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MONDES POLAIRES - Page 8

  • L'ÉNIGME DU LATHAM 47

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    Juin 1928, un Latham 47 décolle de Norvège à destination du pôle Nord à la recherche du dirigeable Italia, commandé par Umberto Nobile, disparu au pôle Nord. À bord de l’hydravion français : six aventuriers-secouristes dont un explorateur norvégien illustre et un marin d’Etat.

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    Tout a pourtant bien démarré pour l’expédition du général italien Umberto Nobile. Décollage de son ballon-dirigeable Italia de Milan le 15 avril 1928. Après une traversée des Alpes, de l'Autriche, de la Tchécoslovaquie, de l'Allemagne et de la Suède, l'aéronef parvient sans encombre dans les îles Svalbard (Spitzberg pour nous les Français).

    Le 23 mai 1928, le ballon-dirigeable des italiens décolle pour le pôle Nord. Dans l'impossibilité d'atterrir comme prévu en raison des mauvaises conditions climatiques, Umberto Nobile décide de rebrousser chemin mais se fait surprendre dans une violente tempête causant la chute de son ballon dirigeable.

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    Appelé à participer aux recherches de l’Italia d'Umberto Nobile, le capitaine de corvette René Guilbaud décolle le 18 juin 1928 des îles Svalbard. À bord de son  Latham 47, lui et trois équipiers français ainsi que deux norvégiens, dont l’illustre explorateur Roald Amundsen.

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    Officier dans la Marine depuis 1911, René Guilbaud est un pilote d’hydravion chevronné.  En 1926, il a même tenté une liaison en hydravion France-Madagascar. S’il a finalement échoué, il parviendra toutefois à rentrer en France après un vol retour fort romanesque.  Au terme de 22 000 kilomètres, effectués en 38 étapes et 240 heures de vol, il rentre en France où il sera accueilli comme un héros.

    C’est fort de sa célébrité nouvelle que l’officier de Marine natif de Vendée reçoit l'ordre de se porter au secours du dirigeable de Nobile disparu au pôle Nord.

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    Quant à l’accident de l’Italia, il est rocambolesque. Lors de l’impact du ballon dirigeable contre la glace, dix hommes, parmi lesquels Nobile, sont projetés au sol tandis que l’aéronef reprend de la hauteur emportant avec lui les autres membres de l'équipage.

    Sonnés mais sains et saufs, les explorateurs échoués sur la glace vont finalement être chanceux, car du matériel est tombé lors de l'impact de la nacelle contre la banquise. Ces rescapés disposent ainsi miraculeusement de nourriture, d’une radio et d’une tente rouge, qui va leur permettre de survivre sept semaines durant.

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    Quelques semaines plus tard, les secours arriveront grâce à un petit avion suédois. Umberto Nobile sera sauvé le premier. Quand le pilote suédois viendra chercher les autres «naufragés», l’avion s'écrase contre la banquise, laissant le pilote à son tour prisonnier des glaces en compagnie des rescapés de l’Italia. Des membres d’expédition, restés dans le ballon dirigeable, on ne trouvera aucune trace.  

    Quant à Umberto Nobile, il sera accusé d'avoir abandonné ses hommes et contraint de démissionner. En froid avec Italo Balbo, «son» ministre de l'aviation et hiérarque fasciste du gouvernement de Benito Mussolini, le général Nobile est même conspué.

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    L'aviateur et explorateur italien trouve finalement refuge en Union Soviétique, œuvrant au programme soviétique de construction de dirigeables avant de s’installer aux Etats-Unis en 1936. Ce n’est qu’en 1943 qu’il retournera dans sa mère-patrie avant d’être blanchi après-guerre.

    L’épopée de l’Italia aura ainsi coûté la vie de sept personnes de l'équipage du ballon-dirigeable ainsi que celle de l’équipage de l’hydravion Latham 47. De l'aéronef français et de son équipage, on ne découvrira, quelques mois plus tard, que des débris et ceux d'un radeau de fortune en mer de Barents.

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    Quant à l’officier de Marine René Guilbaud (1892-1928), il ne demeure aujourd’hui que de rares traces dont une rue de Paris portant son nom depuis 1939, un monument érigé à sa mémoire dans son village natal à Mouchamps en Vendée ainsi qu’un autre monument inauguré en 1931 à la mémoire de l'équipage du Latham à Caudebec-en-Caux en haute normandie et un quai, sis au bord de Seine, dans la commune éponyme.

