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Auteur d'un tour du monde en solitaire à bord d'un catamaran, Yvan Bourgnon est bien un «gladiateur des mers». Et il raconte pourquoi dans son dernier ouvrage.
De l'océan Pacifique au lac Baïkal, soit 4 000 kilomètres à parcourir en traîneau à chien, c’estL'Odyssée Sauvage mené (en ce moment) tambour battant par l’explorateur et cinéaste Nicolas Vanier.
Du plus grand océan au plus grand lac du monde, de l'océan Pacifique au lac Baïkal, en traversant la Mandchourie, la Mongolie et une partie du la Sibérie du Sud, c’est l’itinéraire emprunté en ce moment par Nicolas Vanier.
Au menu de cette expédition ? Plusieurs milliers de kilomètres en traîneau à chiens, à travers des paysages de montagne, de forêt et de taïga d'une beauté époustouflante et dans lesquels vivent encore des «Dersou Ouzala», côtoyant des tigres de Sibérie, le plus grand félin du monde.
Comme lors de son Odyssée Sibérienne, Nicolas Vanier a tenu à ce que cette nouvelle expédition soit accompagnée d'un vaste programme d'éducation au développement durable, notamment dans les écoles, auprès des plus jeune.
Ramer 7 100 kilomètres pendant 100 jours, du nord de l’Alaska et du Canada pour rallier la mer de Baffin face au Groenland, c’est le nouveau défi de Charles Hedrich, un aventurier insatiable.
Relier en quatre mois, côte à côte, les cinq continents à la nage. Le pari fou de Philippe Croizon, un amputé des 4 membres acompagné d’Arnaud Chassery, nageur valide expérimenté. Le film de cette incroyable odyssée…
Amputé des quatre membres à la suite d'un accident dramatique en 1994, Philippe Croizon a une soif inextinguible en la vie.
Déjà auteur d’une traversée de la Manche à la nage en septembre 2010, il s’est attaqué à un défi a priori insensé.
Exploits accomplis en compagnie d’un nageur longue distance expérimenté : Arnaud Chassery, auteur d’une traversée de la Manche en 2008 et du détroit de Gibraltar en 2010.
De la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l'Indonésie, de l'Égypte à la Jordanie, de l'Espagne au Maroc, des États-Unis d'Amérique à la Fédération de Russie, Arnaud et Philippe sont allés au-delà de toutes les frontières humaines et physiques, au-delà du regard habituel des valides sur les personnes handicapées.
« Vaincre les peurs, les doutes, la bureaucratie, mais aussi croiser des peuples, des regards différents », telle a été le leitmotiv des deux aventuriers.
« Une ode au courage, à la solidarité et au dépassement de soi. La preuve de l’égalité entre les hommes. Un film émouvant » dixit tous les premiers téléspectateurs.
Membre du jury des écrans d’aventures 2012, durant lequel Philippe Croizon a raflé la Toison d’or du film d’aventures et celle de l’aventurier, j’ai été conquis par le destin de cet homme, sa faconde, sa façon d’être malgré le handicap et son envie de toujours se dépasser tout en nous partageant son aventure.
Rendez-vous le vendredi 30 novembre sur France 3 Thalassa à 20h35. « Nager au-delà des frontières ». Un film de Robert Iséni et Charlène Gravel. Coproduction Gédéon Programmes, France 3. 110 minutes, version originale française - 2012.
Traverser l’océan arctique glacial à la voile, sans moteur, en autonomie complète, entre eaux libres et glace sur un drôle d’engin, à la fois catamaran et char à glace, un pari a priori insensé…
Ce dimanche, une trentaine de rameurs solitaires va s’élancer de Dakar au Sénégal pour rejoindre Cayenne en Guyane. Parmi eux, un compétiteur (sur)motivé : Christophe Dupuy, officier de Marine et nageur de combat de spécialité…
Qualifié «d'Everest de la route sud», tant son parcours est sélectif, rude et d'une grande exigence physique et morale, la Rames Bouvet Guyane est avant tout une compétition consacrant un rêve pour tous ses concurrents.
