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FEUILLETON - Page 15

  • LE VOYAGE DE L’OBÉLISQUE #4

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    À l’occasion de l’exposition «Le voyage de l’obélisque : Louxor / Paris (1829-1836)» actuellement visible au musée national de la Marine, France 5 propose un documentaire inédit sur le fameux monument parisien. Rendez-vous devant votre petit écran dimanche matin sur France 5 à 9 heures 10.

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    Tourné entre le Nil et la Seine, ce documentaire croise une enquête historique sur l'expédition de 1831 du Luxor et un parcours archéologique sur les traces des anciens constructeurs d'obélisques.

    Paris, place de la Concorde, 25 octobre 1836

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    La foule ondule comme les vagues des flots qui ont porté sur plus de 8 000 km le cadeau du Pacha d'Égypte : un des obélisques de Louxor. En présence du roi Louis-Philippe, cet énorme bloc de granit a été choisi par Champollion pour devenir le plus ancien monument de Paris !

    Thèbes (Egypte), XIIème siècle avant notre ère

    De retour de la campagne contre les Hitites, le jeune pharaon Ramsès II arrive à Thèbes et rencontre son architecte en charge de l'agrandissement du temple d'Amon (Louxor). Le roi d'Égypte réclame deux grands obélisques. La construction, le déplacement et l'érection de ces monolithes de plus de 220 tonnes va demander des mois.

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    Lien entre ses deux évènements, Jean-Baptiste Apollinaire Lebas est un jeune ingénieur embarqué dans une périlleuse expédition en Égypte en 1831. Pour rapporter l'obélisque, l'équipage du Luxor dut affronter épidémies, crues et tempêtes et risquer tout au long du voyage la perte du précieux chargement.

    À partir de récits des membres de l'expédition et l'aide d'archéologues et d'historiens, le périple de l'obélisque est reconstitué de sa naissance dans l'Égypte antique à sa transformation en monument parisien au XIXème siècle. Avec des images 3D et des archives détaillées, on découvre les techniques, les navires et les décors de deux aventures humaines et techniques qui se croisent entre le Nil et la Seine.

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    › EN SAVOIR PLUS
    L’Odyssée de l’Obélisque. Documentaire (52 mn) d’Olivier Lemaître. Une production Séquana média avec la participation de France Télévisions. Diffusion le Dimanche 16 mars à 9h10. Plateau présenté par Laurence Piquet. A voir et revoir sur www.france5.fr ou sur francetvpluzz

     

  • LE VOYAGE DE L’OBÉLISQUE #3

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    C’est un point de repère pour tous les parisiens et tous ceux de passage. Mais pour trôner place de la Concorde depuis 150 ans, l’obélisque a fait un long voyage depuis le temple de Louxor en Égypte. Une exposition au musée de la Marine (jusqu'au 6 juillet prochain) retrace cet incroyable voyage.

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    POURQUOI ? DANS L’ÉGYPTE ANCIENNE, les pharaons faisaient ériger à l’entrée de leurs temples, deux obélisques sur lesquels étaient gravés leurs exploits et leurs hommages aux dieux, principalement Amon, dieu du soleil. Ces aiguilles de pierre monolithiques, symbolisaient la pierre benben ou première butte de terre dans la mythologie égyptienne. Rayon de soleil pétrifié, l’obélisque était le point de contact entre le monde des dieux et celui des hommes.

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    OÙ ? LE TEMPLE DE LOUXOR, situé dans la partie sud de l’ancienne Thèbes, sur la rive Est du Nil, était dédié au dieu Amon et fut édifié par Amenhotep III au XIVème siècle av. J.-C.

    Près d’un siècle plus tard, Ramsès II lui adjoignit un pylône d’entrée devant lequel il érigea deux obélisques re­couverts de textes en hiéroglyphes, mélange d’hommages et de dédicaces adressés par le Pharaon aux dieux qu’il vénère ainsi qu’à sa propre royauté. Ces hiéroglyphes seront traduits par Champollion, à partir de la pierre de Rosette dé­cryptée en 1822.

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    QUOI ? L’OBÉLISQUE OCCIDENTAL, celui qui fut choisi pour être transporté à Paris, mesure 22,84 mètres et pèse entre 220 et 230 tonnes. Il a été coiffé en 1998 d’un pyramidion doré à l’imi­tation de ceux réalisés en électrum, alliage d’or et d’argent, qui ornaient la pointe des obélisques à l’époque de leur réalisation.