    L’énigme du Latham 47 demeure donc entière… (SD)

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  • GUETTEUR D’OURS

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    Marre du train-train quotidien ? Envie de grands espaces et de frissons ? Tentez l’aventure et devenez guetteur d’ours au Svalbard. Rapides explications.

    L’archipel du Svalbard (plus connu sous l’appellation « Spitzberg » en France) recrute ! En effet, les autorités locales recherchent une personne pour monter la garde pendant que des chercheurs effectuent leur travail sur le terrain.

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    L’ANNONCE

    « Envie de grands espaces et d’être au « contact » de l’ours polaire ? Alors ce job est fait pour vous !  Odd Olsen, le gouverneur du Svalbard, est à la recherche d’un guetteur d’ours polaire afin d’assurer la sécurité des scientifiques qui réalisent leurs recherches sur l’île.

    L’archipel situé au Nord de la Norvège et à 1000 kilomètres du Pôle Nord est l’un des rares endroits dans le monde où la population d’ours polaires grandit. On compte environ 3 000 ours polaires pour 2 400 habitants.

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    Bien que des compétences d’armes à feu soient souhaitables, le bureau du gouverneur insiste sur le fait que la personne embauchée ne devrait pas avoir besoin d’utiliser d’armes à feu. Il faut cependant pouvoir effrayer l’ours par tous les moyens. Au candidat donc d’user d’un voix forte, de cris ou d’employer des lances fusées.

    Alors ça vous tente ? »

    SOURCE : L’AGENCE DE VOYAGE 66° NORD

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    > EN SAVOIR PLUS

    Candidature et informations sur: http://www.sysselmannen.no/en/



  • DEVENEZ EXPLORATEUR

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    Direction le Groenland, le cercle polaire et le royaume des icebergs. Participez au second volet de l’expédition « Under The Pole ». Explications et mode d’emploi.

    Si le premier volet d’Under The Pole* s’est intéressé à la banquise au cœur de l’océan Arctique, le second étudiera l’univers des dernières terres de la planète sur presque deux cycles saisonniers.

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    Cette fois, l’expédition intitulée «Discovery Greenland» partira après une année de préparation (en 2013) pour 22 mois d'exploration entre le Cercle Polaire et l'extrême Nord du Groenland, avec notamment la réalisation de plongées au delà des 100 mètres, profondeur jamais atteinte par l'homme en milieu polaire.

    Under The Pole est une série d'expéditions polaires sous-marines, audacieuses et modernes, qui s'inspirent de celles des pionniers du siècle passé.

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    Cette expédition se déroulera en 3 temps. Primo : remontée le long de la côte Ouest du Groenland en voilier polaire. Secundo : hivernage dans les glaces pendant la nuit polaire. Tertio : contournement par le Nord de la plus grande île du monde, avec les Inuit et leurs traineaux à chiens.

    L'objectif consiste à explorer l'univers sous-marin des régions polaires, d'en rapporter des images uniques au monde et d'y mener des programmes scientifiques ayant trait à la biodiversité, à l'environnement polaire, à la fonte de la banquise, au réchauffement climatique ainsi qu'aux sciences humaines en milieu extrême.

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    AU CŒUR DE L’AVENTURE

    Parmi les autres particularités de l’expédition Discovery Greenland, son ouverture au grand public. À chaque étape (soit tous les 15 jours) sera ainsi proposé deux places à bord de la goélette d'exploration à ceux qui feront savoir leur candidature.

    À noter pour les amoureux de course au large, le soutien moral et matériel du navigateur Roland Jourdain (dit «Bilou») qui, via son entreprise Kairos, soutient pleinement le projet, hébergeant les organisateurs ainsi que l’ensemble du matériel. Bilou sera également le parrain de la goélette, actuellement en chantier dans la région de Nantes, qui servira de bateau-base pendant ses 22 mois.

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    Les «équipiers partenaires» vont ainsi vivre au rythme de l’expédition et de l’équipe Under The Pole, soit celui des marins, des plongeurs, des scientifiques et de l’équipe de tournage.

