Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CHRONIQUE - Page 28

  • LA JEANNE DE A à Z N°6 / "F" COMME...

    Pin it!

    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, l'hebdomadaire de la Marine Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre F évoquant l'une des missions premières du bateau-école de la Marine depuis 1964...

    1114-12 077 R.jpg
    © Christophe GERAL

    « F »

    FORMATION Véritable école de la mer, la campagne d'application de la Jeanne d'Arc vise à fournir une formation aussi bien maritime qu'humaine. Si il n'y a sans aucun nul doute pas meilleure école que celle d'un déploiement à travers le monde, il est incontestable que la formation Jeanne s'est affinée au fil des campagnes. Devenue moins «scolaire» depuis une décennie, l'enseignement dispensé sur le navire-école s'est d'avantage orienté vers la pratique. A compter de la fin des années 1990, la «pédagogie-Jeanne» s'est ainsi axée sur la responsabilisation et l'individualisation. Aux cours magistraux en amphithéâtre, ponctués de «quiz» censés vérifier le niveau d'acquisition des connaissances de l'officier en formation, des cours en petit comité avec validation par étapes ont été préférés. Les mises en situation sont également devenues systématiques. Là où, jadis, un officier-élève découvrait pendant cinq mois l'univers d'un bâtiment et ses différents services en s'y intégrant par touches, il vit désormais en totale immersion dans la vie d'un équipage. L'objectif consistant à faire appréhender au futur officier l'ensemble des fonctions dans lesquelles il évoluera à l'issue de son débarquement de la Jeanne d'Arc. Car, 100 % des officiers élèves embarqués pendant la mission se retrouvent, en effet, sur un bâtiment de combat dès leur premier poste. Durant quatre décennies, la formation du groupe-école Jeanne d'Arc s'est donc polie et affinée, suivant par là les évolutions de la société en termes de formation et les besoins «managériaux»  de la Marine. Former, éduquer, instruire et préparer les jeunes officiers (comme le reste de l'équipage) au métier de marin est demeuré un souci permanent dans la Marine. Quant à la longévité du modèle-école Jeanne, l'un de ses récents commandants n'hésitait pas à la justifier, chiffres éloquents à l'appui : «La Jeanne et sa formation, c'est la justification de l'utilisation de 10% du potentiel en carburant de la Marine et de l'emploi de 800 marins avec la «conserve», éloignés de chez eux pendant 5 mois de l'année». La Jeanne ou l'école de la mer par excellence. Et un leitmotiv inoxydable : «Partir loin, longtemps, en équipage».
    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • MAGIE BLANCHE

    Pin it!
    DANSLESPASDEPEVtournage15.JPG
    © Stéphane DUGAST

    Fjord du Sermilik (Groenland Est)
    65° 49 Nord / 37° 34 Ouest

    70 ans après les séjours de l'explorateur polaire français Paul-Émile Victor (1907-1995), la société inuit est en en proie à de profondes mutations sociétales et climatiques. Plus que jamais, les régions polaires sont les baromètres du climat de notre planète en surchauffe... Un cliché du tournage du film de cette expédition initulée "Dans les pas de Paul-Emile Victor, l'aventure polaire", diffusé sur VOYAGE TV & TV5 MONDE, lauréat du prix du Jeune réalisateur des Ecrans d'Aventures 2007.

  • "E" COMME... ESCALES

    Pin it!

    PRESSE JEANNE D'ARC R97
    LA JEANNE DE A à Z N°5

    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre E et son fort pouvoir évocateur...

