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« Pôle Nord : la grande glace est malade » ainsi titre Polka, un magazine (très abouti) faisant la part belle au photojournalisme. À sa une, un reportage alarmant réalisé par Ragnar Axelsson, témoin éclairant de l’Arctique et de ses changements.
Ragnar Axelsson est un habitué du grand Nord. Depuis plus de 2 décennies, le photoreporter islandais arpente et photographie les côtes du Groenland, situées au nord du 66ème parallèle.
Ses images les plus anciennes datent des années 1980, constituant autant de témoignages précieux d’une époque révolue durant laquelle la banquise disparaît.
« Depuis plusieurs millénaires, les chasseurs inuits, avant de partir traquer phoques et ours polaires, scrutent et écoutent la glace. Aujourd’hui, son cri est assourdissant: la banquise craque, les glaciers éclatent. Les peuples du Nord s’inquiètent. La “Nuna”, leur monde, s’efface», professe dans cet articleLaurence Butet-Roch, l’auteur des textes.
S’étant adaptés depuis des millénaires à une nature souvent hostile, les Inuits sont, selon Polka, désormais à la merci des volontés politiques et économiques des gouvernements étrangers.
Pour Ragnar Axelsson, il est urgent de témoigner. « La grande glace est malade », lui a un jour confié un vieil Inuit.
Un témoignage et des clichés pour un cri d’alarme. Ou à défaut, une prise de conscience que les déserts blancs de notre planète fondent inexorablement...
POLKA C'EST QUOI ? C'est un magazine bimestriel français de photographie et de photojournalisme. Dirigé par Alain Genestar, ancien directeur de Paris Match. Lancé en 2008, Polka vise tous les amateurs de photographie, les passionnés, les collectionneurs. Dans Polka, les grands noms de la photographie racontent en image l’histoire du monde et des hommes.
Ce dimanche, une trentaine de rameurs solitaires va s’élancer de Dakar au Sénégal pour rejoindre Cayenne en Guyane. Parmi eux, un compétiteur (sur)motivé : Christophe Dupuy, officier de Marine et nageur de combat de spécialité…
Qualifié «d'Everest de la route sud», tant son parcours est sélectif, rude et d'une grande exigence physique et morale, la Rames Bouvet Guyane est avant tout une compétition consacrant un rêve pour tous ses concurrents.
C’est à Dakar au Sénégal qu’est donnée le départ représentant le couronnement de longs mois d’une préparation généralement très chronophage souvent vécue sans équipe d’assistance.
Chaque compétiteur aura ainsi dû batailler fermement afin de ficeler son budget, les dossiers de sponsoring, la construction du bateau ou l’amélioration d’un autre d’occasion, et s’entraîner physiquement.
En ligne de mire, l’arrivée à Cayenne (en Guyane), représentant ainsi plus de 2 600 milles nautiques, généralement parcouru entre 40 à 60 jours par une trentaine de rameurs naviguant sur des embarcations toutes identiques, soient des monotypes de 8 mètres de long.
UNE TRAVERSÉE «MYTHIQUE»
Inspiré des exploits de Gérard d’Aboville, Anne Quéméré, Jo Le Guen & compagnie qui tentaient de battre des records, l’originalité de la «Bouvet-Guyane» réside dans le fait que tous les concurrents partent en même temps, du même endroit, avec les mêmes conditions météo et sur des bateaux strictement identiques.
Si les premiers achèveront ce défi en moins d’une quarantaine de jours, les derniers mettront sûrement 20 jours de plus. Tous auront néanmoins vécu une formidable aventure doublée d’un véritable défi sportif comme l’atteste Christophe Dupuy, marin d’Etat et concurrent de cette course hors norme : «Au menu pour mes camarades et moi : 4 800 kilomètres sans escale ni assistance à la seule force des bras pour une traversée l’océan Atlantique. Mythique pour tout marin».