    « Chacun pourra ainsi réaliser un rêve : participer à une expédition polaire, naviguer et plonger dans les glaces, vivre le jour permanent et admirer les aurores boréales ou observer les grands mammifères marins et terrestres », précise, avec enthousiasme, Emmanuelle Périé, organisatrice et actrice de cette série d’expéditions polaires.

    Promesse vous est ainsi donnée de vivre au cœur d’une expédition polaire d’envergure. La bonne aubaine.

    Dépaysement, imprévus et frissons garantis !  

    Photographies Under the pole

     

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    * : Une expédition multiprimée déclinée en un film de 52mn « On a marché sous le pôle » diffusé en prime time sur Thalassa et France  et dans le monde entier et traduit en 24 + en un beau livre « On a marché sous le pôle » paru aux éditions du Chêne +  plusieurs reportages publiés notamment dans National Geographic, Figaro Magazine, ça m’intéresse, l’Express, ou Air France Mag.



    > EN SAVOIR PLUS

    RDV sur le site internet : www.underthepole.com/explorer 

     

  • PÉPITE POLAIRE (RÉACTUALISÉ)

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    « Le Piège Blanc », c’est le dernier film documentaire d’aventure du cinéaste expérimenté Thierry Robert. C’est le récit d’une expédition polaire au Groenland oriental, sous et sur la glace diffusé vendredi 3 mai en prime-time sur France 3 Thalassa. Chronique réactualisée avec bonus vidéos en prime...

    Vincent Berthet et Alban Michon n’ont pas froids aux yeux ! « Seuls les glaces et le temps sont maîtres » dit un proverbe local. Les deux intrépides explorateurs n’ont pas hésité à contredire ce dicton local en s’aventurant, en kayak de mer et à l’approche du terrible hiver arctique, entre Ittoqqortoormiit (ex Scoresby Sund), sis par 70° de latitude Nord, et Ammassalik,  sis par 65° Nord.

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    Pendant 51 jours, les deux compagnons ont ainsi exploré à leur manière la côte orientale du Groenland, ceinturée par une banquise réputée infranchissable l’hiver.

    Plongeur émérite, Alban s’est même offert le luxe d’effectuer plusieurs plongées sous les glaces et dans des fonds sous-marins jusque-là peu explorés.

    Aux commandes de la production TV de cette expédition, un réalisateur aguerri : l’ami Thierry Robert, auteur de nombreux films d’aventures primés. « Là, j’ai vais encore plus loin dans la narration » avait-il d’ailleurs promis. Promesse tenue !

     

    En suivant les premières et les dernières semaines de cette expédition, Thierry et sa « dream team » n’ont cependant que très peu interféré dans l’aventure d’Alban et Vincent. « Nous avons capté à distance leur incroyable odyssée. Pour des raisons logistiques et cinématographiques, notamment pendant les plongées d’Alban, il nous fallait être présents à leurs côtés mais sans interférer. Enfin, j’ai voulu que ce film retrace ce voyage à la fois éprouvant mais également féérique ». 

    Grâce à un drone (finalement perdu dans le fond d’un fjord) et à des caméras HD derniers cris, le réalisateur rend ainsi parfaitement hommage à la beauté époustouflante des paysages de l’un des derniers bastions inviolés de la Nature sur notre planète.

    A ces images assurément esthétiques se mêlent des images de caméras embarquées sur les kayaks (avec champ et contre-champ) afin de mieux saisir et restituer les difficultés qu’ont rencontré Vincent et Alban.

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    Cinéaste habitué des milieux extrêmes, Thierry Robert sait désormais si bien s’adapter aux contingences du terrain qu’il en arrive à une captation multi-caméras très proche de celle de la fiction, sans pour autant en altérer le souffle et le naturel d’une expédition vécue souvent dans le stress et sur les nerfs.

    Outre cette mise en images très cinématographique, le film est servi par une narration très aboutie. Le film très écrit ne souffre d'ailleurs d’aucun temps mort.

    Quant aux deux intrépides aventuriers, ils ne se départissent ni de leur naturel, ni de leur sens de l’humour aiguisé, tout en évitant de forcer le trait sur leurs péripéties.