    DSC_0641.JPG
    ©
    Julien CABON / MN

    « E »

    ESCALE «La Jeanne ? Les plus belles escales de la Marine, les plus mythiques...». La phrase est lâchée dans la confidentialité d'un carré. A l'abri des oreilles indiscrètes. Devant un «petit noir» tard le soir. Juste avant la relève de quart de minuit. Quand l'ambiance devient plus décontractée, les langues se délient. Elles se libèrent. «Escale» : un terme aux pouvoirs évocateurs. Du «rêve en barre» pour le terrien. Des clichés, des souvenirs et parfois de la nostalgie chez les gens de mer. «Escale», à lui seul, ce terme a fabriqué la bonne et la mauvaise réputation de la Jeanne au fil de ses presque cinq décennies de navigation autour du monde. Pour les états-majors, ce terme est désormais devenu plus difficile à justifier, rentabilité des «heures de mer» obligent. Par ailleurs, le militaire spécialiste du combat ne manque d'ailleurs jamais l'occasion de railler les capacités guerrières obsolètes du navire-école au point d'en occulter ses deux missions principales : la représentation et la formation des officiers-élèves. La Jeanne doit sa bonne réputation à son rayonnement et sa présence sur toutes les mers du globe. Depuis 46 ans, le navire-école aura  porté haut le pavillon tricolore sous toutes les latitudes. Avec une nette préférence pour les climats tropicaux. Fort-de-France et la Martinique sont d'ailleurs aux hit-parades des escales effectuées. Chaque passage dans les îles françaises du Pacifique a suscité ferveur et enthousiasme. A la seule évocation des escales ayant égrené 46 campagnes, les amoureux du voyage palissent. Des ports mythiques comme New-York, Tokyo, San Francisco, Acapulco ou Diego-Suarez. Des îlots oubliés aux dimensions modestes : Tristan-da-Cunah, Clipperton ou Kerguelen. Des escales symboliques à Beyrouth, à La Havane ou à Vladivostok après la chute du mur. Pourtant, contrairement aux idées reçues, les campagnes de la Jeanne n'ont été un véritable tour du monde qu'à neuf reprises, dont sept fois lors des vingt premières années de sa vie nautique. A l'heure prochaine du bilan, les chiffres font cependant écho. 6 300 officiers formés. 15 000 marins affectés. 800 escales et 90 pays visités. Navire-école et ambassade flottante depuis 1964, la Jeanne a incontestablement l'âme voyageuse...

    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°8

    Pin it!

    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°8

    meretmarinebar199.gif

    La rubrique «Un cliché, une histoire» raconte un «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Tandis que la Jeanne d'Arc remonte actuellement le long de la côte nord orientale de l'Amérique du Sud avant de bientôt basculer «de l'autre côté» du continent, via le canal de Panama, direction la plate-forme aviation. Le «pont d'envol» dans le jargon du bord...

    1114-26 070R2.jpg
    © Christophe GERAL

    «CHIEN JAUNE»

    Sur le pont d'envol, un seul marin orchestre les manœuvres aviations. Il est habillé en jaune et on le surnomme le «chien jaune». Lui seul est en lien par radio avec l'Officier chef de Quart Aviation (OQA) et les pilotes. Il est garant de la sécurité du personnel à chaque décollage et à chaque appontage d'un aéronef. Quant à l'appellation «chien jaune», elle serait, selon de nombreux marins, inhérente au vacarme des rotors, obligeant «l'homme en jaune» à aboyer ses ordres. Pour les férus de sémantique marine, l'étymologie de ce terme est plus subtile. Cette appellation remonte à l'entre deux guerres. Acquérant compétences sur les porte-avions anglo-saxons, les marins français auraient comparé l'ordre répété en anglais «Wave off !» («Remise des gaz !») par les personnels chargés des manœuvres des aéronefs aux aboiements du mammifère de la famille des canidés. Cette appellation très imagée a depuis perduré. Les «chiens jaunes» sont ainsi devenus des figures emblématiques de la vie embarquée des bâtiments de combat.


    Stéphane DUGAST

    *

    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • CHRONIQUE MER ET MARINE N°7

    Pin it!

    WEB JEANNE D'ARC R97
    UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°7

    meretmarinebar199.gif

    Au cours de l'ultime campagne du célèbre navire école de la Marine nationale, la rubrique « Un cliché, une histoire » raconte ce «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97», écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Tandis que la « Jeanne » remonte actuellement le long de la côte orientale de l'Amérique du Sud et va prochainement faire escale dans le port de Callao au Pérou du 15 au 20 février prochains, pleins feux sur la passerelle navigation à la tombée du jour...