C’est après avoir vécu en direct l’arrivée de la précédente édition que l’intéressé a eu envie de se lancer dans le «grand bain» : «Voir ces hommes réussir à traverser l’océan à la seule force des bras dans des conditions rudes et extrêmes a été pour moi une révélation. Faire la même chose est l’aboutissement d’un cycle et un défi de taille auquel mon passé de commando m’a bien préparé. A moi de bien m’employer pour que ce rêve s’épanouisse pleinement».
LE «BRAS ARMÉ» & SON ÉQUIPE
Interrogez Christophe Dupuy sur son défi et d’emblée il vous parlera de son bateau appartenant à l’association Soutien à l’Aviron en Course Océanique (SACO) présidée par Bertrand de Gaullier des Bordes, officier de Marine commando qui a lui-même participé à la Bouvet Guyane 2009 à son bord. La remise aux normes de la jauge 2012 a été réalisée dans les hangars de la base des Fusiliers-Marins et Commandos Marine de Lorient.
Quant aux objectifs annoncés par le marin désormais basé à Toulon, il sont sans ambivalences : «Faire de mon mieux pour avoir la chance de réaliser un vieux rêve. En clair arriver au bout». Le défi sera donc autant physique - «10 à 12 heures de rames au quotidien» - que moral.
Ses motivations sont multiples : «Cette aventure est le trait d’union idéal entre la fin de ma carrière militaire et mon futur professionnel. C’est aussi l’opportunitéde fêter mes 45 ans pendant la traversée ce qui n’est pas pour me déplaire».
UNE PRÉPARATION MAISON
Concernant sa préparation, elle a été minutieusement étudiée. «C’est avec tout un groupe que je me suis préparé physiquement et moralement à ce défi. Je ne suis finalement que le bras «ramé» de l’équipe». Rien n’a été laissé au hasard équipe puisque le marin rameur s’est entouré de professionnel du monde de la mer et surtout de «pointures de la maison commando».
Parmi eux, un coach emblématique, officier de marine, nageur de combat et concurrent de la course en 2009 :Bertrand de Gaullier des Bordes. Deux anciens commandos - Bruno Le Tyrant et Patrick Stampa - épaulent également la marin-rameur pour sa logistique.
«Cette aventure reste une école d’humilité où chacun à sa chance. Et au final, c’est toujours la mer qui commande» a écrit Bertrand de Gaullier des Bordes après son abandon lors de la précédente édition.
Fort de ces préceptes et des conseils de ses aînés, Christophe Dupuy s’est préparé avec minutie et professionnalisme à cette course hors normes. «C’est le défi d’une vie» résumait-il sobrement le regard déjà tourné vers l’horizon en décembre dernier. Si sa route sera longue, nul doute qu’elle sera également belle. Et son voyage (intérieur) intense...
A/R Magazine, c’est un magazine de voyages créé par Sandrine Mercier, journaliste-animatrice-productrice à Radio France carte grande voyageuse depuis plus de 2 décennies. Soit une publication papier pour un regard décalé sur le voyage selon sa créatrice.
Parti pris de ce magazine grand public ? S’adresser à un public de nomades curieux et offrir un regard décalé sur le voyage comme en racontant ses coulisses, ses galères ou le ressenti du reporter.
Confirmations de sa rédacteur-en-chef à l’origine de cette publication singulière : « On est parti du constat que beaucoup de nos amis voyageurs ne lisaient pas la presse de voyage. Comme nous d'ailleurs. Trop lisse, trop carte postale d'un monde merveilleux. On avait envie de créer un magazine qui dépoussière le genre »
Fort de textes joliment ciselés (à la première personne) appuyés par un choix photographique savamment dosé, les récits imprimés relatent le voyage avec un fort point de vue personnel et intime.
Dans le magazine A/R (pour «Aller/Retour»), on explore ainsi autrement le voyage. En prime dans chaque magazine (tous les 2 mois en kiosque), l’interview d’une personnalité nous éclairant sur sa manière de voir et de vivre le voyage comme Thierry Marx, un cuisinier baroudeur dans le dernier numéro à la une dédiée à Las Vegas, la «ville de tous les péchés». (SD)
EN SAVOIR + > Le site web du magazine : www.ar-mag.fr
Anna & James Cordova // Route 66 Museum Santa Rosa - New Mexico
«Cette Route, ce sont d’abord pour moi des souvenirs d’enfance. Ce sont ensuite mes premiers tours de roue puis ce défilé incroyable de voyageurs à bord de belles voitures. J’ai voulu simplement rendre hommage à tout çà...»
