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EN BREF - Page 27

  • L'ESPRIT VOYAGE

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    Le Grand Bivouac : c’est un festival dédié au voyage et aux découvertes partagées se tenant chaque année en octobre à Albertville en Savoie. En ces temps de crises, ses organisateurs promettent à leurs visiteurs de «ne plus tourner en rond et à repartir sur les chemins de traverse, à la rencontre d’horizons nouveaux…et d’énergies nouvelles». Tout un programme !

    Directeur de ce festival attirant désormais près de 30 000 visiteurs, Bruno Van Den Driessche est catégorique : «Nous faisons un pari : celui d’ouvrir toutes grandes  les portes de l’itinérance. Le but c’est d’inciter notre public à reprendre la route pour partir à la découverte de nouveaux chemins, d’autres mondes avec l’espoir d’y puiser de nouvelles énergies pour demain».

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    En homme de conviction, Bruno Van Den Driessche est même intarissable :«Même en France, on ressent très fort ce désir de bouger, de retourner sur le terrain, d’échapper aux idées toutes faites, de comprendre par soi-même. Pour preuve, les  marches symboliques de personnalités comme Axel Kahn parti début mai pour une randonnée de 1 600 kilomètres en diagonale à travers la France ou le député Jean Lassalle lancé dans son périple imprévisible à la rencontre de ses concitoyens.

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    Et que dire de l’énorme succès, en quelques mois et sous la signature d’écrivains et voyageurs de talent,  de plusieurs récits sur la marche à pied et l’itinérance ?

    D’une manière ou d’une autre, ici comme ailleurs, chacun à sa manière, il nous faut ouvrir toutes grandes portes et fenêtres, reprendre la route et avoir l’œil sur ce qui bouge et nous ouvre des réflexions nouvelles…»

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    © Stéphanie Ledoux

    UN PROGRAMME DE CHOIX

    À Albertville, des rendez-vous sont d’ores et déjà confirmés comme plusieurs grands débats ainsi que la présence de quelque 40 invités dont Jean-Christophe Rufin, «grand témoin» du festival 2013, Olivier Weber, Olivier Föllmi ou Patrice Franceschi, pour ne citer que les plus médiatiques

    Côté des projections, c’est également la garantie d’évasions de qualité avec la projection de documentaires comme «Le Grand océan blanc» d’Eric Brossier, «Les rubis des Khmers rouges» d’Olivier Weber ou «Raïba et ses frères» de Patrice Franceschi.

    Conférences, projections, débats, expositions, village du voyage, concerts… Ce sont près de 110 rendez-vous qui vont être proposés du 17 au 20 octobre prochains à Albertville en Savoie. Cette douzième édition s’annonce dès lors fort prometteuse.

    À noter plus les férus de voyage que, parallèlement à l’organisation du festival Grand Bivouac, Bruno et son équipe viennent d’annoncer le lancement d’une université populaire du voyage et d’une villa Marco Polo à l’intention des jeunes voyageurs.

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     › EN SAVOIR PLUS
    Le Grand Bivouac. RDV du 17 au 20 octobre prochains à Albertville en Savoie. Renseignements et réservations sur http://www.grandbivouac.com/

  • UN MAGAZINE TRÈS SALÉ (RÉACTUALISÉ)

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    Marine & Océans, c’est un magazine trimestriel et un site web pour comprendre les enjeux géopolitiques, économiques et  environnementaux des océans. Dans son numéro d’été, ce magazine au papier glacé fait la part belle aux récits de mer. Entretien et explications avisées de son rédacteur-en-chef Bertrand de Lesquen.

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    Quel promesse faîtes-vous à vos lecteurs et lectrices ?

    - Bertrand de Lesquen : Ce numéro de Marine & Océans les emmènera aux confins de tous les mondes avec pour objectif de raconter la mer, le voyage, la rencontre, la découverte…

    C’est un numéro d’été, fait de récits et d’images, tout simplement. Un numéro fait pour appareiller, tranquillement amarré à son transat dans le repli d’une malouinière ou à sa serviette, étendu sur le sable chaud d’une plage de Méditerranée. 

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    Qui sont les auteurs de ces grands reportages ?

    - Bertrand de Lesquen : Nos auteurs ont des âges et des parcours différents avec pour point commun la passion de la mer, souvent dela Marine, et bien sûr des longues pérégrinations qui libèrent l’esprit et éveillent les sens. Ils restituent la magie des embarquements et des grandes traversées.