C’est à Dakar au Sénégal qu’est donnée le départ représentant le couronnement de longs mois d’une préparation généralement très chronophage souvent vécue sans équipe d’assistance.
Chaque compétiteur aura ainsi dû batailler fermement afin de ficeler son budget, les dossiers de sponsoring, la construction du bateau ou l’amélioration d’un autre d’occasion, et s’entraîner physiquement.
En ligne de mire, l’arrivée à Cayenne (en Guyane), représentant ainsi plus de 2 600 milles nautiques, généralement parcouru entre 40 à 60 jours par une trentaine de rameurs naviguant sur des embarcations toutes identiques, soient des monotypes de 8 mètres de long.
UNE TRAVERSÉE «MYTHIQUE»
Inspiré des exploits de Gérard d’Aboville, Anne Quéméré, Jo Le Guen & compagnie qui tentaient de battre des records, l’originalité de la «Bouvet-Guyane» réside dans le fait que tous les concurrents partent en même temps, du même endroit, avec les mêmes conditions météo et sur des bateaux strictement identiques.
Si les premiers achèveront ce défi en moins d’une quarantaine de jours, les derniers mettront sûrement 20 jours de plus. Tous auront néanmoins vécu une formidable aventure doublée d’un véritable défi sportif comme l’atteste Christophe Dupuy, marin d’Etat et concurrent de cette course hors norme : «Au menu pour mes camarades et moi : 4 800 kilomètres sans escale ni assistance à la seule force des bras pour une traversée l’océan Atlantique. Mythique pour tout marin».
C’est après avoir vécu en direct l’arrivée de la précédente édition que l’intéressé a eu envie de se lancer dans le «grand bain» : «Voir ces hommes réussir à traverser l’océan à la seule force des bras dans des conditions rudes et extrêmes a été pour moi une révélation. Faire la même chose est l’aboutissement d’un cycle et un défi de taille auquel mon passé de commando m’a bien préparé. A moi de bien m’employer pour que ce rêve s’épanouisse pleinement».
LE «BRAS ARMÉ» & SON ÉQUIPE
Interrogez Christophe Dupuy sur son défi et d’emblée il vous parlera de son bateau appartenant à l’association Soutien à l’Aviron en Course Océanique (SACO) présidée par Bertrand de Gaullier des Bordes, officier de Marine commando qui a lui-même participé à la Bouvet Guyane 2009 à son bord. La remise aux normes de la jauge 2012 a été réalisée dans les hangars de la base des Fusiliers-Marins et Commandos Marine de Lorient.
Quant aux objectifs annoncés par le marin désormais basé à Toulon, il sont sans ambivalences : «Faire de mon mieux pour avoir la chance de réaliser un vieux rêve. En clair arriver au bout». Le défi sera donc autant physique - «10 à 12 heures de rames au quotidien» - que moral.
Ses motivations sont multiples : «Cette aventure est le trait d’union idéal entre la fin de ma carrière militaire et mon futur professionnel. C’est aussi l’opportunitéde fêter mes 45 ans pendant la traversée ce qui n’est pas pour me déplaire».
UNE PRÉPARATION MAISON
Concernant sa préparation, elle a été minutieusement étudiée. «C’est avec tout un groupe que je me suis préparé physiquement et moralement à ce défi. Je ne suis finalement que le bras «ramé» de l’équipe». Rien n’a été laissé au hasard équipe puisque le marin rameur s’est entouré de professionnel du monde de la mer et surtout de «pointures de la maison commando».
Parmi eux, un coach emblématique, officier de marine, nageur de combat et concurrent de la course en 2009 :Bertrand de Gaullier des Bordes. Deux anciens commandos - Bruno Le Tyrant et Patrick Stampa - épaulent également la marin-rameur pour sa logistique.
«Cette aventure reste une école d’humilité où chacun à sa chance. Et au final, c’est toujours la mer qui commande» a écrit Bertrand de Gaullier des Bordes après son abandon lors de la précédente édition.
