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GRAND FORMAT - Page 5

  • PLANÈTE OCÉANS (RÉACTUALISÉ)

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    Anne Quéméré n’a jamais froid aux yeux ! Auteur de folles chevauchées océaniques réussies d’abord à la rame puis en kiteboat, la Quimpéroise s’est lancée un nouveau défi de taille. Cette fois, la bretonne s’est attaquée au mythique passage du Nord-Ouest… en kayak eten solo et en kayak. En raison de mauvaises conditions météo persistantes sur son parcours, l'aventurière a décidé, la semaine passée, de mettre un terme à son expédition. En attendant, retour et présentation de son aventure polaire qu'elle compte mener l'an prochain.

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  • L’ÉNIGME DE L’OISEAU BLANC

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    Bernard Decré en est convaincu : les deux aviateurs français Nungesser et Coli ont bien été les premiers à réussir la traversée en avion d'un trait de l’océan Atlantique en mai 1927, précédant de quelques jours l’américain Charles Lindbergh. Dans ce but, Bernard Decré cherche inlassablement les débris de «l’Oiseau blanc», l’avion disparu des deux Français. Un ouvrage relate cette enquête passionnante.

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    Charles Nungesser et son copilote François Coli ne sont jamais parvenus à destination. Pire, aucune trace de leur avion ne sera retrouvée. Ils sombreront même dans l’oubli puisque deux semaines après leur aventure, l’américain Charles Lindbergh réussira à traverser l’océan Atlantique sans escale en solitaire, devenant par là-même célèbre.

    Deux hommes, le publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et le journaliste Marcel Julian, vont les premiers envisager une autre thèse : «l’Oiseau Blanc» aurait bel et bien traversé l’Atlantique mais aurait disparu en mer avant d’atteindre New-York. Où exactement ? Telle est la question…

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    Une foule d’indices

    Créateur du Tour de France à la Voile et féru d’aviation, Bernard Decré s’est résolu à élucider ce mystère. Depuis six ans, il mène patiemment son enquête. «J’ai déjà recueilli une trentaine d’indices concordants qui laissent penser que l’Oiseau blanc aurait bien traversé l’Atlantique, indique-t-il. À commencer par le témoignage du pêcheur Pierre-Marie le Chevalier, qui naviguait dans la zone le matin du 9 mai 1927. Il a raconté avoir perçu très clairement le bruit d’un avion et d’un crash suivis de cris».

    Autre pièce à conviction pour Bernard Decré : un télégramme des garde-côtes américains, daté du 18 août 1927, dans lequel ces derniers déclarent à leur hiérarchie que deux ailes reliées ont été retrouvées à 300 kilomètres de New York et à 800 kilomètres de Saint-Pierre-et-Miquelon, émettant ainsi clairement l’hypothèse que ces ailes pourraient être celles de l’aéronef français.

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    Afin de prouver de façon irréfutable que les deux pilotes français ont effectivement franchi l’Atlantique, Bernard Decré doit toutefois dénicher des preuves matérielles, comme retrouver un morceau de l’épave.

    C’est cette quête qui anime Bernard Decré depuis 6 ans. Il  a déjà exploré à trois reprises (mais sans résultats) les eaux au large de Saint-Pierre-et-Miquelon.

    L’énigme de L’Oiseau Blanc demeure ainsi encore entière...

     

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    › À LIRE
    L’Oiseau Blanc, l’enquête vérité de Bernard Decré et Vincent Montgaillard. 320 pages – 20 € (Arthaud)

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    › BONUS
    Le reportage complet paru sur France Info

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    › EN SAVOIR PLUS
    Le site web de l'expédition à la recherche de l’oiseau blanc

     

  • PHILIPPE SAUVE VOIT GRAND !

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    À L'Ouest ou L'Aventure Extraordinaire de Markus Petit, c’est un film de fiction que développe actuellement Philippe Sauve, explorateur, écrivain, conférencier et cinéaste.

     

     › LE SCÉNARIO
    Markus Petit entreprend un long voyage en canoë. Au fil des jours, la confiance le gagne, il devient distrait et un accident se produit après le passage de l'arche naturelle marquant son entrée dans des gorges.