    1114-24 700.jpg
    © Christophe GERAL

    NAV' DE NUIT

    Passerelle navigation du porte-hélicoptères R97 « Jeanne d'Arc ». 20 heures. Fin de journée ordinaire à la mer. Deux marins assurent la veille optique tandis qu'un autre, penché sur la table à cartes, reporte les relèvements qu'il vient d'effectuer. La silhouette d'un quatrième marin se dessine devant la console d'un radar servant à détecter la présence des navires à la surface. Dans les locaux visibles de l'extérieur et en raison du masquage des feux, seuls la lumière rouge est autorisée en cas de besoin. De nuit, les lumières diffusées par les ordinateurs ou les radars en passerelle sont mêmes atténuées. Une navigation nocturne exige donc une veille continue ainsi qu'une excellente acuité visuelle des marins de quart.


    Stéphane DUGAST

    *

    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» & parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • LA JEANNE DE A à Z N°4 / "D" COMME...

    Pin it!

    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, l'hebdomadaire de la Marine Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre D nous fait rencontrer un «Jeannophile».

    1153-04 242.jpg
    © Christophe Geral

    « D »

    DAGORNE L'homme est en granit. Un breton pure souche. Un passionné de vélo. «Et de mer», précise d'emblée l'intéressé. Retraité de la Marine depuis une décennie, le sexagénaire est également un collectionneur réputé du monde de la petite reine en Bretagne. Bernard Dagorne possède ainsi une collection unique de 158 maillots de leaders. «Des pièces toutes uniques offertes par leurs propriétaires». De l'aveu de l'amoureux de la bicyclette : «Cette passion est devenue un véritable sacerdoce. Comme celle que j'ai pour la Marine». Bernard Dagorne est également un collectionneur des «choses de la mer». «De la Marine française depuis l'après-guerre jusqu'à nos jours, je collectionne tout» corrige-t-il. Sa collection de rubans légendés de la Marine «précieuse» fait d'ailleurs sa fierté. «J'ai environ 900 pièces, toutes uniques...». Rue du Men-Dû, à son domicile morbihannais, le visiteur peut également compulser d'épais classeurs d'archives recensant des articles de presse dédiés aux fiers navires de la marine militaire. «Mon défunt père, premier-maître mecbo dans l'aéronautique navale entre 1935 et 1962, m'a légué cette passion. Je continue sur sa lancée...». Quant à l'évocation de la Jeanne d'Arc, les yeux de Monsieur Dagorne brillent de mille feux. Le porte-hélicoptères le fascine. «Je suis un véritable Jeannophile sans y avoir pourtant été affecté» assure-t-il amusé. Inlassable et méticuleux, l'ancien marin collationne ainsi objets et articles Jeanne de toutes sortes. Quant à l'utilité de toutes ses collections de Marine, elle est avérée selon lui : «J'organise de nombreuses expositions. En Bretagne et ailleurs...». Concernant leur portée, elle est incontestable à ses yeux : «Je souhaite valoriser notre patrimoine naval. La Jeanne d'Arc en est incontestablement un symbole for ». A l'heure du prochain retrait du service actif du bateau immatriculée R97, Bernard Dagorne ne verse néanmoins pas dans la nostalgie : «Il y aura un après-Jeanne, fort des valeurs du porte-hélicoptères, elles mêmes transmises par son prédécesseur le croiseur-école». Autant de nouvelles pièces en perspective qui enrichiront la collection hétéroclite de l'étonnant Bernard Dagorne.
    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°6

    Pin it!

    meretmarinebar199.gif

    Au cours de l'ultime campagne du célèbre navire école de la Marine nationale, la rubrique « Un cliché, une histoire » raconte ce « bateau gris » pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97 » écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Alors que la Jeanne entame sa remontée le long de l'Amérique du Sud avant une prochaine escale à Valparaiso au Chili du 4 au 9 février prochain, immersion sur les «extérieurs» du porte-hélicoptères R97 pendant une manœuvre délicate...

