Secundo : hivernage dans les glaces pendant la nuit polaire. Tertio : contournement par le Nord de la plus grande île du monde, avec les Inuit et leurs traineaux à chiens.
L'objectif consiste à explorer l'univers sous-marin des régions polaires, d'en rapporter des images uniques au monde et d'y mener des programmes scientifiques ayant trait à la biodiversité, à l'environnement polaire, à la fonte de la banquise, au réchauffement climatique ainsi qu'aux sciences humaines en milieu extrême.
AU CŒUR DE L’AVENTURE
Parmi les autres particularités de l’expédition Discovery Greenland, son ouverture au grand public. À chaque étape (soit tous les 15 jours) sera ainsi proposé deux places à bord de la goélette d'exploration à ceux qui feront savoir leur candidature.
À noter pour les amoureux de course au large, le soutien moral et matériel du navigateur Roland Jourdain (dit «Bilou») qui, via son entreprise Kairos, soutient pleinement le projet, hébergeant les organisateurs ainsi que l’ensemble du matériel. Bilou sera également le parrain de la goélette, actuellement en chantier dans la région de Nantes, qui servira de bateau-base pendant ses 22 mois.
Les «équipiers partenaires» vont ainsi vivre au rythme de l’expédition et de l’équipe Under The Pole, soit celui des marins, des plongeurs, des scientifiques et de l’équipe de tournage.
« Chacun pourra ainsi réaliser un rêve : participer à une expédition polaire, naviguer et plonger dans les glaces, vivre le jour permanent et admirer les aurores boréales ou observer les grands mammifères marins et terrestres », précise, avec enthousiasme, Emmanuelle Périé, organisatrice et actrice de cette série d’expéditions polaires.
Promesse vous est ainsi donnée de vivre au cœur d’une expédition polaire d’envergure. La bonne aubaine.
Dépaysement, imprévus et frissons garantis !
Photographies Under the pole
* : Une expédition multiprimée déclinée en un film de 52mn « On a marché sous le pôle » diffusé en prime time sur Thalassa et France et dans le monde entier et traduit en 24 + en un beau livre « On a marché sous le pôle » paru aux éditions du Chêne + plusieurs reportages publiés notamment dans National Geographic, Figaro Magazine, ça m’intéresse, l’Express, ou Air France Mag.
Le prix Eric Tabarly 2013 du meilleur livre de mer a été décerné à François Bellec, auteur d'un roman « très dense et très réussi » d'après le jury de ce prix de plus en plus prisé.
« L'arbre de nuit », c'est le titre du dernier ouvrage de François Bellec, écrivain et peintre de Marine, à qui a été décerné le prix Eric Tabarly 2013 du meilleur livre de mer.
Ce roman historique narre le voyage aux Indes de deux Français partis de Dieppe (en Seine-Maritime) au début du XVIIème siècle. Un roman au sujet en apparence austère mais qui a d'emblée ravi le jury 2013 du prix Eric Tabarly tant par sa justesse du propos que par son souffle épique.
Un autre récit a également captivé le jury : « Avant la dernière ligne droite», ou la quasi autobiographie du capitaine de la Boudeuse : Patrice Franceschi. « La vie de cet aventurier des temps modernes est incroyable ! C'est bien écrit, malheureusement son récit ne traite de la mer que durant 2 ou 3 chapitres », ont ainsi confié deux membres du jury tenant à rester anonymes pour d'évidentes questions de discrétion.
Fondé il y a 31 ans par l'Association des anciens élèves de l'Ecole Navale (l'AEN) - à l'origine pour récompenser un livre écrit par un officier de Marine - cette récompense, s'est ainsi ouverte, depuis une dizaine d'années, au monde de la littérature maritime, devenant le prix Eric Tabarly, en hommage à un illustre marin ayant également fréquenté l'école Navale.
L'an passé, le prix Eric Tabarly a été attribué à un livre collectif de gens de mer inititulé « Zéraq - la mer sur le vif » paru aux éditions L'Elocoquent. Un ouvrage auquel j'ai personnellement contribué, en publiant un récit dédié à mes aventures sur Clipperton, l'île mystérieuse.
