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FEUILLETON - Page 16

  • LE RAMEUR DES GLACES #2

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    Rien n’arrête Charles Hedrich. Si la route est encore longue avant de rallier la mer de Baffin face au Groenland, l’aventurier vient de franchir à la rame la côte nord de l'Alaska.

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  • HANOI, LA BELLE #3

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    img_05_1.jpgIllustrateur, peintre et auteur, Marcelino Truong est né à Manille d’un père vietnamien et d’une mère française. Cette double culture à cheval entre Occident et Asie, en particulier  le Vietnam, est au cœur de son œuvre.

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    De la double culture de Marcelino Truong, son dernier roman graphique Une si jolie petite guerre (LIRE LA CHRONIQUE) en atteste. Au printemps dernier, le dessinateur est revenu au Vietnam enquêtant cette fois sur les vétérans de l'Indochine.

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    De son périple asiatique, l'ami Marcelino a tiré un carnet de voyage publié tous les dimanches de l'été dans Le Journal du Dimanche. Troisième extrait sur le blog Embarquements.

    Photographies / extrait du film Mille jours à Saigon -  Vivement lundi ! production

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  • JEAN GAUMY #12 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois sur le blog Embarquements. Douzième cliché et douzième point de vue commenté par un «pêcheur d’images» insatiable.

     

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  • HANOI, LA BELLE #2

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    ustrateur, peintre et auteur, Marcelino Truong est né à Manille d’un père vietnamien et d’une mère française. Cette double culture à cheval entre Occident et Asie, en particulier  le Vietnam, est au cœur de son œuvre.

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    De la double culture de Marcelino Truong, son dernier roman graphique
    Une si jolie petite guerre (LIRE LA CHRONIQUE) en atteste. Au printemps dernier, le dessinateur est revenu au Vietnam enquêtant cette fois sur les vétérans de l'Indochine.

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    De son périple asiatique, l'ami Marcelino a tiré un carnet de voyage publié tous les dimanches de l'été dans Le Journal du Dimanche. Deuxième extrait sur le blog Embarquements et deuxième planche.

    Photographies / extrait du film Mille jours à Saigon -  Vivement lundi ! production

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    › EN SAVOIR PLUS
    Le site web de  Marcelino Truong, illustrateur, auteur et peintre. RDV sur http://www.marcelinotruong.com/


  • HANOI, LA BELLE #1

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    img_05_1.jpgIllustrateur, peintre et auteur, Marcelino Truong est né à Manille d’un père vietnamien et d’une mère française. Cette double culture à cheval entre Occident et Asie, en particulier  le Vietnam, est souvent au cœur de son œuvre.

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    De la double culture de Marcelino Truong, son dernier roman graphique Une si jolie petite guerre (LIRE LA CHRONIQUE) en atteste. Au printemps dernier, le dessinateur est revenu au Vietnam enquêtant sur les vétérans de l'Indochine.

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    De son périple asiatique, l'ami Marcelino a tiré un carnet de voyage publié tous les dimanches de l'été dans Le Journal du Dimanche. Extrait sur le blog Embarquements de la première planche parue.

    Photographies / extrait du film Mille jours à Saigon -  Vivement lundi ! production

     

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    › EN SAVOIR PLUS
    Le site web de  Marcelino Truong, illustrateur, auteur et peintre. RDV sur http://www.marcelinotruong.com/


  • JEAN GAUMY #11 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois sur le blog Embarquements. Onzième cliché et onzième point de vue commenté par un «pêcheur d’images» insatiable.

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  • JEAN GAUMY : PLEIN PHARE (RÉACTUALISÉ)

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    Le phare de Cordouan est un lieu propice à la création et à la réflexion. C'est devenu le sujet d’essai photographique pour Jean Gaumy, membre de l’agence Magnum et peintre officiel de la Marine.

    Jean Gaumy aime la mer et les phares. Depuis deux ans déjà, le photographe se passionne pour le plus ancien des phares français encore en activité : le phare de Cordouan.

    Classé monument historique dès 1862 - en même temps que la cathédrale Notre-Dame de Paris - son architecture réputée grandiose a d’ailleurs fait la réputation de Cordouan, considéré comme un « Versailles de la mer ».

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    Une silhouette singulière que Jean Gaumy a admirée dès l’âge de «sept, huit ans» lorsqu’il jouait sur la plage de Pontaillac, à Royan, ville dont il est originaire.

