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FEUILLETON - Page 17

  • L’ÉNIGME LAPÉROUSE 2|4

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    C’est sur une île du Pacifique sud, régulièrement balayée par les cyclones que se serait échoué Monsieur de Lapérouse et ses 220 marins, portés disparus depuis 1788. Mais qui était au juste ce navigateur du Roy ?

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    L’EPISODE PRÉCÉDENT Été 1785. Les deux frégates royales - la « Boussole » et « l’Astrolabe » - quittent Brest pour un long voyage de 4 ans autour du globe. La fine fleur des officiers, des marins et des scientifiques du royaume part compléter les trois voyages du célèbre navigateur britannique James Cook. Les objectifs assignés à cette grande campagne d’exploration et de découvertes, commanditée par Louis XVI lui même, sont multiples.

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    Rectifier et achever la cartographie de la planète afin de découvrir ses ultimes terrae incongnitae. Ouvrir de nouvelles routes maritimes. Enrichir les connaissances et les collections scientifiques de ce siècle avide de découvertes.

    Pendant près de 3 ans, Lapérouse et ses marins vont parcourir mers et océans du globe. L’Atlantique. Le Pacifique. Et les escales à terre seront variées. Les Canaries, l’île de Pâques,  Hawaï, l’Alaska, les îles Sakhaline, Macao, Manille, Norfolk et Botany Bay, à quelques encablures de l’actuelle Sydney.

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    À compter de ce mois de mars 1788, plus personne ne recevra de nouvelles des marins français. « A-t-on des nouvelles de Monsieur de Lapérouse ? ».

    Même l’infortuné Louis XVI, sur le point de gravir les marches de l’échafaud, s’en serait inquiété. Sans laisser la moindre trace, les aventuriers du siècle des lumières disparaissent dans le Pacifique sud tandis qu’en France gronde la Révolution. (LIRE LA SUITE)

    Stéphane DUGAST
    Visuels Association Lapérouse

  • RÊVES DE GLACE 2|4

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    De prime abord, l’idée parait saugrenue. Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce, c’est pourtant l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies. Retour sur la genèse de ce projet.

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    LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT Avec le concours de l’explorateur Paul- Emile Victor (1907-1995), l’ingénieur français Georges Mougin œuvre au transport des icebergs dès 1975. Leur client : fils aîné du roi Fayçal d’Arabie Saoudite

    Premier obstacle pourtant, la profondeur des eaux attenantes à l’Arabie Saoudite comme le confirme l’ingénieur : « A  l’entrée de la mer Rouge, les fonds du détroit de Babel-Mandel sont établis à 80 mètres de fond. Or, un iceberg issu d’un tabulaire dans l’Antarctique, c’est 200 mètres de tirant d’eau. Même problème plus à l’Est, dans le détroit d’Ormuz aux eaux seulement profondes de  40 mètres. Il nous faudra donc exploiter les icebergs en haute mer ».

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    « Il s’agit d’exploiter les icebergs qui dérivent naturellement et sont voués à fondre et à se perdre dans l’eau salée des océans.
    Il faut tirer parti des courants et des vents porteurs pour remorquer les icebergs. C’est indéniablement une ressource pour l’avenir de l’Homme »
    Georges Mougin

     

    Autant de difficultés techniques qui ne décourage pourtant pas Georges Mougin et son équipe parvenant finalement à établir l’équation de la dérive de l’iceberg grâce à des balises Argos plantées sur des icebergs, les satellites à des fins civiles n’existant pas à cette époque.

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    Préoccupations différentes du prince al-Fayçal, difficultés techniques insolvables à l’époque comme les points d’ancrages des icebergs pour le remorquage, inconnues scientifiques comme le comportement des océans qui ne sera réellement appréhendé qu’à l’orée des années 2000 grâce aux satellites d’océanographie civiles tout comme lat.hautetfort.com/archive/2013 topographie sous-marine accessible au mode civil après la guerre froide… Le projet de transport d’icebergs va finalement tomber à l’eau au début des années 1980.

    Si Georges Mougin rebondira ailleurs et multipliera les missions à l’étranger, le Malouin d’origine ne renoncera jamais à cette « idée utile à l’Homme » de son propre aveu.  (À SUIVRE)

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream


    > EN SAVOIR PLUS

    La plate-forme d’expériences 3D pour relever le défi du projet IceDream imaginé par Georges Mougin

  • JEAN GAUMY #9 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois pendant un an sur le blog Embarquements. Neuvième cliché et neuvième point de vue commenté par un « pêcheur d’images » insatiable.

