Lancé en 2007, le blog Embarquements cesse momentanément ses parutions.
EMBARQUEMENTS - Page 117
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UN VRAI RAFFUT ?
« Vacarme en haute mer », c’est un documentaire de 52 minutes sur la cacophonie qui règne sous la mer. Contrairement à ce que disait Jacques-Yves Cousteau, l’océan n’est apparemment plus le monde du silence…
Baleines à bosses, dauphins, cachalots… Autant de mammifères marins produisant une multitude de sons leur servant à se repérer, à se retrouver les uns les autres mais aussi à communiquer.
Au même moment, 2 milliards d'humains vivant le long des côtes, les plateformes pétrolières, les recherches minières, les sonars, les bateaux, produisent une cacophonie sous-marine qui, en surface, passe inaperçue.
Fort de tournages au Honduras, en Floride, en Italie, à l'Ile Maurice, en Allemagne et à l'Ile de La Réunion, l’animateur TV Sébastien Folin a mené l’enquête, en plongeur, en apnée ou avec des bouteilles, auprès des plus grands spécialistes afin de comprendre l'importance du son pour les cétacés étant à ses yeux les principales victimes du « Vacarme en Haute Mer ».
A VOIR //
« Vacarme en haute mer ». Un documentaire de de Jérôme Julienne et John Jackson avec Sébastien Folin. Diffusion dimanche 19 février 2012 à 16h30 dans l’émission Grandeurs Nature sur France 2. -
L’ESPRIT DE MADA
Une étonnante rencontre au dernier festival du Carnet de voyage à Clermont-Ferrand. Celle du «vazaha» («étranger» en malgache) Bastien Dubois. Ce voyageur artiste est l’auteur d’un carnet de voyage d’un genre nouveau dédié à «la Grande île» et à ses singularités, dont notamment le Famadihana, le culte du retournement des morts.
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L'ORIENT EXPRESS
Kares Le Roy, c'est un photographe bourlingueur heureux. Fort d'un voyage à travers l'Asie et le Moyen-Orient, il a réalisé lui-même un Beau-Livre intitulé 56 000 kilomètres, des hommes et un continent. Depuis, avec l'aide de 2 complices également talentueux, il a réalisé ce diaporama terriblement évocateur de ses pérégrinations asiatiques à la rencontre des peuplades isolées...
Kares - 56000 kilometers in Asia from Amu Darya on Vimeo.
A LIRE //
56 000 kilomètres, un continent et des hommes de Kares Le Roy. 49 € (Amu Darya)
> Pour commander son livre, RDV sur la FNACEN SAVOIR PLUS //
> Son Facebook www.facebook.com/bykares
> Son site web www.travelbykares.com -
INSTANTANÉS D'AMÉRIQUE // N°5
Dwane, l'antiquaire
Halltown - Missouri« Je me rappelle de la route alors très fréquentée et de tous ces voyageurs qui s’arrêtaient. Je me souviens aussi de ces voitures embourbées, en panne ou accidentées que mon père et des voisins allaient dépanner...»
Extrait du Beau-Livre SUR LA ROUTE 66 - carnets de voyage (La Martinière éditions). Photographies de Christophe GERAL. Récit de Stéphane DUGAST. Introduction de Philippe LABRO. -
À-TÉ-A-HOU-PO-O
Teahupoo en Polynésie française. Un spot de surf fameux mondialement pour ses « gauches » mais réputé fort dangereux...
Si, selon les spécialistes, on y trouve sans doute les vagues régulières les plus larges et les plus épaisses du monde, Teahupoo figure parmi les spots plus dangereux du monde, le fond corallien étant à quelques dizaines de centimètres de la surface et l'énorme vague se fracassant sur la barrière de corail.
A Teahupoo (prononcé « Té-a-hou-po-o »), le spectacle peut dès lors être grandiose comme en août 2000, lorsque Laird Hamilton chevaucha une vague titanesque (15,07 m) et passa dans un tube de la dimension d'un hangar.
Sur son surf l'été dernier, Chris Bryan (chanceux) a marqué à jamais les annales du surf. Une « chevauchée » iodée si risquée selon les Américains que la Marine française aurait arrêté n’importe quel surfeur tentant de mettre un orteil dans l'eau.Kelly Slater, surfeur légendaire, restera plus mesuré précisant qu’il « s’est néanmoins senti toute la journée terrifié de voir la vie des surfeurs suspendus à un fil. C’était la vie ou la mort... ».
La Billabong Pro Teahupoo est donc une compétition fort prisée des meilleurs surfeurs et des afficionados avide de sensations fortes. Simple spectateur, on frissonne... (SD)
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À BONNE HAUTEUR
Le Grand Bivouac, c’est un festival dédié aux voyages et aux découvertes partagées, organisé chaque automne à Albertville en Savoie. A l’honneur cette année : les montagnes du monde.
Arpenter les « hautes terres » du globe, « là où se joue, en partie, l’avenir de la planète » selon les organisateurs, telle est la prochaine thématique de la onzième édition du Grand Bivouac d’Albertville.
Qui sont les montagnards du monde ? Comment vivent-ils ? Comment s’organisent-ils ? De quels cris, de quels espoirs, de quels messages sont-ils porteurs ? Autant de questionnements auxquels grands voyageurs, écrivains, scientifiques, journalistes, documentaristes & artistes apporteront leurs éclairages et leurs témoignages en octobre prochaine.