    Eprouvé, il poursuit malgré tout son aventure, mais dans un décor devenu étrange, sinistrement désert. Deux journées sont normalement nécessaires pour atteindre le village du Pont-Saint-Esprit. Les jours passent et rien n'apparait : aucune trace humaine ni sentiers ni camping. Markus Petit dérive seul, sans trouver d'issue.

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    › UN FINANCEMENT ORIGINAL

    Participez à la production. Vous achetez le nombre de parts que vous souhaitez et obtenez des avantages. Les achats se font par carte bancaire avec le système sécurisé PAYPAL. Dès votre achat, vous recevrez un e-mail de confirmation et un formulaire à remplir. Vous retournerez le formulaire à l'adresse : slavaproduction@gmx.fr accompagné d'une photographie de votre choix qui sera utilisée comme bouton sur la page "Participants".  Ce bouton vous donnera accès à votre page personnelle. Slava Production vous enverra un code personnel pour y accéder. Dans votre page personnelle seront affichés le montant de vos parts et des informations sur vos avantage

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    › L’AUTEUR & RÉALISATEUR
    Philippe Sauve a voyagé pendant près de 20 ans, dans le but de développer une œuvre littéraire et vidéographique, basée sur l’analyse de l’individu et d’une réalité au bord du fantastique. Écrivain, cinéaste et conférencier, il vit aujourd’hui dans le Var.

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    PUBLICATION

    2014 : Siberia, récit, Préface de Sylvain Tesson, Transboréal (réédition)
    2010 : Errance Amérindienne, Une initiation à l'Amérique Profonde, récit, Éditions Transboréal
    2009 : Horizon Dakota, En canoë sur la rivière sacrée, récit, préface de Jean Raspail, Éditions les Presses de la Renaissance
    2008 : Un Indien au Pays Basque, nouvelle, Éditions Yago
    2006 : Siberia, récit, Préface de Sylvain Tesson, Éditions Les Presses de la Renaissance
    1999 : Le Scalp de l'Homme Blanc, pamphlet, , Éditions Ici ou Ailleurs
    1998 : Sous les Ponts de Memphis, roman, Éditions Blanc
    1995 : La Marche de Vie, Un tour du monde à 18 ans, Préface de Stéphane Peyron, Éditions ici ou Ailleurs

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    RÉALISATION DOCUMENTAIRE

    2013 : Indian Legends : Jean Lemoro et les Tipis du Bonheur de Vivre productions, 52'
    2011 : Huis clos islandais : Slava Production, 30'
    2010 : L'Ange de la rue : Slava Production, 26'
    2009 : Horizon Dakota : A la recherche d’Ernest Big Tobacco, coproduction Gedeon programmes et la Chaîne Voyage, 3 x 26’ et 52’, coréalisé avec Nicolas Thomä et Alain Zenou
    2007 : Siberia, Ici ou Ailleurs Production, 52’
    1999 : Ernest, Ici ou Ailleurs Production, 13'
    1995 : La Marche de Vie, un tour du monde à 18 ans, Ici ou Ailleurs Production, 26'

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    DISTINCTIONS

    Prix Coup de Coeur du Jury au Festival International du Film Polaire 2012
    Prix du Film Curieux Voyageurs au Festival Planètes Couleurs de Saint-Etienne 2012
    Prix Pierre Loti à Hendaye 2007
    Prix René Caillié 2007
    Mention spéciale pour le livre Siberia aux Ecrans de l’Aventure de Dijon
    Prix du Film d’Exploration au Festival du Film Maritime, d’Exploration et d’Environnement de Jacques-Henri Baixe.
    Prix de l’Aventurier 2007 au Festival du Film d’Aventures de La Rochelle
    Prix Spécial du Jury au Festival du film des Diablerets (Suisse)
    Prix du Public au Festival Maritime de Saint-Petersbourg (Russie)

     

     

  • IA ORA NA*!

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    Partager les flâneries de Lili Oop & Paskua, auteurs, réalisateurs et producteurs dans les îles du Pacifique Sud. Une odyssée à la rencontre des peuples océaniens, aux antipodes d’un monde à l’envers, les «Ta’ata», c’est-à-dire les hommes en langue maohi.