    Il y a Jean-Wandrille Méchet, 21 ans, élève-officier au long-cours, destiné aux navigations incessantes de la Marinemarchande, qui nous raconte son expérience de deux mois dans la Marinenationale et son embarquement à bord des bateaux gris.

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    Il y a Emmanuel Laccours, 49 ans, capitaine de vaisseau de réserve, ancien pacha d’une frégate dela Royale, qui a décidé de mettre sa vie d’homme de mer au service de l’économie de son pays. Devenu capitaine au long cours, il nous dévoile le quotidien des marins engagés sur le front de l’exploitation pétrolière au large du Nigéria.

    Il y a Foucauld Dalle, 28 ans, étudiant en management à HEC et à Polytechnique, une tête bien faite comme l’on dit, engagé pour un an dansla Marineau titre du Volontariat officier aspirant, version nouvelle du service national ouverte aux étudiants désireux de connaître les armées. Il nous ouvre les portes d’une partie du domaine maritime français – le plus vaste au monde après celui des États-Unis – et pas la plus neutre : les Terres australes et antarctiques dont les eaux n’ont pas encore toutes été cartographiées.

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    Justement la part belle est faite aux reportages de terrain ?

    - Bertrand de Lesquen : Tout à fait ! La couverture du magazine a été réalisée par Christian Cailleaux, 45 ans, auteur de bande dessinée et illustrateur, futur peintre de la Marine (?). Son embarquement, il nous le raconte avec émotion : «Embarquer sur une frégate militaire en partance pour les terres australes, c’est rejoindre des rêves de petit garçon…».

    Dans ce numéro, vous pourrez aussi  lire les aventures polaires de  Stéphane Dugast, 39 ans, infatigable reporter au long cours parti sur la côte orientale du Groenland sur les traces de Paul-Émile Victor dont il prépare la biographie (NDLR : l’auteur et l’animateur de ce blog). Il nous emmène aux côtés des derniers chasseurs de phoques pris au piège du réchauffement climatique.

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    Et puis il y a Hervé Allaire, 32 ans, breton volontaire et aventureux - un pléonasme (?) - formé sur le Trieux aux épissures, aux manœuvres de coffre et à l’art de la godille par un grand-père pédagogue, qui est à l’origine d’une belle aventure collective.

    Il est parti récemment en famille, à l’assaut de l’Atlantique, sur Mahatao un sloop côtier de 27 pieds transformé en croiseur apte aux navigations les plus ambitieuses.

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    © Philipp Plisson


    Vous donnez également la parole à des marins d’Etat de renom ?

    - Bertrand de Lesquen : Oui, nous publions en ouverture une grande interview du vice-amiral d’escadre (2S) Olivier Lajous, une figure de la Marine nationale. Après quarante ans d’une carrière débutée comme matelot, plusieurs commandements à la mer et les plus hauts postes à terre, il est aujourd’hui président dela Société nationale de sauvetage en mer. Il rappelle notamment que ce dernier espace de liberté que sont les océans exige, outre le respect, une pratique plus responsable et plus sûre.

    Nous publions ensuite le témoignage du Premier maître Estelle Proteau, la première et unique femme pilote de port militaire. Elle nous raconte son métier, souvent méconnu - on ne pilote pas, écrit-elle, une frégate comme un sous-marin - et nous confie ses aspirations : le commandement d’un petit navire, ou le pilotage du porte-avions Charles de Gaulle. De l’engagement et de belles ambitions.

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    En guise de conclusion, qu’auriez-vous envie de dire ?

    - Bertrand de Lesquen : Achetez Marine & Océans ou mieux abonnez vous ! A tous, je souhaite une bonne lecture. J’en profite également pour remercier de leur fidélité les lecteurs et abonnés à Marine & Océans dont - nous dit-on - l’audience ne cesse de croître. Tant mieux pour la mer… »

    › EN SAVOIR PLUS

    Marine & Océans. Une revue et un siteweb pour comprendre les enjeux géopolitiques, économiques et  environnementaux des océans. Pour s'abonner, RDV sur http://www.marine-oceans.com
     

  • DES OREILLES D'OR

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    La revue-magazine XXI donne désormais de la voix ! Chaque trimestre, trois reportages sont désormais enregistrés et orchestrés. Des grands reportages prennent corps…

    Entendre XXI, c’est la proposition que Stéphanie Sauthon, œuvrant à la fois dans le monde du théâtre et de la radio, a faite aux dirigeants « du trimestriel faisant la part belle aux grands reportages.

