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  • SUR LE PELLICULE

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    Reporter d’abord mais également auteur et chroniqueur, Stéphane Dugast réalise aussi des films documentaires pour la télévision, des films institutionnels ainsi que des webdocumentaires dont R97 La Jeanne, diffusé sur les sites web du Télégramme et de L'Express. Membre de la Société des Explorateurs Français, il est par ailleurs le créateur de ce présent blog dédié au monde de l’aventure et de  l’exploration. Florilège de ses productions en guise de fin et de début d'année.

  • COMPLÈTEMENT CRAMÉ 2 |2

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    Burning man, la diaspora des burners, c’est un documentaire radiophonique signé Arnaud Contreras. Diffusion demain le lundi 30 décembre 2013 à 17h dans l'émission Sur Les Docks France Culture.

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    CE QU’EN DIT SON AUTEUR

    Depuis 1986 se déroule chaque année dans le désert du Nevada un évènement artistique hors du temps. Burning Man. «Le festival le plus fou de la planète», mais surtout une ville éphémère sur une mer de sel. Du monde entier affluent des dizaines de milliers de personnes qui suivent à la lettre pendant sept jours des commandements dont les principaux sont l’inclusion radicale, la pratique du don , l’auto-suffisance, l’effort commun, ne pas laisser de trace.

    L’isolement au milieu d’un désert balayé en permanence par des tempêtes, le manque de sommeil, la précarité des conditions de vie, la consommation de drogues parfois, la sollicitation permanente à tous les possibles, poussent à une hyper sensibilité comme à une expression radicale. Tous les participants deviennent récepteurs-émetteurs.

     

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    Je me suis rendu en août 2013 à Burning Man, accueilli par la communauté des French Burners, Les images qui circulent sur Burning Man représentent souvent des installations artistiques géantes chevauchées par des déesses nues peintes en fluo. C’est le côté spectacle, grand show californien, sorte de spring break pour cadre supérieur de la Silicon Valley. C’est une partie du tableau. La plus petite

    Tout au long de l’année une diaspora de «burners» prépare l’évènement, vit et diffuse dans leur travail, environnement amical et familial les valeurs associées à Burning Man.

     

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    Au fil des entretiens avec les burners, on perçoit la nécessité d’un « recentrage » et d’un rite de passage. La nécessité de s’y préparer puis de « décompresser » selon leur propre terminologie. Une communauté homogène mais dont les membres choisissent chacun leur propre porte d’entrée dans cette aventure, cette parenthèse bien réelle.

    CASTING

    Sophie Petit, iconographe

    Laurent Garcia, directeur technique, membre de l’association French Burners
    Lise Toa, réalisatrice
    Edouard Koubbi, chef d’entreprise
    Philippe Holvoet, gérant d’une salle de spectacle

     

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    BONUS

    Les mix de Burning Man
    http://soundcloud.com/robot-heart

    Les Chaleurs du festival Burning Man par Clément Baudet / OWNI
    http://owni.fr/2011/09/06/dans-la-chaleur-du-festival-burning-man/

    La communauté des French Burners
    http://www.frenchburners.org

    Site officiel de Burning Man
    http://www.burningman.com/

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    Burning Man par le photographe Eric Bouvet
    http://ericbouvet.com/Burning-Man

    Burning Man par le SFGate
    http://www.sfgate.com/burningman

    Burning Man vu de loin
    http://www.laboiteverte.fr/burning-man-2013-vu-loin

     

  • COMPLÈTEMENT CRAMÉ 1 |2

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    En adepte du voyage en dehors des sentiers battus, Antoine de Maximy va être servi ! Destination cette fois le désert de Black Rock dans le Nevada. Au cœur de cette ville éphémère, le globe-trotter va participer, à ses risques et périls, au Burning Man, un rassemblement de quelque 50 000 personnes venues partager leur goût pour l’art et l’expression personnelle radicale.