    Devenu entre temps un photographe aguerri, l’auteur des images de l’ouvrage « Pleine Mer » (La Martinière, 2001) revient régulièrement depuis deux ans à Cordouan dans le cadre d’une résidence d’artiste qu’il a mis au points avec le Smiddest (NDLR : Le Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l'Estuaire).

    En habitué des huis clos humains, le photographe de Fécamp a ainsi souhaité mettre à profit les caprices de la météo, le flux et le reflux de la marée, les lumières crépusculaires et ses propres changements d’humeur pour «faire surgir un ensemble, je l’espère, inattendu de photographies et d’enregistrements de différentes sortes».

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    Photo © Jean-François ROUSSEAU

    « L’évocation des phares par la peinture, le cinéma, la photographie et la littérature nous a si profondément imprégné qu’il est devenu très difficile de s’en affranchir. Ces « croquis » s’appuient grandement sur la tradition mais, au même moment, c’est avec un autre appareil, un grand format couleur, que je tente d’aller au-delà, de contourner la convention et d’en jouer autrement. C’est le mélange des deux approches qui devrait produire le résultat final »

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    Photo DR

    Dans sa besace, Jean Gaumy a  jeté pêle-mêle un livre, une paire de jumelles, un boîtier, sans oublier un bloc-notes et un enregistreur afin capter certains sons, notamment celui du flot qui remonte inexorablement et frappe à la porte anti-marée.

    Un parti-pris artistique pourtant loin d’être gagné selon le photographe : «Dans un phare, quoique nous souffle le lyrisme et l’imagination, il n’y a pas toujours une très, très grande diversité de situations ou de motifs visuels. Vous vous retrouvez assez vite seul face à vous-même. Il faut prendre le temps, se laisser envahir. Que peut-il émerger d’une telle confrontation ? Voilà ce qui m’intéresse. Je ne cherche pas à séduire mais à surprendre, à me surprendre. Je voudrais éviter quelques lieux communs, quelques stéréotypes habituels ou tout au moins en jouer autrement. Ce n’est pas joué mais c’est sacrément stimulant !».

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    Photographies © Jean GAUMY / Agence Magnum


    Quant aux résultats attendus, Jean Gaumy sait bien par expérience les interrogations et les doutes qui les précèdent inévitablement : «Il y a bien sûr l’apport du photographe, de l’auteur, comme premier spectateur, mais aussi ce qu’un lieu est capable de donner. Tout cela est une étrange alchimie qui s’articule sur la réalité du terrain et beaucoup de fantasmes. Nous verrons bien ce qu’il en sortira».

    Développant depuis quelques années une approche photographique «contemplative sans être romantique», Jean Gaumy a ainsi travaillé sur plusieurs projets d’envergure dont Tchernobyl ou plus récemment les univers polaires.

    Concernant ce travail d’études photographiques sur le phare de Cordouan, Jean Gaumy envisage de réaliser une exposition et un livre prévus pour la fin de l’année 2014 ou le début de l’année 2015.

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    Des livres de Jean Gaumy

    L'Hôpital, Contrejour 1976 / Jean Gaumy : Les incarcérés, L’Etoile-Cahiers du Cinéma 1983 / Le Pont de Normandie, Le Cherche Midi 1995 / Le livre des tempêtes à bord de l’abeille Flandre, Le Seuil 2001 / Pleine Mer, La Martinière 2001 (Prix Nadar 2001) / D’Après Nature, Editions Xavier Barral 2010 (Prix Nadar 2011).

    EN SAVOIR PLUS
    Le site officiel du phare de Cordouan

     

  • JEAN GAUMY #10 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois sur le blog Embarquements. Dixième cliché et dixième point de vue commenté par un « pêcheur d’images » insatiable.

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  • L’ÉNIGME LAPÉROUSE 4|4

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    C’est sur une île du Pacifique sud, régulièrement balayée par les cyclones que se serait échoué Monsieur de Lapérouse et ses 220 marins, portés disparus depuis 1788. Quatrième volet d’une aventure fort mystérieuse q’un passionné a entrepris de résoudre à tout prix.

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    LIRE L’EPISODE PRÉCÉDENT Sa passion est devenue obsessionnelle. Depuis près d’un quart de siècle, Alain Conan se polarise sur le sort de Lapérouse et de ses compagnons. « Qui ne le serait pas ? ».

    Dès 1981, l’industriel basé en Nouvelle Calédonie créée l’association Salomon et lance illico la première campagne de fouilles sur Vanikoro.