    A noter, l’inoubliable séquence de plongée sous-marine en compagnie d’un ours polaire intriguée par cet étrange « animal » en néoprène sous ses pied. Le caméraman sous-marin René Heuzey a d'ailleurs su capter à la perfection les arabesques sous-marines d’Alban.

    « C’est un moment fort et incroyable. Je n’ai pas eu peur. Car, l’ours polaire est un bon nageur mais un piètre plongeur. De surcroît, après un temps d’adaptation pour l’un comme pour l’autre, j’ai eu la sensation de faire osmose avec lui », a ainsi confié Alban, encore ému de ce temps fort de l’expédition.

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    Autre prouesse de ce film documentaire, celle d’associer à ces images (terrestres, aériennes et sous-marines) de haut vol, une bande son d’excellente facture.

    Ami de longue date, Thierry Robert (LIRE SON PORTRAITa fait appel à Tristan Nihouarn, chanteur du groupe Matmatah, qui lui a composé des morceaux sur mesure.

    « Le Piège Blanc » est donc assurément une réussite tant technique qu’artistique ou humaine. Une juste récompense pour Alban, Vincent, l’ami Thierry et sa Dream Team. Et un coup de maître !

    Stéphane DUGAST
    Photographies W.I.D.E Expédition - Andy Pavant / Le Cinquième Rêve
     

     

    En savoir plus / 
    Rendez-vous devant votre petit écran le vendredi 3 mai à 20h45 sur France 3 dans l’émission Thalassa.

    Le site web de l'expédition W.I.D.E de Vincent et Alban.

     

     

  • PÉPITE POLAIRE

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    « Le Piège Blanc », c’est le dernier film documentaire d’aventure du cinéaste expérimenté Thierry Robert. C’est le récit d’une expédition polaire au Groenland oriental, sous et sur la glace. Rapide compte-rendu après visionnage cette semaine de cette « pépite polaire » et avant diffusion le 3 mai prochain en prime-time sur France 3 Thalassa.

    Vincent Berthet et Alban Michon n’ont pas froids aux yeux ! « Seuls les glaces et le temps sont maîtres » dit un proverbe local. Les deux intrépides explorateurs n’ont pas hésité à contredire ce dicton local en s’aventurant, en kayak de mer et à l’approche du terrible hiver arctique, entre Ittoqqortoormiit (ex Scoresby Sund), sis par 70° de latitude Nord, et Ammassalik,  sis par 65° Nord.

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    Pendant 51 jours, les deux compagnons ont ainsi exploré à leur manière la côte orientale du Groenland, ceinturée par une banquise réputée infranchissable l’hiver.

    Plongeur émérite, Alban s’est même offert le luxe d’effectuer plusieurs plongées sous les glaces et dans des fonds sous-marins jusque-là peu explorés.

    Aux commandes de la production TV de cette expédition, un réalisateur aguerri : l’ami Thierry Robert, auteur de nombreux films d’aventures primés. « Là, j’ai vais encore plus loin dans la narration » avait-il d’ailleurs promis. Promesse tenue !

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    En suivant les premières et les dernières semaines de cette expédition, Thierry et sa « dream team » n’ont cependant que très peu interféré dans l’aventure d’Alban et Vincent. « Nous avons capté à distance leur incroyable odyssée. Pour des raisons logistiques et cinématographiques, notamment pendant les plongées d’Alban, il nous fallait être présents à leurs côtés mais sans interférer. Enfin, j’ai voulu que ce film retrace ce voyage à la fois éprouvant mais également féérique ». 

    Grâce à un drone (finalement perdu dans le fond d’un fjord) et à des caméras HD derniers cris, le réalisateur rend ainsi parfaitement hommage à la beauté époustouflante des paysages de l’un des derniers bastions inviolés de la Nature sur notre planète.

    A ces images assurément esthétiques se mêlent des images de caméras embarquées sur les kayaks (avec champ et contre-champ) afin de mieux saisir et restituer les difficultés qu’ont rencontré Vincent et Alban.

    Cinéaste habitué des milieux extrêmes, Thierry Robert sait désormais si bien s’adapter aux contingences du terrain qu’il en arrive à une captation multi-caméras très proche de celle de la fiction, sans pour autant en altérer le souffle et le naturel d’une expédition vécue souvent dans le stress et sur les nerfs.