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    «Le Burning Man, c’est indéfinissable !», affirme d’emblée le routard à l(éternelle) chemise rouge ; Cette fois, il n’ira pas dormir chez l’habitant mais il s’installe, le temps d’une parenthèse folle, au cœur d’une communauté déjantée, parsemée d’artistes intrépides et de curieux en quête de sensations fortes.

    Car, le Burning Man, c’est une concentration d'artistes mâtinée de rave-party, avec un soupçon de camp naturiste. Durant une semaine, l'argent disparaît, les conventions sociales sont abolies et toutes les barrières tombent.

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    À Black Rock City, tout le monde fait ce qu'il veut, et tout peut arriver. C’est au cœur de ce maelstrom qu’Antoine de Maximy a planté sa tente, ou plutôt son mobil-home, pour une expérience bien différente de celles connues jusqu’alors à travers une quarantaine de pays.

    Une ville tracée dans le sable où la démesure tutoie l'absurde. Un melting pot surréaliste où toutes les rencontres sont possibles.

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    Conformément à son habitude, Antoine de Maximy débarque sans avoir préparé son voyage. Et ce coup-ci, le globe squatteur risque bien d'être surpris et de perdre pas mal de ses repères. Qu’on se le dise : personne ne sort indemne du Burning Man. Même Antoine le-grand-bourlingueur habitué aux imprévus et aux surprises en tous genres !

    Photographies © Bonne Pioche

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    › EN SAVOIR PLUS

    J’irai dormir à Burning Man. Durée 90’ et 5 x 26’. Auteur-réalisateur Antoine de Maximy. Une production Bonne Pioche.

     

    › BONUS
    Son interview parue sur le blog Voyages de Libération.

    Un programme TV à (re)voir : RDV sur le Pluzz de France Télévisions.

  • IA ORA NA*!

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    Partager les flâneries de Lili Oop & Paskua, auteurs, réalisateurs et producteurs dans les îles du Pacifique Sud. Une odyssée à la rencontre des peuples océaniens, aux antipodes d’un monde à l’envers, les «Ta’ata», c’est-à-dire les hommes en langue maohi.

    CE QU’ILS EN DISENT « Nous sommes des nomades de la mer, vagabonds traine-savates sur le plus grand des océans, amoureux des horizons circulaires et des vagues déferlantes, des sillages phosphorescents et des sillons d’étraves éclairés de lunes et d’arcs-en-ciel.

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    Nous vous proposons une chronique des bords du monde, des portraits et des scènes de la vie quotidienne dans le «Triangle Polynésien» [Nouvelle-Zélande - Hawaii - Île de Pâques] – des dérives psycho-géographiques plus que des exploits nautiques, des regards singuliers sur la vie et les hommes, des points-de-vue décalés sur le monde depuis des atolls perdus, des archipels bientôt engloutis, et des paroles étonnantes prononcées dans le vent alizé.

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    Nous partageons la vie de communautés d’enfants abandonnés sur des îlots de Tahiti, les errances urbaines des travestis rea-rea de Papeete, l’exil intérieur des premiers réfugiés climatiques de Kiribati face à la montée des eaux, les joies simples des pêches dans les eaux d’un lagon turquoise et or, et les chants de femmes de Rapa quand elles préparent la popoi

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    Embarquez avec nous sur la Libertine, notre unité mobile de production est aussi notre lieu de vie nomade. C'est un ketch Joshua construit au chantier Meta de Tarare en 1969. Un bateau qui est le sister-ship du Joshua de Bernard Moitessier. Un ketch pour un tour du monde et pour la production audiovisuelle et multimédia.

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    * : Ce sont les premiers mots d'accueil à tout visiteur venant à Tahiti signifiant littéralement : «Que tu vives toujours !» 


