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CHRONIQUE - Page 25

  • PLACE DU TROCADERO

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    MUSEEMARINE charcot.jpgPompon rouge, j’ai découvert ce musée lors de mon service militaire dans la Marine en 1999. Un établissement installé en plein Paris, place du Trocadéro, à quelques encablures d’une « Dame en Fer » célèbre. Forcément, ça en imposait pour moi le provincial.

    D’emblée, ce musée m’a plu. J’ai toujours adoré y flâner. Et m'isoler dans ses recoins peu fréquentés. Les  lieux sont inspirants. Les toiles majestueuses, les maquettes de voiliers ou de cuirassés, minutieusement reconstituées. Quant aux expositions temporaires, elles sont à chaque fois étonnantes et savamment mises en scène. Place du Trocadéro, mon imaginaire s’enflamme. Je deviens un marin grand voyageur.

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    MUSEEMARINE France.jpgDepuis, j’ai visité d’autres musées marins. A Brest, à La Rochelle ou à Saint-Pétersbourg notamment. C’est au musée de la Marine de Paris que j’aime pourtant régulièrement revenir.

    Et dire que je n’ai pas encore vu l’exposition consacrée au paquebot « France ». L’appel vers la place du Trocadéro devient pressant…

    Stéphane DUGAST
    Photographies DR

    Le siteweb du musée : www.musee-marine.fr

    LE MUSEE EN VIDEO //

     

  • UN AN DEJA...

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    Il y a 368 jours exactement ! 26 mai 2010 dans la rade de Brest. Retour triomphal du porte-hélicoptères R97  « Jeanne d’Arc ». En accostant une dernière fois dans son port base, la « Jeanne  » va définitivement cesser d’exister. C’est la fin d’un voyage et d’une longue carrière nautique. Ainsi naissent les mythes…

    Photographie Marine nationale

     

  • PLUMES ACÉRÉES

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    Ancien des commandos Jaubert durant la guerre d'Algérie devenu un écrivain prolifique depuis quatre décennies, Georges Fleury récidive. Cette fois, le natif de Granville s’intéresse à un marin méconnu tout en devenant le « rédacteur en chef » d’un ouvrage dédié aux combattants d’Indochine. Comme à son habitude, l’écrivain normand ne lâche rien.

    Français et provençal, Hippolyte Bouchard (1780-1837) a d’abord fait campagne pour la France en participant à la campagne d'Égypte et à l'expédition de Saint-Domingue. Déçu par la Révolution française, le marin poursuivra ses pérégrinations sur des navires marchands à destination d’abord des nouveaux Etats d'Amérique avant de débarquer à Buenos Aires en 1809.

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    Son destin s’unira dès lors à ce pays. Libéral et antimonarchique, le natif de Saint-Tropez choisit la cause séparatiste argentine et met ses connaissances navales à la disposition de la nouvelle révolution. Devenu commandant de la nouvelle flotte nationale argentine, il va ainsi participer activement aux combats pour la liberté de l'Argentine, avant de s’engager aux côtés du Chili et du Pérou.

    img063 copie.jpgFigure de prou en Amérique du Sud, El Capitan Bouchard était tombé dans l’oubli dans son pays d’origine jusqu’à ce que Georges Fleury le réhabilite en racontant avec verve le destin de cet homme d’action, de ce marin habile, plein d’audace et d’un courage légendaire ayant uni son nom et son sang aux jeunes nations d’Amérique du sud. Ses exploits lui vaudront notoriété, reconnaissance et respect dans ses pays d’adoption.

    Si des bâtiments de guerre, de nombreuses rues ou onze écoles portent son nom en Argentine, ce marin hors pair était inconnu en France. L’auteur d’une précédente biographie remarquée sur le marin Nelson répare ainsi l’affront.

    Depuis, l’écrivain, ancien combattant et auteur du chant Commandos mes frères, a multiplié les ouvrages dont un récent dédié aux combats en Indochine afin de mieux faire comprendre ce conflit cinq décennies plus tard. 