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    © Sergio Aquindo

    Ces derniers se sont montrés d’emblée enthousiastes : « Stéphanie en parlait bien. Son idée a emporté notre adhésion. D’abord parce que les malvoyants et les aveugles ont aussi le droit d’emprunter nos chemins buissonniers et de partager l’expérience de XXI. Ensuite parce que vous êtes nombreux désormais à écouter autre chose que de la musique : des émissions, des conférences ou des lectures au fil de vos voyages en voiture, de vos promenades ou de vos activités quotidiennes ».

    Deux heures de lecture et d’écoute. Les mots. Le sens. Leurs voix…

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    Pour chacune de ces sessions, trois reportages seront désormais enregistrés et orchestrés avec l’un des conservatoires d’art dramatique français.

    À noter que pour chacune de ces sessions, un maître de théâtre et deux apprentis comédiens se relaieront pour lire des morceaux choisis de XXI.

    En plus d’écarquiller grand les yeux, on ouvre désormais grand les oreilles avec la revue XXI.

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    Sophie Bouillon sur le terrain

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    Télécharger les reportages sur le site de la boutique de XXI (1€ le fichier). En libre accès et gratuit, le  reportage “Bienvenue chez Mugabe” écrit par Sophie Bouillon, lauréat du prix Albert Londres en 2009.


  • SNSM : LA PASSION DE LA MER

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    Affecté jusqu’à récemment au Service de Recrutement de la Marine (SRM) à Paris, Fabien Balavoine vient de se rapprocher de «sa» Bretagne et de l'océan en rejoignant le Cross Corsen* comme chef de quart circulation. Pendant ses temps libres, ce passionné de mer est également sauveteur à la SNSM. Témoignage d'un des 6000 sauveteurs bénévoles.

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    « J’aime naviguer sur les bateaux, et ce quelle que soit la couleur de la coque. J’aime la vie en équipage. Un équipage, c’est pour moi une famille.

    Comme je n’embarque plus depuis quelques années mais que je souhaitais continuer de naviguer, j’ai décidé de franchir le pas, il y a environ un an et demi. Pendant mes temps libres, je suis sauveteur embarqué sur la vedette de la station SNSM de Saint Quai-Portrieux dans les Côtes d’Armor.

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    C’est bien évidemment une expérience différente de celles que j’ai vécues dans la Marinenationale. Si à la SNSM le cadre est moins formel, les sauveteurs en mer sont des marins faisant aussi preuve de rigueur et de discipline. Et il en faut pour sauver des vies en mer.

    Que l’on soit issu de la plaisance, de la pêche, du commerce, ou de la marine militaire, ce qui nous lient nous les marins : c’est l’amour de la mer. Moi je suis bien quand je navigue et comme je voulais me sentir utile, je me suis engagé comme sauveteur dans la SNSM.

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    C’est de surcroît un bénévolat gratifiant. Il n’y a qu’à voir le sourire des gens qu’on vient de sauver lorsque l’on est de retour à terre ! »

     

    * : Au service du sauvetage et de la surveillance en mer, le Cross Corsen a fêté l'an dernier ses 30 ans d’existence. À son actif : 21 000 opérations de sauvetage et d'assistance au profit de 42 000 professionnels et usagers de la mer.


  • 50 DEGRÉS À L'OMBRE

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    217 kilomètres, 4 000 mètres de dénivelé, des températures oscillant entre 40°C et 70°C, c’est de l’aveu de ses organisateurs la « course à pied la plus dure au monde ». Direction la vallée de la Mort en Californie.

    «Pourquoi gravir une montagne ?». À cette question, l’alpiniste Edmund Hillary – vainqueur de l’Everest – a simplement répondu : «Parce qu'elle est là».

    Chaque été, la centaine de concurrents du l'ultramarathon de Badwater (Badwater Ultramarathon aux USA) fait fi de ses interrogations. Comme sir Hillary, ils courent cet ultra marathon parce qu’il existe et qu’il se déroule tous les étés sous de fortes chaleurs.

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    Réputé très difficile en raison de son parcours fort accidenté, long de 217 kilomètreset cumulant 4 000 mètres de dénivelé, cette course est, de surcroît, redoutable à cause de la chaleur et du vent qui y sévissent. Le mercure s’affole : les températures dépassent les 50°C à l'ombre, atteignant facilement 70°C au soleil.