     

    QUI ? C’est principalement sur les épaules de 4 officiers de Marine que va reposer la conduite et la réussite de l’expédition

    APOLLINAIRE LEBAS (1797-1875) Polytechnicien, ingénieur du Génie maritime, Lebas est chargé des opérations d’abattage et de chargement de l’obélisque. Au retour en France, il est reconduit dans ses fonctions pour assurer le déchargement, les déplacements et la réédification de l’obélisque et des travaux du piédestal. Il est nommé au poste de conservateur du musée de la Marine qu’il occupe pendant 16 ans avant de rejoindre le conseil d’Amirauté.

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    RAYMOND DE VERNINAC SAINT-MAUR (1794-1873) Lieutenant de vaisseau expérimenté, de Verninac est nommé commandant du Luxor. Il facilite la tâche de Lebas à terre mais est seul responsable de la navigation. Son parcours, un moment consacré au développement des paquebots à vapeur, le hisse brièvement au fauteuil de ministre de la Marine en 1848. Contre-amiral, il termine sa carrière comme gouverneur des établissements français en Inde.

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    LÉON DE JOANNIS (1803-1868) Polytechnicien, entré dans la Marine en 1823 le lieutenant de vaisseau Joannis est nommé en 1831 commandant en second du Luxor. Sa maîtrise du dessin va faire de lui l’illustrateur de la mission au travers d’aquarelles de paysages, de personnages et d’événements marquants. En 1835, il publie « Cam­pagne pittoresque du Luxor », un récit de l’expédition complété de 18 estampes. Il quitte la Marine en 1845 et prend la direction de l’École des Arts et Métiers d’Angers.

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    JUSTIN PASCAL ANGELIN (1795-1859)  Chirurgien major de la Marine, Angelin contribue à protéger l’équipage des ravages du choléra et d’une épidémie de dysenterie. Il constitue avec Joannis une collecte de spécimens destinée au muséum d’histoire naturelle.

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    › EN SAVOIR PLUS
    Une exposition au musée de la Marine du jusqu'au 6 juillet prochain. + d'infos sur http://www.musee-marine.fr/

     

  • LE VOYAGE DE L’OBÉLISQUE #2

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    C’est un point de repère pour tous les parisiens et tous ceux de passage. Mais pour trôner place de la Concorde depuis 150 ans, l’obélisque a fait un long voyage depuis le temple de Louxor en Égypte. Une exposition au musée de la Marine (jusqu'au 6 juillet prochain) retrace cet incroyable voyage. Second volet consacré à cette exposition et bref rappel des faits.

     

    › L’HISTOIRE EN BREF
    Édifiés sous le règne de Ramsès II à l’entrée du temple de Louxor au XIIIème siècle av. J.-C., les deux obélisques furent offerts à la France par le vice-roi d’Égypte en 1830.

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    Transporter le premier d’entre eux fut l’occasion d’une aventure humaine riche en rebondissements qui dura près de sept ans pour l’abattre sans le briser, descendre le Nil, traverser en remorque la Méditerranée et l’océan Atlantique, remonter la Seine et ériger ce monolithe de 23 mètres de haut et de 230 tonnes au centre de Paris.

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    Ces opérations, que beaucoup pensaient impossibles à l’époque, furent conduites par l’ingénieur de la Marine Apollinaire Lebas et réalisées essentiellement à bras d’hommes et sans machines motorisées.

    › L’EXPO
    Toutes ces péripéties reprennent vie au travers d’œuvres variées, souvent inédites et jamais réunies - tableaux, plans originaux, dessins, maquettes, dioramas des différentes opérations, objets archéologiques et documents - illustrant les moments forts de cette incroyable épopée qui trouva son aboutissement en 1836 au cœur d’une des plus belles places de Paris.

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    › EN SAVOIR PLUS
    Une exposition au musée de la Marine du jusqu'au 6 juillet prochain. + d'infos sur http://www.musee-marine.fr/

     

  • D’ART, D’ARTS…

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    Pierre Auzias (dit «Peeri») vit à Uummannaq, un village de la côte occidentale du Groenland. Chronique d’un quotidien peu ordinaires. Cet hiver, les Arts sont à l’honneur, une fierté pour tous et notamment Nielsine 12 ans qui expose son oeuvre à l'hôpital d'Uumamnnaq (Cf ci-contre).