    › LES AUTEURS

    Lili Oop & Paskua sont les auteurs, réalisateurs et producteurs de «Ta’ata», une émission quotidienne diffusée depuis le printemps 2011 et jusqu’en Décembre 2012 par Polynésie Première et le réseau Outre-mer de France Télévisions, créateurs de la première coopérative d’auteurs en Polynésie Française et de l’agence photo et multimédia TA’ATA.

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    › EN SAVOIR PLUS

    Arte Creative 

    TA’ATA TV

    TA’ATA TV REPLAY

    «La Libertine»

  • WESTERN ARCTIQUE : SECRETS & COULISSES (EXCLU)

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    Le piège blanc, c’est la dernière réalisation de Thierry Robert, désormais considéré comme l’un des meilleurs réalisateurs français de films documentaires d’expéditions. Concernant son nouveau film narrant une exploration polaire menée par deux kayakistes le long de la côte orientale du Groenland, Thierry Robert raconte en exclusivité pour les lecteur du blog Embarquements ses intentions artistiques tout en nous dévoilant les coulisses et quelques secrets du tournage de ce western arctique. En prime la vidéo des coulisses du tournage...

    - Thierry, comment construit-on et surtout comment  raconte t'on une telle aventure ?

    - Thierry Robert : « L’histoire est très scénarisée au départ ! Je sais que je pars au Groenland pour réaliser un road movie ou plutôt un western arctique en quelque sorte ! Finalement, sur le terrain se dessinent des évènements, des ambiances et des décors qui ne font qu’accentuer mon intuition. Par expérience, j’attends des évènements précis durant ce genre d’aventure.

     

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    Par expérience, je sais aussi que la plupart de ces évènements arrivent, même si évidemment le scénario définitif est lui écrit par l’aventure, le réel et la vérité du terrain, bref par ce qui se passe réellement…

    Mais comme disait Boris Vian, «Tout est parfaitement vrai, puisque je l’ai inventé ou rêvé !»

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    - Justement entre réalité et fiction, comment procédez-vous ? Le terrain vous dicte ses impératifs souvent contradictoires avec votre scénario initial, non ? 

    - Mon principal souci en terme de réalisation, ça a été de multiplier les caméras, et donc les axes, pour filmer chaque séquence afin de donner du rythme au montage. Grâce à ces champs / contre-champs permanents, l’idée consiste bien à plonger le spectateur dans un authentique film d’aventure, tout en utilisant les codes des films de une fiction, même si là, tout est bien réel.

    L’autre innovation de taille afin d’accompagner l’expédition sans la «polluer», ça a été d’être capable de mettre en place un tournage avec une équipe de techniciens baroudeurs aguerris. Il fallait réaliser une fiction avec une équipe expérimenté mais légère. Il s’agissait donc bien de filmer une expédition tout en laissant la liberté à Alban et Vincent de vivre pleinement leur aventure.

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    - Cinéaste toujours en quête d’innovations, quelles ont été justement les innovations pour ce tournage ?

    Pour cela, nous avons travaillé avec la meilleure équipe possible. J’ai fait appel à des grands professionnels, à des pointures du milieu comme René Heuzey, directeur de la photo sous-marine, Jean-Christophe Guerri, son assistant et éclairagiste pour les prises de vue sous-marines, Matteo Rivoli, premier assistant, 2nde camera et machinerie. Je n’oublie pas non plus Séverine Cappa, notre directrice de production.

    Vraiment, je ne pouvais pas être mieux entouré ! Pour les prises de vues aériennes, ça a été plus délicat, car  nous avons perdu notre drone lors d’un appontage à grande vitesse ! Du coup, il a fallu récupérer quelques images aériennes préexistantes.

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    - Quelles difficultés avez-vous rencontré au montage, en terme de narration ou de rythme notamment ?

    - Vous savez, le moteur du travail pour moi, c’est l’amitié. Le monteur avec qui je travaille très régulièrement ces dernières années s’appelle Alexis Barbier-Bouvet. C’est un monteur expérimenté et talentueux.