    1114-09 149.jpg
    © Christophe GERAL

    RAVITAILLEMENT A LA MER
    Cette manoeuvre répond à des critères et une cinématique qui est la même quelle que soit la nationalité des navires. Le ravitailleur fait office de guide tandis que le ravitaillé manœuvre afin de faire une route parallèle établie, selon l'état de la mer et un accord préalable entre les deux navires. Ravitailleur et ravitaillé navigueront ainsi «en conserve» en établissant une distance entre eux comprise entre 25 et 50 mètres. Quand les deux bâtiments sont à bonne distance et à hauteur adéquate, la manoeuvre démarre. Un marin du ravitailleur envoie alors un lance-amarre sur le navire ravitaillé afin de permettre aux marins « d'à-côté » d'hâler un câble support. Ce dernier est alors rapidement frappé sur un point d'ancrage, puis généralement mis en tension avec un système de tensionnement automatique. Le long du câble porteur coulisse alors un manche dont l'extrémité - le «probe» - vient s'emboîter dans un cône récepteur. Le ravitaillement en gasoil ou carburant aviation peut alors démarrer. Sur la Jeanne, le tensionnement n'est pas automatique du fait de sa conception ancienne. Les manœuvres sont «gourmandes» en personnel...


    Stéphane DUGAST

    Extrait du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97»

    *

    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • LA JEANNE DE A à Z N°3 / "C" COMME...

    Pin it!

    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre C nous emmène plate-forme aviation.

    1114-09 275 R.jpg
    © Christophe Geral

    « C »

    Chien jaune Sur le pont d'envol de la Jeanne d'Arc, les tenues vestimentaires sont bigarrées et régies par un code couleur. À chaque tenue correspond une fonction. Bleu : équipier, rouge : chargé du ravitaillement en carburant, blanc et noir en charge des installations électriques... Pour les diriger, un homme sanglé d'un gilet et d'un casque jaune. Le «chien jaune». Sa mission à bord du porte-hélicoptères consiste à assurer la sécurité des mouvements aéronefs en liaison avec la passerelle aviation. «Plateforme hélico, c'est moi le patron !» assène, en guise de présentation, Sylvain casque jaune vissé sur le crâne et sifflet à la bouche. «C'est pour mieux se faire entendre ! C'est fort utile ici à cause du bruit des pales et des rotors». A chaque décollage et à chaque appontage, un dialogue à trois s'instaure. Sur le pont d'envol, un seul marin donne les ordres : le «chien jaune». Lui seul est en lien par radio avec l'Officier chef de Quart Aviation (OQA) aviation et les pilotes pendant les manoeuvres aviation. Il est le garant de sécurité des hommes qui s'affairent plate-forme aviation. Quant à l'appellation «chien jaune», Sylvain a lui son explication : «Avec le bruit, on doit parler fort. C'est comme si on aboyait à chaque manoeuvre...» lâche-t-il dans un large éclat de rire. Pour les férus de vocabulaire maritime, l'étymologie de ce terme est plus subtile. Cette appellation remonte à l'entre deux guerres. Acquérant compétences sur les porte-avions anglo-saxons, les marins français auraient comparé l'ordre répété en anglais «Wave off !» («Dégagez ! (le pont)»)  par les personnels chargés des manœuvres des aéronefs aux aboiements d'un chien. Qu'importe l'origine des mots pour Sylvain «chien jaune» sur la Jeanne d'Arc.  Seul comptent son métier et la sécurité ! Sylvain vit là sa cinquième campagne sur le porte-hélicoptères. «La Jeanne, c'est la promesse de voyages et la découverte d'autres cultures» conclut-il avant d'enfiler prestement son casque et de lancer : «Le pont d'envol c'est mon bureau. Avec vue sur imprenable sur l'océan. Mais je suis là pour éviter tout incident !». Un hélicoptère Alouette III est justement de retour. Le «chien jaune» ne va pas tarder à aboyer...
    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°5

    Pin it!

    meretmarinebar199.gif

    Au cours de l'ultime campagne du célèbre navire école de la Marine nationale, la rubrique «Un cliché, une histoire» raconte ce «bateau gris» pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97 » écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. Alors que la Jeanne approche en ce moment des chenaux de Patagonie, plongée dans les « entrailles » du porte-hélicoptères R97.