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    LIRE SA PRÉCÉDENTE CHRONIQUE «Tuullik : c’est un centre d'art d'Uummannaq qui vit désormais pleinement (LIRE LA CHRONIQUE). Ce lieu fonctionne parfaitement puisque toutes les activités proposées affichent complet.

    Débordant d'enthousiasme, les enfants ont accroché leurs travaux à l'hôpital. Par ailleurs, aux adultes du soir, se sont joints 6 stagiaires du séminaire d'Helsingør (NDLR : l’équivalent de nos IUFM) envoyés du Danemark et deux autres stagiaires de celui de Nuuk. Leur arrivée a créé des échanges très animés, saluant ainsi le retour du soleil.

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    Kristian Grønvold, un ami de Peeri, à la pêche sur la banquise. 

    On dessine et grave, on cause jusqu'à très tard en buvant du thé, réalisant ce que nous appelons «nos choses» que nous proposerons ensuite à la maison de retraite pour égayer la cantine des vieux et sympathiques pensionnaires groenlandais. 

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    Lars Therkelsen : instituteur et photographe à Ikerassak.
     

    Samedi dernier à Tuullik, Kristian Grønvold et Lars Therkelsen, ont réussi une prouesse ! Celle d’attirer plus de 400 personnes pour leur vernissage lors de la nuit culturelle groenlandaise.

    Grands voyageurs tous les deux: Kristian, uummannamiut (habitant d' Uummannaq) pur souche est un électricien d'une cinquantaine d'années. Kristian ne part jamais à la chasse sans son appareil photo. C’est ainsi qu’il nous présente ses meilleurs clichés, offrant des vues inhabituelles de ses routes, fixant des ambiances de ses sorties solitaires ou familiales.

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    Kristian Grønvold devant ses photographies

    Lars est quant à lui directeur de la petite école d'Ikerassak. C’est un grand voyageur. Même son handicap physique sérieux (il souffre d'une grave déformation osseuse rhumatismale) qui l’oblige à marcher avec des béquilles, n'a pas freiné son engouement pour ses aventures asiatiques.

    Kristian propose aussi un diaporama de la vie locale fort d'une centaine de diapositives anciennes, héritées d’une collection de Peter Johanson, un vieil uummannamiut décédé en 2006.

    Ces scènes de la vie quotidienne prises dans des années 1960 et 1970 ont provoqué nombres de commentaires. Le visionnage de ces images surprises a été salué par des rires et même des caresses des visages défilant sur l'écran.

    Annie et moi avons très vite remarqué que la généalogie et la filiation pourraient faire l'objet d'une prochaine exposition.

    En moins de quelques minutes, les téléphones portables déclenchés depuis la galerie annonçaient aux amis et aux familles la présence d’un membre ou d’un ami. Ce «bouche-à-oreille» a ainsi attiré une foule d’enfants, d’adolescents et d’adultes de tous âges. Une longue file s’est ainsi très vite formée sur le perron de la galerie.

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    À l'intérieur, nous nous sommes alors vite inquiétés de la solidité des poutres qui tanguaient sous le poids des visiteurs. Ce succès conforte mes souhaits. Celui d’œuvrer à ce qu’une structure, aussi infime soit-elle, permette aux habitants, petits et grands de notre district, de gérer eux même leur projets artistiques.

    Ce lieu est une bulle où l'on discute de toutes sortes d'idées pour les rendre accessibles à tous sous forme d'expositions ou d'interventions comme celle de l'hôpital. 

    De plus, les touristes de passage y trouveront tout l'exotisme que mérite leur déplacement, sans avoir à contempler moult peaux de phoques. Ce lieu se ferait le témoin de son époque d'une manière non déguisée, l'exotisme inuit (souvent trop forcé) serait ainsi filtré. C’est une piste de travail sérieuse qui mérite d’être exploré…

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    Le repas de phoque après la course (copyright Lars Therkelsen) 


    Les Groenlandais sont sans doute très attentifs à ce qui se passe dans le monde mais n'en tirent guère de leçons ! Ils resteront longtemps encore jaloux de leur propre manière d'appréhender ce qui s'y passe, d'exister en dépit de tout, d'illustrer leur passage sur cette terre de leurs ancêtres.

    Un fil invisible les lie à leurs origines que chaque jour, depuis 8 ans déjà, nous essayons d'interpréter. Oserai-je écrire en vain ?