    Outre cette mise en images très cinématographique, le film est servi par une narration très aboutie. Le film très écrit ne souffre d'ailleurs d’aucun temps mort.

    Quant aux deux intrépides aventuriers, ils ne se départissent ni de leur naturel, ni de leur sens de l’humour aiguisé, tout en évitant de forcer le trait sur leurs péripéties.

    A noter, l’inoubliable séquence de plongée sous-marine en compagnie d’un ours polaire intriguée par cet étrange « animal » en néoprène sous ses pied. Le caméraman sous-marin René Heuzey a d'ailleurs su capter à la perfection les arabesques sous-marines d’Alban.

    « C’est un moment fort et incroyable. Je n’ai pas eu peur. Car, l’ours polaire est un bon nageur mais un piètre plongeur. De surcroît, après un temps d’adaptation pour l’un comme pour l’autre, j’ai eu la sensation de faire osmose avec lui », a ainsi confié Alban, encore ému de ce temps fort de l’expédition.

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    Autre prouesse de ce film documentaire, celle d’associer à ces images (terrestres, aériennes et sous-marines) de haut vol, une bande son d’excellente facture.

    Ami de longue date, Thierry Robert (LIRE SON PORTRAITa fait appel à Tristan Nihouarn, chanteur du groupe Matmatah, qui lui a composé des morceaux sur mesure.

    « Le Piège Blanc » est donc assurément une réussite tant technique qu’artistique ou humaine. Une juste récompense pour Alban, Vincent, l’ami Thierry et sa Dream Team. Et un coup de maître !

    Stéphane DUGAST
    Photographies W.I.D.E Expédition / Le cinquième rêve

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    En savoir plus / 
    Rendez-vous devant votre petit écran le 3 mai prochain à 20h45 sur France 3 dans l’émission Thalassa.

    Le site web de l'expédition W.I.D.E de Vincent et Alban.

     

  • UNDER THE POLE II : IVRESSES POLAIRES

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    22 mois d'exploration entre le cercle polaire arctique et l'extrême pointe nord du Groenland, c’est le second volet d’Under the pole, une expédition polaire sous-marine audacieuse.

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  • IMMERSIONS POLAIRES

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    « Le Piège Blanc », c’est  un film documentaire d’aventure réalisé par le cinéaste Thierry Robert. C’est le récit d’une expédition polaire au Groenland oriental, sous et sur la glace.

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    L'été dernier, Vincent Berthet et Alban Michon dérivent pendant 2 mois et demi sur la banquise ceinturant la côte orientale  du Groenland.

    Les 2 aventuriers vont devoir être vigilants avant que l’arrivée de l’hiver arctique ne compromette leur dérive.

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    C’est donc entre Ittoqqortoormiit (Scoresby Sund) par 70° de latitude Nord et Ammassalik  par 65° Nord, soit au-dessous et au-dessus du Cercle Polaire Arctique que les deux compagnons se sont aventurés en kayak de mer.

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     Outre de classiques pérégrinations dans l’une des zones du globe les plus sauvages que j’ai eu la chance de sillonner (plus confortablement) en marchant Dans les pas de Paul-Emile Victor, Vincent et Alban se sont aventurés sous la glace en effectuant des plongées sous-marines jamais faites.

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    Des plongées assurément spectaculaires sous les glaces et dans des fonds sous-marins jusque là peu explorés. 

    Un récent reportage paru dans Paris-Match a laissé deviné la dimension épique de cette expédition en tandem partie de près à la rencontre de mammifères polaires, ainsi que de toute une faune et flore sous-marine totalement méconnue.

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    Aux commandes de la production TV de cette expédition, un réalisateur aguerri : l’ami Thierry Robert, auteur de nombreux films d’aventures primés. « Là, j’ai vais encore plus loin dans la narration et la réalisation » a d’ailleurs promis le réalisateur.

    Diffusion dans quelques semaines en prime time sur France 3 dans l’émission Thalassa. Un film qui va prochainement tourner dans les festivals en France comme à l’étranger.

    Affaire à suivre sur le blog Embarquements…


  • RÊVES DE GLACES 4|4

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    Son idée ? Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce. Sa force ? S’appuyer sur les compétences et la « puissance de feu » d’acteurs industriels comme Dassault Systèmes. « Ice Dream », c’est le nom de ce projet ambitieux. C’est l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies.