    « Publiés sans aucune censure, en respectant la plus stricte chronologieimg064 copie.jpg et en évitant surtout de recréer le passé avec le regard d’aujourd’hui », tel est le propos des textes commentés par Georges Fleury et réunis avec le concours de Gérard Brett.

    Depuis les attaques des nippons de 1940 au Tonkin jusqu’à la bataille de Diên Biên Phu, cet ouvrage se veut une fidèle évocation de ce conflit. Le lecteur se plonge ainsi dans le quotidien des légionnaires, des fusiliers marins, des marsouins de l’infanterie coloniale, des parachutistes, des commandos, des aviateurs et des marins. Eclairant pour les jeunes générations n’ayant pas vécu « l’Indo » comme le disent ses anciens.

    Stéphane DUGAST
    Photographies DR

     

    A LIRE
    El Capitan Bouchard, Corsaire de la liberté
    de Georges Fleury. 376 pages - 22,00 €. Collection Hommes et Océans (Glénat Editions).

    Nous, les combattants d'Indochine 1940-1955 sous la direction de Georges Fleury. 420 pages - 23.00 € (François Bourin éditeur)

  • CLIPPERTON, « MON » ILE MYSTERIEUSE

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    L’atoll de Clipperton, une tête d’épingle perdue dans l’immensité du Pacifique. Mon premier grand reportage. Une révélation.

    « Forme elliptique parfaite, parsemé de cocotiers verts et ceinturé par un lagon aux teintes turquoises, Clipperton nous dévoile ses atours.  Les clichés s’annoncent somptueux. C’est pourtant avec un appareil (de secours) grand public que je mitraille. Un tout automatique bon marché. Mon boîtier reflex reste désespérément muet, définitivement grippé.

    Malgré cette contrariété inexplicable, je m’applique.  Le vol hélicoptère sera trop rapide du fait d’un plafond nuageux bas. Pas de vols circulaires autour de l’atoll. Rapide descente. Déjà le « plancher des vaches ». Dépose au milieu d’une nuée d’oiseaux marins.

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    D’emblée, la vision féerique s’estompe. Le paysage devient austère. Le sol rugueux d’aspect volcanique est peuplé de milliers d’oiseaux qui n’ont visiblement pas l’habitude d’être dérangés. Difficile en effet de les déloger et de les chasser.

    LELOCO zerac.jpgTandis que je contemple les lieux, mes compagnons marins filent rapidement vers la stèle voisine de plusieurs centaines de mètres. Penché ensuite sur mon boîtier photo capricieux, je ne vois pas la nuée d’oiseaux marins s’agglutiner autour de moi. Je lève la tête. Ahuri. Piaillements incroyables. Becs nerveux. Se frayer un passage ne va pas être aisé.

    En guise de bâton, ma chemise tournoie dans les airs. Vacarme assourdissant des oiseaux marins qui semblent à chaque fois vouloir me  piquer les cuisses ou me dévorer les mollets. Longue et héroïque bataille dont je suis le seul acteur. Malgré mes vociférations, les oiseaux en période de nidification ne bougent pas d’un cil. Mes aventures deviennent rocambolesques. Heureusement aucun visiteur de l’atoll ne peut voir mon manège. Tout essoufflé, j’arrive enfin à la stèle (...) »

    Stéphane DUGAST

     Extrait du récit  CLIPPERTON, « MON » ILE MYSTERIEUSE
    paru dans l’ouvrage collectif ZERAQ - LA MER SUR LE VIF (l’Elocoquent éditions) 

    Photographies : © Stéphane DUGAST / François BOUTRON

  • GRANDS REPORTAGES

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    Après XXI, la revue qui a (re)donné le goût du grand reportage aux lecteurs, ses créateurs viennent de lancer une « petite sœur » : 6MOIS « la revue qui renoue avec la magie des grands récits en photo ». Nouveau pari culotté, nouvelle réussite ? Rapides présentations. 

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    6MOIS Une nouvelle revue du reportage photo voit le jour. 6Mois est un média du XXIème siècle, qui rassemble le meilleur de la presse et le meilleur de l'édition.