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  • RÊVES DE GLACE 1|4

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    De prime abord, l’idée parait saugrenue. Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce, c’est pourtant l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies. Retour sur la génèse de ce projet.

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    1947, Georges Mougin coordonne avec le concours d'un architecte naval danois les travaux de transformation d'un navire issu des surplus de la Marine américaine qui sera transformé en bateau polaire au profit des Expéditions Polaires Françaises (EPF), initiées par un dénommé Paul-Emile Victor. Les deux hommes nouent une solide amitié tout en vaquant chacun par la suite à leurs occupations.  

    1975, Georges Mougin est contacté par l’explorateur polaire français lui-même consulté par le fils aîné du roi Fayçal d’Arabie Saoudite, en charge de trouver de nouvelles potentialités pour son pays.

    Alors président directeur général de la Salin Water Conversion Corporation d’Arabie Saoudite, le prince Mohamed al-Fayçal dispose d’un budget pharamineux.

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    Conscient des inconvénients du dessalement de l’eau de mer et du potentiel en eau douce des icebergs, il a contacté Paul-Émile Victor qui va à son tour contacter un « spécialiste » : Georges Mougin.

    « Ça a fait tilt chez Paul-Émile, qui s’est souvenu de nos discussions et de mes études sur les icebergs. Je suis ainsi rentré en rapport avec le prince Mohamed », se souvient l’intéressé. 

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    Ainsi naîtra la société Iceberg Transport International, financée par le prince en vue d’étudier la faisabilité du transfert d’icebergs vers l’Arabie.

    Fort de la manne princière, les études sont lancées. La zone de sélection des icebergs est vite repérée. Pour acheminer un iceberg dans l’océan Indien, il faut le prendre au Sud de l’Atlantique, car la dérive naturelle l’emmène vers l’Est. Le projet est en marche... (À SUIVRE) 

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream



  • L’ÉNIGME LAPÉROUSE 1|4

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    C’est sur une île du Pacifique sud, régulièrement balayée par les cyclones que se serait échoué Monsieur de Lapérouse et ses 220 marins en 1788. Mais qui était au juste ce navigateur du Roy ?

    À l’instar des Cook, Bougainville et consorts, Monsieur de Lapérouse - Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse (1741-1788?) de son vrai nom - appartient au cercle restreint des explorateurs d’exception.

    Habile navigateur, bon guerrier et homme de plume, Jean-François de Galaup est reconnu par ses pairs et son équipage pour son humanisme. « Le digne représentant de l’humanité, de son prince et des vertus de la raison » dixit un naturaliste embarqué autour du monde à ses côtés.

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    Marin dès l’âge de 15 ans, le natif d’Albi passera sa vie sur à parcourir la planète. Après un séjour dans l’Océan Indien où il accomplit deux campagnes aux Indes, il s’illustrera lors de la guerre d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique en capturant plusieurs navires anglais.

    La paix venue, ce marin à la riche carrière - 28 ans dans la Royale dont 14 ans de campagnes - reçoit du roi Louis XVI un prestigieux commandement. Celui d’une grande expédition de découvertes autour du monde dont il ne reviendra jamais. (A SUIVRE)

    Stéphane DUGAST

  • JEAN GAUMY #8 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois pendant un an sur le blog Embarquements. Huitième cliché et huitième point de vue commenté par un « pêcheur d’images » insatiable.

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  • JEAN GAUMY #7 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois pendant un an sur le blog Embarquements. Septième cliché et septième point de vue commenté par un « pêcheur d’images » insatiable.

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  • JEAN GAUMY #6 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois pendant un an sur le blog Embarquements. Sixième cliché et sixième point de vue commenté par un « pêcheur d’images » insatiable.

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  • LES POILUS D’ALASKA #2

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    Nom de code poilus d'Alaska ou l'incroyable destin de chiens de traîneaux venus d’Alaska et du Canada pour épauler les soldats français enlisés sur le front des Vosges en 1915. Un documentaire au souffle épique. Une pépite…

    Membre du jury des Ecrans d’Aventures 2012, je me suis régalé à voir ce film mêlant subtilement images animées ou fixes d’époque, interviews (truculentes) d’experts et séquences de fiction.

