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Qui n'a pas rêvé un jour de larguer les amarres et de partir vivre seul sur une île déserte ? Gauthier Toulemonde a exaucé son rêve (LIRE LA CHRONIQUE). Au terme de ses 40 jours de vie en solitaire, le Web Robinson a tenu à s'adresser à Stéphane Dugast, le créateur et l'animateur du blog Embarquements. Un courrier intime en guise de récompense pour ses contributions, et parce que l'ami Gauthier avait envie de partager ses dernières impressions et ses dernières émotions de solitaire avec vous les fidèles lecteurs de ce blog, en quête d'horizons lointains et de sens.
Un mont Blanc en quête d'auteurs, c'est un film documentaire diffusé le 19 novembre prochain aux Rencontres du cinéma de montagne de Grenoble. En vedette : deux écrivains à succès - Jean-Christophe Rufin et Sylvain Tesson - et un ami éditeur en route pour les sommets. Découvrez la bande-annonce
Ludovic Escande, éditeur de profession (chez Gallimard), rêvait depuis l'enfance de gravir le mont Blanc. Rêve impossible pensait-il. Deux de ses amis, écrivains à succès, vont exaucer son voeu.
Guidé par Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin, l'éditeur novice va ainsi effectuer l'ascension d'un sommet légendaire via la voie du Goûter. Entre temps, deux amis vont les rejoindre : le grimpeur Daniel Dulac et Christophe Raylat des éditions Guérin.
La caméra sur l'épaule, Christophe Raylat va suivre deux jours durant l'ascension de la joyeuse cordée recueillant les témoignages émouvants de ces auteurs en quête de hauteurs...
L'écrivain-diplomate Jean-Christophe Rufin
A noter que Jean-Christophe Rufin est l'auteur d'Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi aux éditions Guérin (LIRE LA CHRONIQUE), un grand succès en librairie tandis que l'ami Sylvain Tesson publiera, l'année prochaine, toujours aux éditions Guérin un livre intitulé La marche des fous.
L'écrivain-bourlingueur Sylvain Tesson
A n'en pas douter les confidences de ces auteurs, un peu fous, ne doivent pas manquer de piquant !
24 heures non-stop de documentaires et de cinéma dans la neige et sur la glace, c'est la Nuit Blanche sur Planète Thalassa. Présenté par Carolina De Salvo et Stéphane Peyron, cet événement inédit à la TV sera inauguré par la projection d'Inuk, un film de Mike Magidson primé à de nombreuses reprises et qui retrace l'histoire d'adolescent au Groenland. Durant ces deux jours, plus d'une vingtaine de documentaires dédiés à l'Arctique et l'Antarctique seront diffusés sur PLANÈTE+ THALASSA, dont le documentaire Dans les pas de Paul-Emile Victor écrit et réalisé par Stéphane Dugast, l'auteur et l'animateur de ce blog.
LE PROGRAMME
Samedi 16 novembre
20h45 : Inuk 22h05 : Sur le grand océan blanc 23h05 : La voie du Pôle (disponible gratuitement sur le web du 11 au 17 novembre)
Dimanche 17 novembre
00h00 : Antarctica 01h35 : Dans la nature avec S. Peyron : Les bergers du pôle 02h25 : Comme un poisson dans l'eau 03h30 : Sortie de camions au Québec 04h00 : Canada : Au pays des ours blancs 04h30 : Coup de chaud sous la banquise 05h00 : King crabs, le retour 05h30 : Groenland, Nicolas et les narvals 06h00 : Voyage au pays des glaces 06h30 : La transhumance des rennes 07h30 : Les Desgagnés, la conquête du grand nord
08h30 : Les sentinelles de l'Arctique 09h25 : Sous la glace de l'Antarctique 10h30 : Des camions et des hommes au Québec 11h25 : L'iceberg qui a coulé le Titanic 12h20 : Dans la nature avec S. Peyron : Ladakh, Les bergers de l'hiver 13h15 : Chroniques du bout du monde 14h10 : Le piège blanc 16h05 : Ours blancs en quête de banquise 16h50 : Faut pas rêver en Laponie 18h45 : Des manchots et des hommes 19h45 :Dans les pas de Paul Emile Victor 20h50 : L'Odyssée blanche 22h25 : On a marché sous le Pôle
Adapter une BD à succès (LIRE LA CHRONIQUE) au cinéma est parfois une formalité ! Bertrand Tavernier s'est attaqué à l'adaptation de Quai d'Orsay, une bédé signée Abel Lanzac et Christophe Blain. En prime : la vidéo explicative des recettes de cette adaptation sur le grand écran.
Quand Bertrand Tavernier le dit : «Un ami journaliste, Edouard Duprey, est venu dîner chez moi et m’a apporté un cadeau, le premier volume de Quai d’Orsay, paru quelques jours plus tôt. Je l’ai lu dans la nuit, d’une traite. Dès le lendemain, j’ai demandé à mon producteur et associé, Frédéric Bourboulon, d’en acheter les droits d’adaptation»
C'est ainsi que le cinéaste français a porté sur grand écran les aventures d'Alexandre Taillard de Worms, sémillant ministre des Affaires Étrangères et de son jeune collaborateur : Arthur Vlaminck.
Des aventures, publiées en 2 tomes BD parus chez Dargaud, nées du vécu et de l'imagination d'Abel Lanzac (un pseudonyme) et «mises en dessin» par Christophe Blain (LIRE LA CHRONIQUE).
EN SAVOIR PLUS Quai d'Orsay. Un film réalisé par Bertrand Tavernier. Avec Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup, Julie Gayet, Thomas Chabrol, Thierry Frémont et Jane Birkin. En salle le 6 novembre 2013
Photographe de l'agence Magnum et peintre de la Marine, Jean Gaumy (VOIR SON PORTFOLIO) est le parrain du prochain Festival International du Cinéma Ethnographique Jean Rouch. L’opportunité de «Voir autrement le monde» à travers 100 films en provenance du monde entier projetés du 5 au 29 novembre prochains.
Créé en 1982 par un ethnologue et documentariste de renom[1], le Festival International du Cinéma Ethnographique Jean Rouch est un rendez-vous incontournable du genre.
C'est l’occasion chaque année de repérer les tendances originales et diversifiées de ce cinéma sur le réel, tout en suscitant des échanges à l'issue des projections. Le festival est aussi un moment de rencontres et de discussions entre le public, les cinéastes et les chercheurs.
Parmi les nombreuses interventions, à noter celles plus personnelles de Jean Gaumy :
Vendredi 15 novembre RDV @la Maison des Cultures du Monde
De 14h à 17h 30 - Projection du film «Sous-Marin» (qu'il a réalisé) et débat où seront aussi présents Alain Bergala (critique, cinéaste et professeur à la FEMIS) ainsi que les collaborateurs à la réalisation de ce film.
20h30 à 23h - Palmarès et remise des prix
« C'est toujours une expérience extrêmement passionnante d'assister aux projections de ce festival que Jean Rouch avait initié il y a plus de 30 ans » (Jean Gaumy)
Samedi 23 novembre RDV @l'Auditorium de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
De 10h à 13h - Rencontre, projection d'extraits de films, échanges d'expérience et débats menés par Alain Bergala et Jean Gaumy.
En plus de ces dates, beaucoup d'autres événements vont se dérouler, dont bien évidemment la projection de films inédits. Cinq prix seront décernés, parmi lesquels le prix Nanook-Jean Rouch, grand prix du festival remis par le CNRS, ainsi que le prix Anthropologie et développement durable, soutenu par Sita - Suez Environnement.
