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militaire

  • « NOIR, C’EST BEAU ! »

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    Journaliste au quotidien Le Monde et spécialiste Défense, Nathalie Guibert est également l'auteur d'un livre récemment paru né de son embarquement longue durée à bord d'un Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA) français. Un récit au titre résolument provocateur mais qui raconte à hauteur d'hommes le monde mystérieux des bateaux noirs. Entretien à bâtons rompus avec une journaliste qui n'a pas "la langue dans sa poche".

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  • MÉMOIRES VIVES

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    Correspondance des ministres, d’états-majors ou de commandants, journaux de bords, archives privées, cartes, atlas ou portulans… Les archives militaires sont une véritable mine aux trésors, permettant de lire autrement l’histoire de la France. Direction le château de Vincennes et le pavillon de la Reine pour une "aventure" dans les coulisses du monde des archives.

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  • TSUNAMI : IL Y A 10 ANS

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    Tsunami, le 26 décembre 2004 : un séisme - le quatrième plus fort enregistré - fait trembler l'océan Indien, dont le nord de l'Indonésie proche de l'épicentre. Entre Aceh et Meulaboh, le long du littoral indonésien : 220 000 morts et disparus. La réalité dépasse tout entendement. La France va vite monter sur pied une mission d'assistance humanitaire et militaire : j'y étais. C'était il y a 10 ans déjà !

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  • SIGNÉ MARIUS ! (RÉACTUALISÉ)

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    marius,commando,militaire,action,aventure,éditions nimrod

    Jeune appelé chez les fusiliers-marins en 1985, Marius s'est engagé deux ans plus tard dans la Marine, devenant rapidement un béret vert. Au fil d'un quart de siècle de missions, et fort d'un charisme incontestable, il est devenu une figure emblématique des commandos Marine avant de se reconvertir récemment au cinéma. Depuis quelques mois, l'ex-commando s'est lancé dans une nouvelle aventure, celle de l'écriture d'un ouvrage racontant son parcours plus sinueux qu'il n'y parait...


    Ex-commando devenu depuis « civil » et responsable de la sûreté des bassins Ouest du port de Marseille, Marius s'offre, de temps à autre, de belles parenthèses. Il est ainsi devenu acteur de cinéma, jouant son propre rôle : celui de Marius (son sobriquet pendant 22 ans chez les bérets verts) dans le long-métrage Forces spéciales.

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    Depuis ce film réalisé par Stéphane Rybojad, Marius s'est lancé dans l'écriture d'un livre dans lequel il raconte son parcours, et notamment sa vie plutôt sinueuse avant son entrée dans les commandos.

    Sortie en librairie en septembre prochain du livre signé Marius
    à paraitre aux édition
    s Nimrod


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    Entretien avec Marius réalisé avant la sortie du film
    Forces Spéciales.

    - « Marius, pouvez-nous nous raconter plus précisément votre participation à ce film de cinéma ?

    C’est une longue histoire consécutive à ma participation au film documentaire « L’école des bérets verts ». J’avais donné ma parole d’homme au réalisateur Stéphane Rybojad que je lui apporterais mon concours à son prochain projet s’il parlait des commandos. Steph a tenu parole et m’a re-contacté comme prévu...

    Quand j’ai reçu son scénario, j’ai d’abord organisé un conseil de famille. Comme à chaque grande décision à prendre chez moi, j’ai réuni mes proches. On a procédé à un vote pour savoir si je partais ou pas sur ce projet, le vote a été favorable.

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    J’ai lu le scénario, et même si je ne connaissais encore pas tous les codes du cinéma, j’ai d’emblée trouvé le projet ambitieux et dans l’esprit des précédentes productions de Stéphane Rybojad.

    Forces spéciales, c’est pour moi une histoire basée sur des valeurs humaines avec une dramaturgie se calquant sur l’actualité. On raconte l’histoire d’une reporter enlevée en Afghanistan que des forces spéciales doivent délivrer. Ce scénario m’a tout de suite emballé…

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    … Au point d’abord de devenir le conseiller tactique du film…

    En effet ! Ma mission première a d’abord consisté à caler des rendez-vous avec mes contacts dans les forces spéciales et les commandos afin que Stéphane Rybojad puisse en savoir plus sur l’habillement ou l’armement. Il s’agissait de faire gagner le scénario en crédibilité et en réalisme.

    J’ai également conseillé à ce stade Stéphane Rybojad en terme de procédures qu’appliquent les forces spéciales sur le terrain, qu’il s’agisse des réflexes ou des postures à adopter en cas d’application des feux ou au cas où une équipe ait au contraire à s’en soustraire.

    Pour les comédiens, il était ensuite important qu’ils acquièrent la bonne gestuelle ainsi que les actes élémentaires d’un commando de base, ne serait-ce que dans la manière de se comporter avec leur armement et leur matériel.

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    D’où le choix délibéré d’immerger les comédiens à Lorient ?

    Tout à fait ! Sur cette affaire, j’ai un peu été la clef qui a permis d’ouvrir le cadenas en ce sens où j’ai permis aux comédiens et à l’équipe de tournage de faire plus facilement connaissance avec les commandos, mes anciens camarades.

    Cette immersion à Lorient, dans la « maison-mère » des commandos, devait permettre aux comédiens de toucher du doigt l’esprit commando, à savoir : la rusticité du métier, le sentiment d’appartenance et cette fierté à servir la France et la Marine.