    Concernant le rythme à donner à ce film, on était immédiatement d’accord, fort sûrement de nos collaborations, et du coup, à la grande complicité qui nous unit. Tous les deux, on ne discute pas des heures, on ne tergiverse pas, on est très vite d’accord sur le meilleur à «tirer» des image tournées. Naturellement, on sait le rythme que l’on doit imprimer au film.

    Quant à la narration, je prends des tas de notes au fur et à mesure du montage en pensant à la narration finale, que je peaufine le tout dernier mois, entre la fin du montage, le visionnage, et l’étalonnage, voire jusqu’au mix (NDLR : mixage voix-off, interviews et musique).

    Je soumets évidement tout cela aux aventuriers pour être bien certain qu’on est raccord, que je ne leur fais pas dire n’importe quoi !

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    - Pour la bande-son du film, vous avez fait appel à Tristan Nihouarn, l’ex leader du groupe rock Matmatha. Pourquoi ?

    - Pour la musique, j’avais discuté très en amont avec Tristan, en lui disant : «Voilà ce que je vais faire, voilà ce que je veux !». Et puis, nous sommes partis tourner la première partie du film, et là, en rentrant du Groenland on s’est retrouvé chez lui à Paris, il m’a fait écouter 4 ou 5 titres, j’en avais les larmes aux yeux. Je lui ai dit : «Merci, c’est magnifique, c’est pile ce que je recherche !».

    À partir de là, on a longuement échangé, via le net, jusqu’aux arrangements finaux. Certains morceaux, on les a vraiment «fabriqué» ensemble. Il est très exigeant, et moi aussi ! Ca a été une expérience extraordinaire, je crois aussi bien pour lui que pour moi !

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    - Quelles sont vos séquences préférées ?

    - Il y a plusieurs séquences qui me touchent particulièrement, car l’histoire monte crescendo ! Toutes ont le parfum du tournage.

    Certains souvenirs particuliers demeurent accrochés. Évidement, l’apparition de l‘ours polaire a été un très grand moment, il régnait ce jour là une excitation dans toute l’équipe parfaitement incroyable ! Personne ne s’est vraiment posé la question du danger, il y avait tellement de joie de pouvoir filmer une telle rencontre, moi dehors sur le zodiac, parfois à moins d’un mètre de l’ours, Vincent qui se tenait prêt le fusil en main et René sous l’eau avec Alban qui eux ont quasiment touché l’animal ! C’est incontestablement un très grand moment !

    Mais il y a eu aussi d’autres très grands moments qui ne sont pas dans le film. Ainsi, nous avons exploré durant plusieurs jours un fjord dans l’espoir de filmer des narvals, sans y parvenir cependant ! Ce film finalement, c’est le fruit de cette incroyable aventure humaine qui nous liait tous, l’équipe film et les aventuriers !

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    - Quels sont vos nouveaux projets de film ?

    - Nous repartons dans 2 mois pour tourner la suite de La Voie du Pôle. Le bateau s’appelle « Babouchka » et c’est Vincent Berthet (mon «jeune» vieux complice !) qui accompagnera Seb Roubinet cette fois.

    Une nouvelle aventure polaire à mettre en boîte mais je suis comblé car autant la société de production Le cinquième rêve et Nicolas Zunino, que notre diffuseur France 3 Thalassa - Georges Pernoud, la rédactrice en chef Laurence Bobillier et Xavier Grimault le rédacteur chef adjoint, tous nous font une totale confiance.

    C’est donc un bonheur total de replonger si j’ose dire dans une nouvelle aventure polaire… »

    Photos sous-marines with courtesy Deep Sea Under The Pole

     

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    A VOIR
    Le piège blanc un film documentaire diffusé sur France 3 dans l’émission Thalassa désormais disponible en DVD (Le cinquième rêve)


  • UN WEBROBINSON #4

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    Qui n'a pas rêvé un jour de larguer les amarres et de partir vivre seul sur une île déserte ? Gauthier Toulemonde a exaucé son rêve (LIRE LA CHRONIQUE) en vivant seul sur une île déserte perdue face à l’immensité du Pacifique. De retour à la civilisation, il s’épanche sur son présent désormais rythmé par l’écriture d’un livre. La parole est au web robinson...