    CE QU’ILS EN DISENT « Nous sommes des nomades de la mer, vagabonds traine-savates sur le plus grand des océans, amoureux des horizons circulaires et des vagues déferlantes, des sillages phosphorescents et des sillons d’étraves éclairés de lunes et d’arcs-en-ciel.

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    Nous vous proposons une chronique des bords du monde, des portraits et des scènes de la vie quotidienne dans le «Triangle Polynésien» [Nouvelle-Zélande - Hawaii - Île de Pâques] – des dérives psycho-géographiques plus que des exploits nautiques, des regards singuliers sur la vie et les hommes, des points-de-vue décalés sur le monde depuis des atolls perdus, des archipels bientôt engloutis, et des paroles étonnantes prononcées dans le vent alizé.

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    Nous partageons la vie de communautés d’enfants abandonnés sur des îlots de Tahiti, les errances urbaines des travestis rea-rea de Papeete, l’exil intérieur des premiers réfugiés climatiques de Kiribati face à la montée des eaux, les joies simples des pêches dans les eaux d’un lagon turquoise et or, et les chants de femmes de Rapa quand elles préparent la popoi

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    Embarquez avec nous sur la Libertine, notre unité mobile de production est aussi notre lieu de vie nomade. C'est un ketch Joshua construit au chantier Meta de Tarare en 1969. Un bateau qui est le sister-ship du Joshua de Bernard Moitessier. Un ketch pour un tour du monde et pour la production audiovisuelle et multimédia.

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    * : Ce sont les premiers mots d'accueil à tout visiteur venant à Tahiti signifiant littéralement : «Que tu vives toujours !» 


    › LES AUTEURS

    Lili Oop & Paskua sont les auteurs, réalisateurs et producteurs de «Ta’ata», une émission quotidienne diffusée depuis le printemps 2011 et jusqu’en Décembre 2012 par Polynésie Première et le réseau Outre-mer de France Télévisions, créateurs de la première coopérative d’auteurs en Polynésie Française et de l’agence photo et multimédia TA’ATA.

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    › EN SAVOIR PLUS

    Arte Creative 

    TA’ATA TV

    TA’ATA TV REPLAY

    «La Libertine»

  • SYRIE, DANS L'ENFER D'ALEP

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    La guerre en Syrie a déjà fait plus de 100 000 morts. La région d'Alep en compte à elle seule plus de 30 000. Un an après le début de la bataille d'Alep, une équipe de cinéastes de la société de production Ligne de Front a voulu savoir ce qu'il restait de cette ville quatre fois millénaire. Une odyssée saisissante en Syrie, dans l'enfer d'Alep.

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    De ce qui était autrefois le cœur économique du pays, il ne reste presque plus rien. De la vieille ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, ne subsistent que des ruines. Méthodiquement, les chars, les mortiers et les hélicoptères de Bachar Al-Assad ont détruit des quartiers entiers.

    La plupart des habitants ont fui. A Alep, ne restent plus que les combattants et leurs familles ; ceux qui n'ont pas les moyens de partir également. Nous sommes allés à la rencontre de ces hommes et ces femmes pour comprendre leurs motivations, leurs espoirs, pour découvrir aussi comment on survit dans Alep assiégée.

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    Les cinéastes ont rencontré Abdul Malik. A 29 ans, cet ancien employé de l'industrie pharmaceutique se bat aujourd'hui avec la kalachnikov de son frère, tombé au combat il y a quelques semaines. Ils ont découvert ses hommes aussi, ces combattants sunnites qui deux fois par semaine risquent leur vie pour ravitailler les retraités chrétiens de leur quartier.

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    Un documentaire âpre et indispensable du journaliste Manolo d'Arthuys et du réalisateur Jean-Louis Magnan

    L'équipe TV a également suivi ces combattantes kurdes qui, à moins de 30 ans, dirigent les opérations sur le front, des dizaines d'hommes sous leurs ordres. Chez ces citoyens de deuxième zone, on combat pour reprendre son quartier, pour reconquérir son identité aussi.