[1] : Jean Rouch (1917-2004) est connu pour ses films ethnographiques sur des peuples africains tels que les Dogons et leurs coutumes. Il est considéré comme le créateur de l'ethno fiction, un sous-genre de la docu fiction. Il est aussi l'un des théoriciens et fondateurs de l'anthropologie visuelle.
Qui n’a pas rêvé un jour de larguer les amarres, de partir pour un paradis insulaire ? Une fascination qui ne date pas d’aujourd’hui avec le Jardin d’Eden au Moyen Age, sans oublier l’énigmatique Atlantide. La littérature s’est emparée du sujet. L’île déserte devient celle aux trésors mais se fait aussi mystérieuse avec Jules Verne, un lieu où l’on survit avec le Robinson de Daniel Defoe. Un Web Robinson, alias Gauthier Toulemonde (LIRE LA CHRONIQUE) a décidé de vivre cette expérience. Accompagné les premiers jours par Raphaël Domjan, Gauthier a pu ainsi se mettre en scène. Son île a pu être filmée sous toutes les coutures, grâce notamment à un drone. L'opportunité de mieux comprendre le «théâtre d’opérations» de cette robinsonnade des temps modernes.
› EN SAVOIR PLUS Des images de Raphaël Domjan. Montage et réalisation est signés Alexis Domjan. Une aventure à suivre en direct sur le site Web Robinson.
Un nouvel album BD de Tintin devrait être bientôt publié, la bonne aubaine ?
Depuis «Tintin et les Picaros» en 1976 (pour «Tintin et l'Alph-Art» paru en 1986, Hergé ne l'a pas achevé), le célèbre reporter n'a plus connu d'aventures officielles en BD.
Dans un entretien accordé au «Monde» et au «Soir», Nick Rodwell (gestionnaire des droits de l’œuvre avec la société Moulinsart) et Benoît Mouchard (directeur éditorial chez Casterman) ont annoncé de concert qu'une nouvelle aventure de Tintin verrait probablement le jour.
Un bonne nouvelle de courte durée puisque les deux compères ont aussitôt annoncé que cet album (ou peut être un film animé) ne sortirait pas avant... 2052 !
«Hergé n'avait pas envie que l'on crée d'autres histoires après lui mais nous aurons une nouveauté, un an avant que l'œuvre ne tombe dans le domaine public pour protéger les droits», a expliqué Nick Rodwell au «Soir». Selon ce dernier, l'idée est d'éviter que, après 2052, tout le monde se mette à faire du Tintin «n'importe comment !».
En guise de conclusion, Nick Rodwell a d’ailleurs été pragmatique : «Nous avons 40 ans pour y penser !».
Quant au fan dépité, il se consolera en relisant ses albums de jeunesse. Car à 81 ans bien sonnés en 2052, il n’est pas sûr que je puisse lire ce nouvel album.
D’où mon envie d’injurier la terre entière façon capitaine Haddock[1] : «Mille millions de mille sabords, Bachi-bouzouk, Coloquinte à la graisse de hérisson, Ectoplasme à roulettes, Espèce de mérinos mal peignés, Cyrano à quatre pattes, Amiral de bateau-lavoir, Bougres d’extrait de crétins des Alpe, Simili-martien à la graisse de cabestan ou encore Papou des Carpates»
Si parmi vous, d'aucuns ne comprenaient ma passion, ma foi tant pis… (SD)
Autre festival phare dédié aux films d’Aventure, celui de La Rochelle. Cette année, ce festival (axé très sport-aventures) fête sa dixième édition. Rendez-vous en Charente Maritime du 14 au 17 novembre prochains.
DES CHANGEMENTS Du 4 au 17 novembre prochain, l’Aventure est à l’honneur en Charentes-Maritimes. Ce festival arbore un nouveau format avec 4 jours de programmation et pas moins de 20 séances de projection ! 14 000 entrées sont attendues pour cette nouvelle édition. Les spectateurs retrouveront l'auditorium de l'Espace Encan les 14, 15 et 16 novembre prochains tandis que le Festival fêtera dignement son anniversaire à La Sirène le dimanche 17 novembre.
UNE BELLE BROCHETTE L’équipe a déjà visionné plus d’une soixantaine de films reçus et fait actuellement sa sélection parmi les plus beaux films d’Aventure du moment.
Dans tous les coins du globe, il est des Hommes qui ne cessent d’explorer, de découvrir, de s’aventurer, de s’émerveiller et de témoigner par leurs images et leurs films… projetés en haute définition dans l’auditorium Michel Crépeau.
Et comme chaque année, le festival a plaisir à les recevoir, aventuriers passionnés, amateurs et professionnels de l’image, réalisateurs, producteurs pour partager avec eux la richesse de leurs expériences.
UNE DAME DE MER Isabelle Autissier (LIRE LE PORTRAIT), la navigatrice, "ancrée" à La Rochelle, sera la présidente du jury du Festival 2013. Une belle personnalité emblématique du monde de l'Aventure pour cette édition anniversaire.
ŒUVRE UTILE Le Festival est la première association en France a adhérer au 1% pour la Planète. Pour la 3ème année consécutive, le Festival reversera 1% de son budget annuel à des associations œuvrant pour la préservation de l'environnement.
› EN SAVOIR PLUS Infos pratiques et programmation du Festival 2013 sur le site web du Festival. Rendez-vous sur www.festival-film-aventure.com
À la suite d'un accident d’avion, un jeune singe capucin né en captivité se retrouve brutalement seul et désemparé au cœur de la forêt amazonienne. Un long-métrage (en salle le 27 novembre prochain) signé Thierry Ragobert, l’auteur de nombreux films documentaires et réalisateur du remarqué La Planète Blanche. Direction cette fois la forêt amazonienne pour un film entre documentaire et fiction.
› L’HISTOIRE Sans repères et confronté aux mille et un périls de l'immensité verteun jeune singe capucin va devoir s’adapter à cet univers inconnu, grouillant, foisonnant, souvent merveilleux mais aussi étrange et hostile. Héros d'une extraordinaire aventure qui lui fera affronter non seulement ses semblables mais aussi des prédateurs redoutables, des végétaux toxiques et l'Amazone en crue, il va entamer un long voyage qui lui permettra de découvrir enfin sa seule chance de survie: une place parmi les siens…
› LA GÉNÈSE Né en 2006 à la sortie du film La Planète blanche, grande épopée de la vie en Arctique sur une année, le projet Amazonia raconte cette fois un autre biotope essentiel de notre planète : l’Amazonie, la Planète Verte. Confession du producteur : « Pour raconter le fonctionnement de cet incroyable écosystème, qui abrite plus de 10% des espèces de la planète, il me semblait évident qu’il fallait trouver un moyen de la faire ressentir physiquement au spectateur, l’immerger, dans la forêt, avec ses bruits, ses odeurs, l’humidité, cette impression d’écrasement que procure le premier contact, la peur de toute cette faune qu’on aperçoit plus qu’on ne la voit, mais qui est toujours présente autour de nous. Il était essentiel de vivre cette histoire par le biais d’un personnage qui fasse la même expérience que celle que nous pourrions faire nous-mêmes. Il fallait un animal candide, pour faire cet apprentissage de la forêt ».