    IMG_2141.jpgLe petit Apoutsiak (3 ans) ainsi prénommé comme le héros
    du livre pour enfant de Paul-Emile Victor. Il visite Tuullik à sa manière.

    Le joug de la technologie contemporaine mettra des générations à faire muter ce gène culturel. Il est essentiel de comprendre que tout les formes d'interventions inspirées par nous autres venus de l'extérieur ne déclenchent pas forcément l’intérêt attendu. Les curieux se sentiront distraits mais n’en garderont pas forcément que de bons souvenirs.

    Développer la culture locale pour la rendre accessible à ses habitants est par conséquent une priorité.

    Pierre Auzias dit «Peeri»

  • UN HIVER À UUMMANNAQ

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    Pierre Auzias (dit «Peeri») vit à Uummannaq, un petit village de la côte occidentale du Groenland. Chronique d’un quotidien peu ordinaire. Ces derniers temps, la météo capricieuse inquiète ses habitants.

    LIRE SA PRÉCÉDENTE CHRONIQUE « Le Général Hiver qui survola notre île d'Uummannaq fin novembre a dû repartir bien vite en campagne vers d'autres conquêtes...

    29 Janvier 2014, le thermomètre affiche 0 degré Celsius. Les vents forts de sud, assimilables à des coups de Föhen à rallonge, persistent. Des vents quasi quotidiens depuis l'automne dernier…

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    Quant aux températures et à leurs courbes, elles sont similaires à celles de 2005, année durant laquelle la banquise n’est jamais parvenue pas à se former.

    Ici, nous aimons à penser que nos chiens devenus sages aiment à philosopher quand la banquise, leur terrain de jeu de prédilection l’hiver, ne se forme pas. Qui sait ?

    Plutôt que leur sortie de saison sur la banquise, les chiens doivent ainsi se contenter pour le moment des longues conversations de leurs propriétaires. Heureusement, ces discussions sont pour eux agrémentées par nos caresses réconfortantes.

    La banquise n’est pas là. Pourtant l'eau est froide. D’ailleurs, dans les rares heures de calme plat, la glace se forme. Ainsi, il suffirait de 15 jours pour obtenir les 20 à 30 centimètres nécessaires à la formation d’une banquise ″praticable″. Ce qui nous permettrait au moins d'aller poser nos lignes par 500 mètres de fond. Nous pourrions enfin ramener ce flétan qui manque tant à notre équilibre et à celui des chiens.

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    Timbre signé Peeri commandé par Tele Post Greenland à l’occasion du Jubilé
    des 250 ans d’Uummannaq en Juiilet 2013

    Pour le moment, l'énorme pack-ice (NDLR : banquise non praticable) qui ceinture les environs de l'île, n'autorise que les trawlers (NDLR : un bateau de pêche à fort tonnage correspondant littéralement à un bateau de pêche arrière) à sortir sporadiquement. Les petits pêcheurs en yoles (Jolles fiskere) sont, quant à eux, obligés de rester à terre, ce qui risque de devenir dramatique si cette météo perdurait. 

    En revanche, les précipitations neigeuses se sont accrues, descendant du Nord entre des coups de Föhen venant du Sud.

    Tout est ainsi blanc, doux et caressant à l'œil avec les lumières rosées qui annoncent le retour du soleil dans 6 jours, le 4 Février.

    Le ski sur le lac est donc l'unique sport de plein air possible permettant à chacun de maintenir une forme athlétique. Les chiens y sont interdits hélas pour ne pas souiller la neige et la glace que nous boirons au printemps.

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    Ma compagne Annie -  Nakorssaanguaq, la «petite doctoresse» comme la nomment ses patients (Cf ci-contre) - elle est partie hier à Qaarsut à dix milles dans le Nord d'Uummannaq sur le rivage Est de la péninsule de Nuussuuaq pour effectuer sa visite semestrielle.

    Là-bas, elle consulte plus de 30 personnes par jour, de 8 heures le matin jusqu' à 20 heures le soir. Ce sont plus que de simples visites médicales. Annie effectuant à nombre de ses patients frottis, vaccinations et prises de sang. Chaque soir, Annie me fait part du mal principal. Les gens s’inquiètent. Tous ici aussi s'angoissent de ne voir la banquise se former que pour une petite semaine seulement- comme ce fut le cas en 2013… »

    Pierre Auzias dit «Peeri»

     

  • UN WEBROBINSON #5

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    Qui n'a pas rêvé un jour de larguer les amarres et de partir vivre seul sur une île déserte ? Gauthier Toulemonde a exaucé son rêve (LIRE LA CHRONIQUE) en vivant seul l'an dernier sur une île déserte perdue face à l’immensité du Pacifique. De retour en France, son quotidien est désormais rythmé par son métier de rédacteur-en-chef, l’écriture d’un livre à paraitre chez Arthaud et la co-réalisation d'un film. Premières images de l'aventure d'un web robinson qui ne songe qu'à repartir ! Direction Oman et le désert pour une aventure dans le désert d’Oman pour suivre les traces de Wilfred Thesiger*.