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    Dans la banlieue d'Alep, l'équipe a rencontré Yasser, l'ancien forgeron devenu artificier pour la cause. Ses roquettes de fortunes et ses grenades artisanales lui ont déjà coûté une main mais chaque jour, il perfectionne ses inventions...

    Ils ont vu les hommes en noir aussi, les djihadistes. Mieux armés, mieux entrainés que la plupart des rebelles, ils gagnent du terrain. Contre Bachar bien sûr mais pour Dieu surtout.

    Alep, un an après, c'est le portrait d'une ville dévastée qui tente de renaitre dès que les bombardements cessent, c'est le portrait surtout de ses habitants. De ceux qui vivent et qui font la guerre en Syrie.
     

    LE FILM

    CREDITS
    Un film du journaliste Manolo d’Arthuys et du réalisateur Jean-Louis Magnan (52 Mn). Une coproduction LCP-Assemblée nationale / Ligne de Front.


  • DROIT AU BUT (RÉACTUALISÉ)

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    Nom d’usage ? Marius. Matricule ? 0585-3861. Signes particuliers ? «Petite frappe» du milieu marseillais devenue commando Marine puis directeur de sécurité d'un port et comédien sur le petit comme le grand écran. Sa vie est assurément romanesque. Cette fois, il la raconte dans un récit autobiographique. Net, clair et précis...

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  • L'ECOLE DE MERZOUGA

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    Direction le Maroc, le désert, Merzouga et ses dunes. À bord de leur «Joséphine des Sables» pendant la dernière édition du 4L trophy,  deux étudiantes sont parties à la rencontre de  Samir le professeur et de ses 44 élèves.  C’est cette histoire de 4L - une vraie et d'autres en carton - que nous allons vous raconter…

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    Vivre l’aventure avec un grand «A», c’est d’abord la motivation première d’Aurélie et d’Anne-Charlotte, équipage n°1852 de la seizième édition du 4L Trophy. Pour ces deux étudiantes en Master 2 «qui ont la bougeotte», il s’agit aussi de partir à la rencontre d’un nouveau continent : l’Afrique «À 22 ans, c’est forcément motivant ! » précise d’emblée, Anne-Charlotte, les yeux pétillants.

    Autre source de motivations pour ces deux étudiantes, celle de donner un sens à leur odyssée en y associant un projet humanitaire qu’elles ont construit de bout en bout.

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    GÉNÈSE D’UN PROJET

    Décembre 2012, Aurélie apprend, grâce à des amis de ses parents, qu’un projet thérapeutique autour d’une Renault 4L en carton est mené à l’hôpital psychiatrique Pierre Janet du Havre. Les deux filles filent dans la sous-préfecture de Seine-Maritime. Sur place, Anne-Charlotte et Aurélie font la connaissance avec les patients, l’infirmière et un artiste qui ont œuvré à la conception et à la construction d’une 4L Renault en carton grandeur nature.

    Créer une relation différente à  «l’autre» perturbée, via un travail artistique en groupe, de la création jusqu’à la concrétisation du projet, c’est l’objectif du personnel soignant de l’hôpital Pierre Janet pour leurs patients. Un projet qui s’est concrétisée à quelques semaines du départ par la finalisation de la 4L en carton baptisée « Joséphine ».

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    Aurélie et Anne-Charlotte
    L’équipage n°1852 du raid 4L Trophy
    Les lauréates du projet « Eco-solidaire »
    Une 4L Renault et des minis 4L en carton

    Quand aventure et humanitaire se conjuguent…

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    L'AVENTURE DES 4L EN CARTON

    Quant au choix de la Renault 4L, il ne doit rien au hasard. Au-delà de la symbolique dans l'imagerie collective, cette voiture possède également un lien fort avec l’hôpital Pierre Janet et ses occupants. En effet, la 4L fut, durant de nombreuses années, la «voiture-à-tout-faire » de l'établissement.

    La plupart des patients l'ont connu. C’était surtout le véhicule qui faisait le lien vers l'extérieur, tel un vecteur social. Aurélie et Anne-Charlotte sont touchées par ce projet, ses valeurs et les ponts qu’elles vont tisser avec les patients. Car, c’est à bord d’une «vraie» 4L que les deux étudiantes vont, quant à elles, partir au Maroc pour vivre la 16ème édition du 4L Trophy.