    Cette revue est un trait d'union entre les continents, elle apporte du sens et de la narration, raconte des histoires en alliant des photographes d'exception et des journalistes qui savent capter l'attention des lecteurs. Elle fait le pari de la curiosité des lecteurs, de leur intelligence.

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    XXI C’EST QUOI ? Tous les adeptes de presse et de reportage le dévorent chaque trimestre. Son nom ? XXI (« comme le siècle ») dixit ses créateurs. Une revue qui ose l’inverse de pratiquement tout ce qui se fait dans la presse aujourd’hui.

    L’INFORMATION GRAND FORMAT Tous les trimestres, romanciers, journalistes, photoreporters et dessinateurs de BD entraînent les lecteurs à leurs côtés pour comprendre le monde contemporain. Consécutif à des semaines de travail sur le terrain, cette revue (sans publicité) met à jour une étonnante récolte d’images et de rencontres.

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    UN REPORTAGE DE BD Dans cette revue, la BD est traitée comme un genre à part entière à chaque numéro. De grandes signatures fournissent ainsi 30 planches inédites de récit graphique, après être allées en reportage sur le terrain.

    DES « PLUMES » XXI rassemble ainsi tous les talents du reportage. Des romanciers aguerris qui aiment raconter le réel, des journalistes, des photoreporters de terrain, des auteurs majeurs de BD qui ont envie de se confronter au reportage.

    DIFFUSION EN LIBRAIRIE La revue est distribuée par les librairies et les surfaces culturelles (Relay, Virgin, Fnac, Cultura...), en France comme à l’étranger.

     

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    EN SAVOIR +
    Le site de la revue à http://www.revue21.fr/

     

  • QUAI DES BOUTRES

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    DJIBOUTI
     
    11° 30  Nord / 43° 05 Est

    43° Celsius à l'ombre. Port autonome international de Djibouti dans la Corne de l'Afrique. La Dague, le bateau-logistique de la Marine, rentre à son port-base pour s’amarrer au quai des boutres.

    Le quai des boutres. Le nom fleure bon les romans d’aventures. Djibouti, le port emblématique de la corne de l’Afrique. Jadis, le carrefour de tous les trafics. Armes, opium, esclaves, haschisch…

    C'était le terrain de prédilection de l’aventurier et écrivain français Henry de Monfreid (1879-1974) dans la première moitié du vingtième siècle.

    Neuf décennies plus tard, ce passé est révolu. Le port, récemment acheté et dirigé par une société des Emirats arabes unis, est devenu une forteresse. Les boutres, ces voiliers traditionnels sillonnant la mer Rouge, ont presque disparu.

    Le port est devenu autonome et international, soit une plate-forme de commerce sécurisée, standards internationaux obligent. « Un hub. Le seul de cette région qui constitue un véritable pont entre la péninsule arabique et l’Afrique » comme me l’expliqueront des expatriés s’esbaudissant : « C’est une véritable réussite ! ».

    Sur place, cette réussite ne me fascinera nullement. Je préférerai immortaliser la Dague au milieu des rares boutres. Ainsi se cultive la verve romanesque…

    Stéphane DUGAST
    Photographie © Stéphane DUGAST

  • UN "VIEUX PIRATE"

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    L’océan Indien et la Corne de l’Afrique ont attiré nombre de passants. Des voyageurs, des artistes, des commerçants, des trafiquants… et un «vieux pirate» dénommé Henry de Monfreid.

    L’image est trouble. Trafiquant d’armes, de haschich et de perles. Opiomane. «
    Vieux pirate» selon l’écrivain Joseph Kessel qui s’inspirera d’ailleurs de son existence dans son roman Fortune carrée tout comme le dessinateur Hergé dans Le Crabe aux pinces d’or.

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    «Chef adoré de son équipage mais mari et père très peu attentionné» dixit l’académicien et écrivain de Marine Jean-François Deniau. Abd el Haï  («l’esclave du vivant») pour les habitants d’Abyssinie. 

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    «C’est un personnage à mille coudées au-dessus de l’image du pirate qu’il avait lui-même accréditée » écrira Daniel Grandclément, son biographe.