Extrait du Beau-Livre SUR LA ROUTE 66 - carnets de voyage (La Martinière éditions). Photographies de Christophe GERAL. Récit de Stéphane DUGAST. Introduction de Philippe LABRO.
Le cargo maudit : c’est le titre du nouvel album de la série BD Tramp. Un one shot (dans le jargon de la profession) rompant avec les précédents albums. Entretien avec Patrick Jusseaume, dessinateur de cette série prisée de tous les amoureux du large.
«L’œil de Ben», c’est un blog d'illustrations et de sons «pour le plaisir du comique de situation, avec des tas de sujets fascinants parfois les pieds dans l'eau et souvent inspirés du vécu» dixit son auteur. Une visite s’impose…
D’abord, la mer et la voile règnent en maîtres. Ce sont d’ailleurs ses «dadas». La preuve avec les rubriques Du Rhum au 240°, Avis de grand frais et Vendée Bulle ou les tribulations océaniques du skipper Roland Jourdain.
La vie de tous les jours inspire également Ben, alias Benoit de La Rochefordière, puisque l’intéressé n’hésite pas à mettre en ligne des situations cocasses de sa vie familiale comme les mots spontanés de ses trois petits moussaillons prénommés Jeanne, Chloé et Paul dans la rubrique Finis ton assiette.
Ses sources d’inspirations sont également variés puisque le dessinateur parle de cinéma (Nouvelle Vague), de la langue française et ses subtilités (Les mots pour le dire), de plongée sous-marine (Décompression siphonnée) ou des créations «exclusives et avant-gardistes» de ses moussaillons (Frigidaire Expo) tout en nous gratifiant de nombreux clins d’œil visuels et sonores.
Sur son bien nommé blog, Ben fait donc étalage de sa passion pour les croquis et les dessins en tous genres, sans évidement jamais se prendre au sérieux.
C’est grâce au porte-hélicoptères R97 LA JEANNE D’ARC que nous avons fait connaissance sur Internet. C’est sur la «vieille dame» qu’il a effectué son service militaire en 1987-88. Restent des souvenirs indélébiles de son embarquement à qui il dédie une rubrique très inspirée (Un jour La Jeanne) et une profonde affection pour la Marine militaire.
Un blog (au cri des mouettes) à l’humeur badine. Dans la droite lignée des Shadoks* souvent cités.
Savoureux, frais et vivifiant comme l’air du grand large…
* : Les Shadoks : série télévisée d'animation française diffusée entre 1968 et 1973 en 208 épisodes de deux à trois minutes, relatant les mésaventures des Shadoks, des êtres aux apparences d'oiseaux (à ce jour toujours non identifiés), ainsi baptisés pour la consonance anglaise du nom et en clin d'œil au capitaine Haddock.
Les plus belles pages de l’histoire moderne de la voile moderne s’y sont écrites depuis sa création en 1989. Course en solitaire et en monocoque, le Vendée Globe est une course référence se déroulant tous les 4 ans.
RDV en novembre prochain pour une 7ème édition à forte couleur internationale. Sur 15 marins inscrits à ce jour, la moitié des skippers n’est, en effet, pas de nationalité française. Parmi ses 7 skippers étrangers, une pléiade de favoris dont 3 Britanniques (Samantha Davies, Mike Golding et Alex Thomson) et 2 Suisses (Bernard Stamm et Dominique Wavre).
Côté Frenchies, 8 marins ont confirmé leur engagement, dont un ancien vainqueur Vincent Riou (PRB) et de sérieux prétendants comme Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), Marc Guillemot (Safran) ou Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). La joute océanique s’annonce dès lors fort prometteuse…
Lincoln Motel - Rick réceptionniste intérimaire Chandler - Oklahoma
« Cette Route, c’est toute une époque, celle de mes parents, des vacances et de la liberté. C’est la route du soleil et des vacances... »
Extrait du Beau-Livre SUR LA ROUTE 66 - carnets de voyage (La Martinière éditions). Photographies de Christophe GERAL. Récit de Stéphane DUGAST. Introduction de Philippe LABRO.