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    «Autant de convergences qui nous ont incitées à construire un projet à notre façon autour de 4L en carton. Car le carton ça n’est pas seulement une matière première brute, c’est aussi un vecteur de mouvement, de changement et d’échange, comme dans un déménagement. C’est également une matière facilement transformable et façonnabl», complètent en cœur Aurélie et Anne-Charlotte.

    Le «4L Trophy», c’est quoi ? C’est un raid et le premier rallye européen 100% étudiant. C’est une aventure alliant aventure, action, partage et solidarité.  En participant à ce raid, les 3 000 «étudiants-pilotes» (2 par 4L)  viennent également en aide  aux enfants du désert grâce à l'association «Enfants du Désert». Direction le Maroc et ses pistes poussiéreuses  pour un voyage initiatique «utile».

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    QUATRE AILES AU MAROC

    Pour d’évidentes raisons pratiques, les deux étudiantes ne peuvent cependant pas emmener « Joséphine » au Maroc.  Elles vont dès lors faire construire des 4L miniatures par des élèves d’un collège de Rueil-Malmaison en banlieue parisienne. Chaque élève fabrique ainsi, à l’aide d’un patron, des «4L» à échelle réduite et les personnalise selon ses envies.

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    Autant de «mini» 4L qu’Aurélie et Anne-Charlotte embarquent cette fois dans le coffre de leur 4L bleue qu’elles ont rebaptisée pour l’occasion «Joséphine des Sables». Facilement transportable, ces 4L en carton deviennent ainsi leur «matière première» d’échange dans l’optique de mener une action solidaire dans une école au Maroc.

    «On va non seulement pouvoir les distribuer mais surtout en faire fabriquer de nouvelles à des élèves marocains que nous allons rencontrer. On pourra ainsi parler des 4L en carton et de notre voyage depuis Paris. Toute notre aventure va prendre son sens», s’enthousiasment Anne-Charlotte et Aurélie.

    Reportage photographique de Christophe Géral
    & Récit de Stéphane Dugast


    PROLOGUE

    Anne-Charlotte et Aurélie vivront une journée inoubliable en compagnie de Samir et des 44 élèves, découvrant également une école aux conditions spartiates. En plus de permettre aux 2 étudiantes de mener à bien leur projet original, les organisateurs du 4L Trophy ont lancé et financé une opération pour améliorer les conditions de vie des élèves de cette école. Les promesses ont été tenues car Samir m'a écrit cet été, fier de montrer les photos de ce qu'est devenue son établissement. Son reportage photographique.

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    Samir et ses élèves devant le nouveau portail
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    La nouvelle cour de récréation bientôt ombragée

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  • SNSM : Ô BONNE MÈRE

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    Acteur incontournable du monde maritime, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) s’appuie sur des moyens et des effectifs conséquents, dont 6 000 sauveteurs bénévoles œuvrant, en mer ou le long du littoral, en métropole comme en outre-mer, tout au long de l’année. Second volet d'un reportage consacré aux sauveteurs de la SNSM et focus sur un interaction singulière avec la Marine nationale à Marseille.

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    (LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT) Sis à la Pointe-Rouge de la cité phocéenne, cette unité des marins du bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) présente la particularité de mener une majorité d’opérations de sauvetage en mer, du fait de sa localisation.

    Autres signe particulier de ce poste, celui d’armer par des marins-pompiers un navire de la flotte des sauveteurs en mer : «La Bonne Mère».

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    La vedette «La Bonne Mère» devant le château d’If pendant un récent exercice avec le Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP), l’une des 7 sections opérationnelles spécialisées du bataillon des marins-pompiers de Marseille.

    Suite à une convention signée entre la SNSM et la mairie de Marseille, le BMPM dispose de ce moyen nautique afin de mener ses missions de sauvetage en mer. 6 mètres, 1 000 CV, 5 hommes d'équipage, «La Bonne Mère» est un bâtiment opérationnel en 5 minutes, 24 heures sur 24.