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    C’est dans la vallée de la Mort, à une centaine de mètres sous le niveau de la mer, que le départ de cet ultra-marathon est donné tandis que son arrivée est jugée à proximité du Mont Whitney, à près de 2 500 mètres d'altitude.

    Si le féru d’aventures que je suis se moque éperdument du nom de ses vainqueurs (tout en leur accordant cependant mon infime respect), la dimension épique de cette course me passionne. Ayant eu la chance de traverser (en moto ©Harley-Davidson), je mesure mieux les conditions climatiques dantesques affrontées par les concurrents du  Badwater Ultramarathon.

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    En cette époque où prévaut le sacro-saint principe de précaution, je me réjouis de penser que des hommes et des femmes repoussent leurs limites, autant physiques que morales, sans avoir recours à une armada de substances chimiques.


    Autant de passionné(e)s portés par le goût de l’effort, l’adrénaline du danger et le besoin de tester leurs limites (SD)

    › EN SAVOIR PLUS
    Le site web du Badwater Ultramarathon

     

  • SEMAINE POLAIRE

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    Passions polaires obligent ! Direction Les Rousses dans le Jura pour participer à la 14ème édition de la semaine du livre polaire et de montagne. Rendez-vous du 3 au 8 août prochains.

    La semaine du livre polaire et de montagne, ce sont 5 jours consacrés à la littérature du grand nord et de la montagne. Livres neufs, livres d'occasions, animations, randonnée pédestre et expositions, atelier d'écriture sont au programme.

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    EN SAVOIR PLUS
    Le programme du festival est consultable sur le site web du Centre Paul-Emile Victor  à http://www.centrepev.com/semaine-du-livre-polaire-et-de-montagne.htm


  • L'HOMME ET SES REQUINS

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    Photographe sous-marin, Jean-Marie Ghislain a décidé de consacrer son temps et son travail à la défense des requins. Son leitmotiv ? «La beauté comme remède à la peur». Il dénonce le massacre de cet animal dont 70 à 100 millions d’individus sont tués chaque année à travers le monde.

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    «Au cours des derniers mois j'ai eu la chance de partager, en compagnie de deux autres plongeurs et amis, un des lieux de prédilection du grand requin blanc» ,précise d’emblée  l’intéressé dont la zone de plongée de prédilection se porte sur  l'ouest du continent Nord-américain, dans le Pacifique, là où vivent précisément de grands requins blancs

    Depuis  près de 3 ans, Jean-Marie Ghislain parcourt ainsi inlassablement les océans dans la perspective d'entrer dans le territoire du grand blanc sans autre protection que son caisson photo.

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     Même si il fait évidemment preuve d’une grande vigilance, le photographe sous-marin a toujours le trac. A chacune de ses plongées, les risques sont omniprésents : «Cette année, en une semaine nous avons passé près de 8 heures dans l'eau en leur compagnie et, sur les 25/30 requins différents croisés, un seul a fait preuve d'agressivité à notre égard. Il nous a littéralement chargé à plusieurs reprises et, seule notre connaissance des réactions appropriées et notre sang froid, nous ont permis d'éviter un accident».

    De ses rencontres avec le grand prédateur, Jean-Marie Ghislain a tiré d’incroyables clichés qu’il révèle au grand public dans des expositions ou dans la presse.

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    Devant la menace d’extinction de certaines espèces, Jean-Marie Ghislain privilégie un travail de communication destiné à réhabiliter l’image du requin victime, selon lui, d’un « dramatique délit de sale gueule ». Il a parallèlement entrepris un travail de lobbying international pour parvenir à l’interdiction totale de sa pêche.

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    © Photographies Jean-Marie Ghislain

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    Sur le site web (en anglais) : www.shark-revolution.com

  • UN MAGAZINE TRÈS SALÉ

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    Marine & Océans, c’est un magazine trimestriel et un site web pour comprendre les enjeux géopolitiques, économiques et  environnementaux des océans. Dans son numéro d’été, ce magazine au papier glacé fait la part belle aux récits de mer. Entretien et explications avisées de son rédacteur-en-chef Bertrand de Lesquen.

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    Quel promesse faîtes-vous à vos lecteurs et lectrices ?