Quant à François Bellec, lauréat du prix Eric Tabarly 2013, reportage, chronique et interview à suivre prochainement sur Embarquements.
70 printemps et une santé étincelante ! Livres anniversaire, biographie, rééditions, coffrets et pléthore de produits dérivés (jusqu’à l’overdose)… le roman phare d'Antoine de Saint-Exupéry ne connaît pas la crise. Mes deux recommandations. En prime une info en provenance d'Hollywood.
UN BEAU-LIVRE
Premier livre repéré sur les tables des libraires : « La Belle Histoire du Petit Prince » publié aux éditions Gallimard. Ce bel ouvrage réunit le texte intégral du conte et un dossier racontant l’aventure éditorial de ce roman au succès planétaire.
Publié le 6 avril 1943 aux Etats-Unis, la version française attendra ainsi la fin de la guerre et la mort d’Antoine de Saint Exupéry avant d’être publiée chez Gallimard. Fort de documents inédits, de dessins autographes et de nombreux témoignages, ce Beau-Livre raconte ainsi la genèse de ce conte.
CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR / « Autoportrait et œuvre testamentaire, fable mythique et récit philosophique interrogeant la relation de l'homme à son prochain et au monde, Le Petit Prince concentre, avec une merveilleuse simplicité, la longue et constante méditation de Saint-Exupéry sur l'amitié, l'amour, la responsabilité et le sens de la vie, dans un contexte marqué par le conflit mondial et la détresse d'un écrivain-pilote profondément affecté par son isolement ».
UNE BIO
Autre ouvrage de qualité repéré (et en court de lecture), la biographie parue aux éditions Folio signé Virgile Tanase, écrivain et metteur en scène du Petit Prince à la Comédie des Champs Elysées.
CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR / « Après son échec à la Navale, Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) envisage une carrière d’architecte. Inscrit aux Beaux-arts, il abandonne après quelques mois. Écrivain presque par accident, il consacre toutes ses forces à un ouvrage qui ne prend jamais forme et s’abîme en mer, un 31 juillet 1944, aux commandes de son Lightning P38. Dans cette biographie, Virgil Tanase nous dresse de l’auteur du Petit Prince et de Vol de nuit un portrait dégagé de sa légende. Celui que sa mère appelait «le Roi-Soleil», au fil des jours, en essayant simplement, comme il le dit «de faire au mieux», a construit une œuvre et s’est forgé un destin. Celui d’un homme persuadé que la vie ne vaut que par le sacrifice qu’on en fait au nom d’un devoir d’absolu ».
ET UN FILM !
Classique de la littérature jeunesse, l’histoire ddu petir prince s'invite sur le grand écran. Chapeauté par Mark Osborne (Kung Fu Panda) et produit par Aton Soumache (Renaissance) et Dimitri Rassam, ce projet d’animation est doté d’un casting de voix particulièrement fourni.
Si James Franco, Rachel McAdams, Marion Cotillard, Benicio Del Toro et Paul Giamatti seront vraisemblablement de la partie dans des rôles encore inconnus, le pilote sera, quant à lui, doublé par Jeff Bridges. Une information récemment divulguée par le journal Hollywood Reporter.
> À LIRE BEAU-LIVRE « La Belle Histoire du Petit Prince ». 29 € - 224 pages (Gallimard) BIOGRAPHIE « Saint-Exupéry » de Virgile Tanase. 8,60 € - 464 pages (Folio)
Nicolas Vial est un artiste toujours inspiré. Son exposition actuelle est consacrée à un sujet qui lui tient à cœur : les visages. Au midi de l'exposition, la galerie W Matignon a dispatché les «pièces» achetées à leurs nouveaux maîtres, et les a remplacés par de nouvelles. Quoiqu'il en soit, l'occasion est donnée de s'intéresser à un artiste très inspirant.