    « Mes nuits sont passées à l’écriture du livre, à regarder le film tourné sur place afin de ne rien oublier. Car je suis bien loin d’avoir révélé tous les secrets de cette île mystérieuse, de ma vie quotidienne et des réflexions qu’elle m’inspire. Il me fallait un peu de recul, je l’ai à présent. Le livre est sur les rails, je n’ai plus qu’à réunir mes souvenirs, de parler de cette fascination pour les lieux désertiques ou vierges de la planète, ceux qui inspirent, ceux que l’on n’oublie jamais.

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    L’ouvrage débute par un voyage fondateur en 2005 à Clipperton - un simple îlot perdu dans l’immensité de l’océan Pacifique - avant que je ne m’aventure au pôle Nord et ses gros glaçons sur lesquels j’ai vécu des moments magiques, avant que je rejoigne l’Amazonie pour enfin participer à l’aventure du Planetsolar et son tour du monde avec pour seule énergie le soleil.

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    Des rencontres avec des femmes et des hommes extraordinaires qui font ce qu’ils peuvent pour préserver la planète et dont j’évoque la riche personnalité. Puis une large partie de l’ouvrage est consacrée à l’aventure en solo en Indonésie.

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    En solo, oui et non car vous étiez avec moi et j’ai tout fait pour que ce petit anneau de terre soit le vôtre, celui de votre imagination, celui qui vous inspirera peut être un voyage sur une île en France ou ailleurs.

    J’attends des nouvelles de Gecko, mon chien. J’espère qu’il viendra en France en 2014 »

    Gauthier Toulemonde

     

  • SAUVETAGE POLAIRE

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    C'est un fait divers devenu légendaire dans le monde polaire. En 1925, un équipage et ses chiens de traineau permirent d'enrayer une grave épidémie sévissant dans une zone isolée de l'Alaska. Un documentaire en retrace la véritable histoire et c'est dimanche soir sur Arte.

    Spécialiste d’Aventure et de chiens de traineaux, Daniel Duhand (VOIR LE FILM) est catégorique : «Cette histoire est incroyable !». Rappel des faits : au début du XXème siècle, les habitants de la petite ville de Nome, en Alaska, sur la mer de Béring, vivent dans un isolement quasi complet : sept mois sur douze, la région, enneigée et prise dans les glaces, se trouve coupée du reste du monde.

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    L’hiver 1925, particulièrement rude, voit s’abattre sur le village une épidémie de diphtérie qui touche principalement les enfants. Les médicaments présents sur place ne suffisent pas à enrayer la maladie, qui fait toujours plus de victimes – notamment parmi les autochtones, encore considérés par les Blancs comme des citoyens de seconde zone. Le seul stock de sérum disponible est à 1 600 kilomètres de là.

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    Alors que l’aviation n’en est qu’à ses balbutiements, la seule solution consiste à faire acheminer les antitoxines par des chiens de traineau à travers les étendues hostiles de l’Alaska… Ce documentaire retrace cette périlleuse course de relais, entrée dans la mythologie de l’histoire américaine, qui permit de mettre un terme à l’épidémie.


    › À VOIR

    Diffusion sur Arte : le dimanche 22 décembre à 22 heures. Rediffusion: le mardi 24 décembre à 9 heures.

  • L’ESPRIT COMBATTANT

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    Du Sang et des Larmes, c’est le long-métrage inspiré du récit Le Survivant, signé Marcus Luttrell (qui récidive d'ailleurs en signant une suite : Retour au Combat). Deux livres donc et un film sur l'engagement américain en Afghanistan et en Irak. Focus sur un long-métrage narrant de l’intérieur une opération de commandos américains en Afghanistan. Un film de guerre plus subtil qu'il n'y parait...