    - Bertrand de Lesquen : Ce numéro de Marine & Océans les emmènera aux confins de tous les mondes avec pour objectif de raconter la mer, le voyage, la rencontre, la découverte…

    C’est un numéro d’été, fait de récits et d’images, tout simplement. Un numéro fait pour appareiller, tranquillement amarré à son transat dans le repli d’une malouinière ou à sa serviette, étendu sur le sable chaud d’une plage de Méditerranée. 

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    Qui sont les auteurs de ces grands reportages ?

    - Bertrand de Lesquen : Nos auteurs ont des âges et des parcours différents avec pour point commun la passion de la mer, souvent dela Marine, et bien sûr des longues pérégrinations qui libèrent l’esprit et éveillent les sens. Ils restituent la magie des embarquements et des grandes traversées.

    Il y a Jean-Wandrille Méchet, 21 ans, élève-officier au long-cours, destiné aux navigations incessantes de la Marinemarchande, qui nous raconte son expérience de deux mois dans la Marinenationale et son embarquement à bord des bateaux gris.

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    Il y a Emmanuel Laccours, 49 ans, capitaine de vaisseau de réserve, ancien pacha d’une frégate dela Royale, qui a décidé de mettre sa vie d’homme de mer au service de l’économie de son pays. Devenu capitaine au long cours, il nous dévoile le quotidien des marins engagés sur le front de l’exploitation pétrolière au large du Nigéria.

    Il y a Foucauld Dalle, 28 ans, étudiant en management à HEC et à Polytechnique, une tête bien faite comme l’on dit, engagé pour un an dansla Marineau titre du Volontariat officier aspirant, version nouvelle du service national ouverte aux étudiants désireux de connaître les armées. Il nous ouvre les portes d’une partie du domaine maritime français – le plus vaste au monde après celui des États-Unis – et pas la plus neutre : les Terres australes et antarctiques dont les eaux n’ont pas encore toutes été cartographiées.

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    Justement la part belle est faite aux reportages de terrain ?

    - Bertrand de Lesquen : Tout à fait ! La couverture du magazine a été réalisée par Christian Cailleaux, 45 ans, auteur de bande dessinée et illustrateur, futur peintre de la Marine (?). Son embarquement, il nous le raconte avec émotion : «Embarquer sur une frégate militaire en partance pour les terres australes, c’est rejoindre des rêves de petit garçon…».

    Dans ce numéro, vous pourrez aussi  lire les aventures polaires de  Stéphane Dugast, 39 ans, infatigable reporter au long cours parti sur la côte orientale du Groenland sur les traces de Paul-Émile Victor dont il prépare la biographie (NDLR : l’auteur et l’animateur de ce blog). Il nous emmène aux côtés des derniers chasseurs de phoques pris au piège du réchauffement climatique.

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    Et puis il y a Hervé Allaire, 32 ans, breton volontaire et aventureux - un pléonasme (?) - formé sur le Trieux aux épissures, aux manœuvres de coffre et à l’art de la godille par un grand-père pédagogue, qui est à l’origine d’une belle aventure collective.

    Il est parti récemment en famille, à l’assaut de l’Atlantique, sur Mahatao un sloop côtier de 27 pieds transformé en croiseur apte aux navigations les plus ambitieuses.

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    © Philipp Plisson


    Vous donnez également la parole à des marins d’Etat de renom ?

    - Bertrand de Lesquen : Oui, nous publions en ouverture une grande interview du vice-amiral d’escadre (2S) Olivier Lajous, une figure de la Marine nationale. Après quarante ans d’une carrière débutée comme matelot, plusieurs commandements à la mer et les plus hauts postes à terre, il est aujourd’hui président dela Société nationale de sauvetage en mer. Il rappelle notamment que ce dernier espace de liberté que sont les océans exige, outre le respect, une pratique plus responsable et plus sûre.

    Nous publions ensuite le témoignage du Premier maître Estelle Proteau, la première et unique femme pilote de port militaire. Elle nous raconte son métier, souvent méconnu - on ne pilote pas, écrit-elle, une frégate comme un sous-marin - et nous confie ses aspirations : le commandement d’un petit navire, ou le pilotage du porte-avions Charles de Gaulle. De l’engagement et de belles ambitions.

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    En guise de conclusion, qu’auriez-vous envie de dire ?

