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CHRONIQUE - Page 29

  • UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°3

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    meretmarinebar199.gifParti de Brest, son port-base, le 2 décembre dernier, le navire école de la Marine nationale est actuellement en escale à Rio de Janeiro au Brésil jusqu'au 9 janvier. A l'occasion de la dernière mission du bâtiment-école de la Marine depuis 1964, nous alimentons la rubrique «Jeanne d'Arc : Un cliché, ne histoire», avec des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97». Cet ouvrage, écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les clichés de Christophe Géral, est en librairie depuis cet automne. Pour ce troisième rendez-vous, gros plan sur un détail architectural de la «veille dame en gris», comme la surnomme parfois affectueusement ses admirateurs...

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    © Christophe GERAL

    ANECDOTE ARCHITECTURALE Rendant la silhouette du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc R97 si caractéristique, les passavants abrités ressemblent par plus d'un trait aux ponts promenades des paquebots de croisière. Sur la Jeanne, leur utilité est d'ailleurs moins pratique qu'historique. C'est avant tout une concession et un clin d'oeil architectural au croiseur école Jeanne d'Arc (1931-1964) et à ses passavants qui donnaient directement dans les postes-élèves. La vie du bord s'organisait alors autour de ces locaux. Sur le porte-hélicoptères, les portes des postes-élèves seront ainsi remplacées par des ouvertures rectangulaires - des «sabords» - pour des raisons inhérentes au conditionnement d'air et de confinement indispensables en cas de conflit nucléaire. Sans être aussi luxueux que le paquebot France, la Jeanne demeure coquette et fera la fierté des marins férus d'esthétique navale.

    Stéphane DUGAST

    *

    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

  • BEAUX-LIVRES DE NOEL N°6

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    CHRONIQUES MER
    A LIVRES OUVERTS CHRONIQUE N°4

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    FLIBUSTERIES & CIE
    Les pirates sont éternels. Des flibustiers de l'ère romaine aux somaliens d'aujourd'hui, ce (beau)-livre revisite le mythe et brosse un tableau vivant de la piraterie à travers les siècles et les pays. «Fous sanguinaires ou utopistes, les pirates attirent et repoussent à la fois : leur vie loin de toute loi, au rythme des océans et des prises, faite de femmes faciles, de trésors et d'îles sauvages, comporte tous les ingrédients pour emporter l'imaginaire» écrit  Michaël Pitiot, navigateur émérite (il a réalisé un demi tour du monde à bord de Sao Maï, une jonque chinoise), réalisateur de films documentaires et auteur de récits d'expéditions ainsi que de ce livre inspiré. Dans sa récente production, toutes les thématiques sont ainsi abordées afin de comprendre cet univers de la flibuste qui n'en finit pas de fasciner. Une façon de mieux comprendre ces hommes à la fois violents et rêveurs, solidaires et solitaires. Un livre passionnant pour les férus de L'île aux trésors ou des Pirates des Caraïbes. L'âme du moussaillon (lecteur) est elle aussi éternelle... Stéphane DUGAST

    Pirates de Michaël Pitiot. 160 pages - 35 € (Glénat)

  • BEAUX-LIVRES DE NOEL N°5

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    Stéphane DUGAST

    CHRONIQUES MER
    A LIVRES OUVERTS CHRONIQUE N°4

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    VOUS LES FEMMES...

    La mer est leur passion absolue. Certaines sont des adeptes de la course au large. D'autres se battent pour l'humanitaire ou la planète. Certaines sont célèbres, d'autres méritent d'être connues du grand public. En dressant le portraits de trente-trois navigatrices rencontrées en France, en Grande-Bretagne et en Suède, le photographe Alain Zimeray, épaulé par l'écrivain Christian Bontzolakis, a voulu rendre hommage à ces femmes d'exception. «Ces femmes ont souvent les pieds sur terre et parfois la tête dans le bleu du ciel» disent en cœur les deux auteurs. Portraits noir et blanc carré, plume décalé, on découvre finalement ces « actrices océanes » sous un jour inattendu. Sans fard ostentatoire, ni voyeurisme.  D'Annie Van de Wiele, qui a fait un tour du monde à la voile en 1951, à Ellen Mac Arthur, en passant par Catherine Chabaud, Isabelle Autissier ou Dee Caffari, les « Dames de la mer » se dévoilent  au fil des pages. «Avec amour et humour» précise l'éditeur. «Avec un regard empreint de sincérité et de sensualité» rajoute le lecteur. Stéphane DUGAST