› UNE ANECDOTE
Le réalisateur Thierry Ragobert a d’abord imaginé que cette histoire pourrait être vécue par un jeune marsupial, qui se trouverait séparé de sa mère par la crue, et serait confronté aux périls de la forêt. C’est son ami et partenaire Luc Marescot qui a eu l’idée du singe capucin, parce qu’il avait eu l’occasion de voir à quelle vitesse cette espèce de singes pouvait apprendre de son environnement. L’idée du singe capucin a tout de suite été retenue, et comme il fallait qu’il ne connaisse pas la forêt, Luc a imaginé un singe vivant parmi les hommes, et un accident d’avion qui le plongerait dans la forêt, où il serait obligé de réapprendre à vivre.
› UN DÉCOR NATUREL
Le tournage s’est échelonné sur 2 ans, après près de 6 mois durant lesquels les jeunes animaux ont dû s’habituer à la présence des hommes et des caméras sur leur territoire. Tout s’est construit jour après jour, avec une patience infinie dans le travail avec les jeunes singes et les autres animaux. Il fallait réinventer sans cesse les scènes écrites pour s’adapter aux comportements des animaux. Pour que l’expérience d’immersion dans la forêt soit la plus forte possible, il fallait que le film puisse tenir sans aucun commentaire, et qu’il soit tourné en relief, ce qui n’avait jamais été fait en plein cœur de la forêt amazonienne, avec des animaux à peine imprégnés, et d’autres sauvages.
› FICHE TECHNIQUE Amazonia. Un film réalisé par Thierry Ragobert. Un scénario de Johanne Bernard, Luiz Bolognesi, Louis-Paul Desanges, Luc Marescot, & Thierry Ragobert, d'après une idée originale de Stephane Milliere & Luc Marescot. Images (coleurs, 3D) de Manuel Teran, Gustavo Hadba, Jerome Bouvier. Musique de Bruno Coulais; sound (Dolby Digital). 1h25. France/Brésil. Un film entièrement tourné en 3D. En salle le 27 novembre prochain.
Gauthier Toulemonde vit seul une expérience de télétravail durant 40 jours sur une île sauvage et déserte de l'archipel de Sumatra dans le Pacifique (EN SAVOIR PLUS). En robinson des temps modernes, Gauthier partage quotidiennement son expérience sur son blog. Extraits de ses billets en guise de journal de bord pour les lecteurs du blog Embarquements.
10/10 DES SURPRISES
« Mon voyage a commencé ! Il aura fallu du temps pour rejoindre Jakarta après de multiples escales. Plus de 25 heures sans dormir mais l'île se rapproche enfin. Quelques surprises vous attendent pour les prochains jours qui ne manqueront pas de vous surprendre.
UN CHIEN NOMMÉ GECKO
J'ai fait ce jeudi la connaissance de Gecko. Son propriétaire me l'a proposé le temps de l'expédition. Cette charmante petite bête devrait me tenir compagnie et aussi impressionner les rats. Pas franchement sensible à son charme, je vais quand même le prendre.
Il m'a en effet abondamment léché la main sans pour autant me la manger et je me suis laissé convaincre. Gecko, c'est un tendre qui cache bien son jeu. Et puis quand Robinson emmène son vendredi un vendredi...
11/10 CINQ NOUVEAUX CHATS
Belle journée avec une arrivée sous le soleil. L’île est magnifique avec une jungle dense qui abrite un aigle pêcheur. Raphael et moi-même avons monté une bonne partie du camp. Gecko est un super chien et nous sommes déjà amis. Nous avons pris cinq chats et déjà une première naissance juste avant la tombée de la nuit.
Leur présence est dissuasive, pas un rat en vue dans l’immédiat. Il va falloir trouver un nom pour le chaton, si vous avez des idées elles sont les bienvenues. Un violent orage vient de s’abattre sur l’île, je vous laisse et à demain pour plus d’infos.
12/10 LA VIE DES BÊTES
Ciel partiellement nuageux, 35° Celsius. Gros orage une bonne partie de la nuit, assez impressionnant au point que Gecko qui dort sous mon hamac m’a réveillé plusieurs fois pour être rassuré. Sous ses airs de bête féroce, c’est un grand sensible mais il n’a qu’un an. Ce matin nous avons découvert quatre chatons au total. Le premier né s’appelle vendredi, c’est le nom que vous avez retenu à une grande majorité.
Les animaux sont nombreux sur l’île à commencer par ceux que nous avons ramenés : Gecko que l’on présente plus, les chats mais aussi un coq et une poule ! Avec un peu de chance j’aurai des œufs frais. Au départ de Raphaël en début de semaine prochaine, c’en sera fini de la bonne viande séchée de Suisse et du fromage. Des tortues sont venues pondre et des varans de plus d’un mètre ont tenté de prendre les œufs.
Enfin, nous avons vu deux serpents sur la plage, l’un vert, de petite taille mais assez agressif et un autre beaucoup plus grand. Je vais essayer de prendre des photos et si vous parvenez à les identifier, cela me sera très utile en cas de morsure. Raphaël a fait du super boulot toute la journée en vérifiant l’installation solaire et les connections Internet.
De mon côté après le rangement du camp, j’ai repris la rédaction d’articles. Un simple portable alimenté à l’énergie solaire, une plage déserte, voilà à quoi se résume mon nouveau bureau. Demain nous devrions faire le tour de l’île et vous adresser des photos.
Ci-contre Raphaël Domjan (à gauche) venu aider les premiers jours Gauthier Toulemonde à s'installer sur son île déserte.
14/10 HISTOIRES TIMBRÉES
Les chats sont tous revenus en début de matinée et Vendredi se porte bien. Avec le départ de Raphaël Domjan (NDLR : un ami de Gauthier, fondateur et président de SolarPlanet), je suis à présent seul sur cette île. Après un bon feu de bois, je vais partir en pleine nuit voir si d'autres tortues viennent pondre. Pas de télévision, pas d'ami à qui parler, je contemple le spectacle vivant de la nature. À demain et portez vous bien.
Toutes les enveloppes de l'expédition souscrites par les lecteurs de Timbres magazine ont été dédicacées. Elles leur seront adressées de Sumatra à mon retour de l'île. Ces enveloppes sont une part de cette aventure, un souvenir de celle ci qui est aussi la vôtre. J'en prépare de nouvelles si cela vous intéresse, j'aurai l'occasion de vous en parler. Les varans sont proches du camp et deux chats manquent è l'appel ce soir.
Nous avons retrouvé Robinson seul et il a été aussitôt confié à l'autre chatte qui l'a accepté comme l'un des siens. J'espère que nous les retrouverons. Raphaël quitte l'île demain' une nouvelle page de l'expédition va s'écrire. Belle soirée à vous.
15/10 UN MAXIMUM D’ÉNERGIE
Rapidos avant l'arrivée d'un énorme orage. Grâce à l’énergie solaire, il est possible de vivre en autarcie et même de continuer de travailler, ce qui est mon cas. Sur cette photo, on peut voir au pied de l’arbre les deux batteries qui servent à recharger le matériel : ordinateur, téléphone, appareils de photo, caméras et lampe frontale.
À l’avant des batteries se trouvent de multiples prises, toutes faciles d’accès : prises traditionnelles, USB et plusieurs accès pour des lampes lorsque je n’utilise pas ma frontale. Des indicateurs renseignent sur le niveau des batteries. Ils permettent de gérer les ressources en électricité. Sachant que je peux m’attendre à trois jours de pluie d’affilé, je veille chaque jour à conserver un maximum d’énergie disponible.