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    BONUS
    * : Wilfred Thesiger (1910- 2003). Explorateur et écrivain britannique surtout connu pour ses descriptions des peuples nomades africains et asiatiques. Pour les férus de récits d’aventures (et de BD) : la vie de Wilfred Thesiger est similaire en bien des points à celles des héros d'un récit de Hugo Pratt, qui le fait d'ailleurs apparaître furtivement dans un de ses albums (Les scorpions du désert - Tome 2).

     

  • LES TRÉSORS DE CHRISTOPHE GÉRAL #1

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    Avant de se consacrer à la production de contenus multimédia à fortes valeurs ajoutées, Christophe Géral a été pendant plus de quinze ans photographe en agence de presse. En 2001, il s’est consacré à la réalisation de «grands reportages» à travers le monde entier. Dans sa malle aux «trésors», des milliers de clichés de voyage, dont certains fort évocateurs. Premier cliché et premiers commentaires faisant référence à une autre de ses passions : le cinéma.

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    « Lorsque j’ai vu pour la première fois le film «Un singe en hiver», je me suis bien promis qu’un jour j’irai naviguer moi aussi  sur le Yangzi Jiang (NDLR : Yang-Tse-Kiang). C’était en 2005 et j’ai attendu ce jour comme la promesse d’un moment unique.

    La tirade de Gabin, une des plus belles invitations au voyage du cinéma.

    Le voyage, entre la réalité et le rêve, entre la vision et l’émotion... »

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    › BONUS

    - Bon. Nous allons donc poursuivre notre mission civilisatrice. Et d'abord, j'vais vous donner les dernières instructions de l'Amiral Guépratte, rectifiées par le Quartier-maître Quentin ici présent.

    Voilà : l'intention de l'Amiral serait que nous percions un canal souterrain qui relierait le Wang-Ho au Yang-Tse-Kiang.

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    - « Je ne vous apprendrais rien en vous rappelant que Wang Ho veut dire fleuve jaune et Yang Tse Kiang fleuve bleu. Je ne sais si vous vous rendez-compte de l'aspect grandiose du mélange : un fleuve vert, vert comme les forêts comme l'espérance. Matelot Hénault, nous allons repeindre l'Asie, lui donner une couleur tendre. Nous allons installer le printemps dans ce pays de merde !

    Extrait  Un singe en hiver d’Henri Verneuil – 1962.

     

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    › EN SAVOIR PLUS

    Son site web
    Son blog Reportages

  • UN WEBROBINSON #4

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    Qui n'a pas rêvé un jour de larguer les amarres et de partir vivre seul sur une île déserte ? Gauthier Toulemonde a exaucé son rêve (LIRE LA CHRONIQUE) en vivant seul sur une île déserte perdue face à l’immensité du Pacifique. De retour à la civilisation, il s’épanche sur son présent désormais rythmé par l’écriture d’un livre. La parole est au web robinson...

    « Mes nuits sont passées à l’écriture du livre, à regarder le film tourné sur place afin de ne rien oublier. Car je suis bien loin d’avoir révélé tous les secrets de cette île mystérieuse, de ma vie quotidienne et des réflexions qu’elle m’inspire. Il me fallait un peu de recul, je l’ai à présent. Le livre est sur les rails, je n’ai plus qu’à réunir mes souvenirs, de parler de cette fascination pour les lieux désertiques ou vierges de la planète, ceux qui inspirent, ceux que l’on n’oublie jamais.

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    L’ouvrage débute par un voyage fondateur en 2005 à Clipperton - un simple îlot perdu dans l’immensité de l’océan Pacifique - avant que je ne m’aventure au pôle Nord et ses gros glaçons sur lesquels j’ai vécu des moments magiques, avant que je rejoigne l’Amazonie pour enfin participer à l’aventure du Planetsolar et son tour du monde avec pour seule énergie le soleil.