    Les adeptes de film de guerre vont être aux anges avec l’adaptation du récit de Marcus Luttrell sur grand écran le 1er janvier prochain. Ce long métrage nerveux, signé Peter Berg (Very bad things, Le Royaume), va sans conteste combler leurs attentes un brin douchées par Forces Spéciales, long-métrage français souvent jugé trop simpliste (LIRE LA CHRONIQUE), et ce malgré la participation remarquée de Marius (VOIR L'ENTRETIEN).

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    Si la presse, ou l’opinion peu aux faits des «choses» militaires, devraient logiquement railler la dimension trop patriotique et trop héroïque de ce long-métrage inspiré d’une histoire vraie, les plus curieux vont y trouver leur compte.

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    Si je n’ai pas encore lu les deux ouvrages de Marcus Luttrell, j’ai vu en avant-première le film Du Sang et des Larmes. Et j’ai apprécié !

    Adepte de film du genre, j'ai trouvé celui de Peter Berg est réussi et abouti. Car le réalisateur (et scénariste) s’est parfaitement imprégné de l’univers des Navy Seals, de leur technicité au combat, de leur fraternité et de leur esprit de corps.

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    Si le patriotisme (parfois exacerbé) d’outre-Atlantique peut prêter à sourire, ce long-métrage a le mérite de nous plonger au cœur d’une opération militaire à hauts risques en nous dévoilant sa préparation sans faille, son déroulé contrarié et ses risques (pour ne rien vous dévoiler de plus du scénario haletant).

    L'implication des acteurs (un judicieux casting) est palpable à chaque séquence, voire à chaque plan. Par l'entremise de Marcus Luttrel (le vrai Navy Seals), tout a été minutieusement étudié et pensé pour coller au mieux à la réalité, et rendre ainsi hommage aux soldats engagés dans cette opération qui va se révéler meurtrière.

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    Car la réalité est terrifiante. Infiltrés dans une zone montagneuse d’une province reculée de l’Afghanistan, quatre Navy Seals vont se faire prendre en chasse par des talibans enragés. L'issue de cette opération Red wings (lire le récit de l'opération en vrai sur Wikipedia), consistant à localiser et neutraliser un chef taliban, va se révéler tragique.

    Si le film de Peter Berg fait résonance, c'est grâce à sa réalisation, et notamment ses  plans séquences filmés à hauteur d’hommes. La guerre, les opérations, ses dilemmes, ses horreurs et ses surprises se révèlent alors aux yeux du spectateur.

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    Ce film, couplé à ces deux livres, vous immergent au cœur de l’engagement militaire américain en Afghanistan. En France, des récits de qualité racontant l’engagement militaire en Afghanistan ont été publiés mais rien ne devrait filtrer au cinéma.

    Ce genre semble effrayer la production hexagonale qui, à mon sens, préfère nous distraire avec moult comédies guimauves où le centre du monde parait tourner autour de Paris, de sa rive gauche, de ses grands magasins et boutiques, de ses appartements avec 3 mètres 50 de hauteur de plafond et de la vie (bourgeoise) trépidante de ses personnages.

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    Du sang et des larmes rompt cette monotonie, offrant aux adeptes du genre, et à ceux qui savent dépasser les préjugés, un film de guerre savamment ciselé et diablement efficace.

    Quant aux récits de Marcus Luttrell (tous les deux parus chez Nimrod éditions), ils embarquent littéralement le lecteur au cœur du cauchemar en Afghanistan et de l’enfer en Irak, l’obligeant à s’interroger sur ce que signifie «servir son pays», et revenir à la vie civile marquée par le fer rouge de la guerre.