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    L’avantage avec des comédiens en situation c’est que ce sont de véritables éponges. Ils ont ainsi vite réussi à s’imprégner des mimiques des vrais commandos, de leurs attitudes, de leurs comportements et même et de leurs phrasés !

    Pendant 10 jours à Lorient, en mangeant, en dormant ou en tirant avec les vrais commandos, les comédiens ont ainsi été plongés dans le grand bain. Ils ont pu mieux appréhender leur personnage et leur rôle avant d‘être projetés sur le terrain au Tadjikistan et  à Djibouti.

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    Quant à vous, de conseiller tactique, vous êtes même devenu acteur, comment s'est opérée cette métamorphose ?

    C’est un coup du réalisateur ! Stéphane Rybojad m’a avoué après coup avoir écrit son scénario en pensant à moi. C’est flatteur ! Je me suis ainsi retrouvé à jouer mon propre rôle, celui de Marius le commando.

    Pendant le tournage, ma seule crainte c’était de ne pas être dans le ton du film. Heureusement, Stéphane est un réalisateur qui laisse énormément de champ libre à ses acteurs. Il ne m’a jamais imposé de phrases types.
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    Il m’a juste demandé de me libérer et d’être Marius en opération, ce que je me suis efforcé de faire. Quant aux caméras et aux équipes techniques, j’en ai fait abstraction comme pendant le tournage du documentaire « L’école des bérets verts ».

    Concernant maintenant la notoriété que cela pourrait engendré, elle m’indiffère.

    Ce rôle de Marius me permet juste de mettre en lumière le travail de mes camarades : les commandos Marine, ceux d’active, les anciens et ceux malheureusement tombés à l’entraînement ou sur un théâtre d’opérations.

    Je ne suis qu’un ambassadeur, et tant mieux si ce film fait mieux connaître le travail des fusiliers-marins et commandos.

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    Quel anecdote retenez-vous de ces 3 mois de tournage ?

    Celle d’une scène tournée dans un village au Tadjikistan. On est en plein « tube arrière ». C'est une procédure pour les forces spéciales consistant à se soustraire au feu de l’ennemi.

    Devant moi, le comédien Alain Figlarz à la « minimi » (NDLR : Mini-Mitrailleuse), les figurants talibans arrivent, on est en train de les allumer tout en se dégageant en « tube arrière ».

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    Au moment où je finis d’appliquer mes feux, je trébuche mais je fais une roulade arrière par réflexe tout en rechargeant et en continuant d’appliquer mes feux. C’est dans la boîte !

    Après la prise, Alain Filgraz vient me voir et me demande si cette cascade était prévue dans le scénario. Il trouvait mon jeu parfait ! Je lui explique alors que non c’était juste un réflexe opérationnel de tout bon soldat. Ce réflexe m’est revenu naturellement (rire)

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    En guise de mot de la fin, racontez-nous
    Forces spéciales en 3 mots ?

    Détermination, passion et… envie ! Je terminerais en traitant Stéphane Rybojad de fou pour avoir été capable d’envoyer 100 personnes avec 8 tonnes de matériel sur les sommets du Tadjikistan à -27°C, entre 3 500 et 4 000 mètres d’altitude, pour basculer dans la foulée à Djibouti et son désert avec des températures à plus de 40°C avant de grimper à Chamonix à 4 300 mètre pour évoluer dans 4 à 5 mètres de neige en « grand blanc ».

    Voilà qui résume bien l’entreprise de Stéphane et l’état d’esprit de ce film ! A vous de juger sur pièces en venant voir ce film ! »

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST
    Photographies de Jeff Manaury / Easy Company

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    AFFICHE FS.jpgEN SAVOIR PLUS

    LE FILM

    Forces spéciales de Stephane Rybojad.
    Avec Diane Kruger, Djimon Hounsou, Benoît Magimel & Marius. (1h47).
    En salle le 2 novembre.

    La fiche du film Forces SPECIALES sur AlloCiné

     
    LE LIVRE

    Les éditions Nimrod ou le spécialiste des récits biographiques et thrillers militaires. Créées début 2006, cette maison d’édition publie une dizaine de livres par an sur les thématiques militaires. Les éditions Nimrod compte parmi leurs auteurs d'anciens soldats, des militaires toujours en activité, ainsi que des journalistes ou des historiens spécialistes sur l'univers de la Défense.


  • DANS L'ENFER DE MEULABOH

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    ©  Stéphane DUGAST

    MEULABOH (Indonésie)
    4°1 Nord / 96°1 Est

    En bordure de l'océan indien, la Malaisie, la Thaïlande, le Myanmar, le Bangladesh, le Sri-Lanka et l'Indonésie sont durement frappés par le tsunami du 26 décembre 2004. Après la forte mobilisation internationale et les multiples promesses de dons, des États se mobilisent et se concertent afin d'apporter une aide humanitaire et sanitaire aux populations sinistrées. La France décide de l'envoi de deux bâtiments de la Marine nationale, dont le porte-hélicoptères «Jeanne d'Arc», dans la zone proche de l'épicentre de l'île de Sumatra en Indonésie. Pendant cette opération d'assistance humanitaire et militaire dénommée «Beryx» (du nom d'un poisson vivant dans l'océan Indien), je vais partager le quotidien des marins qui vont débarquer dans la ville de Meulaboh afin de porter secours et assistance à la population sinistrée. La cité portuaire a été littéralement engloutie par les vagues meurtrières...