À droite derrière le hamac se trouvent les quatre panneaux solaires reliés aux batteries. Profitant de la lumière de la lune, je suis allé voir hier soir si des tortues étaient venues pondre. Aucune trace, tant pis pour les varans qui s’étaient régalés avec les œufs il y a deux jours. Impossible de les dissuader de faire autrement et leur puissance force le respect.
Si l’envie vous prend d’être un temps un Web Robinson, voici quelques conseils que je peux vous donner après une semaine d’expérience. Si vous arrivez très fatigué sur l’île – ce qui est mon cas – n’espérez pas vous refaire une santé rapidement par ce que vous êtes au grand air. Comme on va le voir, mais tout dépend de votre charge de travail, la vie du Robinson est accaparé par la nécessité de se nourrir, d’assurer la logistique du camp et de tenir compte des aléas climatiques.
17/10 UNE JOURNÉE ORDINAIRE
Lever à 6 heures, il est indispensable de vivre en fonction du soleil, la nuit tout est compliqué. Ayant pas mal d’animaux, il faut les nourrir, s’assurer qu’ils se portent bien. Une petite inspection du camp n’est pas non plus à négliger : panneaux solaires mais aussi éventuelles traces d’animaux. En observant le sable, on voit rapidement qui s’est rendu dans le camp durant la nuit. J’essaye de prendre des déjeuners copieux et j’attaque avec du riz afin d’être bien calé.
Vers 7 heures ou un peu plus tard, je prends connaissance des mails arrivés la nuit et en profite pour tout de suite répondre. Il ne faut jamais oublier que si le temps se dégrade dans la journée, il sera difficile voire impossible de communiquer par mail. En ce qui me concerne, il faut que je sois dehors face à la mer pour que la connexion satellite s’effectue correctement.
Vers midi la chaleur est accablante et vous fonctionnez au ralenti. C’est le moment de prendre un second repas et de se reposer. Si le temps le permet, il faut en profiter pour recharger tous vos appareils : ordinateur, téléphone, lampe frontale... L’objectif est de disposer de batteries pleines pour la nuit. Négliger cette routine peut ensuite poser des problèmes. En fonction de l’emploi du temps, reprise vers 14 heures ou avant. Il est 9 heures en France et il est possible de communiquer avec le bureau.
A 16 heures la lumière est belle et j’en profite pour filmer et faire des photos. Après une nouvelle séquence de travail, il faut ensuite préparer le camp pour la nuit, nourrir les animaux, tout vérifier et prendre un semblant de repas si nécessaire. Le jour tombe brutalement à 18 heures 30.
Je consulte mes mails à nouveau vers 20 heures, adresse les derniers articles et rédige le blog. Ayant un projet de livre, c’est à ce moment que j’y travaille et dans la tente. Je me couche vers minuit mais tout dépend de la météo.
Hier soir à 21 heures, il y a eu un orage redoutable. L’équivalent d’un beau feu d’artifice un 14 juillet et ce durant plusieurs heures. Le vent était particulièrement violent et il a fallu protéger les panneaux solaires. Inutile de dire qu’en pareil cas, il n’y a rien d’autre à faire si ce n’est essayer de dormir. Pour être certain de prendre du poisson, il faut pêcher dans le lagon à marée haute et la nuit. Ici la passe, aspire vers le large. Dangereux avec le risque de ne pas pouvoir revenir sur l’île. Je me contente donc du lagon. La nuit après une journée bien remplie, l’envie d’aller pêcher est faible. Il faut se forcer car ensuite les carences alimentaires surviennent tout comme la fatigue et la baisse du moral.
La météo étant mauvaise, j’en profite pour poster ce blog tôt mais c’est une précaution à prendre. Demain grand repos et découverte de cette île magnifique et tout particulièrement de la jungle. Belle journée à vous »
Il était une forêt, c’est le prochain long-métrage du cinéaste Luc Jacquet, oscar 2006 du meilleur documentaire pour La marche de l’empereur. Cette fois, le cinéaste très Nature nous invite à découvrir les forêts tropicales.
C’est grâce à Vincent Munier, à l’occasion d’une discussion lors de l’édition 2012 des Ecrans de l’Aventure, que j’ai appris l’existence de ce projet d’envergure faisant revivre 7 siècles d’évolution végétale en 75 minutes.
Vincent était fort enthousiaste, nous racontant avec faconde les quelques semaines de tournage qu’il avait vécues au Gabon aux côtés de Luc Jacquet et de son équipe.
Plus qu’un énième documentaire, ce long-métrage du réalisateur de Le Renard et l’enfant raconte ainsi les grandes forêts primaires encore intactes de toute exploitation humaine, qui survivent tant bien que mal en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud.
C’est suite à une rencontre avec le botaniste et biologiste Francis Hallé, et à cause de sa fascination pour la forêt et «l’intelligence végétale», que l’idée est venue à Luc Jacquet de nous raconter les forêts dans un documentaire ambitieux soutenu par The Walt Disney Company France, Bonne Pioche et l’association Wild-Touch fondé par le réalisateur.
› Il était une forêt de Luc Jacquet sur grand écran le 13 novembre 2013.
3 jours de festival, 17 films visionnés et sélectionnés, le jury des Ecrans de l’Aventure a rendu son verdict. La liste des lauréats du jury films ainsi que la Toison d'Or du livre d'aventures.
FILMS
La Toison d’Or du film d’aventure est attribuée au film Crossing the ice.
Le prix des jeunes est attribué au film Le vol du Woopy réalisé par Gilles Santantonio.
Une mention hommage est attribuée à Alain Colas pour son esprit et son message de liberté à travers le film Alain Colas, rêves d’océan réalisé par Eric Le Seney.
Le prix du jeune réalisateur est attribué à Justin Jones, pour son film Crossing the ice. (prix remis par Claire Colart, membre du jury et Juliette Barthaux de Ushuaïa-TV).
Le trophée Peter Bird est attribué à Laurent de Kalbermatten et Guy-Bertrand Jacquier pour le film Le vol du Woopy. (prix remis par Chloé Henry-Biabaud, membre du jury).
Le prix Jean-Marc Boivin est attribué au film Là où naissent les icebergs réalisé par Pierre Dutrievoz.
Le prix Alain Bombard (doté par EDF en Bourgogne) est attribué à Eric Brossier et France Pinczon du Sel pour le film réalisé par Hugues de Rosière intitulé Sur le grand océan blanc.
Le prix spécial du jury est attribué au film Una Boya Feliz réalisé par Jordi Muns Sola.
La Toison d’Or du film d’aventure (dotée par la ville de Dijon) est attribuée au film Crossing the ice.
La Toison d’Or de l’aventurier de l’année est attribuée aux membres du GMHM (Groupe Militaire de Haute Montagne) Prix remis par Sylvain Tesson.
LIVRES
La Toison d’Or du livre d’aventure vécue est attribuée au livre Éloge du voyage, sur les traces d’Arthur Rimbaud de Sébastien Courtois.
Une mention spéciale «hommage » est attribuée au livre Patrick Edlinger de Jean-Michel Asselin.
Découvrez les livres sélectionnés pour la Toison d’or du livre d’aventure 2013
HUMEURS Voilà ce que j'écrivais avant le festival.