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    Des rencontres avec des femmes et des hommes extraordinaires qui font ce qu’ils peuvent pour préserver la planète et dont j’évoque la riche personnalité. Puis une large partie de l’ouvrage est consacrée à l’aventure en solo en Indonésie.

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    En solo, oui et non car vous étiez avec moi et j’ai tout fait pour que ce petit anneau de terre soit le vôtre, celui de votre imagination, celui qui vous inspirera peut être un voyage sur une île en France ou ailleurs.

    J’attends des nouvelles de Gecko, mon chien. J’espère qu’il viendra en France en 2014 »

    Gauthier Toulemonde

     

  • UN WEB ROBINSON #3

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    Qui n'a pas rêvé un jour de larguer les amarres et de partir vivre seul sur une île déserte ? Gauthier Toulemonde a exaucé son rêve (LIRE LA CHRONIQUE). Au terme de ses 40 jours de vie en solitaire, le Web Robinson a tenu à s'adresser à Stéphane Dugast, le créateur et l'animateur du blog Embarquements. Un courrier intime en guise de récompense pour ses contributions, et parce que l'ami Gauthier avait envie de partager ses dernières impressions et ses dernières émotions de solitaire avec vous les fidèles lecteurs de ce blog, en quête d'horizons lointains et de sens. 

    Lire la suite

  • UN WEBROBINSON #2

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    Qui n’a pas rêvé un jour de larguer les amarres, de partir pour un paradis insulaire ? Une fascination qui ne date pas d’aujourd’hui avec le Jardin d’Eden au Moyen Age, sans oublier l’énigmatique Atlantide. La littérature s’est emparée du sujet. L’île déserte devient celle aux trésors mais se fait aussi mystérieuse avec Jules Verne, un lieu où l’on survit avec le Robinson de Daniel Defoe. Un Web Robinson, alias Gauthier Toulemonde (LIRE LA CHRONIQUE) a décidé de vivre cette expérience. Accompagné les premiers jours par Raphaël Domjan, Gauthier a pu ainsi se mettre en scène. Son île a  pu être filmée sous toutes les coutures, grâce notamment à un drone. L'opportunité de mieux comprendre le «théâtre d’opérations» de cette robinsonnade des temps modernes.

    › EN SAVOIR PLUS
    Des images de Raphaël Domjan. Montage et réalisation est signés Alexis Domjan. Une aventure à suivre en direct sur le site Web Robinson.

     

  • UN WEBROBINSON #1

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    Gauthier Toulemonde vit seul une expérience de télétravail durant 40 jours sur une île sauvage et déserte de l'archipel de Sumatra dans le Pacifique (EN SAVOIR PLUS). En robinson des temps modernes, Gauthier partage quotidiennement son expérience sur son blog. Extraits de ses billets en guise de journal de bord pour les lecteurs du blog Embarquements.

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    10/10
    DES SURPRISES

    « Mon voyage a commencé ! Il aura fallu du temps pour rejoindre Jakarta après de multiples escales. Plus de 25 heures sans dormir mais l'île se rapproche enfin. Quelques surprises vous attendent pour les prochains jours qui ne manqueront pas de vous surprendre.

    UN CHIEN NOMMÉ GECKO

    J'ai fait ce jeudi la connaissance de Gecko. Son propriétaire me l'a proposé le temps de l'expédition. Cette charmante petite bête devrait me tenir compagnie et aussi impressionner les rats. Pas franchement sensible à son charme, je vais quand même le prendre.

    Il m'a en effet abondamment léché la main sans pour autant me la manger et je me suis laissé convaincre. Gecko, c'est un tendre qui cache bien son jeu. Et puis quand Robinson emmène son vendredi un vendredi...

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    11/10
    CINQ NOUVEAUX CHATS

    Belle journée avec une arrivée sous le soleil. L’île est magnifique avec une jungle dense qui abrite un aigle pêcheur. Raphael et moi-même avons monté une bonne partie du camp. Gecko est un super chien et nous sommes déjà amis. Nous avons pris cinq chats et déjà une première naissance juste avant la tombée de la nuit.

    Leur présence est dissuasive, pas un rat en vue dans l’immédiat. Il va falloir trouver un nom pour le chaton, si vous avez des idées elles sont les bienvenues. Un violent orage vient de s’abattre sur l’île, je vous laisse et à demain pour plus d’infos.