    - Bertrand de Lesquen : Achetez Marine & Océans ou mieux abonnez vous ! A tous, je souhaite une bonne lecture. J’en profite également pour remercier de leur fidélité les lecteurs et abonnés à Marine & Océans dont - nous dit-on - l’audience ne cesse de croître. Tant mieux pour la mer… »

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    Marine & Océans. Une revue et un siteweb pour comprendre les enjeux géopolitiques, économiques et  environnementaux des océans. Pour s'abonner, RDV sur http://www.marine-oceans.com  

  • PLUMES & GUERRE

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    olivier weber,guerre,écrivains de guerre,radio,france culture,jack london,ernest hemingway,curzio malaparte,joseph kessel,john steinbeck

    Le grand reporter Olivier Weber devient, cet été, animateur d’une émission radiophonique hebdomadaire (sur France Culture) dédiée aux écrivains dans la guerre. 

    Son bagage est solide. Ecrivain-voyageur et grand reporter – lauréat du prix Joseph Kessel, du prix Albert Londres et du prix de l’Aventure, Olivier Weber a séjourné en tant que correspondant de guerre avec une quinzaine  de mouvements de guérillas et a couvert une vingtaine de conflits.

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    Jack London, Ernest Hemingway, Curzio Malaparte, Joseph Kessel, John Steinbeck, Vassili Grossman… Autant de « grandes plumes » plongées dans la guerre qu’Olivier Weber nous propose d’accompagner sur le front.

    Objectif avoué de son émission radio ? Montrer combien cette expérience-limite impressionna fortement le style littéraire de ces écrivains, également grands reporters et correspondants de guerre.

    Un rendez-vous dominical à écouter religieusement à l’heure de l’apéritif ou à podcaster à sa guise.

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    › BONUS
    Les écrivains dans la guerre. Une émission radiophonique d'Olivier Weber. Rendez-vous sur France Culture le samedi de 12h à 12h30, à partir du 27 juillet.


  • SIGNÉ MARIUS ! (RÉACTUALISÉ)

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    marius,commando,militaire,action,aventure,éditions nimrod

    Jeune appelé chez les fusiliers-marins en 1985, Marius s'est engagé deux ans plus tard dans la Marine, devenant rapidement un béret vert. Au fil d'un quart de siècle de missions, et fort d'un charisme incontestable, il est devenu une figure emblématique des commandos Marine avant de se reconvertir récemment au cinéma. Depuis quelques mois, l'ex-commando s'est lancé dans une nouvelle aventure, celle de l'écriture d'un ouvrage racontant son parcours plus sinueux qu'il n'y parait...


    Ex-commando devenu depuis « civil » et responsable de la sûreté des bassins Ouest du port de Marseille, Marius s'offre, de temps à autre, de belles parenthèses. Il est ainsi devenu acteur de cinéma, jouant son propre rôle : celui de Marius (son sobriquet pendant 22 ans chez les bérets verts) dans le long-métrage Forces spéciales.

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    Depuis ce film réalisé par Stéphane Rybojad, Marius s'est lancé dans l'écriture d'un livre dans lequel il raconte son parcours, et notamment sa vie plutôt sinueuse avant son entrée dans les commandos.

    Sortie en librairie en septembre prochain du livre signé Marius
    à paraitre aux édition
    s Nimrod


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    Entretien avec Marius réalisé avant la sortie du film
    Forces Spéciales.

    - « Marius, pouvez-nous nous raconter plus précisément votre participation à ce film de cinéma ?

    C’est une longue histoire consécutive à ma participation au film documentaire « L’école des bérets verts ». J’avais donné ma parole d’homme au réalisateur Stéphane Rybojad que je lui apporterais mon concours à son prochain projet s’il parlait des commandos. Steph a tenu parole et m’a re-contacté comme prévu...

    Quand j’ai reçu son scénario, j’ai d’abord organisé un conseil de famille. Comme à chaque grande décision à prendre chez moi, j’ai réuni mes proches. On a procédé à un vote pour savoir si je partais ou pas sur ce projet, le vote a été favorable.

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    J’ai lu le scénario, et même si je ne connaissais encore pas tous les codes du cinéma, j’ai d’emblée trouvé le projet ambitieux et dans l’esprit des précédentes productions de Stéphane Rybojad.

    Forces spéciales, c’est pour moi une histoire basée sur des valeurs humaines avec une dramaturgie se calquant sur l’actualité. On raconte l’histoire d’une reporter enlevée en Afghanistan que des forces spéciales doivent délivrer. Ce scénario m’a tout de suite emballé…

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    … Au point d’abord de devenir le conseiller tactique du film…

    En effet ! Ma mission première a d’abord consisté à caler des rendez-vous avec mes contacts dans les forces spéciales et les commandos afin que Stéphane Rybojad puisse en savoir plus sur l’habillement ou l’armement. Il s’agissait de faire gagner le scénario en crédibilité et en réalisme.