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    Au début, les moyens sont modestes. 12 passionnés, depuis 2 voiliers de plaisance, mènent des recherches sous-marines et remontent à la surface les premiers objets authentifiés du XVIIIème siècle.

    En 1986, une seconde expédition est effectuée en collaboration avec des archéologues australiens. 500 objets sont traités et inventoriés. Se succéderont  alors des missions de recherche auxquelles adhèrent les plus hautes instances de la communauté scientifique française.

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    Point d’orgue de toutes ces campagnes, l’expédition 2005 avec ses 132 participants et 100 tonnes de matériel acheminés à Vanikoro. Alain Conan en est convaincu : « La suite de cette magnifique et dramatique page d’histoire s’écrira ».

    Avec une expédition prévue en Alaska, à l’emplacement même où ont péri 21 marins de Lapérouse, et une exposition au musée national de la Marine à Paris en 2007, le passionné de Vanikoro et ses compagnons ont eu du grain à moudre avant un ultime voyage sur l’île des naufragés.

    Car, l’île de Vanikoro ne livre finalement ses secrets qu’au compte-goutte.

    Stéphane DUGAST


  • L’ÉNIGME LAPÉROUSE 3|4

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    C’est sur une île du Pacifique sud, régulièrement balayée par les cyclones que se serait échoué Monsieur de Lapérouse et ses 220 marins, portés disparus depuis 1788. Mais qui était au juste ce navigateur du Roy ? Troisième volet d’un récit d’une aventure fort mystérieuse…

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    LIRE L’EPISODE PRÉCÉDENT Quarante ans après la révolution, qun capitaine marchand irlandais retrouve, lors d’une escale au Vanuatu, des étranges objets dont une poignée d’épée en argent frappée d’une fleur de lys, pour que l’enquête soit relancée.

    Perspicace et sûrement un peu cupide - 10  000 francs or de récompense sont promis à quiconque fournit tout indice concernant « l’expédition Royale » - Peter Dillon oriente ses recherches vers Vanikoro, une île éloignée des routes maritimes et difficile d’accès.

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    La France de Charles X réagit à cette découverte et dépêche le navigateur Jules Dumont Durville sur place.

    Plusieurs semaines après un second passage de Dillon, le marin français fait dresser une stèle en mémoire des disparus et rapporte des ancres, des canons, des morceaux de porcelaine et autant d’indices qui prouvent que Vanikoro est bien le lieu du naufrage. L’île mystérieuse livre au compte goutte ses secrets.

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    136 ans après ce rebondissement, les investigations reprennent à Vanikoro. En 1964, la « Dunkerquoise », un patrouilleur de la Marine, identifie une deuxième épave dans une fausse passe du lagon.

    Si le mystère s’éclaircit en partie, de nombreuses zones d’ombre demeurent mais les 220 marins et scientifiques de sa majesté Louis XVI retombent à nouveau dans l’oubli jusqu’à ce que des passionnés néo-calédoniens n’entament en 1981 leur première campagne de fouilles sur l’île perdue du Pacifique et récidivent à la fin des années 2000.

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    L’énigme de Vanikoro sera alors en passe d’être résolue. Sûrement l’énergie magnétique de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse…

    Stéphane DUGAST

     

  • RÊVES DE GLACES 4|4

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    Son idée ? Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce. Sa force ? S’appuyer sur les compétences et la « puissance de feu » d’acteurs industriels comme Dassault Systèmes. « Ice Dream », c’est le nom de ce projet ambitieux. C’est l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies.

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    LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT L’eau potable est une ressource rare dans de nombreux pays du globe. Au 21ème siècle, près d’un milliard d’êtres humains n’y ont d’ailleurs toujours pas accès, tandis que plus de 2,5 milliards ne disposent pas de système d’assainissement.

    Face à ce constat, les chercheurs du monde entier cherchent des solutions afin de produire de l’eau potable. Il existe pourtant de gigantesques réservoirs d’eau douce inexploitée : les icebergs.

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    Contrairement à la banquise, constituée d’eau de mer gelée et habitée par des animaux sauvages, les icebergs sont des montagnes d’eau douce à la dérive.

    Détachés des glaciers polaires et calottes continentales, ils dérivent naturellement dans l’océan jusqu’à leur fonte.

    Chaque année, des dizaines de milliers d’icebergs sont ainsi produits par les glaciers, tous destinés à fondre et à se perdre dans les eaux salées des océans. Et chaque année, c’est l’équivalent de la consommation mondiale annuelle en eau potable qui disparaît ainsi en fondant !