J'aurais pu vous énumérer les banalités d'usage repiquées sur le dossier de presse du festival des Ecrans de l'Aventure 2013. Je n'ai pas voulu. Car l'intérêt du blog EMBARQUEMENTS, c'est de vous faire découvrir l'Aventure autrement en vous donnant des grilles de lecture. Pour éclairer vos choix, aiguiser vos appétits et mieux comprendre ce festival réputé, je vous présente tous les films en compétition tout en vous livrant pour chacun mon avis et parfois mon pronostic. Inutile ? Risqué ? Présomptueux ? Sûrement les trois. J'en assume la pleine responsabilité mais c'est cette «valeur-ajoutée» éditoriale que j'ai voulu vous offrir. Car mieux comprise, l'Aventure et ses valeurs se partagent et se diffusent. Dans une époque aux horizons rabougris, l’Aventure est, selon moi, une denrée d’utilité publique pour s’évader, rêver, s’interroger sur le monde et donner à un sens à notre passage sur Terre. Alors, prêt à embarquer vers des horizons lointains ?
Le festival international du film d’aventure de Dijon 2013 va se tenir du 10 au 13 octobre prochains aux cinémas Olympia et Darcy à Dijon. Ce festival est un rendez-vous incontournable pour ceux qui aiment l'aventure et l'exploration.
Membre du jury l'an dernier, j'ai participé à de nombreuses éditions de ce festival. C'est d'ailleurs à Dijon qu'est né le projet Dans les pas de Paul-Emile Victor primé en 2007. Une nouvelle fois, l'organisateur La Guilde du raid a reçu plus d'une centaine de films documentaires qui ont tous été visionnés. Une nouvelle fois, Cléo Poussier et son équipe nous ont concocté une sélection équilibrée et clairvoyante.
Terre, air, mer, exploits , biopic, glaces, sommets, mer, .. Il y en aura pour tous les goûts. Programme, films en compétition, extraits vidéos et avis d'un spécialiste... Tour d'horizon complet de la prochaine édition des Ecrans de l'Aventure à Dijon.
LE PROGRAMME au Cinéma OLYMPIA
JEUDI 10 OCTOBRE
9 h 30
Tierra del Fuego Un film réalisé et produit par Justine Curgenven Grande-Bretagne – 52 minutes – 2012 – inédit
En janvier 2011, Justine Curgenven et Barry Shaw ont tenté d’honorer l’esprit Yagan en faisant le tour de l’île de Tierra del Fuego. Si ces deux experts de la navigation en kayak de mer ont déjà réalisé des périples de grande envergure, cette nouvelle expédition de 1000 miles nautiques dans la partie la plus sud de la Patagonie ne sera pas sans surprise. Autorisations administratives, vents violents, côtes difficiles d’accès, activités humaines... mettront à rude épreuve leur rêve.
› MON AVIS : Du tout bon ou pas pour ce documentaire racontant les tribulations d'un couple anglais en kayak dans une région du globe assurément esthétique. À regarder de plus près la bande-annonce, on repère beaucoup d'images embarquées et une prise de son très amateur. La présence des deux aventuriers et leurs naturels supplanteront peut-être cette mauvaise impression de départ. À moins que la fraîcheur et l'énergie des protagonistes ne soient très communicatives. Autant d'arguments qui n'ont pas dû laisser de marbre le comité organisateur de la Guilde très rigoureux dans sa sélection de films. Le jury 2013 dira...
10 h 30
Le tour de la France exacte – Du Mont Blanc à la mer du Nord Un film de Lionel Daudet et Charlie Buffet
Production : Bonne Compagnie, Voyage France – 52 minutes – 2012
Au départ du Mont-Blanc et en quinze mois, Lionel Daudet part sur la ligne frontalière de la France. Sans aucun moyen de transport motorisé, le grimpeur suit les contours de l’Hexagone tels que la carte les dessine. Au fil de près de dix mille kilomètres, cette aventure collective se partage avec ceux que le hasard mettra sur son chemin et avec Véronique, son épouse, qui assure la logistique des étapes. Sa « France exacte » devient alors un exploit physique, sportif et humain.
› MON AVIS : L’exploit est assurément de taille. Suivre au plus près les frontières terrestres et le littoral de l’Hexagone sans utiliser de moyens motorisés. C'est une aventure «à l’ancienne» menée Lionel Daudet dit «Dod», un alpiniste et marin chevronné (VOIR LA CHRONIQUE). Si l’intéressé s’est évidemment filmé avec des caméras embarquées de type Go Pro nous faisant partager au plus près ses pérégrinations en kayak, en vélo ou en voilier, il a également fait appel à un réalisateur (également écrivain et journaliste) reconnu dans le milieu de la montagne : Charly Buffet. Exploit sportif, paysages à la fois époustouflants et familiers aux téléspectateurs, la réussite de ce doc’ tiendra dans son équilibre au montage à distiller tranches d’aventures, confidences du «Dod» et rencontres inopinées. Si cette belle aventure est incarnée, la «Toison d’Or 2013», ou le prix Jean-Marc Boivin récompensant l’esprit d’aventure, sont en vue.
11 h 40 - 11 h 50 Actualités – Louis Meunier Hors compétition Après plusieurs années passées en Afghanistan, Louis Meunier se lance dans un nouveau projet : le tournage d’un film de fiction avec les comédiens afghans du Théâtre du Soleil. Ensemble ils veulent exprimer les luttes et les espoirs de la société afghane en racontant les aventures d’une bande d’amis qui décident d’ouvrir un centre culturel à Kaboul. La fiction s’ancre dans la réalité car ils rénoveront le plus grand cinéma de Kaboul tout au long du tournage…
14 h 00
Sur le grand océan blanc Un film de Hugues de Rosière, écrit par Véronique Ovaldé et Hugues de Rosière avec la participation d’Eric Brossier
Production : L’Envol productions, France Télévisions France – 52 minutes – 2012
À bord de Vagabond toute la famille Brossier a jeté l’ancre au bout du monde. Dans une baie de l’île Ellesmere, la plus au nord des îles arctiques canadiennes, à cinquante kilomètres d’une communauté Inuit, ils élèvent leurs deux petites filles au rythme des saisons et participent à la recherche glaciologique, marine et météorologique polaire. Cette île du Nunavut est aussi le théâtre d’une vie et d’une histoire particulière, qui donne une couleur singulière à ce Grand Nord.
› MON AVIS : Pour ce documentaire, mon impartialité est mise à défaut (LIRE LA CHRONIQUE). Je suis avec attention les aventures polaires de France, Eric et de leurs enfants sur Vagabond depuis plus de 10 ans. D’eux, j’apprécie leur humilité, leur philosophie et leurs missions. À contre-courant d’expéditions plus tapageuses, France et Eric œuvrent sans relâche au profit de la science et de l’aventure, indifférents aux jalousies ou aux effets de mode. Quant au réalisateur Hugues de Rosière, j’ai fait sa connaissance l’an dernier au jury des Ecrans d’Aventures 2012. Hugues m’a longuement parlé de «son» film, de sa vision, des conditions de tournage et des coulisses. Raconter le quotidien d’une famille prisonnière des glaces n’est pas un sujet facile. Hugues a su raconter, sans fard, ni ostentation, les nouvelles tribulations de la famille Brossier sur le voilier Vagabond. Hugues n’en est pas à son coup d’essai puisque c’est la seconde fois qu’il «met en images» une tranche de vie d’Eric, France et leurs enfants dans les galces. La confiance et le naturel des intéressés transpirent devant la caméra. J’ai vu ce film en avant-première, comme tous les spectateurs j’ai été frigorifié, intrigué et ému. À noter : la participation de Véronique Ovaldé (fort en vue dans les milieux littéraires) dans l’écriture des commentaires savamment ciselés. Une petite pépite qui devrait au moins rafler le prix des jeunes de la ville de Dijon ?