    Ecrivain de ses propres aventures, Henry de Monfreid (1879-1974) le deviendra finalement tardivement. Enfance et adolescence à la Franqui dans l’Aude. Echec aux classes préparatoires. Henry enchaîne alors une kyrielle de petits boulots.

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    Il devient tour à tour vendeur, planteur ou chauffeur. A 27 ans, il devient chef de service, responsable de la récolte de la crème à la Société Laitière Maggi puis chimiste. Premier coup de tête deux ans plus tard.

    Il achète sa propre ferme à Melun afin de produire et de commercialiser lui-même son lait. Première faillite. Divorce avec sa première compagne. Le jeune trentenaire largue les amarres. Direction l’Afrique et sa Corne.HdM Altair 1928E.jpg

    D’abord négociant en café et en cuirs, Henry se lasse vite. L’appel du large ? Du gain ? C’est sur son boutre sillonnant la mer Rouge qu’il mènera désormais ses affaires. Se succèdent des croisières avec de drôles de cargaisons, à la barbe des voisins Anglais, tout comme des missions d’espionnage.

    Enquêtant sur le trafic d’esclaves, l’écrivain-reporter Joseph Kessel le pousse à publier ses écrits. Succès immédiat avec Les secrets de la mer rouge paru en 1931. Suivront 73 livres, traduits en plus de 12 langues dont le Russe et le Chinois.

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    À la différence d’autres conteurs, tout ou presque est vécu par Henry de Monfreid. Ce que lui reprocheront certains.

    Suite à des connivences avec les Italiens, il est emprisonné par les Anglais. Durant la seconde Guerre mondiale, c’est au Kenya qu’il résidera en liberté surveillée avec sa seconde épouse.

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    Retour en France en 1947. Il s’installe dans l’Indre. A Ingrandes. L’artiste dépareille. C’est souvent vêtu d’un pagne, chaussé de sandalettes et coiffé d’un turban qu’il se rend chez l’épicier local pour peser ses têtes de pavots et les diviser en doses journalières.

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    Bons princes, les autorités tolèrent alors la consommation de stupéfiants d’artistes «non conventionnels». Inspiré, l’incroyable Henry continue de créer.

    Il peint, il joue du piano, et surtout il écrit jusqu’à son décès à l’age de 95 ans. A Obock ou dans le Golfe de Tajoura, son empreinte paraît inoxydable.

    Stéphane DUGAST
    Photos
    © Fonds Henry de MONFREID 

     

  • APRES LE TSUNAMI...

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    ©  Stéphane DUGAST

    BANDA ACEH (Indonésie)
    4°15 Nord / 97°30 Est

    En bordure de l'océan indien, la Malaisie, la Thaïlande, le Myanmar, le Bangladesh, le Sri-Lanka et l'Indonésie sont durement frappés par le tsunami du 26 décembre 2004. Après la forte mobilisation internationale et les multiples promesses de dons, des États se mobilisent et se concertent afin d'apporter une aide humanitaire et sanitaire aux populations sinistrées.

    La France décide de l'envoi de deux bâtiments de la Marine nationale, dont le porte-hélicoptères «Jeanne d'Arc», dans la zone proche de l'épicentre de l'île de Sumatra en Indonésie.

    Pendant cette opération d'assistance humanitaire et militaire dénommée «Beryx» (du nom d'un poisson vivant dans l'océan Indien), je vais partager le quotidien des marins qui vont démarrer dans la ville de Banda-Aceh afin de porter secours et assistance à la population sinistrée.

    La cité portuaire a été littéralement engloutie par les vagues meurtrières, sauf une mosquée (le point blanc repérable sur ce cliché). Certains y voyaient l'oeuvre d'Allah-le-tout-puissant...

  • ITIN'ERRANCES MALGACHES

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    Majunga (Madagascar)
      15° 72  Sud / 46° 31 Est

     

    Surnommée « La Cité des Fleurs », Mahajanga (ou Majunga), ville de la côte Nord-Ouest de Madagascar (réputée pour être la région la plus chaude), est baignée par les eaux du canal du Mozambique.

    Selon la légende, Andriamandisoarivo, frère du roi du Menade, plaça sa fille dans une pirogue et la laissa flotter au gré des courants. La dérive de la pirogue la mena à l'emplacement actuel de la ville et c'est ainsi qu'elle devint la capitale du Sakalava.