    1114-08 238 R.jpg
    © Christophe GERAL

    LES MACHINES
    Le «royaume» des mécaniciens. Bienvenue «rue de chauffe». Un univers résolument à part. Comme hors du temps. Le cœur de la Jeanne d'Arc semble battre dans ces enchevêtrements de tuyaux, de câbles et de manettes. Les machines offrent un décor à fortes connotations post-industrielles décrites avec force dans les romans d'Emile Zola. C'est un univers que l'on dirait tout droit sorti d'un film de sciences-fiction, tant la vapeur qui peut l'envelopper lui confère une dimension mystique. «C'est surtout vrai à l'allumage des feux quand on doit allumer les machines à l'appareillage», nuancent les mécanos. D'eux on dit que leur amour de la turbine est inoxydable malgré la chaleur, l'huile et la vapeur. Pénétrer dans les «entrailles» de la Jeanne ne laisse aucun visiteur indifférent...

    Stéphane DUGAST


    Extrait du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97»

    *

    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

     

  • LA JEANNE DE A à Z N°2 / "B" COMME...

    Pin it!

    A l’occasion de l’ultime campagne de la Jeanne d’Arc, Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97. Cette semaine, la lettre B, en référence aux «élèves-officiers» devenus des «officiers-élèves» à l’occasion de leur embarquement longue durée sur la Jeanne.

    1153-04 141.jpg
    © Christophe Geral

    « B »

    Bordaches & Baille. C’est au cœur de la presqu’île de Crozon, à Lanvéoc-Poulmic que l’école navale a définitivement pris ses quartiers après la seconde guerre mondiale. Avant cette installation à terre, l’instruction des officiers marins a suivi les soubresauts de l’Histoire. Le 7 mai 1827, une ordonnance du roi Louis-Philippe établit la formation des officiers de Marine à Brest. A bord du vaisseau L’Orion, y sont enseignés la manœuvre, la navigation des vaisseaux, la géométrie, l’algèbre, la construction navale et l’histoire. A compter de 1839, la formation se déroulera sur le vaisseau Borda, ainsi baptisé en souvenir du chevalier Jean-Charles Borda, savant et marin du XVIIIème siècle. Cet âge d’or de la formation va voir se succéder, jusqu’en 1913, trois nouveaux vaisseaux toujours baptisés Borda. Réminiscences de ces temps glorieux et de l’esprit «maison», la naissance de l’appellation «bordache», dérivé du nom du navire-école. Aujourd’hui encore, ce terme désigne les élèves de l’école navale. Concomitamment, les «bordaches» affubleront également leur école d’un surnom : «la Baille». Etymologiquement, une «Baille» désigne un bâtiment malpropre et mal tenu. Ce terme (d’un emploi courant dans la Marine à la fin du XIXè siècle) est ainsi utilisé, dans sons sens péjoratif, pour désigner un bateau quelconque avant que de facétieux marins ne surnomment ainsi le prestigieux vaisseau-école Borda, et par la même la formation prodiguée aux «bordaches».  Après la «baille», c’est donc sur le pont de la Jeanne et de sa «conserve» (NDLR : la frégate accompagnatrice) balayé par les embruns que les «bordaches» viennent se frotter à l’océan pour devenir des officiers de Marine. «Un métier combinant un subtil dosage de compétences scientifiques, nautiques, militaires et humaines», d’après les «sergents recruteurs»…
    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEXTRAIT DU LIVRE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast

  • UN CLICHE, UNE HISTOIRE N°4

    Pin it!

    meretmarinebar199.gif

    Au cours de l'ultime campagne du célèbre navire école de la Marine nationale, la rubrique « Un cliché, une histoire » raconte ce « bateau gris » pas comme les autres grâce à des extraits du Beau-Livre « La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97 » écrit par Stéphane Dugast et illustré avec les photos de Christophe Géral. A l'occasion de l'escale de la Jeanne à Buenos Aires en Argentine ce week-end, pleins feux sur la raison d'être de ce bateau-école de la Marine depuis 1964 : la formation des officiers de la Marine.