    J’ai également conseillé à ce stade Stéphane Rybojad en terme de procédures qu’appliquent les forces spéciales sur le terrain, qu’il s’agisse des réflexes ou des postures à adopter en cas d’application des feux ou au cas où une équipe ait au contraire à s’en soustraire.

    Pour les comédiens, il était ensuite important qu’ils acquièrent la bonne gestuelle ainsi que les actes élémentaires d’un commando de base, ne serait-ce que dans la manière de se comporter avec leur armement et leur matériel.

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    D’où le choix délibéré d’immerger les comédiens à Lorient ?

    Tout à fait ! Sur cette affaire, j’ai un peu été la clef qui a permis d’ouvrir le cadenas en ce sens où j’ai permis aux comédiens et à l’équipe de tournage de faire plus facilement connaissance avec les commandos, mes anciens camarades.

    Cette immersion à Lorient, dans la « maison-mère » des commandos, devait permettre aux comédiens de toucher du doigt l’esprit commando, à savoir : la rusticité du métier, le sentiment d’appartenance et cette fierté à servir la France et la Marine.

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    L’avantage avec des comédiens en situation c’est que ce sont de véritables éponges. Ils ont ainsi vite réussi à s’imprégner des mimiques des vrais commandos, de leurs attitudes, de leurs comportements et même et de leurs phrasés !

    Pendant 10 jours à Lorient, en mangeant, en dormant ou en tirant avec les vrais commandos, les comédiens ont ainsi été plongés dans le grand bain. Ils ont pu mieux appréhender leur personnage et leur rôle avant d‘être projetés sur le terrain au Tadjikistan et  à Djibouti.

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    Quant à vous, de conseiller tactique, vous êtes même devenu acteur, comment s'est opérée cette métamorphose ?

    C’est un coup du réalisateur ! Stéphane Rybojad m’a avoué après coup avoir écrit son scénario en pensant à moi. C’est flatteur ! Je me suis ainsi retrouvé à jouer mon propre rôle, celui de Marius le commando.

    Pendant le tournage, ma seule crainte c’était de ne pas être dans le ton du film. Heureusement, Stéphane est un réalisateur qui laisse énormément de champ libre à ses acteurs. Il ne m’a jamais imposé de phrases types.
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    Il m’a juste demandé de me libérer et d’être Marius en opération, ce que je me suis efforcé de faire. Quant aux caméras et aux équipes techniques, j’en ai fait abstraction comme pendant le tournage du documentaire « L’école des bérets verts ».

    Concernant maintenant la notoriété que cela pourrait engendré, elle m’indiffère.

    Ce rôle de Marius me permet juste de mettre en lumière le travail de mes camarades : les commandos Marine, ceux d’active, les anciens et ceux malheureusement tombés à l’entraînement ou sur un théâtre d’opérations.

    Je ne suis qu’un ambassadeur, et tant mieux si ce film fait mieux connaître le travail des fusiliers-marins et commandos.

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    Quel anecdote retenez-vous de ces 3 mois de tournage ?

    Celle d’une scène tournée dans un village au Tadjikistan. On est en plein « tube arrière ». C'est une procédure pour les forces spéciales consistant à se soustraire au feu de l’ennemi.

    Devant moi, le comédien Alain Figlarz à la « minimi » (NDLR : Mini-Mitrailleuse), les figurants talibans arrivent, on est en train de les allumer tout en se dégageant en « tube arrière ».

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    Au moment où je finis d’appliquer mes feux, je trébuche mais je fais une roulade arrière par réflexe tout en rechargeant et en continuant d’appliquer mes feux. C’est dans la boîte !

    Après la prise, Alain Filgraz vient me voir et me demande si cette cascade était prévue dans le scénario. Il trouvait mon jeu parfait ! Je lui explique alors que non c’était juste un réflexe opérationnel de tout bon soldat. Ce réflexe m’est revenu naturellement (rire)

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    En guise de mot de la fin, racontez-nous
    Forces spéciales en 3 mots ?