    Les dames de la mer d'Alain Zimeray et Christian Bontzolakis.  176 pages - 29 € (Marines éditions)

  • BEAUX-LIVRES DE NOEL N°4

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    CHRONIQUES MER
    A LIVRES OUVERTS CHRONIQUE N°4

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    DE BEAUX BATEAUX

    La Marine militaire, l'Art et l'écriture sont ses trois violons d'Ingres. Ancien élève de l'École navale (promotion 1952), il a consacré sa carrière aux armes sous-marines, d'abord dans la Marine puis ensuite dans l'industrie. Depuis 1995, il a publié moult ouvrages. Des Images de la Marine à L'Ecole navale, Marine et Marins, au récent Pages d'histoire navale et Marins français explorateurs. Depuis cinq ouvrages, il fait tandem avec Michel Perchoc, ancien de l'école navale lui aussi et pacha du Batral Francis Garnier, du TCD Ouragan et des trois frégates furtives du programme Sarawi 2 avant de faire carrière dans le civil à DCNS. Cette fois, les deux compères se sont intéressés à l'esthétique navale. Car, selon eux : «en cherchant l'utile, les constructeurs navals ont trouvé le beau, qui semble en être la vertu complémentaire». Une ronde colorée poétiquement menée. Du bel ouvrage en quête de «Beau». Stéphane DUGAST

    Esthétique navale, 1830-2010. Illustrations d'André Lambert. Prologue de Michel Perchoc. 86 pages - 29 € (Gerfaut)

  • BEAUX-LIVRES DE NOEL N°3

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    CHRONIQUES MER
    A LIVRES OUVERTS CHRONIQUE N°3

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    TOUCHE, COMBLE...
    Les férus d'histoire navale vont être comblés. Dans ce «Beau-Livre»,  produit avec le concours la Royal Navy, l'histoire navale est passée en revue. De l'antiquité à nos jours, les conflits majeurs sont évoqués. Leurs causes, leurs principaux événements et leurs conséquences également. Récits de bataille, photographies, dessins et plans de bataille en 3D à l'appui, concourent à rendre l'ensemble attractif et didactique. En précisant les bâtiments historiques et l'équipement des principales marines, Batailles navales offre une somme d'informations sur l'art de la guerre navale. Le lecteur assidu découvrira aussi la vie quotidienne en haute mer sur et sous le pont. Il sera question d'honneur, de discipline et de valeurs. Un ouvrage, étayé par de précieuses archives, dans lequel il est également question d'armes, de technologies et de tactiques. Equipements d'abordage ou dernier cris sonar, des canons aux missiles, tout est minutieusement décrit et illustré ainsi que l'évolution de l'architecture des bâtiments de guerre et de la stratégie navale. Le tout est traité d'un point de vue international. N'en déplaisent aux marins «franchouillards»...
    Stéphane DUGAST

    Batailles navales de R-G Grant (auteur), Cédric Perdereau (traducteur), Darell Warner & Philip Gamble (illustrateurs). 360  pages - 40 € (Flammarion)

  • BEAUX-LIVRES DE NOEL N°2

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    CHRONIQUES MER
    A LIVRES OUVERTS CHRONIQUE N°2

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    VENTS PORTANTS
    L'auteur est chevronné. Fondateur de la revue Chasse-Marée dédiée aux bateaux et à ses hommes, Bernard Cadoret est un passionné de bateaux. «Surtout ceux à voiles» confesse l'intéressé. En souhaitant allier l'esthétique d'un « Beau-Livre » au caractère didactique d'un livre, le pari était audacieux. Avec la collaboration du musée de la Marine de Paris et de deux compagnons, Bernard Cadoret a réuni une riche iconographie (gravures, tableaux, photos anciennes ou contemporaines) afin de dresser une véritable histoire mondiale des gréements. De la voile carrée à celle latine ou à livarde, plus aucune subtilité n'échappera à la sagacité du lecteur marin. Autre choix éditorial délibérément assumé, celui de s'adresser au grand public plutôt qu'à des spécialistes. Pari réussi ! Stéphane DUGAST


    Le grand livre des voiles & gréements
    de Bernard Cadoret, Michèle Cadoret  & Claude Maho. Beau livre. 45 € - 224 pages, 200 illustrations. (Chasse-Marée / Glénat)

  • UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°2

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    meretmarinebar199.gif« Le célèbre navire école de la Marine nationale a appareillé le 2 décembre de Brest pour son ultime campagne. Au cours de cette dernière mission, nous ouvrons la rubrique « Un cliché, une histoire », avec des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97 ». Cet ouvrage, écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral, vient de sortir. Pour ce second rendez-vous, retour sur un bâtiment conçu en pleine guerre froide, à l'heure de la menace nucléaire...