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    12/10
    LA VIE DES BÊTES

    Ciel partiellement nuageux, 35° Celsius. Gros orage une bonne partie de la nuit, assez impressionnant au point que Gecko qui dort sous mon hamac m’a réveillé plusieurs fois pour être rassuré. Sous ses airs de bête féroce, c’est un grand sensible mais il n’a qu’un an. Ce matin nous avons découvert quatre chatons au total. Le premier né s’appelle vendredi, c’est le nom que vous avez retenu à une grande majorité.

    Les animaux sont nombreux sur l’île à commencer par ceux que nous avons ramenés : Gecko que l’on présente plus, les chats mais aussi un coq et une poule ! Avec un peu de chance j’aurai des œufs frais. Au départ de Raphaël en début de semaine prochaine, c’en sera fini de la bonne viande séchée de Suisse et du fromage. Des tortues sont venues pondre et des varans de plus d’un mètre ont tenté de prendre les œufs.

    Enfin, nous avons vu deux serpents sur la plage, l’un vert, de petite taille mais assez agressif et un autre beaucoup plus grand. Je vais essayer de prendre des photos et si vous parvenez à les identifier, cela me sera très utile en cas de morsure. Raphaël a fait du super boulot toute la journée en vérifiant l’installation solaire et les connections Internet.

    De mon côté après le rangement du camp, j’ai repris la rédaction d’articles. Un simple portable alimenté à l’énergie solaire, une plage déserte, voilà à quoi se résume mon nouveau bureau. Demain nous devrions faire le tour de l’île et vous adresser des photos.

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    Ci-contre Raphaël Domjan (à gauche) venu aider les premiers jours Gauthier Toulemonde à s'installer sur son île déserte.

    14/10
    HISTOIRES TIMBRÉES

    Les chats sont tous revenus en début de matinée et Vendredi se porte bien. Avec le départ de Raphaël Domjan (NDLR : un ami de Gauthier, fondateur et président de  SolarPlanet), je suis à présent seul sur cette île. Après un bon feu de bois, je vais partir en pleine nuit voir si d'autres tortues viennent pondre. Pas de télévision, pas d'ami à qui parler, je contemple le spectacle vivant de la nature. À demain et portez vous bien.

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    Toutes les enveloppes de l'expédition souscrites par les lecteurs de Timbres magazine ont été dédicacées. Elles leur seront adressées de Sumatra à mon retour de l'île. Ces enveloppes sont une part de cette aventure, un souvenir de celle ci qui est aussi la vôtre. J'en prépare de nouvelles si cela vous intéresse, j'aurai l'occasion de vous en parler. Les varans sont proches du camp et deux chats manquent è l'appel ce soir.

    Nous avons retrouvé Robinson seul et il a été aussitôt confié à l'autre chatte qui l'a accepté comme l'un des siens. J'espère que nous les retrouverons. Raphaël quitte l'île demain' une nouvelle page de l'expédition va s'écrire. Belle soirée à vous.

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    15/10
    UN MAXIMUM D’ÉNERGIE

    Rapidos avant l'arrivée d'un énorme orage. Grâce à l’énergie solaire, il est possible de vivre en autarcie et même de continuer de travailler, ce qui est mon cas. Sur cette photo, on peut voir au pied de l’arbre les deux batteries qui servent à recharger le matériel : ordinateur, téléphone, appareils de photo, caméras et lampe frontale.

    À l’avant des batteries se trouvent de multiples prises, toutes faciles d’accès : prises traditionnelles, USB et plusieurs accès pour des lampes lorsque je n’utilise pas ma frontale. Des indicateurs renseignent sur le niveau des batteries. Ils permettent de gérer les ressources en électricité. Sachant que je peux m’attendre à trois jours de pluie d’affilé, je veille chaque jour à conserver un maximum d’énergie disponible.

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    À droite derrière le hamac se trouvent les quatre panneaux solaires reliés aux batteries. Profitant de la lumière de la lune, je suis allé voir hier soir si des tortues étaient venues pondre. Aucune trace, tant pis pour les varans qui s’étaient régalés avec les œufs il y a deux jours. Impossible de les dissuader de faire autrement et leur puissance force le respect.

    Si l’envie vous prend d’être un temps un Web Robinson, voici quelques conseils que je peux vous donner après une semaine d’expérience. Si vous arrivez très fatigué sur l’île – ce qui est mon cas – n’espérez pas vous refaire une santé rapidement par ce que vous êtes au grand air. Comme on va le voir, mais tout dépend de votre charge de travail, la vie du Robinson est accaparé par la nécessité de se nourrir, d’assurer la logistique du camp et de tenir compte des aléas climatiques.