Peintre officiel de la Marine depuis 2008, Nicolas Vial est également un dessinateur de presse chevronné. Depuis 1982, il dessine ainsi chaque semaine pour le quotidien national Le Monde.
Artiste «multicartes», Nicolas réalise aussi des affiches et des illustrations pour l'édition, la presse d'entreprise et le cinéma. Il est, par ailleurs, l'auteur d’une vingtaine d’ouvrages parus en librairie.
Il a aussi été dessinateur officiel de 5 timbres pour La Poste.
Un éclectisme et une œuvre foisonnant qui lui valent d’être régulièrement exposé dans des grandes galeries en France comme à l’étranger.
Cette fois pour galerie parisienne W, il présente un travail totalement inédit : celui sur les visages.
« C’est quoi un visage ? L’artiste semble nous répondre : « une terra incognita », une terre inconnue toute à découvrir, qu’il explore. Vial cherche le supplément d’âme qui se manifeste dans tout visage, si on a la chance de le percevoir. Et de le capturer » (Galerie W)
Avec ses feutres, ses gouaches, ses fusains et ses encres de chine, Nicolas Vial a ainsi composé des planches-contacts d’un genre particulier, à la main, sans le filtre de l’objectif de l’appareil photo.
Sur chaque toile : un visage. Le même visage qu’il reproduit en six modèles différents avec de légères variations de couleurs, de traits ou de précision dans le détail.
L’opportunité est ainsi donnée à la Galerie W de découvrir 140 de ses oeuvres. L’ami Nicolas est décidément étonnant… (SD)
Illustrations de Nicolas Vial
> Y ALLER Nicolas Vial @Galerie W Matignon. 35 avenue Matignon @Paris 8ème. 11h00 / 19h00 | lundi-samedi. Jusqu'au mercredi 1er mai 2013. Plus d’infos sur www.galeriew.com
Dessinateur BD de talent, Christian Cailleaux est également un grand voyageur, et un désormais un passager habitué des « bateaux gris ». Bref récit et illustrations inédites de l'intéressé à propos de son dernier embarquement à destination des mers australes.
« Le 16 avril 2012, la frégate de surveillance Floréal, appareille du Cap, en Afrique du Sud, pour une mission de quatre semaines vers les Terres Australes et Antarctiques Françaises, les TAAF.
Il y a une ivresse unique à voir s'éloigner le Cap de Bonne Espérance, là où le continent africain plonge dans les océans, comme pour séparer l'Indien de l'Atlantique, et faire route au sud vers des terres que peu d'hommes ont vues et foulées.
Car il y a, au-delà des Quarantièmes Rugissants, des îles qui sont françaises, des sanctuaires où l'homme se penche contre le sol ou regarde le ciel pour scruter l'horloge du temps, celui passé qui a inscrit d'où nous venons, celui présent qui dit nos fautes, celui à venir qui prédit ce que nous deviendrons.
Pourquoi la France garde-t-elle dans son giron des îles désolées, noyées de brumes et de vents qui frappent comme des lames glacées ? Pourquoi la France envoie-t-elle contre ces pierres noires et luisantes d'écume, des bâtiments armés couleur de guerre ? »
Tristan Nihouarn, c'est le leader du groupe Matmatah mais c'est avant tout un artiste aux multiples talents et un authenique passionné. C'est également lui le compositeur de la musique du film documentaire d'aventures «Le Piège Blanc». Rapides présentations.
« Parcours initiatique bouclé, enfin prêt. Tristan Nihouarn offre de nouveau son visage émacié aux feux électrisés de la rampe qu’il semblait avoir désertés. Nouveau projet, solo : Sauf erreur de ma part. Bonne nouvelle.
Quinze ans dans le rétro, tout commence par un grisant chaos. Les maquettes, la première galette, Lambé an dro. Des mains qui se tendent, les premiers passages radio. Succès foudroyant, tourbillonnant. Les albums de Matmatah se succèdent, les kilomètres défilent, les salles se remplissent.
Grosse poignée d’années indés à prendre les majors à revers, des lustres de liberté.