    En 2012, la vedette «La Bonne Mère» a effectué 250 interventions par tous les temps.

    Photographies © SNSM & Philippe Solla / BMPM

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    › EN SAVOIR PLUS

    snsm,marseille,la bonne mère,bataillon des marins-pompiersUn don de 150 € à la SNSM finance l’acquisition d’un gilet de sauvetage pour un sauveteur embarqué, un don de 380 € une tenue complète. Pour contacter et aider les Sauveteurs en mer. Par courrier : SNSM - cité d’Antin - 75009 Paris. Par téléphone : 01 56 02 64 64. Faire un don à la SNSM, RDV sur http://www.snsm.org/page/faire-un-don

     

  • SNSM : LE SAUVETAGE EN MER

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    société nationale de sauvetage en mer,snsmSecourir, bénévolement et gratuitement, les vies humaines en danger, en mer comme sur le littoral, en France métropolitaine comme en outre-mer, c’est la mission première de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM). Présentation d’une association connaissant (malheureusement) un pic d’activités l’été.

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    Un inventaire à la Prévert mais les chiffres parlent d’eux mêmes. La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) s’appuie sur 220 stations réparties sur tout le littoral métropolitain et en outre-mer. Quant à ses effectifs, il se compose de 65 salariés, 4 400 sauveteurs embarqués, 800 formateurs et 1 200 cadres bénévoles, 1 500 nageurs-sauveteurs volontaires, détachés l’été pour assurer la sécurité des plages, soit en tout plus de 6 000 sauveteurs bénévoles.

    La flotte SNSM se compose de 200 embarcations, 40 canots tous temps, une centaine de vedettes et plus de  60 semi-rigides. Concernant le «bilan opérationnel» de la SNSM, les. En 2012, les sauveteurs embarqués dela SNSM ont procédé, en mer, à plus de 1 300 interventions de recherche et de sauvetage de personne – des missions  dites SAR - et à plus de 1 500 interventions d’assistance maritime.

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    Répartis le long du littoral français en été, les nageurs-sauveteurs sont, quant à eux, intervenus à 2 070 reprises, soit une augmentation de plus de 50 % en deux ans alors que le nombre de postes de secours est resté relativement stable. Une tendance illustrant la nécessité, pour la SNSM et les autres acteurs du monde maritime, de faire de la prévention à l’attention de tous les pratiquants de loisirs nautiques qui, trop souvent, sous-estiment les dangers de la mer.

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    LA SNSM EN BREF
    3 types d'activités : le sauvetage en mer et sur le littoral, la formation et la prévention des risques nautiques

    Du fait de son statut associatif,la SNSM est financée essentiellement grâce à la générosité du grand public et des partenaires privées. L’an passé, 76% des ressources dela SNSM étaient d’origine privée tandis que 24 % provenaient de l’Etat et des collectivités.

    société nationale de sauvetage en mer,snsm

    Grâce aux fonds récoltés, les sauveteurs peuvent acquérir le matériel et les moyens nécessaires. Ces fonds financent aussi bien l’achat d’équipements individuels - comme des combinaisons ou des gilets de sauvetage - que des achats plus lourds comme de nouvelles vedettes. Toutefois, pour continuer de mener à bien leur mission, le flux des donateurs privés ne doit pas se tarir, tant les investissements sont permanents pour équiper les sauveteurs bénévoles.

    société nationale de sauvetage en mer,snsm

    Parce que la SNSM est passée d’un système plus ou moins «artisanal» qui a longtemps prévalu, à une structure proposant désormais aux autorités publiques en charge de la sécurité en mer de véritables capacités opérationnelles mises en œuvre par des sauveteurs bénévoles mais formés et qualifiés, les dons sont plus que jamais indispensables, dont acte…

    Stéphane DUGAST
    Photographies © SNSM

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    société nationale de sauvetage en mer,snsm› Un don de 150 € à la SNSM finance l’acquisition d’un gilet de sauvetage pour un sauveteur embarqué, un don de 380 € une tenue complète. Pour faire un don aux Sauveteurs en mer, RDV sur http://www.snsm.org/page/faire-un-don

  • L'ÉNIGME DU LATHAM 47

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    Juin 1928, un Latham 47 décolle de Norvège à destination du pôle Nord à la recherche du dirigeable Italia, commandé par Umberto Nobile, disparu au pôle Nord. À bord de l’hydravion français : six aventuriers-secouristes dont un explorateur norvégien illustre et un marin d’Etat.