Fort de ces préceptes et des conseils de ses aînés, Christophe Dupuy s’est préparé avec minutie et professionnalisme à cette course hors normes. «C’est le défi d’une vie» résumait-il sobrement le regard déjà tourné vers l’horizon en décembre dernier. Si sa route sera longue, nul doute qu’elle sera également belle. Et son voyage (intérieur) intense...
Seableue.fr, c’est le site web d’une ancienne voix de Radio France Internationale (RFI), celle des actualités maritimes et des bulletins marines. Une voix qui a bercé les quarts de nombreux navigateurs guettant le grain ou le coup de vent salvateur. Depuis l’hiver dernier, Arielle Cassim a lancé son propre site web (seableue.fr) dédié à l’actualité du monde de la mer.
« Pendant des années sur RFI j’ai parlé de vous, je vous ai rencontré, interviewé, que vous soyez du monde de la voile, de la plaisance, de la marine marchande ou de la marine nationale… Aujourd'hui cette aventure et ces rencontres se poursuivent sur Seableue.fr », résume-t-elle sobrement dans un édito visible sur la une de son site web.
Le week-end dernier, la rédactrice-en-chef de Seableue a mis à l’honneur « Zeraq - La mer sur le vif », un ouvrage marin. Forcément...
Les mots d’Arielle Cassim, des photos, des sons et des vidéos sur la mer et ses acteurs. RDV sur http://www.seableue.fr
Partie du Pérou pour traverser l’océan Pacifique en kiteboat, Anne Quéméré traçait sa route vaille que vaille sans lien avec la terre. Seule « en mer et contre tout » jusqu'au dimanche 15 mai au petit matin quand le « Comus of Sark », un ketch de 17m parti de Papeete à sa rencontre entre en contact avec elle. Premier contact humain après 74 jours de navigation dont 50 jours sans communication. Récit de son équipe rassurée...
L’émotion a dû être totale lorsque la navigatrice a échangé par VHF avec Ronan Quéméré, son père et coach technique embarqué sur le voilier « Comus of Sark ». A bord de son Kiteboat « Adrien », la Quimpéroise aura parcouru plus de 3 000 milles nautiques (5 528 kilomètres) seule, sans assistance et sans aucun échange possible avec son équipe ou ses proches.
Une solitude accentuée par le « vide » de l’océan Pacifique où elle n’a croisé aucun bateau, ni requin ou autre poisson. « À partir du 110/115 W, j’ai été plongée dans un monde angoissant, vide de tout où il n’y avait plus rien. Je ne pouvais compter que sur moi-même pour anticiper la météo ou prévoir ma trajectoire. Je n’aurai jamais imaginé vivre une telle expérience»
Anne va bien, malgré une fatigue extrême et un fort amaigrissement. En effet, elle a du se rationner ces dernières semaines afin de conserver l’énergie nécessaire pour avancer et avancer encore… Ce dimanche, son équipe lui a transmis un tonneau étanche rempli de nourriture lyophilisée et de fruits frais ainsi qu’un téléphone Iridium.
Par ailleurs, son Kiteboat porte lui aussi les stigmates de cette aventure incroyable. Outre le safran cassé qui lui a fait perdre en manœuvrabilité depuis le 26 mars dernier, son palonnier est hors d’usage et deux ailes sont déchirées et inutilisables.
Face à son immense fatigue et aux détériorations du kiteboat, Anne et son équipe ont décidé de définir comme ligne d’arrivée l’entrée de l’archipel des Tuamotu à la longitude 138°50’W, entre les atolls de Puka Puka et Napuka. Soit encore 110 milles nautiques à parcourir à bord de son kiteboat, avec des alizés faibles de secteur Est. Une navigation difficile qui ne va pas épargner la navigatrice jusqu’au dernier mille.
D’ici 2-3 jours, Anne Quémére devrait donc achever ce défi et nous raconter en détails cette odyssée à l’ancienne, sans liens avec la terre.