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    LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT L’eau potable est une ressource rare dans de nombreux pays du globe. Au 21ème siècle, près d’un milliard d’êtres humains n’y ont d’ailleurs toujours pas accès, tandis que plus de 2,5 milliards ne disposent pas de système d’assainissement.

    Face à ce constat, les chercheurs du monde entier cherchent des solutions afin de produire de l’eau potable. Il existe pourtant de gigantesques réservoirs d’eau douce inexploitée : les icebergs.

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    Contrairement à la banquise, constituée d’eau de mer gelée et habitée par des animaux sauvages, les icebergs sont des montagnes d’eau douce à la dérive.

    Détachés des glaciers polaires et calottes continentales, ils dérivent naturellement dans l’océan jusqu’à leur fonte.

    Chaque année, des dizaines de milliers d’icebergs sont ainsi produits par les glaciers, tous destinés à fondre et à se perdre dans les eaux salées des océans. Et chaque année, c’est l’équivalent de la consommation mondiale annuelle en eau potable qui disparaît ainsi en fondant !

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    Projet « dormant » pendant 20 ans, la création de services de prévisions océaniques ainsi que la disponibilité des moyens maritimes développés pour l'offshore pétrolier vont faire renaître ce projet en 2003. Car, Georges Mougin n’a pas abandonné son idée.

    Depuis, l’ingénieur français octogénaire se démène. A l’aide de technologies d’innovation sociale, il s’est d’abord entouré d’un réseau international d’experts issus des mondes de l’ingénierie, de la glaciologie, de la météorologie et de l’océanographie physique.

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    Des technologies de simulation scientifique de pointe lui ont ensuite permis d’intégrer des données océanographiques et météorologiques complexes du monde réel. Dans le même temps, c’est grâce à des expériences virtuelles 3D immersives et des simulations que lui et son équipe ont testé plusieurs modèles.

    Georges Mougin est donc plus que jamais convaincu du bien-fondé de son idée révolutionnaire, celle d’ouvrir une nouvelle voie dans l’industrie de la production d’eau et d’énergie.

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    Compte-tenu de la géopolitique future et grâce aux technologiques innovantes du 21ème siècle, le rêve un peu fou d’un ingénieur français obstiné ne devrait plus tarder à devenir réalité… (FIN)

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream

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    > EN SAVOIR PLUS

     http://www.3ds.com/fr/icedream/

    Une plate-forme d’expériences 3D pour relever le défi du projet IceDream imaginé par Georges Mougin.

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    > LE FILM

    Visionnez le documentaire scientifique Un fim diffusé sur plusieurs chaines TV dans le monde, dont notamment France 3 (France), TV5 Monde (monde), Planète Thalassa (France), RTBF (Belgique), VRT (Belgique,) ZDF (Allemagne), 3 sat (Allemagne, Suisse, Autriche), NRK (Norvège), TSR (Suisse), Qatar Airways (monde), OASIS HD (Canada)…


  • RÊVES DE GLACES 3|4

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    Son idée ? Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce. Sa force ? S’appuyer sur les compétences et la « puissance de feu » d’acteurs industriels comme Dassault Systèmes. « Ice Dream », c’est le nom de ce projet ambitieux. C’est
    l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies.

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    LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT « Mon projet consiste à exploiter les icebergs qui dérivent naturellement et sont voués à fondre et à se perdre dans l’eau salée des océans. C’est indéniablement une ressource pour l’avenir » explique d’abord Georges Mougin, l’artisan principal de ce projet ambitieux aux difficultés techniques nombreuses.

    Première d’entre elles, celle d’anticiper la fonte de l’iceberg pendant son transfert. Il s’agit dès lors d’étudier les interactions entre l’iceberg, protégé par une jupe (dans la méthode « Mougin »), et son environnement naturel.

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    La vitesse et la température des courants marins et des vents ou encore la hauteur et la longueur d’onde de la houle sont des facteurs « impactants ». Le comportement même de l’iceberg lors de la fonte est également intéressant car ses différentes parties ne fondent pas toutes à la même vitesse.

    La partie émergée d’un iceberg est peu sensible au rayonnement solaire, grâce au pouvoir fortement réflectif du blanc immaculé de la glace.