Amiral devenu aujourd’hui écrivain et conférencier, Laurent Merer s’est attelé à l’écriture du récit d’une affaire de piraterie emblématique celle du Ponant, plus connue des militaires sous l’appellation «opération Thalathine».
« Pourquoi et quel intérêt à s'intéresser à l'affaire du Ponant survenue en 2008 ?
- Cette affaire est exemplaire puisque les 30 otages du Ponant ont été libérés sans incident en moins d'une semaine, des pirates capturés et une partie de la rançon récupérée.
J’ai voulu raconter comment les décisions sont prises, par qui, comment elles cheminent, comment elles sont reçues et appliquées à bord des bateaux, dans les avions ou les hélicoptères.
Comment ceux «du bout de la chaîne» vivent ces évènements dramatiques dont ils sont les acteurs. J'ai voulu aussi rendre hommage à tous ceux, du sommet de l'État jusqu'au plus modeste de ses serviteurs qui ont permis ce succès, tous ceux qui au quotidien, loin de chez eux, loin des caméras et dans des conditions souvent difficiles, assurent la sécurité de notre pays et garantissent la liberté des mers.
Récit heure par heure de l'opération Thalathine, votre récit ne risque t’il pas de trop divulguer et ainsi compromettre les modes opératoires des forces armées françaises contre la piraterie ?
- Lorsque j'ai envisagé ce livre, dès l'été 2008, j'ai fait part de mon intention aux autorités du ministère de la Défense. J’ai demandé un accord de principe pour rencontrer les acteurs de l'opération avant de réaliser un synopsis de base avec des informations de presse, sélectionné des acteurs et rédigé des questionnaires à partir de ce synopsis.
J'ai été attentif à deux impératifs. À savoir, le premier de ne divulguer aucune information utilisable par «l'ennemi» et susceptible de mettre nos forces en difficulté ou en danger dans des interventions futures. Ce n'est pas le plus difficile, même si on fantasme sur le «Secret défense», car il y a peu de choses vraiment secrètes. Le secret est une notion fugitive et le plus souvent circonstancielle.
Le second critère, c’est de ne mettre ni en cause ni en difficulté les acteurs que je cite. Mon but était de décrire, d'expliquer les actions conduites, de rapporter l'ambiance. Je ne suis pas juge! J'ai voulu raconter et rendre hommage.
Essai, récit, roman... Quel est le prochain de vos ouvrages en projet ?
- Je travaille actuellement à la réécriture de Moi, Osmane pirate somalien, qui sortira dans une version nouvelle largement augmentée en avril, juste avant le procès des pirates du Ponant. Pour la suite, c'est ouvert... »
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A LIRE // A l'assaut des pirates du Ponant de Laurent Merer. 224 pages - 19 € (éditions du Rocher).
«Je suis un être humain», c’est un clip vidéo tourné en une journée, monté et peaufiné en à peine 8 heures. Un véritable tour de force… Le résultat ? Un film à la réalisation diablement efficace et d’une incroyable simplicité. L’émotion est sans cesse palpable. «Il en ressort une émotion poignante. Facile. Peut-être... Mais merveilleuse. Un bijou d´authenticité !» s’enthousiasment les internautes. Une vidéo dénichée sur le web par mon ami (et complice Christophe Géral) pour rêver à un monde parfait…
Réalisateur aguerri, Thierry Robert est devenu (même s’il s’en défend) un spécialiste des films documentaires d’expéditions en milieu polaire (LIRE SON ENTRETIEN). Il est à l’honneur du festival international du film polaire 2012.
Si tous les chemins mènent à Rome, ceux de Kasper l’ont incité à poser ses œuvres dans une église de la capitale en compagnie d’autres artistes de renom.