Coproduction : MC4 et la Société des Explorateurs Français avec la participation de Voyage France – 52 minutes – 2013
L’aventure est-elle le but premier ? S’agit-il toujours de franchir les limites, d’aller plus loin, là où c’est le plus difficile, le plus dangereux ? Les aventuriers témoignent. Bien sûr, aventuriers au départ, ils finissent souvent par devenir explorateurs. Leur terrain de jeu, c’est la planète et elle offre plein de possibilités ! Chercher dans les recoins du monde, là où personne ne va, des Graals toujours renouvelés, sont-ils devenus leur «raison d’être» ?
› MON AVIS : Un nouveau doc’ que j’ai vu en avant-première et un film «chorale» d’un réalisateur réputé dans le milieu. «Vieux routard» des films d’expédition et d’aventure, Alain Tixier était l’un des réalisateurs attitrés de l’émission TV «Ushuaïa» présentée par Nicolas Hulot. Cette fois, le cinéaste (également explorateur) laisse la parole à des aventuriers emblématiques qu’il a filmés sur fond noir, et dont les propos sont illustrés par les images de leurs exploits. Soutenu par la Société des Explorateurs Français (dont Alain Tixier est l’une des chevilles ouvrières), ce documentaire (issue d'une série diffusée sur la chaîne TV Voyage) manquait au paysage audiovisuel français de l’Aventure.
JEUDI 10 OCTOBRE
16 h 30
Le vol du Woopy Un film de Gilles Santantonio
Production : Films du Mille Pattes France - 52 minutes – 2013 - inédit
Dans le splendide décor des Alpes Suisses, Laurent de Kalbermatten, un inventeur de machines volantes, imagine une nouvelle aile ultra légère et révolutionnaire. Puis, suite à un accident, le projet s’arrête. Mais le pilote d’essai, Guy-Bertrand Jacquier, va faire renaître en lui le désir de reprendre ses recherches. Ensemble, ils vont se livrer à une incroyable aventure, mue par l’enthousiasme et l’audace de l’autre quand le doute s’installe chez l’un d’entre eux...
› MON AVIS : J’ai raté la diffusion de ce documentaire à la Société des Explorateurs Françaisen avril dernier, j’ai donc peu d’éléments tangibles pour m’en faire une réelle opinion. À lire cependant le résumé du film et parce que La Guilde l’a sélectionné, je pressens la «puissance» de cette aventure – qui à condition d’avoir été bien «mise en boîte» et bien montée – est en lice pour un prix. Une Toison d’Or en puissance ?
20 h 30 Ouverture officielle du palmarès Par Christine Martin, adjointe déléguée à l’animation de la ville, aux festivals et à l’attractivité, Thierry Robert, président du jury du film et Sylvain Tesson, président de La Guilde.
21 h 00
Raïba et ses frères, chronique du clan des Sakkudei Un film de Patrice Franceschi Production : Tantatuga production et L’Envol productions France – 52 minutes – 2013 – avant-première
En 1999, à bord de la jonque La Boudeuse, Patrice Franceschi se lance dans une série d’expéditions en Insulinde. Avec son équipage, il part à la découverte d’îles méconnues et de tribus isolées, comme les Sakuddei de Siberut. Quinze ans plus tard, il se demande ce qu’ont pu devenir ces hommes et ces femmes. Patrice Franceschi repart alors sur ses propres traces afin de témoigner de la problématique de ces peuples, désormais touchés par une mondialisation qui s’accélère et les entraîne vers un destin qu’ils n’ont pas choisi.
› MON AVIS : Dijonnais de naissance, Patrice Franceschi est chez lui aux Ecrans d’Aventure. Cette année, il ne nous présente pas un doc’ tourné sur l’un de ses bateaux d’expéditions. Faute de financements, sa Boudeuse est d’ailleurs clouée à quai. L’infatigable explorateur a dès lors astucieusement décidé de visiter un lieu qui l’avait profondément marqué lors de l'une de ses nombreuses expéditions. Quinze ans plus tard, il est ainsi revenu dans ses pas pour nous raconter le quotidien et surtout le devenir d’une tribu isolée en insulinde. En cinéaste (et écrivain confirmé), Patrice assure la réalisation de ce doc’ qu’il coproduit également. Les esprits chagrins ne manqueront pas de railler son omniprésence devant l’écran, les autres se laisseront gagner par ses belles images et par ses talents de conteur. Car capt’ain Franceschi sait raconter, avec faconde, force et profondeur, chacune de ses aventures. Un film à évidemment «dévorer» sur grand écran et en prime-time aux écrans de l'Aventure.
22 h 00
1 000 km à la rame sur le Zambèze Un film de Mike Magidson Production : Bienvenue ! Productions et Docside Production France - 52 minutes – 2013 – avant-première
Fin 2012, Sophie de Courtivron et Christophe Saint-Joanis ont parcouru le fleuve Zambèze
à bord d’un canoë biplace gonflable. Ils ont ainsi pagayé cinq semaines dans la partie la moins explorée de ce cours d’eau, depuis Chavuma, près de la frontière avec l’Angola, jusqu’aux fameuses chutes Victoria, une partie très peu explorée. Ils ont rencontré les nombreuses tribus qui tirent leur subsistance du fleuve, côtoyé une faune pas toujours accueillante, affronté les rapides…
› MON AVIS : De cette aventure, je n’en connais que la déclinaison papier parue dans la revue outdoor Wider. Et cette expédition ne manque pas de piquant ! À noter que le réalisateur Mike Magidson n'est pas allé sur le terrain. Car les 2 aventuriers se sont filmés eux-mêmes. Un film fraîcheur donc, épaulé par un réalisateur de renom. Un cocktail gagnant ?
VENDREDI 11 OCTOBRE
9 h 30
Una Boya Feliz Un film de Jordi Muns Sola et Eloi Tomàs
En septembre 2010, l’Espagnol Jordi Muns a réalisé une aventure sans précédent : naviguer plus de 1 300 km le long des côtes brésiliennes, en kite-surf, en solitaire et en autonomie. Au-delà d’un record inédit, son voyage est une épreuve personnelle, émotionnelle et physique, digne d’une véritable odyssée. Suspendu entre deux éléments, entre les caprices de l’Atlantique et de la météo, c’est aussi l’illustration du grand respect qu’il porte à l’océan et au ciel.
› MON AVIS : Chaque sélection des Écrans d’Aventure 2013 aborde désormais l'exploration par ce que les adeptes du genre appellent le fun. Un documentaire à coup sûr réalisé avec les moyens du bord. Les téléspectateurs ne bouderont cependant pas le plaisir de visionner sur grand écran de belles et esthétisantes chevauchées iodées. Quant aux protagonistes, leur énergie et leur passion semble contagieuses. Un prix Jeune Réalisateur en puissance ?
10 h 30
Quatorze deux mille ou la nouvelle expédition Un film de Cécile Cusin
Production : Y.N. Productions France – 52 minutes – 2012
Ni extrême, ni à l’autre bout du monde, Sandrine et Cécile partent à l’aventure aux portes de chez elles. Elles vont tenter l’ascension des 14 montagnes les plus élevées du massif des Bauges, au cœur des pré-Alpes, comme un clin d’œil aux 14 « 8000 » que compte la Terre. Mais au-delà de la conquête des sommets, leur objectif est le cheminement et la découverte des enjeux du milieu qu’elles traversent… Une histoire teintée d’humour, d’amitié, de respect et de poésie.