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    Ses flans, en revanche, au niveau de la ligne de flottaison et sous l’attaque naturelle de la houle, correspondent à des zones qui fondent la plus vite.  D’où l’importance d’une ceinture flottante de 12 mètres de haut comme prévue dans le système de tractation imaginé par Georges Mougin.

    Autre région fragile d’un iceberg, ses angles ou sur des  zones des parois verticales présentant de fortes anfractuosités. La fonte y est la plus rapide car plus la surface de contact avec l’eau est grande et plus rapide est la fonte.

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    Si le bon sens pourrait suffire à prédire que la présence d’une jupe en textile synthétique et d’un matelas d’eau autour d’un iceberg ralentirait de manière considérable sa fonte, les simulations en apportent la preuve scientifique.

     « Bien entendu, des aspects importants restent à étudier sur le bien fondé du projet et notamment les moyens de tractations », tempère néanmoins Georges Mougin toujours très prolixe dès qu’il s’agit de parler de son projet « vieux » de quarante ans… (À SUIVRE)

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream

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    > EN SAVOIR PLUS

    La plate-forme d’expériences 3D pour relever le défi du projet IceDream imaginé par Georges Mougin


  • RÊVES DE GLACE 2|4

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    De prime abord, l’idée parait saugrenue. Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce, c’est pourtant l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies. Retour sur la genèse de ce projet.

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    LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT Avec le concours de l’explorateur Paul- Emile Victor (1907-1995), l’ingénieur français Georges Mougin œuvre au transport des icebergs dès 1975. Leur client : fils aîné du roi Fayçal d’Arabie Saoudite

    Premier obstacle pourtant, la profondeur des eaux attenantes à l’Arabie Saoudite comme le confirme l’ingénieur : « A  l’entrée de la mer Rouge, les fonds du détroit de Babel-Mandel sont établis à 80 mètres de fond. Or, un iceberg issu d’un tabulaire dans l’Antarctique, c’est 200 mètres de tirant d’eau. Même problème plus à l’Est, dans le détroit d’Ormuz aux eaux seulement profondes de  40 mètres. Il nous faudra donc exploiter les icebergs en haute mer ».

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    « Il s’agit d’exploiter les icebergs qui dérivent naturellement et sont voués à fondre et à se perdre dans l’eau salée des océans.
    Il faut tirer parti des courants et des vents porteurs pour remorquer les icebergs. C’est indéniablement une ressource pour l’avenir de l’Homme »
    Georges Mougin

     

    Autant de difficultés techniques qui ne décourage pourtant pas Georges Mougin et son équipe parvenant finalement à établir l’équation de la dérive de l’iceberg grâce à des balises Argos plantées sur des icebergs, les satellites à des fins civiles n’existant pas à cette époque.

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    Préoccupations différentes du prince al-Fayçal, difficultés techniques insolvables à l’époque comme les points d’ancrages des icebergs pour le remorquage, inconnues scientifiques comme le comportement des océans qui ne sera réellement appréhendé qu’à l’orée des années 2000 grâce aux satellites d’océanographie civiles tout comme lat.hautetfort.com/archive/2013 topographie sous-marine accessible au mode civil après la guerre froide… Le projet de transport d’icebergs va finalement tomber à l’eau au début des années 1980.

    Si Georges Mougin rebondira ailleurs et multipliera les missions à l’étranger, le Malouin d’origine ne renoncera jamais à cette « idée utile à l’Homme » de son propre aveu.  (À SUIVRE)

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream


    > EN SAVOIR PLUS

    La plate-forme d’expériences 3D pour relever le défi du projet IceDream imaginé par Georges Mougin

  • RÊVES DE GLACE 1|4

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    De prime abord, l’idée parait saugrenue. Remorquer des icebergs et les exploiter afin de produire de l’eau douce, c’est pourtant l’obsession de l’ingénieur français Georges Mougin depuis plus de quatre décennies. Retour sur la génèse de ce projet.

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    1947, Georges Mougin coordonne avec le concours d'un architecte naval danois les travaux de transformation d'un navire issu des surplus de la Marine américaine qui sera transformé en bateau polaire au profit des Expéditions Polaires Françaises (EPF), initiées par un dénommé Paul-Emile Victor. Les deux hommes nouent une solide amitié tout en vaquant chacun par la suite à leurs occupations.  