Des nuits à jouter, coeurs et bras serrés. Sacré pied. De nez.
Et puis l’usure. Le doute s’immisce. Carhaix, terminus. Ici sonne le glas brestois : des Vieilles Charrues transportées, Grand Messe d’un concert historique. Dehors, le public applaudit encore, dans la loge, le groupe sait que le tour est joué : trente minutes de rien. Mutisme trempé d’un soir de défaite. Colmar. Bruxelles. Rideau.
Taiseux de nature, l’homme n’est genre à chanter pour ne rien dire.
Deux ans de silence.
Tristan retrouve les trois premières lettres de son prénom, le goût du voyage et sa liberté. De vers éthérés en mélodies inspirées, vingt-quatre mois et des poussières employés à aligner le flot de ses pensées. Nourrir puis mûrir l’envie de revenir, régénérée par l’inévitable retour sur lui-même d’un auteur compositeur qui doit apprendre à lâcher prise pour mieux renaître et savoir qui il est.
Résultat : onze titres portés par un vent menant irrémédiablement à l’est.
Tristan élargit son horizon, allant jusqu’à revenir seul dans des endroits qu’il fréquenta jadis, en groupe. Question de perspective.
Du ponant au levant, le créateur cogite en mouvement. Le compositeur s’inspire du voyage, l’auteur, de la marche, de l’observation et des autres.
Artiste pluridisciplinaire, Tristan crée le graphisme de la pochette, écrit, compose et concocte un album aux parfums épicés d’Orient sur émulsion rock
Son univers, désormais.
Enregistré sous la houlette de Daniel Presley avec une bande de brillants spadassins entre Carpentras et l’indispensable port d’attache, Brest, Sauf erreur de ma part, premier album en solo de Tristan Nihouarn est une incroyable balade rock dans les chemins de traverse d’un talentueux auteur mélodiste où cuivres, cordes, violoncelle, piano et même duduk côtoient avec harmonie les larmes électriques d’une guitare qui ne l’a jamais quitté.
Premier extrait, Meredith offre un malicieux portrait féministe à peine romancé, histoire d’une beauté butée qui passe (peut-être) à côté de la réalité… »
La Revue Dessinée, c’est une nouvelle revue d'enquêtes tout en bande dessinée. Un nouveau média bientôt sur orbite. Rendez-vous en septembre. Explications et bref aperçu du reportage en avant-première de Christian Cailleaux.
La revue XXI fait des émules. Cette fois, c’est une revue trimestrielle d’enquêtes, de documentaires et de reportages tout bande-dessinnée faisant la part belle à une information de qualité et sans publicité.
Cette bonne idée, c’est d’abord celle du dessinateur Franck Bourgeron qui, à l'automne 2011, contacte quelques-uns de ses amis auteurs de bande dessinée pour leur proposer de se prendre en main. À la fois coup de cœur et coup de colère, six amis décident de se lancer dans l’aventure.
Qualité de l'information, originalité du support et juste rémunération des auteurs, c’est sur cette triple promesse - éditoriale, technique et économique - que de nombreux auteurs de renom, ide la BD, journalistes et universitaires de talent se sont engagés. Parmi eux des pointures dont l’ami Christian Cailleaux.
La preuve que la nouvelle graphique (grafic novels), croisant journalisme, investigation et bande-dessinnée, est désormais un genre en soi. Joe Sacco, Etienne Davodeau & consorts ont fait des émules.
Date de publication envisagée : la rentrée septembre 2013. En prime : les 200 pages du premier numéro de la Revue Dessiné qui sortira simultanément en papier dans les librairies et sur le numérique pour les tablettes
« Une longue aventure » assurent ses créateurs. « Une longue attente » leur rétorquent les futurs lecteurs. Affaire à suivre donc…
«Objectif Aventure», c’est la première édition d’un festival du film d'aventure s’annonçant prometteur. Explications.
Lancé par Terres d’Aventures, spécialiste du voyage à pied, et parrainé par l’explorateur et cinéaste Nicolas Vanier, ce festival parisien voit l’Aventure en grand !