› MON AVIS : Nouveau documentaire sur lequel je dispose de peu d’éléments tangibles pour m’en faire une réelle opinion. Un film de montagnes dans la grande tradition des films sélectionnés chaque année par les organisateurs des Ecrans d’Aventures. Le doc' dédié l’an dernier à Erhard Loretan (LIRE LA CHRONIQUE) était épatant. Un prix Jean-Marc Boivin en vue ? À coup sûr un prix du Jeune réalisateur si l'intéressée est éligible.
11 h 40-11 h 50
Actualités - On a survolé la terre : le désert
d’Atacama Un film de Clémentine Bacri, Adrien Normier et Samy El Hourch Coproduction : Gédéon Programmes, Universcience, CNDP, ORA. France - 4 minutes - 2013 - hors compétition
À bord de leur fragile esquif aérien, Clémentine et Adrien découvrent les lagunes du salar d’Atacama : une immense région où les eaux descendues de la montagne se sont chargées en sel formant des oasis de couleurs dans l’immensité de sable. Derrière la beauté de ces paysages, des énormes enjeux économiques se cachent avec la présence dans le sol de lithium, un composant essentiel pour les batteries de nos portables... Plus loin, ils aperçoivent les antennes du radiotélescope Alma tournées vers le ciel.
14 h 00
Terminus boréal Un film de Bruno Peyronnet Production : Eliocom France – 52 minutes – 2012
Mars 2012, départ de Savoie pour une expédition en Pays Saami. Ils sont 6 à
embarquer dans les trains qui vont traverser l’Europe. Destination plein Nord, la Laponie suédoise, pour traverser à ski le massif du Sarek : «l’Alaska d’Europe». Cette aventure nordique originale milite pour une «mobilité douce», pour démontrer que l’on peut voyager loin avec, pour seul moyen de transports, des techniques qui permettent de s’immerger en pleine nature, en polluant le minimum.
› MON AVIS :«Réalpiniste», c’est par le nom de la société audiovisuelle créée parBruno Peyronnet, le réalisateur de ce doc’. L’intéressé intervient ainsi sur tous les terrains. Il a dès lors tourné de nombreuxdocumentaires d’expéditions. De ce cinéaste, je ne connais que son film d’une aventure australe menée par Isabelle Autissier et Lionel Daudet (tiens encore lui) sur l'île de la Géorgie du Sud. Pour «Terminus Boréal», difficile par contre de m'en faire une idée précise. Le court extrait diffusé (ci-contre) me laisse toutefois sur ma faim. Si les images sont belles, le montage rythmé et le propos léché, je ne garantis pas le sel de cette aventure. A juger sur pièce!
15 h 00
Crossing the ice Un film de Justin Jones
Production : Quail Television Pty Ltd Australie – 44 minutes – 2012 – avant-première
En Antarctique, les aventuriers australiens, Justin Jones et James Castrission, se lancent dans une première mondiale : une expédition aller-retour au pôle Sud sans assistance. Mais il y a déjà un explorateur polaire beaucoup plus expérimenté qu’eux sur place, avec le même défi et une longueur d’avance. Justin et James font néanmoins face au désert blanc, au froid, aux crevasses, aux pannes de matériel et aux blessures, tout en traînant 160 kg sur la glace, pour transformer cette folie en course.
› MON AVIS : Du film polaire à la sauce australienne. De la glace, des barbes, des pleurs, des rires, des gercures, des rires, des confidences et des blizzards. Tout y est ! Cette aventure semble huilée, très huilée. Cette bande-annonce cacherait-elle une pépite ? ou un énième film d'expédition utilisant les grosses ficelles ?
16 h 30
Pierre Mazeaud, la vie en face(s) Un film de Gilles Chappaz Production : Seven Doc France – 52 minutes – 2013 – avant-première
Ce film nous fait découvrir le destin unique de Pierre Mazeaud qui a réussi à marier au plus haut niveau trois passions en apparence inconciliables : le droit, la politique et la montagne. À l’heure des bilans, le premier Français au sommet de l’Everest ose ce constat apaisé : «Mes plus grandes joies, je les ai éprouvées en montagne. Cela peut faire sourire, j’y ai trouvé la vraie amitié (...). Plus que tout la montagne a été jusqu’au bout ma passion. C’est là que l’être humain s’accomplit !»
› MON AVIS : À cadence régulière, Gilles Chappaz régale les spectateurs et spectatrices de Dijon grâce à un film de montagne qu'il a concocté avec science, patience et passion. Car ce réalisateur est un véritable artisan, un orfèvre du documentaire. Cette fois, Monsieur Chappaz nous raconte le destin d'un montagnard hors pair. Nul doute que l'on va une nouvelle fois communier avec un géant des sommets. Du cousu main. Et un prix Jean-Marc Boivin garanti ?
21 h 00
Là où naissent les icebergs Un film de Pierre Dutrievoz Coproduction : MC4, Montagne TV. France – 52 minutes – 2013 – avant-première
Tout au nord, il existe un lieu secret où naissent les icebergs, où la calotte glaciaire libère des géants éphémères avant de les laisser dériver. Au printemps 2013, au terme d’un périple de 400 km à travers un immense territoire balayé par les tempêtes et parcouru par l’ours blanc, un père et ses deux fils (Pierre, Lorentz et Niels) y sont parvenus à ski. Sur le miroir du Groenland, ils ont écrit, avec leurs compagnons Inuit, l’une des plus belles histoires polaires.
› MON AVIS : Peu d’infos à nous mettre sous la dent pour l’instant. Seule certitude, le réalisateur est un homme de convictions rompu aux expéditions en tous genres. Compte tenu du sujet choisi, ce film incite autant à l’évasion qu’à l’interrogation. Car, les déserts blancs sont plus que jamais des baromètres du climat de notre planète.
22 h 00
Alain Colas, rêves d’océan Un film de Eric Le Seney Production : Injam Production, France Télévisions et l’INA France – 52 minutes – 2013
De 1968 à 1978, Alain Colas est devenu une légende de la course à la voile en solitaire, avant de disparaître à bord de son trimaran Manureva. Cette tragédie a ému la planète. Mais peu de gens savent qui était ce marin et cet aventurier du XXème siècle. En s’appuyant sur des archives de l’INA - ainsi que sur les témoignages de proches, de journalistes et d’amis - ce film dévoile la route héroïque, unique et fulgurante de cet enfant de la Nièvre que rien ne prédestinait à devenir «une étoile du large».
› MON AVIS : Chaque année, Dijon met en lumière un film 100% marin. Plébiscité aux Ecrans de la Mer 2012 (le festival «jumeau» organisé par La Guilde), les organisateurs ont donc retenu dans leur filet ce doc’ racontant une figure légendaire de l’histoire maritime dont la disparition demeure toujours énigmatique. C’est selon moi la «rolls» du biopic d’aventure de cette année. Du tragique, de l'émotion mais de la retenue.
SAMEDI 12 OCTOBRE
9 h 30 Le retour de la baleine boréale Un film de Guilhem Rondot
Production : Production Nova Média Canada – 52 minutes – 2013 – avant-première
Dans les étendues de l’Arctique canadien, l’ours blanc n’est pas le seul à symboliser la fragilité de l’écosystème. L’imposante baleine boréale est tout aussi vulnérable. Tout comme l’ensemble des grands mammifères marins de la planète, elle a subi pendant des siècles les assauts répétés des hommes, au point qu’elle a bien failli disparaître. Pour y remédier, Bernard Leblanc, biologiste au laboratoire de Winnipeg, a dédié sa carrière à la surveillance de la baleine franche du Groenland.