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    Tout a pourtant bien démarré pour l’expédition du général italien Umberto Nobile. Décollage de son ballon-dirigeable Italia de Milan le 15 avril 1928. Après une traversée des Alpes, de l'Autriche, de la Tchécoslovaquie, de l'Allemagne et de la Suède, l'aéronef parvient sans encombre dans les îles Svalbard (Spitzberg pour nous les Français).

    Le 23 mai 1928, le ballon-dirigeable des italiens décolle pour le pôle Nord. Dans l'impossibilité d'atterrir comme prévu en raison des mauvaises conditions climatiques, Umberto Nobile décide de rebrousser chemin mais se fait surprendre dans une violente tempête causant la chute de son ballon dirigeable.

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    Appelé à participer aux recherches de l’Italia d'Umberto Nobile, le capitaine de corvette René Guilbaud décolle le 18 juin 1928 des îles Svalbard. À bord de son  Latham 47, lui et trois équipiers français ainsi que deux norvégiens, dont l’illustre explorateur Roald Amundsen.

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    Officier dans la Marine depuis 1911, René Guilbaud est un pilote d’hydravion chevronné.  En 1926, il a même tenté une liaison en hydravion France-Madagascar. S’il a finalement échoué, il parviendra toutefois à rentrer en France après un vol retour fort romanesque.  Au terme de 22 000 kilomètres, effectués en 38 étapes et 240 heures de vol, il rentre en France où il sera accueilli comme un héros.

    C’est fort de sa célébrité nouvelle que l’officier de Marine natif de Vendée reçoit l'ordre de se porter au secours du dirigeable de Nobile disparu au pôle Nord.

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    Quant à l’accident de l’Italia, il est rocambolesque. Lors de l’impact du ballon dirigeable contre la glace, dix hommes, parmi lesquels Nobile, sont projetés au sol tandis que l’aéronef reprend de la hauteur emportant avec lui les autres membres de l'équipage.

    Sonnés mais sains et saufs, les explorateurs échoués sur la glace vont finalement être chanceux, car du matériel est tombé lors de l'impact de la nacelle contre la banquise. Ces rescapés disposent ainsi miraculeusement de nourriture, d’une radio et d’une tente rouge, qui va leur permettre de survivre sept semaines durant.

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    Quelques semaines plus tard, les secours arriveront grâce à un petit avion suédois. Umberto Nobile sera sauvé le premier. Quand le pilote suédois viendra chercher les autres «naufragés», l’avion s'écrase contre la banquise, laissant le pilote à son tour prisonnier des glaces en compagnie des rescapés de l’Italia. Des membres d’expédition, restés dans le ballon dirigeable, on ne trouvera aucune trace.  

    Quant à Umberto Nobile, il sera accusé d'avoir abandonné ses hommes et contraint de démissionner. En froid avec Italo Balbo, «son» ministre de l'aviation et hiérarque fasciste du gouvernement de Benito Mussolini, le général Nobile est même conspué.

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    L'aviateur et explorateur italien trouve finalement refuge en Union Soviétique, œuvrant au programme soviétique de construction de dirigeables avant de s’installer aux Etats-Unis en 1936. Ce n’est qu’en 1943 qu’il retournera dans sa mère-patrie avant d’être blanchi après-guerre.

    L’épopée de l’Italia aura ainsi coûté la vie de sept personnes de l'équipage du ballon-dirigeable ainsi que celle de l’équipage de l’hydravion Latham 47. De l'aéronef français et de son équipage, on ne découvrira, quelques mois plus tard, que des débris et ceux d'un radeau de fortune en mer de Barents.