    Détermination, passion et… envie ! Je terminerais en traitant Stéphane Rybojad de fou pour avoir été capable d’envoyer 100 personnes avec 8 tonnes de matériel sur les sommets du Tadjikistan à -27°C, entre 3 500 et 4 000 mètres d’altitude, pour basculer dans la foulée à Djibouti et son désert avec des températures à plus de 40°C avant de grimper à Chamonix à 4 300 mètre pour évoluer dans 4 à 5 mètres de neige en « grand blanc ».

    Voilà qui résume bien l’entreprise de Stéphane et l’état d’esprit de ce film ! A vous de juger sur pièces en venant voir ce film ! »

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST
    Photographies de Jeff Manaury / Easy Company

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    AFFICHE FS.jpgEN SAVOIR PLUS

    LE FILM

    Forces spéciales de Stephane Rybojad.
    Avec Diane Kruger, Djimon Hounsou, Benoît Magimel & Marius. (1h47).
    En salle le 2 novembre.

    La fiche du film Forces SPECIALES sur AlloCiné

     
    LE LIVRE

    Les éditions Nimrod ou le spécialiste des récits biographiques et thrillers militaires. Créées début 2006, cette maison d’édition publie une dizaine de livres par an sur les thématiques militaires. Les éditions Nimrod compte parmi leurs auteurs d'anciens soldats, des militaires toujours en activité, ainsi que des journalistes ou des historiens spécialistes sur l'univers de la Défense.


  • LA VACATION DE PHIL LE MARIN

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    Des nouvelles fraîches de Philippe Hercher, dit Phil le Marin, capitaine d'un ancien remorqueur de la Marine nationale Le Manguier devenu un navire de logistique polaire. Ce bateau est devenu le lieu de rendez-vous estival des polaires français. Explications.

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  • ATTENTION PIRATES !

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    Hijacking
     : c’est un long-métrage danois sur la piraterie sort aujourd’hui sur grand écran en France. Vous avez dit culotté ?  


    En plein océan Indien, le navire danois MV Rosen est pris d’assaut par des pirates somaliens qui retiennent en otage l’équipage et réclament une rançon de 15 millions de dollars.

    Parmi les sept hommes restés à bord, Mikkel, le cuisinier, marié et père d’une petite fille. Prisonnier et affaibli, il se retrouve au cœur d’une négociation entre Peter, le PDG de la compagnie du cargo et les pirates.

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    Pour l’armateur, sauver ses hommes est un devoir. Mais le sang froid et les millions suffiront-ils à ramener tous ses marins dans leur famille ?

    UNE SOURCE D’INSPIRATION

    Si Hijacking n'est pas directement inspiré d'une histoire vraie, la prise en otage d'un équipage par des pirates au large de la Somalie a longtemps été un phénomène courant dans cette région du monde (LIRE LE REPORTAGE L'AFFAIRE DU PONANT).

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    En France, le cinéaste Jacques Perrin (LIRE LE REPORTAGE) s’est emparé du sujet et œuvre actuellement au tournage d’un long-métrage dédié à ce sujet.

    Même fièvre à Hollywood. Pour son prochain film, le réalisateur britannique Paul Greengrass  s’intéresse lui aussi à la piraterie.

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    Le réalisateur des réussis (Green zone, la vengeance dans la peau, Bloody Sunday) s’est cette fois inspiré d’une histoire vraie, celle de l'attaque subie par l'équipage et le capitaine du Maersk Alabama, navire de marine marchande américain pris d'assaut par des pirates au large des côtes somaliennes en 2009.

    Tom Hanks joue le rôle principal de ce film intitulé Captain Phillips (en salle en France le 13 novembre 2013).


    Enfin, les plus cinéphiles, ils noteront que le long métrage danois Hijacking est le second de Tobias Lindholm, également scénariste, notamment sur l’excellente série Borgen.

    Quant à la réalité apparemment perceptible dans le film, elle est bien réelle puisque le tournage a eu lieu pendant trois semaines au large des côtes kényanes, sur un navire ayant déjà été attaqué par des pirates. Sous escorte armée, le navire ne s’est cependant pas fait attaquer pour de vrai !

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    Un film danois (multi prime) à regarder donc sur grand écran. Une obligation pour tous les amoureux de marines et d’océans. (SD)


    › EN SAVOIR PLUS

    Hijacking de Tobias Lindholm Avec  Pilou Asbæk, Søren Malling, Dar Salim, Roland Møller, Gary Skjoldmose Porter, Amalie Alstrup, Amalie Vulff Andersen, Linda Laursen. Drame - 1h39mn (En salle en France depuis le 10 juillet 2013).

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