    En 1883, l’armée coloniale française débarque à Majunga et entreprend d’emblée la conquête d’autres régions afin de remonter vers Antananarivo qui deviendra la capitale.

     
    Deuxième port de commerce malgache et premier de la côte ouest, Majunga est une plaque tournante du cabotage sur cette partie de l’île. C’est d’ailleurs depuis une vedette, en provenance de l’île de Nosy Bé, que j’ai débarqué dans ce port dont la pêche demeurait la principale activité.

    La crevette, appelée aussi « or rose », était sa spécialité. Pendant mon séjour, de nombreux bateaux de pêche asiatiques écumaient les eaux avoisinantes en vertu d’accords signés avec les autorités locales. « Ils sont entrain de nous piller ! » m’avertissaient des locaux. Nous étions en 2003. Huit ans plus tard, « l’or rose » continue-t-elle de faire prospérer Majunga ?

    Photographie : © Stéphane DUGAST 

  • PLANETE MER

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    Raconter les océans pour mieux les comprendre et mieux les préserver. Le propos est ambitieux et écolo. L’argumentation s’appuie sur une série de témoignages d’acteurs clefs comme Albert Falco, Mélanie Laurent, Sylvia Earle ou Eric Loizeau.

    Ce « Beau-Livre » rondement agencé a également bénéficié de deux soutiens de poids. L’ex footballeur Bixente Lizarazu et son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco en sont les deux préfaciers. Deux plumes célèbres mais engagés dans la défense des l’océan.

    « Il est notre prochaine terre d'exploration, notre dernier territoire sauvage, notre propre climat, notre pharmacie, notre paradis et notre avenir », confie d’ailleurs à son propos son auteur, Françoise Latour.

    Une journaliste et reporter qui, au fil du temps, s’est spécialisée dans les questions liées au développement durable et plus spécifiquement au monde marin et sous-marin.

    Clichés d’agence résolument esthétiques à l’appui, le propos est didactique et attrayant. (SD) 

    Au coeur des Océans - Les comprendre pour mieux les préserver de Françoise Latour. Beau-Livre. 39.00 € - 223 pages (Glénat)
     
  • UN SACRE CHANTIER !

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    Ancien arsenal maritime de Rochefort, une équipe de passionnés reconstruit depuis 1997 la frégate Hermione. C’est ce fier navire qui a permit à La Fayette en 1780 de traverser l’Atlantique pour rejoindre l’Amérique. Témoin d’une période phare de l’histoire maritime française, cette frégate en bois renaît sous les yeux du lecteur qui peut ainsi découvrir le travail des charpentiers, des forgerons, des gréeurs, des calfats ou des voiliers. Les photos du reporter-bourlingueur Francis Latreille et les textes d’Yves Gaubert racontent, étape par étape, cette aventure de gens de mer. A savoir : L'Hermione sera mise à l'eau en 2011, gréée au printemps 2012 pour une traversée de l'Atlantique vers Boston prévue en 2013. (SD)

    L'Hermione - Une frégate pour la liberté de Francis Latreille. Textes de Yves Gaubert. 166 pages - 29.00 € (Gallimard Loisirs)

     
  • VOEUX EXOTIQUES

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    HEUREUSE & JOYEUSE ANNEE 2011

    Bonheur, santé, prospérité, amour, félicité et beaux voyages !

     

    VANUATU (Pacifique)
    Ile de Tanna  19° 34 Sud / 169° 25 Est

    Instantané de reportage. Cérémonie traditionnelle à Tanna, l'une des 83 îles composant l'archipel du Vanuatu. A la rencontre d'étonnants habitants en compagnie des marins du Jacques Cartier et de Michel Bez, peintre de la Marine. Une escale inoubliable. 

    Là-bas, j'y ai d'ailleurs vu James Cook ! Si, si... En suivant ce blog en 2011, vous comprendrez. Embarquement prochain sur Tanna-la-volcanique. Décoiffant !  

    Photographie : © Stéphane DUGAST