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  • YVAN BOURGNON : LE PIEGE DES GLACES

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    Yvan Bourgnon s’est attaqué au mythique passage du nord-ouest entre l’Alaska et le Groenland sur son petit catamaran de sport. Un défi à la mesure du personnage mais les glaces contrarient pour le moment ses desseins. Rapides explications.

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  • YVAN BOURGNON : SUR LA ROUTE DES GLAÇONS

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    C’est reparti pour Yvan Bourgnon ! Le « gladiateur des mers » compte emprunter l’été prochain le mythique passage du nord-ouest entre l’Alaska et le Groenland sur son petit catamaran de sport. Un défi à la mesure du personnage. 

     

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  • MOT MARIN : LA RÈGLE DE CRAS

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    Tous les marins de quart vous le diront : la règle de Cras est indispensable en passerelle. Mais pourquoi ce nom ?

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  • YVES MARRE, LE GOUT DES AUTRES [best-of]

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    Navigateur Solidaire : c’est un ouvrage signé Yves Marre, un marin et explorateur tourné vers les autres. C’est surtout le récit haut en couleurs d’une formidable odyssée maritime, depuis la France jusqu'au Bangladesh à bord d'une péniche. Un livre couronné par le Prix Eric Tabarly 2015.

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  • LES COPAINS D’ABORD

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    Ancien Ministre et actuel député des Hautes-Pyrénées, Jean Glavany manie également fort bien la plume. Son nouvel ouvrage est un double hommage à deux de ses amis disparus, deux gens de mer et deux écrivains de Marine.

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  • YVES MARRE : LE NAVIGATEUR SOLIDAIRE

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    Navigateur Solidaire : c’est un ouvrage signé Yves Marre à paraître le 8 octobre prochain. C’est surtout le récit haut en couleurs d’une formidable odyssée maritime.

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  • LA VOIE ROYALE #8

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    Danseur professionnel, artiste-peintre et marin émérite, Pierre Auzias a un jour décidé de poser son sac au Danemark. Une escale scandinave longue durée (Cf part 7) durant laquelle il va multiplier les bonnes et belles rencontres. Huitième épisode de la vie de Pierre le franski qui devient peu à peu prophète dans son nouveau pays…

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  • VISIONS SCANDINAVES #7

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    Artiste-peintre & danseur professionnel, Pierre Auzias va multiplier les navigations et les escales les plus exotiques. Un nouvel hasard va pourtant lui faire poser son sac en Scandinavie. Septième épisode de la vie d’un homme devenu un temps immobile au Danemark son nouveau pays.

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  • LES ÉCRANS DE LA MER, PREMIERE !

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    255 films reçus en provenance de 28 pays. 20 films en sélection traitant des métiers de la mer, de l’écologie et de l’exploration maritime ou encore de l’aventure et des sports nautiques. 17 films projetés en compétition au cours d’un festival qui se tiendra sous la présidence d’honneur de l’écrivain et cinéaste Pierre Schoendoerffer (auteur de l’inoubliable Crabe-Tambour). Tel est le programme du premier festival mondial du film de mer de Dunkerque, organisé par La Guilde avec le soutien de la Ville et de la Communauté urbaine de Dunkerque et du Conseil régional du Nord-Pas de Calais.

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    Deux tables rondes, l’une sur la piraterie d’hier et d’aujourd’hui et l’autre sur la pollution par les plastiques en Atlantique réuniront des écrivains, des réalisateurs, des scientifiques, des navigateurs, des aventuriers ou des professionnels de la mer. Des expositions, des stands et une librairie permettront d’approfondir ces débats et ces rencontres. Cinq prix seront décernés par un jury constitué de spécialistes.

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    A noter la présence d’Anne Quéméré, navigatrice bretonne auteur d’une double traversée de l’Atlantique à l’aviron et en solitaire et sans assistance en 2002 et 2004. Tout juste rentrée d’une traversée homérique de l’océan Pacifique en solitaire à bord d’un kiteboat « nouvelle génération », la Quimpéroise fera partie du jury du film et présentera son dernier projet Pacific Solo Adrien 2011. Cinq prix seront, en effet, décernés par un jury constitué de spécialistes.