› MON AVIS : Le monde polaire fait décidément recette. Cette fois, il s'agit d'un documentaire de nous cousins québécois mettant l'accent sur la Nature. A en jauger par la qualité de la bande-annonce, et notamment des images terrestres et sous-marines, ce film a été savamment pensé. Quant à sa réalisation, elle rappelle d'emblée les productions de Thierry Robert, le président du jury. Suffisant pour se démarquer des autres productions ?
10 h 30
J’ai demandé la lune au rocher Un film réalisé et produit par Bertrand Delapierre
France – 15 minutes – 2013 – avant-première
Après avoir brillé en compétition, après avoir ouvert des voies et après avoir accompli des réalisations très spectaculaires sur les plus belles parois de la planète, Stéphanie Bodet revient à ses premiers engouements. Car en marge de l’escalade pure, l’écriture est sa deuxième vocation. Sur les roches polies des Aiguilles de Bavella, en Corse, elle laisse libre court à sa plume. Toujours au contact de la pierre, Stéphanie nous montre une voix nouvelle où s’exprime tout son «amour du lisse».
11 h 00
Two on K2 Un film réalisé et produit par Dariusz Zaluski Pologne – 43 minutes – 2013 – inédit
Ralf Dujmovits et Gerlinde Kaltenbrunner sont des alpinistes qui ont un beau palmarès international. Et c’est aussi au pied des géants que leur amour s’est forgé. Aujourd’hui le couple allemand, multiplie les réussites partout sur la planète. Accompagnés de quatre alpinistes, les voici partis à la conquête du K2 par la face nord. Car Ralf tient à offrir à Gerlinde son quatorzième et ultime sommet de 8 000 m. En soixante sept jours d’expédition, les 8 611 m ne se laissent pas gagner.
› MON AVIS : Un nouveau documentaire dédié à l'exploration en haute montagne. Cett fois, il s'agit d'un film polonais avec des grimpeurs allemands partis à la conquête du K2. Si ce film évite les écueils du genre - comme un récit trop chronologique et linéaire ou des confidences se bornant à nosu décrireles conditions atmosphériques, le spectateur n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.
12 h 00 - 12 h 10
Actualités - Charles Rozoy Hors compétition Charles Rozoy est devenu champion paralympique à Londres en 2012. D’abord nageur valide, un accident de moto lui paralyse le bras gauche en 2008. Il lui faudra beaucoup de ténacité pour reprendre l’entraînement à la force d’un seul bras et aller jusqu’au bout de son rêve. Un parcours riche en rebondissements qu’il désire partager lors de cette 22ème édition.
14 h 00
Tewet le Dayak aux mille grottes Un film de Luc-Henri Fage
Production : Docside/Félis Production France – 24 minutes – 2013 – hors compétition – avant-première
Juin 2013. Tewet et deux amis remontent un fleuve de Bornéo, puis la Marang dont les eaux claires proviennent d’une grotte au pied des pitons karstiques. Depuis 50 ans, il explore ce massif à la recherche des nids d’hirondelles. Bien que la production ait chuté, il continue régulièrement sa tournée. Mais il faut se rendre à l’évidence : les hirondelles ont disparu, sauf dans une grotte géante. Mais Tewet couve un autre trésor qui va peut-être sauver sa communauté…
› MON AVIS : Lui aussi est un habitué de Dijon ! Régulièrement, le cinéaste-explorateur «livre» un documentaire dans lequel il raconte sa dernière expédition sous terre. Si Luc-Henri-Fage s’est lancé dans la spéléologie depuis l’adolescence avec passion, il raconte chacune de ses expéditions caméra au poing. Les années passants, il sillonne désormais le monde en quête de grottes inconnues et de peintures rupestres encore jamais dévoilées au grand public. La ténacité et la passion de ce cinéaste-spéléologue me fascine. De surcroît, ses films documentaires sont à chaque fois d’excellente facture. Une figure du monde de l’exploration à (re)découvrir.
14 h 40
Prisonniers de l’Himalaya Un film de Louis Meunier
Production : Taimani Films, Nilaya Productions France – 52 minutes – 2012 – hors compétition
Les Kirghizes d’Afghanistan forment la communauté d’altitude la plus isolée de la planète. Pourtant, à seulement quelques kilomètres se trouvent la Chine, le Tadjikistan et le Pakistan. Mais les frontières se sont fermées avec l’histoire, emprisonnant ces nomades sur le toit du monde. Reclus par petits groupes dans des campements de montagne à 4 300 m d’altitude, ils ne sont plus que 1 200 à subsister tant bien que mal. Doivent-ils imaginer leur avenir ailleurs ?
16 h 20
Profession Explorateur : Antoine de Maximy Un film de Alain Tixier
Coproduction : MC4 et la Société des Explorateurs Français avec la participation de Voyage France – 26 minutes – 2013 – hors compétition
Doit-on encore présenter Antoine de Maximy ? Peut-être que oui. Car l’auteur-animateur-routard de la série à succès : «J’irai dormir chez vous» a d’autres compétences de réalisateur et d’aventurier. On lui doit de grands reportages sur des scènes de conflit aussi bien à Beyrouth qu’en Iran-Irak. Réalisateur, présentateur et cameraman, il s’est aussi rendu dans quatre-vingts pays en vingt ans de carrière, en tant que spécialiste de l’aventure, de films animaliers et d’expéditions scientifiques.
17 h 00 Annonce du palmarès au cinéma Olympia.
DIMANCHE 13 OCTOBRE 14 h 00 – 17 h 00 Projection de 3 films primés au cinéma Darcy.
LES ÉCRANS DE l’AVENTURE EN BREF
Rendez-vous incontournable de l’Aventure, le Festival est une occasion exceptionnelle de voir les meilleures productions audiovisuelles internationales et de rencontrer les professionnels de l’image, aventuriers et voyageurs. Cet événement permet à un public toujours plus nombreux d’assister aux projections, débats, expositions, rencontres et de partager des moments d’intense émotion avec les nombreux invités du Festival. Un événement au cœur de la ville de Dijon aux cinémas Olympia et Darcy.
LE JURY
Les noms des membres du jury films 2013 de la 22ème édition des Ecrans de l'aventure sont désormais connus ! Le réalisateur et président du jury films 2013 Thierry Robert sera entouré de : Simon Allix, graphiste, voyageur, réalisateur, écrivain / Claire Colart, responsables des achats documentaires pendant plus de vingt ans à la RTBF / Chloé Henry-Biabaud, réalisatrice et journaliste reporter d’images et Louis Meunier, réalisateur. Plus d'infos sur leur parcours : http://aventure.la-guilde.org/spip.php?article1669
LES PRIX
5 prix pour les films
› La Toison d’or du film d’aventure (doté de 5 000 € par la ville de Dijon)
› Le Prix spécial du jury
› Le Prix Jean-Marc Boivin
› Le Prix jeune réalisateur (parrainé par Ushuaïa TV)
› Le Prix des jeunes de la ville de Dijon (doté par la librairie Chapitre Lib de L’U)
› La Toison d’or de l’aventurier de l’année › Le Trophée Peter Bird › Le Prix Alain Bombard (doté de 1 500 € par EDF en Bourgogne)
UN DOSSIER CONCOCTÉ ET MITONNÉ PAR STÉPHANE DUGAST REPORTER d'abord | AUTEUR & RÉALISATEUR aussi | CRÉATEUR du Blog EMBARQUEMENTS | L’Aventure autrement