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    Projet « dormant » pendant 20 ans, la création de services de prévisions océaniques ainsi que la disponibilité des moyens maritimes développés pour l'offshore pétrolier vont faire renaître ce projet en 2003. Car, Georges Mougin n’a pas abandonné son idée.

    Depuis, l’ingénieur français octogénaire se démène. A l’aide de technologies d’innovation sociale, il s’est d’abord entouré d’un réseau international d’experts issus des mondes de l’ingénierie, de la glaciologie, de la météorologie et de l’océanographie physique.

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    Des technologies de simulation scientifique de pointe lui ont ensuite permis d’intégrer des données océanographiques et météorologiques complexes du monde réel. Dans le même temps, c’est grâce à des expériences virtuelles 3D immersives et des simulations que lui et son équipe ont testé plusieurs modèles.

    Georges Mougin est donc plus que jamais convaincu du bien-fondé de son idée révolutionnaire, celle d’ouvrir une nouvelle voie dans l’industrie de la production d’eau et d’énergie.

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    Compte-tenu de la géopolitique future et grâce aux technologiques innovantes du 21ème siècle, le rêve un peu fou d’un ingénieur français obstiné ne devrait plus tarder à devenir réalité… (FIN)

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream

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    > EN SAVOIR PLUS

     http://www.3ds.com/fr/icedream/

    Une plate-forme d’expériences 3D pour relever le défi du projet IceDream imaginé par Georges Mougin.

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    > LE FILM

    Visionnez le documentaire scientifique Un fim diffusé sur plusieurs chaines TV dans le monde, dont notamment France 3 (France), TV5 Monde (monde), Planète Thalassa (France), RTBF (Belgique), VRT (Belgique,) ZDF (Allemagne), 3 sat (Allemagne, Suisse, Autriche), NRK (Norvège), TSR (Suisse), Qatar Airways (monde), OASIS HD (Canada)…


  • RÊVES DE GLACES 3|4

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    Son idée ? Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce. Sa force ? S’appuyer sur les compétences et la « puissance de feu » d’acteurs industriels comme Dassault Systèmes. « Ice Dream », c’est le nom de ce projet ambitieux. C’est
    l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies.

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    LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT « Mon projet consiste à exploiter les icebergs qui dérivent naturellement et sont voués à fondre et à se perdre dans l’eau salée des océans. C’est indéniablement une ressource pour l’avenir » explique d’abord Georges Mougin, l’artisan principal de ce projet ambitieux aux difficultés techniques nombreuses.

    Première d’entre elles, celle d’anticiper la fonte de l’iceberg pendant son transfert. Il s’agit dès lors d’étudier les interactions entre l’iceberg, protégé par une jupe (dans la méthode « Mougin »), et son environnement naturel.

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    La vitesse et la température des courants marins et des vents ou encore la hauteur et la longueur d’onde de la houle sont des facteurs « impactants ». Le comportement même de l’iceberg lors de la fonte est également intéressant car ses différentes parties ne fondent pas toutes à la même vitesse.

    La partie émergée d’un iceberg est peu sensible au rayonnement solaire, grâce au pouvoir fortement réflectif du blanc immaculé de la glace.

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    Ses flans, en revanche, au niveau de la ligne de flottaison et sous l’attaque naturelle de la houle, correspondent à des zones qui fondent la plus vite.  D’où l’importance d’une ceinture flottante de 12 mètres de haut comme prévue dans le système de tractation imaginé par Georges Mougin.

    Autre région fragile d’un iceberg, ses angles ou sur des  zones des parois verticales présentant de fortes anfractuosités. La fonte y est la plus rapide car plus la surface de contact avec l’eau est grande et plus rapide est la fonte.

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    Si le bon sens pourrait suffire à prédire que la présence d’une jupe en textile synthétique et d’un matelas d’eau autour d’un iceberg ralentirait de manière considérable sa fonte, les simulations en apportent la preuve scientifique.

     « Bien entendu, des aspects importants restent à étudier sur le bien fondé du projet et notamment les moyens de tractations », tempère néanmoins Georges Mougin toujours très prolixe dès qu’il s’agit de parler de son projet « vieux » de quarante ans… (À SUIVRE)

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream

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    > EN SAVOIR PLUS

    La plate-forme d’expériences 3D pour relever le défi du projet IceDream imaginé par Georges Mougin