    Rendez-vous du 1er au 3 juillet prochain au Kursaal (à Dunkerque)

    + d’infos sur www.ecransdelamer.com


  • VENTS PORTANTS

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    Ancien commandant du dundee Mutin et de la goélette l’Etoile, Patrice L’Hour est un fin connaisseur de  la Marine à voile. A l’occasion du prochain Grand Prix de l’Ecole Navale  qui va se dérouler dans la rade de Brest, du 2 au 5 juin prochain, je l’ai interrogé sur l'utilité de la voile dans la Marine militaire moderne. Réponse de l’intéressé.

    « A l’ère des navires de guerre modernes, naviguer sur des voiliers peut apparaître anachronique. Pourtant, aujourd’hui  comme hier, souvent, seul le sens marin nous permet de nous sortir des situations délicates.

    Savoir  naviguer « à l’ancienne »  permet d’assimiler et d’appréhender les fondamentaux du métier de marin.

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    Plus que sur un autre bâtiment, l’esprit d’équipage, la rusticité et les exigences du métier sont palpables sur les voiliers-écoles de la Marine nationale.  J’ai eu la chance de commander le dundee Mutin et la goélette Etoile.

    Durant mes deux années de commandement de l’Etoile, le programme d’activités a été soutenu : 1 924 élèves embarqués, 34 ports visités, 9 pays visités et 26 145 nautiques parcourus. Point d’orgue de cette affectation, notre participation, en compagnie de la goélette Belle-Poule, à une course océanique phare : la Tall Ships Atlantic Challenge durant l'été 2009*.

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    C’est à cette occasion que les goélettes ont traversé pour la première fois l’océan Atlantique. Cette épopée a connu par ailleurs un beau succès médiatique puisque le  blog ouvert  pour l’occasion a été visité par près de 13  000 internautes en l’espace de quatre mois. Preuve de l’intérêt du grand public pour les voiliers écoles de la Marine.

    A une époque où les passerelles des bâtiments modernes  offrent de moins en moins d’accès sur  l’extérieur et disposent d’équipements modernes,  il faut  pourtant toujours important d’apprendre « à lever la tête, à observer la mer et à sentir les éléments ».

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    Préserver l’apprentissage de la navigation traditionnelle  demeure encore, à mes yeux, un choix pertinent et de plus en plus judicieux. Un marin doit toujours avoir en tête que  les équipements modernes tombent en avarie tôt ou tard et très souvent « au moment  où il ne le faut pas ». Il est  alors indispensable  de savoir pratiquer  la navigation avec les instruments  de base  pour  continuer  de  naviguer en sécurité.

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    En plus d’être des écoles de la mer et de la vie en équipage sans égales, ces voiliers participent au rayonnement de la Marine et permettent de vivre des  expériences uniques. L’un de nos glorieux anciens était d’ailleurs élogieux à leur propos : « Elève, j'ai toujours beaucoup aimé embarquer sur ces bateaux. Nous participions aux manœuvres, à la barre et à la navigation. Comme les deux goélettes naviguaient presque toujours de conserve, de l'une nous avions toujours une très belle vue de l'autre. On peut être reconnaissant à la Marine nationale d'avoir su garder ces éléments importants de notre patrimoine maritime dans un état impeccable. Ces bateaux sont magnifiques et l'on ne peut que souhaiter que la Marine nous les garde pour toujours ». Ce marin s’appelait Eric Tabarly.