    1975, Georges Mougin est contacté par l’explorateur polaire français lui-même consulté par le fils aîné du roi Fayçal d’Arabie Saoudite, en charge de trouver de nouvelles potentialités pour son pays.

    Alors président directeur général de la Salin Water Conversion Corporation d’Arabie Saoudite, le prince Mohamed al-Fayçal dispose d’un budget pharamineux.

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    Conscient des inconvénients du dessalement de l’eau de mer et du potentiel en eau douce des icebergs, il a contacté Paul-Émile Victor qui va à son tour contacter un « spécialiste » : Georges Mougin.

    « Ça a fait tilt chez Paul-Émile, qui s’est souvenu de nos discussions et de mes études sur les icebergs. Je suis ainsi rentré en rapport avec le prince Mohamed », se souvient l’intéressé. 

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    Ainsi naîtra la société Iceberg Transport International, financée par le prince en vue d’étudier la faisabilité du transfert d’icebergs vers l’Arabie.

    Fort de la manne princière, les études sont lancées. La zone de sélection des icebergs est vite repérée. Pour acheminer un iceberg dans l’océan Indien, il faut le prendre au Sud de l’Atlantique, car la dérive naturelle l’emmène vers l’Est. Le projet est en marche... (À SUIVRE) 

    Stéphane DUGAST
    Images © IceDream



  • DANS LE SILLAGE DE SHACKLETON

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    Traverser les mers du Grand Sud à bord d'un modeste canot, dans des conditions (quasi) identiques à celles de l'explorateur polaire Ernest Shackleton (1874-1922), c’est le pari osé de Tim Jarvis. Appareillage imminent…

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    D’abord, une brève piqûre de rappel historique. 1914, Ernest Shackleton se lance à l'assaut des mers du Sud. A bord de L'Endurance, 27 hommes se dirigent vers l’Antarctique afin de tenter une traversée à pied de ce continent. Leur objectif ? Relier la mer de Weddell à la mer de Ross.

    L'aventure va finalement durer deux ans mais se solder par un sauvetage qui va achèvera de forger la légende de celui qui deviendra Sir Ernest Shackleton.

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    Bloquée dans les glaces puis broyée par les glaces en décembre 1915, L'Endurance est abandonnée par le capitaine et ses hommes. Les naufragés polaires se réfugient sur Elephant Island, sise à la pointe nord de la calotte antarctique.

    LA FOLLE ÉPOPÉE

    Conscient de leur isolement total, cap’tain Shackleton épaulé par cinq de ses hommes entreprend une expédition de la dernière chance dans l'espoir de rejoindre l’île de Géorgie du Sud où se trouve une station baleinière, des équipements et surtout des rations alimentaires.

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    Après bien des péripéties, l’aventurier polaire et ses compagnons parviendront à la la station baleinière et organiseront les secours pour le restant de l’équipage resté à Elephant Island.

    C’est à cette incroyable épopée polaire que rend hommage la prochaine expédition de Tim Jarvis. Sin aventure consistant d’abord à embarquer  sur une réplique du James Caird, le canot de sauvetage à bord duquel Shackleton était parti chercher du secours afin de sauver ses hommes.

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    À L’ANCIENNE

    Appareillage le 3 janvier prochain depuis Elephant Island. Cap sur South Georgia Island pour quelque 800 nautiques (environ 1 300 kilomètres) de traversée. A l’issue, Tim Jarvis et 2 compagnons traverseront à pied l’île montagneuse de Géorgie du Sud afin de rejoindre comme leurs glorieux aïeux la station balnéaire de Stromness.

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    Shackleton Epic Expedition c’est le nom de cette aventure  qui devrait durer 2 mois. A sa tête donc, Tim Jarvis. Un aventurier anglo-australien réputé autant pour ses qualités d’explorateur que celles d’écrivain, de réalisateur ou d’orateur.

    Un hommage donc grandeur nature à l'une des épopées polaires les plus fameuses. (SD)

    Photographies Frank Hurley (anciennes) / (modernes) Shackleton Epic Expedition


    > EN SAVOIR PLUS


    Le site web de l'expédition (en anglais)
    http://shackletonepic2013.com
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