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    Même si ce film de guerre carbure fort au patriotisme (Hollywood oblige !), son principal atout est de nous plonger dans les coulisses d’une opération militaire, au plus près de ses hommes.

    À l’instar d’un Apocalypse now (1979) au Vietnam, de La ligne rouge (1998) ou de 317ème Section (1965) du regretté Pierre Schoendoerffer - VOIR L'HOMMAGE), Du Sang et Des larmes fait partie de ces films majeurs du genre, car il évite le manichéisme exagéré ou la vision trop romantique de la guerre.


    Souvent scotché à son fauteuil, le spectateur déguste dès lors ce long métrage plus subtil qu’il n’y parait. C’est là tout le tour de force de Peter Berg en parfait «chef d’orchestre» de ce long-métrage sur vitaminé.

    Stéphane DUGAST

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    * À LIRE : Le survivant de Marcus Luttrel et Patrick Robinson. 330 pages - 21 euros (Nimrod éditions) + Le retour au combat de Marcus Luttrel et James D. Hornfischer. 330 pages - 21 euros (Nimrod éditions)

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    › À VOIR
    Du sang et des Larmes de Peter Berg avec Mark Wahlberg, Taylor Kitsch, Emile Hirsch, Ben Foster et Eric Bana. USA - 121 minutes. Au cinéma le 1er janvier 2014.

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    › BONUS

    Les confidences de Marcus Luttrel lors de l'émission 60 minutes (en anglais)



     

  • AMAZONIA : UN FILM ET DES LIVRES

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    Parce que sensibiliser le jeune public à un écosystème dangereusement menacé est une nécessité, les éditions de la Martinière et la production du film Amazonia (LIRE LA CHRONIQUE) se sont associés pour publier 3 Beaux-Livres plongeant les lecteurs au cœur du poumon vert de notre planète.

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    Amazonia, c’est un long-métrage en 3D  en ce moment au cinéma (LIRE LA CHRONIQUE) racontant la vie d’un singe capucin qui toujours vécu en captivité et qui se retrouve, à la suite d’un accident d’avion, seul en pleine forêt Amazonienne.

    Prolongez l’expérience du film réussi de Thierry Ragobert grâce à trois Beaux-Livres, dont le très pédagogique Amazonia – La Vie au cœur de la forêt amazonienne.

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    © Araquém Alcântara


    Du bel ouvrage illustré par les photos d’Araquém Alcântara considéré par les critiques comme l’un des précurseurs de la photographie naturaliste au Brésil..

    Destiné principalement aux enfants (dès 8 ans), ce Beau-Livre raconte les dessous du «poumon vert» de notre planète, et nous emmène à la découverte de ses habitants.

    Une façon ludique et didactique de découvrir la faune et la flore amazonienne, les décors sauvages et mystérieux du film de Thierry Ragobert. Un livre pour les petits comme les grands.

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    › Amazonia - La Vie au cœur de la forêt amazonienne de Johanne Bernard (Textes) et Araquém Alcântara (photos). 72 pages – 12.90 € (De La Martinière Jeunesse).

     

  • LABOUREURS DES MERS (RÉACTUALISÉ)

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    Photographe, bourlingueur et reporter, Marcel Mochet aime la mer et les marins. Fort d’embarquements sur des bateaux de pêche, il a réalisé son premier Beau-Livre. Embruns, houle et tempêtes garantis ! Premier coup d'essai et coup de maître car Les Pêcheurs des extrêmes vient de remporter le Prix du livre maritime L'Express - Le Nautic 2013, décerné par le Salon nautique international de Paris et la rédaction de L'Express. Un prix récompensant un Beau-Livre consacré à la mer.

    Photographe professionnel à l'Agence France Presse (AFP), Marcel Mochet a écumé les mers. Celles du Nord comme en mer d'Irlande, en Norvège, en Ecosse ou en mer de Barents. Il a également embarqué dans les mers du Grand Sud, entre les quarantième Rugissants et les cinquantièmes Hurlants.