« Parce qu’ils ont appris depuis longtemps à gérer le rapport de l’homme à la nature, les peuples des hauteurs peuvent et doivent nous aider à dessiner l’avenir du monde » argue Bruno Van Den Driessche, directeur de ce festival savoyard reconnu et apprécié des spécialistes.
Créé en 2002 sur une proposition de Guy Chaumereuil (alors journaliste), faisant suite aux réflexions de la Ville d’Albertville (Savoie) sur le prolongement à donner à « l’esprit olympique 1992 », ce festival - construit autour de rencontres, projections, conférences, expositions, spectacles et animations - a d’emblée été bien pensé, répondant à un double objectif.Celui d’abord d’affirmer l’importance du voyage et des échanges dans notre société, comme porteurs de valeurs partagées, de découverte, de connaissance et de respect de l’autre.
Autre objectif atteint par les organisateurs depuis 2 décennies, celui de donner accès au grand public à leur approche en y associant grands voyageurs, scientifiques, écrivains, artistes, journalistes, documentaristes, professionnels et amateurs.Autant de parti pris et de convictions qui incitent à s’aventurer à Albertville à l’automne prochain.
En attendant, les « gentils organisateurs » ont tout prévu, nourrissant régulièrement leur site et leur blog de billets liés à l'actualité du voyage, des voyageurs et des peuples.
A Albertville, l’esprit d’aventure brille toute l’année…
Stéphane Dugast
Photographies : © Grand BivouacEN SAVOIR +
Le SITE WEB sur http://www.grandbivouac.com
Le BLOG sur http://www.grandbivouac.com/bivouac-cafe
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INSTANTANÉS D'AMÉRIQUE // N°4
Philippe LABRO
Cinéaste, journaliste et romancier
Auteur de L’Étudiant étranger (Folio) et Un été dans l’Ouest (Folio)« Sur la Route 66, l’espace-temps n’est pas le même. C’est un choc visuel, d’abord. Le paysage s’impose à vous. Il y a une sorte d’envoûtement.
Rouler les vitres ouvertes, c’est exaltant. Il y a cette voûte céleste, continuellement bleue.
Il y a, aussi, cette musique du bitume qu’on déchire. Parfois, ça n’est plus du bitume, mais le vent qui charrie des graviers ou du sable, faisant changer le son du crissement des pneus... »
Extrait du Beau-Livre SUR LA ROUTE 66 - carnets de voyage (La Martinière éditions). Photographies de Christophe GERAL. Récit de Stéphane DUGAST. Introduction de Philippe LABRO. -
BIEN GIVRÉS !
Traverser l’océan arctique glacial à la voile, sans moteur, en autonomie complète, entre eaux libres et glace sur un drôle d’engin, à la fois catamaran et char à glace, un pari a priori insensé…
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DES CARNETS & DES VOYAGEURS
Bouts du monde, c'est une revue dédiée aux récits de voyages offrant de l'aveu de ses concepteurs «un regard neuf sur le monde, tantôt surpris, tantôt amusé, parfois philosophe et irrévérencieux». La neuvième édition vient de sortir en kiosque.
Partager le monde avec les (lecteurs) voyageurs, tel est le leitmotiv de ce trimestriel résolument différent des autres publications dites «d'évasion».
«C'est une revue papier consacrée aux trésors cachés de voyageurs anonymes», claironnent Laurent Barbin et William Mauxion, ses deux concepteurs.Ni guides pratiques, ni reportages au sens stricto sensu du terme ne figurent donc dans ce magazine singulier mais des expériences personnelles et subjectives, soient des regards singuliers sur le monde avec à l'appui des récits écrits, des croquis ou des photographies réalisées in situ par des voyageurs.
Au sommaire du dernier numéro, dix-sept sujets hétéroclites dont un récit étonnant de Kares Leroy sur une partie de buzkashi (NDLR : une joute équestre, sorte de polo à l'ancienne, racontée à merveille dans le roman de Joseph Kessel : Les Cavaliers) survenue au Tadjikistan pendant ses pérégrinations à travers le continent asiatique.
Dans Bouts du monde, on lira aussi avec délectation un «sujet» dédié aux amoureux de la mer dans lequel il est notamment question d'une peintre & illustratrice férue de la «Jeanne» dont on écrit (joliment) «qu'à force de traîner dans les ports, Vivi Navarro a des envies de mer à en crever».
Des carnets, des voyages, des voyageurs, des regards subjectifs, de somptueux clichés, de la poésie, des envies...
Un must pour les gourmands de voyage & de récits bien sentis.Stéphane Dugast
EN SAVOIR +
Bouts du monde, une revue trimestrielle. 148 pages - 15 €. Plus d'infos, c'est ici.
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DES LONGUES TRAVERSÉES
Hommage à l'étonnant Monsieur Bernard Giraudeau (1947-2010), tour à tour marin, comédien, réalisateur et écrivain.
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INSTANTANÉS D'AMÉRIQUE // N°3
Roy-le-garagiste
Cuba - Missouri« Avant on mettait plus de huit jours non stop pour rejoindre Los Angeles. La Route 66, c’était dangereux et plein de pièges. Maintenant avec l’autoroute, c’est fait en moins de 4 jours... »
Extrait du Beau-Livre SUR LA ROUTE 66 - carnets de voyage (La Martinière éditions). Photographies de Christophe GERAL. Récit de Stéphane DUGAST. Introduction de Philippe LABRO.