Pendant trois jours, 15 films en compétition vont ainsi se succéder en présence de leurs réalisateurs, mettant en lumière des œuvres originales.
Ce festival est un rendez-vous de passionnés qui proposera aussi des débats, des rencontres et des conférences sur les grands sujets qui animent le monde de l'Aventure. Conférenciers, scientifiques, chercheurs, voyageurs, reporters-photographes ou journalistes apporteront un éclairage sur un point de vue lié au voyage et à l'exploration de notre monde, qu'il soit social, scientifique, environnemental ou autre.
Quant au bien-fondé d’un festival de ce type, ses organisateurs s’expliquent avec clairvoyance : « Aujourd'hui nous souhaitons élargir cette expérience de festival et monter un événement cinématographique sur l'Aventure en général, dans le monde entier. D'abord parce qu'il n'en existe aucun autre à Paris sous cette forme, parce que les films dans ce domaine sont riches, souvent peu connus et nous pensons que c'est aussi notre rôle de les faire connaître et valoriser ces expériences souvent incroyables dont on parle trop peu. C'est pourquoi nous nous lançons dans l'organisation du premier festival du film d'aventure »
Voilà donc un festival qui devrait ravir les adeptes du genre et attirer les plus curieux. Rendez-vous les 19, 20 et 21 avril prochains au Centquatre (@Paris 19ème).
Pour l'amour du Groenland, c’est une exposition de la collection d'art populaire du Prince consort de Danemark organisée en plein cœur de Paris. C’est aussi une succession de manifestations autour du Groenland d'hier et d'aujourd'hui.
Conférences, films documentaires, concerts, soirées littéraires ou danse, les manifestations sur le thème du Groenland se succèdent à la maison du Danemark en plein cœur de la capitale. Parmi les nombreuses manifestations de cette programmation de qualité, trois rendez-vous à ne pas rater. Pour les petits comme les plus grands.
CONFÉRENCE Les glaces et les ours / Rémy Marion
Chimiste de formation « pour mieux comprendre le monde », Rémy Marion a réorienté sa carrière vers ses premiers amours naturalistes. Il cumule ainsi les activités de guide naturaliste, de photographe, de conseiller technique et de conférencier. Les régions polaires sont son terrain de prédilection. Avec les changements climatiques rapides dans l'Arctique qui menacent l'ours polaire, Rémy Marion produit des images fascinantes qui ont beaucoup aidé à la prise de conscience des effets de la pollution et du réchauffement climatique.
Conférence par Rémy Marion, Pôles d'Images. Mercredi 3 avril à 11h. Public à partir de 8 ans. Durée 1h.
FILM Les Derniers Rois de Thulé / Jean Mallaurie
En 1951, Jean Malaurie est le témoin d'une tragédie irréparable, la construction par les américains d'une base militaire nucléaire en pleine guerre de Corée. En 1968, un avion s'écrase, porteurs de quatre bombes qui se pulvérisent sur la banquise. Le Professeur a partagé la vie des Inuits, au moment où leur société archaïque était soumise au choc de la modernité. Témoignage fascinant sur les esquimaux de Thulé, le même hommage que Knud Rasmussen avait rendu quarante à cinquante années auparavant.
Projection en présence du Professeur Jean Malaurie. Jeudi 4 avril à 19h 2002, 51min.
SPECTACLE Contes Inuit pour tout petits / Céline Espardellier
Comédienne et conteuse, Céline Espardellier raconte des histoires du pays du froid, du pays de l'étoile polaire, des ours blancs et des phoques. Récits animaliers qui viennent du fond des temps, quand les hommes et les animaux pouvaient se comprendre...
Un spectacle par La Cie. Par-dessus les Toits. Samedi 6 avril à 11h. Tout public à partir de 4 ans. Durée 45 min.
> Y aller
Maison du Danemark. 142 Avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris. Tél.: 01 56 59 17 40. Plus d’infos sur le site web à http://www.maisondudanemark.dk/