    Quant au dépaysement, il est garanti. Depuis les archives militaires du Fort de Vincennes jusqu’aux splendides paysages de l'Alaska, via les États-Unis et le Canada, où le capitaine Moufflet s'échinera à rassembler 300 chiens.

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    On y croise des figures héroïques dont une célébrité canadienne de ces années-là : Scotty Allan, champion de courses à traîneau et infatigable arpenteur de l'Alaska. Il inspirera d’ailleurs à Jack London son personnage central de L'appel de la forêt.

    Réussite indéniable de ce docu-fiction, les scènes de reconstitution dont celles avec les chiens, dans la réalité décorés de la Croix de guerre pour leur conduite exemplaire durant le conflit.

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    Une épopée découverte par le journaliste Daniel Duhand, co-écrite avec  l’aide de Mikaël Pitiot, et servi par la mise en scène assurément cinématographique de Marc Jampolsky.

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    L'aventure étonnante de deux officiers français durant la Première Guerre mondiale chargés de conduire une meute de chiens de traîneaux depuis l'Alaska.

    Une histoire authentique qui n'avait jamais encore été racontée. Haletant et passionnant… (SD)


    A VOIR SUR ARTE en VOD


  • LES POILUS D’ALASKA #1

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    « Les poilus d’Alaska », c’est un épisode méconnu de la première guerre mondiale. De l’Alaska aux sommets des Vosges, l’épopée véridique d'une meute de 450 chiens esquimaux tentant de rallier la zone de combat. Une glorieuse tranche d'histoire racontée dans des films documentaires.


    Hiver 1914, massif des Vosges. La situation des soldats qui, en première ligne, défendent la « ligne bleue des Vosges » est catastrophique : coupés de leur base arrière par d’importantes chutes de neige, il est impossible de les ravitailler en nourriture et en munitions.

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    Deux officiers proposent alors au commandement de l’Armée des Vosges d’utiliser des chiens de traîneau. En août 1915, le capitaine Moufflet et le lieutenant Haas partent pour l’Amérique du Nord avec pour mission d’acheter plus de quatre cents chiens et de les ramener en France au plus vite…

    Commence alors une incroyable aventure à laquelle s’associe dés le début le plus célèbre des conducteurs de traîneaux à chiens d’Alaska : le musher Scotty Allan, celui qui inspira Jack London.

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    A eux trois, ils constituent la plus grande meute de chiens jamais réunie au monde, traversent tout le Canada dans un train spécial, déjouent de multiples tentatives d’empoisonnement et d’assassinat organisées par les espions allemands, embarquent de justesse à Québec sur un vieux rafiot sauvé de la démolition, affrontent pendant quinze jours les tempêtes et les sous-marins ennemis et accostent enfin au Havre le 5 décembre 1915.


    Aussitôt débarqués, ils forment et entraînent dans les Vosges les premières Sections d'Equipages Canins d’Alaska, les fameuses SECA qui d’après des spécialistes changera le rapport de forces.

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    Avant de se pencher prochainement sur un étonnant docu-fiction, co-écrit par Mikaël Pittiot et Daniel Duhand et diffusé sur Arte TV, un aperçu de cette tranche d’histoire insolite avec un film produit par l’'ECPAD et la France Mutualiste

    A noter que ce film s’inscrit dans une série documentaire « Les Petites histoires de la Grande Guerre » qui décrit le quotidien des acteurs de la Première Guerre Mondiale à travers des aspects insolites

    (À SUIVRE)

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    EN SAVOIR PLUS

    Sur le site de la France Mutualiste

    Sur le le site de l'ECPAD


  • JEAN GAUMY #5 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois pendant un an sur le blog Embarquements. Cinquième cliché et cinquième point de vue commenté par un « pêcheur d’images » insatiable.

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  • JEAN GAUMY #4 : UN CLICHE, UNE HISTOIRE

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    Photographe pour la prestigieuse agence Magnum depuis 1977, Jean Gaumy bourlingue et photographie le monde depuis plus de quatre décennies. Photographe de renom (devenu peintre de la Marine depuis 2008), le normand d'adoption se raconte chaque mois pendant un an sur le blog Embarquements. Quatrième cliché et quatrième point de vue commenté par un « pêcheur d’images » insatiable.

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