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    ERE ATOMIQUE
    A l'instar des porte-avions Foch et Clémenceau ou du croiseur Colbert, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc a été conçu à l'orée des années 1960 pour survivre à une guerre nucléaire. Un système de ventilation en circuit fermé permet de naviguer, de combattre sans personnel à l'extérieur et de traverser ainsi une zone de retombées radioactives. Située à l'arrière du bâtiment, un local était même prévu comme salle de décontamination comme local afin de passer les marins au compteur Geiger. Quant aux déchets radioactifs laissés sur la coque et des superstructures, un arrosage en pluie était censé décontaminer tout le bâtiment.

    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97» et parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.


  • A LIVRES OUVERTS

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    Des bateaux militaires esthétiques, des vieux gréements, des hommes, des femmes, des flibustiers, des bons mots, des océans, des rivages, des batailles navales, des grands espaces... Autant d'ouvrages indispensables dans la bibliothèque de tout marin curieux et ouvert sur le monde. A l'approche des fêtes de fin d'année, une sélection d'ouvrages marins s'impose.

    Par Stéphane DUGAST

    GRANDEUR NATURE

    Une invitation à l'onirisme. Une promesse d'aventures : Océans. Un film titanesque prochainement sur grand écran après deux ans de préparation, quatre ans de tournage, cinquante sites d'exception, soixante-dix expéditions, douze équipes dédiées, des caméras et des engins spécialement conçus pour filmer plus de cent espèces. Et un Beau-Livre. 

    Après avoir survolé le monde à tire-d'aile dans Le Peuple migrateur, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ont ainsi parcouru les océans du monde entier afin de mieux témoigner de la diversité et de la beauté de la vie marine, mais aussi de sa fragilité.

    Inspiré du film (en salle le 27 janvier 2010), cet ouvrage regroupe 500 clichés, évoquant tour à tour : le film et son histoire, l'aventure des tournages, les coulisses, les thématiques, comme la surpêche, la disparition des espèces ou els changements climatiques.  Une lourde tâche éditoriale traitée par deux spécialistes.

    François Sarano est docteur en océanologie et ancien chef de mission sur la Calypso aux côtés du commandant Cousteau tandis que Stéphane Durand est ornithologue et journaliste scientifique. Premier embarquement donc en papier avant de se précipiter dans les salles obscures afin de voir ce film événement.

    «Vous pensiez connaître les océans, vous allez les découvrir» promettent Jacques Perrin et ses équipes. Une ode à la Nature.

    Océans de Stéphane Durand & François Sarano. 352 pages - 45 € (Le Seuil)

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°1

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    Stéphane DUGAST

    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°1

    meretmarinebar199.gif« Le célèbre navire école de la Marine nationale a appareillé le 2 décembre de Brest pour son ultime campagne. Au cours de cette dernière mission, nous ouvrons la rubrique « Un cliché, une histoire », avec des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97 ». Cet ouvrage, écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral, vient de sortir. Pour ce premier rendez-vous, retour sur un moment fondamental d'une campagne de la Jeanne : L'appareillage...

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    LE GRAND DEPART
    Début décembre, le porte-hélicoptères «Jeanne d'Arc» quitte la rade de Brest pour s'élancer dans une nouvelle campagne d'application. L'appareillage est toujours un moment intense. Les nombreux marins quittent leurs proches avec beaucoup d'émotion, en particulier les officiers-élèves et les jeunes matelots qui entament là leur première grande mission. Mais la tristesse du dernier baiser et de la dernière parole laisse vite place à l'idée que les officiers-élèves - les midships - se transformeront pendant les six mois d'apprentissage sur les océans. La « Jeanne » ou l'école de la mer...


    Stéphane DUGAST

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    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • EN LIBRAIRIE

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    À travers un reportage réalisé lors de son avant-dernière campagne, l'ouvrage LA JEANNE D’ARC - PORTE-HELICOPTERES R97 raconte l’histoire singulière de ce navire mythique et convie à une visite guidée en images. Une invitation à découvrir la vie à bord, des machines, au pont d’envol jusqu’à la passerelle, et la magie de ce bateau devenu mythique chez les marins, comme chez les terriens...

    RESUME
    De New York à Valparaiso, de Rio à Hong-Kong, de Vladivostok à Dakar, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, a pointé le bout de son étrave sous toutes les latitudes. À son bord, des générations de marins ont passé des mois inoubliables.