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    17/10
    UNE JOURNÉE ORDINAIRE


    Lever à 6 heures, il est indispensable de vivre en fonction du soleil, la nuit tout est compliqué. Ayant pas mal d’animaux, il faut les nourrir, s’assurer qu’ils se portent bien. Une petite inspection du camp n’est pas non plus à négliger : panneaux solaires mais aussi éventuelles traces d’animaux. En observant le sable, on voit rapidement qui s’est rendu dans le camp durant la nuit. J’essaye de prendre des déjeuners copieux et j’attaque avec du riz afin d’être bien calé.

    Vers 7 heures ou un peu plus tard, je prends connaissance des mails arrivés la nuit et en profite pour tout de suite répondre. Il ne faut jamais oublier que si le temps se dégrade dans la journée, il sera difficile voire impossible de communiquer par mail. En ce qui me concerne, il faut que je sois dehors face à la mer pour que la connexion satellite s’effectue correctement.

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    Vers midi la chaleur est accablante et vous fonctionnez au ralenti. C’est le moment de prendre un second repas et de se reposer. Si le temps le permet, il faut en profiter pour recharger tous vos appareils : ordinateur, téléphone, lampe frontale... L’objectif est de disposer de batteries pleines pour la nuit. Négliger cette routine peut ensuite poser des problèmes. En fonction de l’emploi du temps, reprise vers 14 heures ou avant. Il est 9 heures en France et il est possible de communiquer avec le bureau.

    A 16 heures la lumière est belle et j’en profite pour filmer et faire des photos. Après une nouvelle séquence de travail, il faut ensuite préparer le camp pour la nuit, nourrir les animaux, tout vérifier et prendre un semblant de repas si nécessaire. Le jour tombe brutalement à 18 heures 30.

    Je consulte mes mails à nouveau vers 20 heures, adresse les derniers articles et rédige le blog. Ayant un projet de livre, c’est à ce moment que j’y travaille et dans la tente. Je me couche vers minuit mais tout dépend de la météo.

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    Hier soir à 21 heures, il y a eu un orage redoutable. L’équivalent d’un beau feu d’artifice un 14 juillet et ce durant plusieurs heures. Le vent était particulièrement violent et il a fallu protéger les panneaux solaires. Inutile de dire qu’en pareil cas, il n’y a rien d’autre à faire si ce n’est essayer de dormir. Pour être certain de prendre du poisson, il faut pêcher dans le lagon à marée haute et la nuit. Ici la passe, aspire vers le large. Dangereux avec le risque de ne pas pouvoir revenir sur l’île. Je me contente donc du lagon. La nuit après une journée bien remplie, l’envie d’aller pêcher est faible. Il faut se forcer car ensuite les carences alimentaires surviennent tout comme la fatigue et la baisse du moral.

    La météo étant mauvaise, j’en profite pour poster ce blog tôt mais c’est une précaution à prendre. Demain grand repos et découverte de cette île magnifique et tout particulièrement de la jungle. Belle journée à vous »

    Gauthier Toulemonde, le Web Robinson

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    › À SUIVRE
    Une aventure à suivre sur le blog EMBARQUEMENTS et sur le site web de l’Expédition WebRobinson

     

  • LE RAMEUR DES GLACES #3

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    charles hedrich, arctique,

    «Seuls les glaces et le temps sont maîtres», disent les Inuits. Le rameur Charles Hedrich vérifie ce dicton in situ. Rapides explications.

    Après deux mois de traversée, Charles Hedrich a du stopper son aventure (LIRE LA CHRONIQUE)  consistant à effectuer le passage du Nord-Ouest à la rame.

    charles hedrich, arctique,

    Compte tenu des conditions climatiques très dures sévissant actuellement en Arctique, et surtout des glaces menaçant à tout moment de fermer le passage, le rameur a ainsi du se résoudre à organiser son hivernage.

    C’est à Tuktoyaktuk, dans le Grand Nord canadien, qu’il a provisoirement stoppé sa course, avant d’envisager de la reprendre en juillet prochain lorsque les glaces et la banquise le lui autoriseront.


    › EN SAVOIR PLUS
    Le site web de l’aventure de Charles Hedrich