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    Quant à l’intérêt économique de conserver des voiliers-écoles, il est avéré. Le prix du « baril de vent » est constant et cette ressource inépuisable.  La navigation à la voile est donc encore un vecteur de formation adéquat, fédérateur, symbolique, médiatique et de surcroît économique »

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST
    Photographies
    Marine nationale


    * Livre à paraître en juin prochain La Belle Poule en Amérique d’Olivier Lebosquain 

  • DANS LES GLACES 3 |3

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    Il neige sur Brest ! En ces premiers jours du mois de décembre, un climat presque «polaire» règne sur la pointe Bretagne. De quoi raviver bien des souvenirs aux marins du Remorqueur de Haute Mer (RHM) Malabar. Six mois plus tard, le commandant raconte, avec ferveur, cette mission peu ordinaire. Là-haut, tout là-haut, «seuls les glaces et le temps sont maîtres» dit un proverbe inuit. Philippe Guéna, le pacha, et ses marins étaient prévenus…

    De glorieux anciens, comme le commandant Charcot (1867-1936), se sont illustrés dans cette région du globe. Vous vous êtes vous imprégnés de ses récits ?

    D’abord, je suis un marin chanceux puisque j’ai eu la chance à plusieurs reprises de mener de naviguer dans le grand Nord. Une première fois avec la goélette Belle Poule en 2000, une autre fois avec le bâtiment hydrographique Beautemps-Beaupré ou plus récemment avec la goélette L’Etoile au large de l’Islande.

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    Je suis donc un marin privilégie qui forcément s’est imprégné de ces récits maritimes. Les épopées polaires de Charcot forcent le respect et vous donne l’envie de naviguer là-haut. Vous savez, le marin est un animal rêveur. C’est ce genre de lectures qui l’imprègne et lui donnent de l’allant.

     
    Comment votre équipage a-t-il ressenti et vécu cette mission ?

    Nous avons vécu une expérience unique. Tous, nous avons eu des yeux émerveillés. Nos visages radieux sur les photos l’attestent. A notre retour à Brest, nos proches ou nos amis se sont montrés plus empressés qu’à l’accoutumée d’en savoir plus. Autre preuve manifeste de l’originalité de cette mission, la fréquentation de à notre blog.

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    Notre blog a eu, me semble-t’il, un écho plus large que le public d’initiés habituel compte tenu des commentaires laissés. Beaucoup d’Internautes, sans réel lien avec la Marine, ont communiqué avec nous.

    Je pense que ce « périple nordique » a suscité l’adhésion et fait rêver bon nombre de terriens plus habitués aux néons des bureaux qu’au grand large et à la glace. J’en suis d’autant plus ravi que cette mission a également prouvé que les Remorqueurs de Haute Mer sont des bâtiments, malgré leur ancienneté, encore adaptés et vaillants dans les glaces !
    De surcroît, mes marins ont su démontrer leur savoir-faire. Enfin en matière de coopérations, les échanges avec nos homologues danois, habitués à naviguer encore plus au nord que nous, ont été fructueux. Ils nous ont racontés leurs missions dont un récent sauvetage. Une fortune de mer qui aurait pu s’avérer catastrophique.

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    Quels souvenirs gardez-vous en tête de cette mission ?

    Ils sont nombreux, trop nombreux. C’est un privilège rare de naviguer au milieu des glaces, à la vue d’icebergs majestueux ou de la banquise. En terme de dépaysement, on a été servi !

    De surcroît, cette mission s’est avérée fort utile. En terme d’hydrographie, la zone est loin d’être identifiée. Nos navigations ont ainsi permis de dresser des constats sur place qui pourront s’avérer par la suite profitable à d’autres.

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    Avec le réchauffement climatique, l’ouverture du passage du nord-ouest, les ressources énergétiques encore enfouies, l’Arctique va être au cœur d’enjeux futurs à la fois géopolitiques, économiques, écologiques et diplomatiques.

    La présence du Malabar, battant pavillon tricolore, a montré que la France pouvait être présent dans cette zone et jouer un rôle… » (FIN) 

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST
    Photos
    © RHM MALABAR

     

    CB2961.jpgRetrouvez l'intégralité du REPORTAGE paru dans COLS BLEUS, le bi-mensuel de la  Marine sur CALAMEO
    - Le récit des marins du Malabar
    - L'édito 
    - & l'entretien
    du pacha en intégralité.