    C’est donc en reporter au pied assurément marin qu’il a embarqué sur cinq bateaux de pêche hauturière, dont Le Grande Hermine, le dernier morutier français basé à Saint-Malo.

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    À bord, le reporter a partagé la vie des pêcheurs et leur rude quotidien. «Ils sont français, polonais, malgaches ou ukrainiens et embarquent sur nos grands bateaux-usines pour servir dans nos assiettes et sur nos meilleures tables, les produits de leurs longues campagnes de pêche», écrit d’ailleurs avec à propos le photographe et l'auteur de ce livre, avant d'ajouter sobrement : «Ces laboureurs des mers restent trop peu connus du grand public».

    Hommage  est donc enfin rendu à ces marins de l'ombre. Du bel ouvrage de l'ami Marcel, «grand» reporter de mer.

    (SD)

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    > À LIRE

    Les pêcheurs des extrêmes de Marcel Mochet. 144 pages - 27 (éditions du Rocher)


  • DE GRANDS DESTINS

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    À mi-chemin entre BD et roman graphique, un ouvrage dédié à cinq aventuriers de l'extrême, dont les dessins sont signés Reno Marca, un dessinateur et illustrateur à la réputation bien établi dans le monde du voyage. Un Beau-Livre à déposer au pied du sapin, pour les petits (dès 11 ans) comme les grands.

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    › L’HISTOIRE

    Au début du vingtième siècle, Shackleton rêve de traverser l’Antarctique encore inexploré. Alexandra David-Néel veut, quant à elle, être la première femme à pénétrer dans Lhassa, la ville tibétaine interdite.

    Alain  Bombard, celui qu’on appellera bientôt le «naufragé volontaire», cherche à prouver que l’on peut survivre sur l’océan, sans eau ni vivres. Concernant les aviateurs Guillaumet et Saint-Exupéry, ils se lancent à la conquête du ciel.

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    Shackleton, David-Néel, Bombard, Guillaumet, Saint-Exupéry… Tous ont cédé à l’appel de l’inconnu. Tous ont risqué leur vie, portés par leur soif de défis. Tous ont survécu, grâce à leur courage et leur ténacité hors pairs.

    Au-delà de l’exploit, ces aventuriers de l’extrême nous prouvent que l’on peut repousser ses limites par la seule force de l’espoir et de la volonté.

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    › SES AUTEURS

    Annick de Giry est historienne de l’art, auteur pour la jeunesse et passionnée de voyages. Elle a conçu des ateliers du patrimoine au sein du Centre des monuments nationaux dans une démarche ludique et créative. Elle est auteur, au Seuil jeunesse, des Grandes Routes (2012), et coauteur de la série des Jeux de l’oie.

     

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    Reno Marca est à la fois illustrateur, auteur, aventurier et voyageur. De ses nombreuses pérégrinations avec Claire Marca, il réalise plusieurs livres : 3 ans de voyage, qui a obtenu de nombreux prix, Madagascar, Algérie et Journal de la Mer d’Arabie, tous parus aux éditions de La Martinière.

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    Illustrations © Reno Marca


    › À LIRE

    Les Grands Aventuriers - De la terre, de la mer et du ciel.
    Annick de Giry (textes) et Reno Marca (dessins). 64 pages - 16.50 € (Le Seuil Jeunesse).

  • 40 ANS D’AVENTURES (dont 4 livres & 1 coffret)

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    Cinéaste, écrivain, marin, aviateur, philosophe, ou capitaine du trois-mâts La Boudeuse, Patrice Franceschi mène plusieurs vies de front. Les expéditions et l’écriture sont devenues, ces dernières années, sa manière d’explorer toutes les facettes de l’esprit d’aventure. C’est un invité régulier du blog Embarquements qu’il ne manque jamais de citer. Portrait d'un aventurier insatiable en quête d'épuiser tout le champ des possibles. 

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