    1114-22 438 R2.jpg
    © Christophe GERAL

    L'ESPRIT  «JEANNE»
    Trois océans. Deux bâtiments de combat. Cinq mois de déploiement entrecoupés d'une douzaine d'escale. Et sept cents marins prêts à «infuser» leur savoir-faire auprès de quelques cent vingt jeunes officiers sur la voie de l'épanouissement professionnel et personnel. Au fil des campagnes, la formation dispensée sur la  Jeanne d'Arc et sa frégate accompagnatrice (appelée la «conserve») s'est étoffée. D'un régime scolaire et collectiviste, la formation dispensée s'est d'avantage tournée vers la valorisation de l'individu et sa responsabilisation. «C'est une formation in situ. Et l'occasion pour un futur officier d'effectuer la synthèse pratique de ses études à l'école navale» selon les têtes pensantes de la Royale. «C'est une formation à la fois classique, pratique, éclectique et ouverte sur le monde»,  assure l'équipe pédagogique du bord dirigé par un officier supérieur, le directeur de l'enseignement, plus communément appelé le «Direc».

    Stéphane DUGAST

    Extrait du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, Porte-hélicoptères R97»

    *

    meretmarinebar199.gifChronique extraite du Beau-Livre «La Jeanne d'Arc, porte-hélicoptères R97» parue sur MER ET MARINE, un site web consacré à l'actualité du monde maritime.

  • LA JEANNE DE A à Z N°1 / "A" COMME... ARCHITECTURE

    Pin it!

    A l'occasion de l'ultime campagne de la Jeanne d'Arc, l'hebdomadaire de la Marine Cols Bleus raconte autrement le porte-hélicoptères R97 à la fois bateau-école, bâtiment-opérations, navire-ambassade.... Cette semaine, première anecdote et premiers enseignements.

    1114-02 0548 R2.jpg
    © Christophe Geral

    « A »

    Architecture Rendant si caractéristique la silhouette du porte-hélicoptères R97, les passavants abrités ressemblent par plus d'un trait aux ponts promenades des paquebots de croisières. Sur la Jeanne d'arc, leur utilité est d'ailleurs moins pratique qu'historique. C'est avant tout une concession et un clin d'œil architectural au croiseur-école Jeanne d'Arc (1931-1964) et à ses passavants qui donnaient directement dans les postes-élèves. «Les officiers-élèves entraient-sortaient. C'était un lieu de vie du bord majeur», de l'aveu des anciens. Sur le porte-hélicoptères, les portes des postes-élèves ont été remplacées par des ouvertures rectangulaires - des «sabords» - pour des raisons inhérentes au conditionnement d'air et de confinement, indispensables en cas de conflit nucléaire. Sans être aussi luxueuse que le paquebot France lancé en grande pompe quatre ans auparavant, La Jeanne faisait alors la fierté des marins grâce à sa modernité et à ses coquetteries architecturales. Une anecdote tombant à point nommée afin de rappeler aux marins épris d'esthétisme naval qu'un sabord est une ouverture rectangulaire vitrée dans les superstructures. Le terme «hublot» étant réservé à une ouverture circulaire vitrée, généralement munie d'un contre-hublot (ou contre-tape) métallique de protection.Quant aux tintinophiles, ils se référeront aux «Mille (milliards/millions de mille) sabords !», l'un des jurons préférés du capitaine Haddock.
    Stéphane DUGAST

    *

    Couv_JeanneDArc BD.jpgEN LIBRAIRIE
    LA JEANNE D'ARC, porte-hélicoptères R97

    (E/P/A – Les éditions du Chêne)
    Photographies de Christophe Géral
    Enquête de Stéphane Dugast
    Préface de Bernard Giraudeau
    Avant-propos de l’Amiral Pierre-François Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine
    Grand format « à l'italienne » 395x275 mm
    184 pages. 49.90€

    + d'infos sur www.lajeannelelivre.fr