     

  • DANS LES GLACES 2 |3

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     Il neige sur Brest ! En ces premiers jours du mois de décembre, un climat presque «polaire» règne sur la pointe Bretagne. De quoi raviver bien des souvenirs aux marins du Remorqueur de Haute Mer (RHM) Malabar. Six mois plus tard, le commandant raconte, avec ferveur, cette mission peu ordinaire. Là-haut, tout là-haut, «seuls les glaces et le temps sont maîtres» dit un proverbe inuit. Philippe Guéna, le pacha, et ses marins étaient prévenus…

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    - Commandant de goélettes, officier de manœuvre sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et désormais pacha du Malabar, vous êtes un marin chevronné, comment avez-vous plus précisément préparé cette mission ?

    Je vais me répéter mais c’est énormément de préparation. C’est une lecture attentive des Retex avant le départ de la mission. C’est également prendre conscience de vivre une mission rare. Il faut anticiper les dangers.

     Grosso modo, l’essentiel consiste à éviter, à tout prix, la combinaison des glaces, du mauvais temps et de la mauvaise visibilité. Vous savez, le mauvais temps crée des retours de mer sur les radars si bien que parfois on ne peut pas voir les échos de la glace. Si on ne les voit pas à l’optique, on court le risque de ne rentrer en collision avec un bloc de glace à une vitesse peu adaptée.

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    Il faut ainsi être très attentif à la météo et aux conditions de visibilité ainsi qu’à la température de l’eau. Cette donnée est la plus pertinente pour appréhender l’apparition des glaces. Nous, on a ainsi évolué dans des eaux dont la température la plus basse était de -3,5° C.

    Nous avons aussi approché les icebergs, tout en restant à distance de ces derniers pour ne pas « cabaner ». Sous ces latitudes, un marin doit toujours garder en tête que ce qu’il voit du bloc de glace émergé cache une partie immergée. On a ainsi étudié avec soin les icebergs classés selon une classification précise. Car, certains sont plus dangereux que d’autres.

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    Pour se faire une idée plus précise de la quantité de glaces sous l’eau, on a également utilisé le sextant afin de procéder à des calculs trigonométriques en fonction de l’angle et de la hauteur immergée pour mieux évaluer le volume total d’un iceberg.

    Les plus hauts icebergs que l’on a rencontrés culminaient ainsi à 40 mètres. Quant à la plus forte concentration de glaces rencontrée, elle a été de l’ordre de 70-80%.

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    Pour naviguer dans telles conditions, quel(s) dispositif(s) aviez-vous mis en place à bord ?

    J’avais des veilleurs. Compte tenu du spectacle proposé, je n’ai d’ailleurs eu aucun mal à trouver des volontaires ! (Rires) En passerelle navigation, nous étions concentrés et appliqués surtout concernant la surveillance des fonds même si la coque d’un RHM est étudiée pour résister à ces conditions.

    Comme le dit le proverbe : « Deux précautions valent mieux qu’une ».  Quant à l’avant mission, j’ai accentué l’entraînement de l’équipage sur des exercices de sécurité dont le thème principal était la voie d’eau avec déchirure de la coque.

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    Sur place, nous avons dû également nous adapter. Car nous avons du affronter des conditions de navigation loins d’êter optimales à cause d’une une brume persistante. A cette période de l’année et sous ces latitudes, les bans de brume sont légions.

    Tout marin a en tête ce cliché de la Jeanne d’Arc navigant dans un banc de brume, pour nous ça a été l’inverse. En mer, on rencontre parfois ces phénomènes d’évaporation ou de condensation. Pour nous, en juin, la température de l’air se réchauffait tandis que la température de l’eau se maintenait d’où des bans de brume et une visibilité très mauvaise à cette période de l’année. (A SUIVRE)

     

    Propos recueillis par Stéphane DUGAST
    Photos
    © RHM MALABAR

     

    CB2961.jpgRetrouvez l'intégralité du REPORTAGE paru dans COLS BLEUS, le bi-mensuel de la  Marine sur CALAMEO
    - Le récit des marins du Malabar
    - L'édito 
    - & l'entretien
    du pacha en intégralité.