    Ce bateau de la Marine nationale résolument pas comme les autres - à la fois grande école flottante, ambassade itinérante et avant tout bâtiment de combat  - suscite l’affection des «gens de mer» comme des terriens tournés vers le large.

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    Navire creuset de la formation des officiers de la Marine depuis 1964, la Jeanne embarque chaque année, pour une campagne à la mer, une promotion de quelques 120 midships, épaulés par plus d’un demi millier de marins, afin qu’ils découvrent in situ l’art de la navigation et la vie opérationnelle mais également la place et la présence de la France dans le monde.

    Au cours de ce demi-siècle d’existence, la Jeanne d’Arc a été le témoin actif d’événements qui ont marqué l’Histoire (tsunami, piraterie, tragédie des boat people…). En 2010, la Jeanne va être retirée du service actif, après presque cinquante ans de navigation autour du monde.

     

    1114-29 228 R.jpgFICHE TECHNIQUE
    LA JEANNE D’ARC, PORTE-HELICOPTERES R97

    Beau-Livre
    (E/P/A – Les éditions du Chêne
    )
    Enquête de Stéphane Dugast.
    Photographies de Christophe Géral.
    Préface de Bernard Giraudeau.
    Avant-propos de l’Amiral Pierre-François Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine.
    Grand format « à l'italienne » 395x275 mm/184 pages. 49.90€

    EN LIBRAIRIE LE 12 NOVEMBRE 2009


    Le site web sur :
    http://www.lajeannelelivre.fr

     

  • DU BOUT DU MONDE

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    PRIX DU BEAU LIVRE INSULAIRE 2008

    L'AVIS DU JURY

    OUESSANT2008.jpg«Cet ouvrage de 224 pages, riche de plus d'une centaine de superbes photographies narre une expédition entreprise sur la côte orientale du Groenland durant l'hiver 2006-2007, sur les lieux où 70 ans auparavant P. Paul Émile Victor réalisait son premier séjour au long cours (14 mois) afin de vivre «comme un eskimo parmi les eskimos».

     

    Ce dernier avait effectué l'intégralité de son périple en traîneau ; 70 ans après, la banquise était trop mince pour autoriser les déplacements à traîneau le long de la côte : résultat probable du changement climatique, d'où la seconde partie du titre qui de prime abord peut surprendre, le lien entre Paul-Émile Victor et le changement climatique n'étant pas évident.

     

    En suivant les traces du grand explorateur, ce livre nous invite à une exploration des changements qui en 70 ans ont transformé les paysages et la société inuit. Malgré leur éloignement des centres du monde, ces rivages de l'extrême nord arctique n'ont pas échappé à la globalisation.

     

    La mise à disposition par les enfants de Paul Émile Victor, dont l'un d'entre eux participait à l'expédition, du fond photographique de leur père permet ainsi des vis à vis saisissants des scènes de la vie quotidienne des Inuits à 70 ans d'intervalle.

     

    Quant au changement climatique, il est abordé à travers trois questions d'actualité traitées par des scientifiques renommés en fin de chapitre : les pôles, sentinelles du climat ; les glaces de mer, témoins ou acteurs du changement climatique ? Les impacts attendus du réchauffement climatique sur la biodiversité.


    Au final, servis par des photographies superbes qui se justifient à elles seules le qualificatif de «beau livre», cet ouvrage prête à voir mais aussi à penser : le destin des Inuits et des paysages du Groenland nous invite à une réflexion sur le futur proche de notre planète »


    PRIX BEAU-LIVRE
    FESTIVAL INSULAIRE OUESSANT 2008

    "DANS LES PAS DE PAUL-EMILE VICTOR, VERS UN RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ?"

    Photographies de Paul-Emile Victor & Xavier Desmier.
    Enquête de Stéphane Dugast
    Préface de Nicolas Hulot
    (Beau-Livre) - Michel Lafon éditions, 2007

    Egalement lauréat du Prix du Beau Livre maritime de CONCARNEAU 2008


    OUESSANTb2008.jpgLe Prix du Livre Insulaire a pour but la mise en valeur des écrivains et des livres de la matière insulaire pour des ouvrages récents. Les prix sont décernés aux auteurs. L'insularité s'entend soit par :
    - les auteurs - nés, vivant ou travaillant sur une île, et qui proposent dans leurs ouvrages une inspiration marquée par l'insularité
    - les ouvrages - écrits par des auteurs extérieurs au milieu insulaire, mais dont l'inspiration est nourrie par les îles (réelles ou imaginaires).

    Cinq catégories littéraires étaient concernées : fiction / poésie / ouvrages scientifiques/ littérature pour la jeunesse & beaux-livres.

    Site web du festival du livre insulaire de Ouessant

  • DE L'HEXAGONE AUX 40è RUGISSANTS

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    taaf.jpg© Stéphane Dugast

    D’abord l’Hexagone, de long en large. Dijon, La Rochelle, Clermont-Ferrand, Montpellier, Reims, Limoges, les Alpes, Paris, la Normandie… De festival en festival. De soirée en soirée. A promouvoir : le Beau Livre et le film documentaire (réalisé par mes soins) consacré à l’aventure «Dans les pas de Paul-Emile Victor».

    À la rencontre du public après plus de 2 ans de préparation. Un pur régal. Accueil chaleureux du film et du livre à chaque manifestation. Pluie de compliments. Bons mots en rafale. Flatteur pour l’ego. Ne pas se tromper néanmoins, l’essentiel est ailleurs. Chaque festival est ainsi l’occasion de rencontrer le grand public mais également de côtoyer d’autres auteurs, d’autres réalisateurs ou d’autres amateurs de voyages éloignés des sentiers touristiques.

    Taf dans les Taaf

    829835539.jpgChangements d’horizon à Noël. Cap sur l’hémisphère sud. Appareillage depuis l’île de la Réunion vers les Terres Australes et Antarctiques Françaises ou les Taaf comme on les surnomme. Nouveau reportage insolite à réaliser à bord d’un bateau gris de la Royale. Embarquement cette fois sur la frégate de surveillance «Floréal» en mission de police des pêches entre les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants. Un mois à se faire remuer - «branler» disent les marins - dans l’une des mers les moins hospitalières du globe. Courtes escales à Crozet puis à Kerguelen. Retour sur la terre ferme pour une (trop) courte escale à Madagascar.

    Comme un clin d’œil aux pérégrinations effectuées en compagnie de 3 baroudeurs en 2003. Tamatave sous des pluies diluviennes. Incursion expresse vers le sud. Le Grand sud. A Fianarantsoa. Visite d’amis français, auteurs d’un beau projet humanitaire dédié au soutien scolaire en milieu rural. Un vrai bol d’oxygène et une vraie leçon de vie. Retour ensuite pour la France compliqué du fait d’un cyclone. Des morts et des disparus sur l’île de Sainte Marie. De gros dégâts à Tamatave, ultime refuge. Retour à Paris fin février. De nouveaux les cadences infernales de la vie d’homo occidentalis pressé.

    « Dire que je m’étais juré de m’éloigner des océans… »

    681853881.gifTribunes plus rares pour parler de Paul-Emile Victor, du Groenland et des Inuits. Incursion en Normandie à Rouen pour projeter le film documentaire (dont je suis le réalisateur) à l’occasion du festival du cinéma nordique organisé de main de maître par le truculent Jean-Michel Mongrédien. Assistance fournie malgré l’horaire : 14h15. Cheveux grisonnants ou crânes dégarnis en majorité dans la salle du cinéma d’arts et d’essai bien nommé Le Melville (en hommage au réalisateur). L’ami Paul-Emile est resté gravé dans les cœurs des plus de 50 ans.

    Quelques semaines plus tard, cap sur la Bretagne sud. Escale prolongée à Concarneau pour le salon Livre et mer. Projection pour les scolaires le vendredi. Rencontres et dédicaces le samedi et le dimanche. A la clef de ce festival à l’ambiance conviviale, d’innombrables souvenirs. Concarneau ou la découverte d’une cité bretonne follement attirante sous le soleil. Des bénévoles chaleureux et bavards. Des livres consacrés à la mer en pagaille. Des whiskies de la taverne des Korrigans rendant amnésiques le lendemain matin. En prime à Concarneau : l’obtention surprise d’un prix. Le prix du Beau Livre Maritime 2008 pour notre livre réalisé à 4 mains avec Xavier Desmier. Une jolie surprise ! Pourtant fine bouche dès qu’il s’agit de prix ou de récompenses, je dois avouer ma fierté d’avoir obtenu ce prix littéraire sacrant des histoires salées. Dire qu’avant de réaliser le projet «Dans les pas de Paul-Emile Victor», je m’étais juré de m’éloigner des océans…
    Stéphane Dugast
    Entre Paris et Brest - TGV deuxième classe le  22 février 2008