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    Quant à l’officier de Marine René Guilbaud (1892-1928), il ne demeure aujourd’hui que de rares traces dont une rue de Paris portant son nom depuis 1939, un monument érigé à sa mémoire dans son village natal à Mouchamps en Vendée ainsi qu’un autre monument inauguré en 1931 à la mémoire de l'équipage du Latham à Caudebec-en-Caux en haute normandie et un quai, sis au bord de Seine, dans la commune éponyme.

    L’énigme du Latham 47 demeure donc entière… (SD)

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  • PÉPITE POLAIRE (RÉACTUALISÉ)

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    « Le Piège Blanc », c’est le dernier film documentaire d’aventure du cinéaste expérimenté Thierry Robert. C’est le récit d’une expédition polaire au Groenland oriental, sous et sur la glace diffusé vendredi 3 mai en prime-time sur France 3 Thalassa. Chronique réactualisée avec bonus vidéos en prime...

    Vincent Berthet et Alban Michon n’ont pas froids aux yeux ! « Seuls les glaces et le temps sont maîtres » dit un proverbe local. Les deux intrépides explorateurs n’ont pas hésité à contredire ce dicton local en s’aventurant, en kayak de mer et à l’approche du terrible hiver arctique, entre Ittoqqortoormiit (ex Scoresby Sund), sis par 70° de latitude Nord, et Ammassalik,  sis par 65° Nord.

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    Pendant 51 jours, les deux compagnons ont ainsi exploré à leur manière la côte orientale du Groenland, ceinturée par une banquise réputée infranchissable l’hiver.

    Plongeur émérite, Alban s’est même offert le luxe d’effectuer plusieurs plongées sous les glaces et dans des fonds sous-marins jusque-là peu explorés.

    Aux commandes de la production TV de cette expédition, un réalisateur aguerri : l’ami Thierry Robert, auteur de nombreux films d’aventures primés. « Là, j’ai vais encore plus loin dans la narration » avait-il d’ailleurs promis. Promesse tenue !

     

    En suivant les premières et les dernières semaines de cette expédition, Thierry et sa « dream team » n’ont cependant que très peu interféré dans l’aventure d’Alban et Vincent. « Nous avons capté à distance leur incroyable odyssée. Pour des raisons logistiques et cinématographiques, notamment pendant les plongées d’Alban, il nous fallait être présents à leurs côtés mais sans interférer. Enfin, j’ai voulu que ce film retrace ce voyage à la fois éprouvant mais également féérique ». 

    Grâce à un drone (finalement perdu dans le fond d’un fjord) et à des caméras HD derniers cris, le réalisateur rend ainsi parfaitement hommage à la beauté époustouflante des paysages de l’un des derniers bastions inviolés de la Nature sur notre planète.

    A ces images assurément esthétiques se mêlent des images de caméras embarquées sur les kayaks (avec champ et contre-champ) afin de mieux saisir et restituer les difficultés qu’ont rencontré Vincent et Alban.

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    Cinéaste habitué des milieux extrêmes, Thierry Robert sait désormais si bien s’adapter aux contingences du terrain qu’il en arrive à une captation multi-caméras très proche de celle de la fiction, sans pour autant en altérer le souffle et le naturel d’une expédition vécue souvent dans le stress et sur les nerfs.

    Outre cette mise en images très cinématographique, le film est servi par une narration très aboutie. Le film très écrit ne souffre d'ailleurs d’aucun temps mort.

    Quant aux deux intrépides aventuriers, ils ne se départissent ni de leur naturel, ni de leur sens de l’humour aiguisé, tout en évitant de forcer le trait sur leurs péripéties.

    A noter, l’inoubliable séquence de plongée sous-marine en compagnie d’un ours polaire intriguée par cet étrange « animal » en néoprène sous ses pied. Le caméraman sous-marin René Heuzey a d'ailleurs su capter à la perfection les arabesques sous-marines d’Alban.

    « C’est un moment fort et incroyable. Je n’ai pas eu peur. Car, l’ours polaire est un bon nageur mais un piètre plongeur. De surcroît, après un temps d’adaptation pour l’un comme pour l’autre, j’ai eu la sensation de faire osmose avec lui », a ainsi confié Alban, encore ému de ce temps fort de l’expédition.

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    Autre prouesse de ce film documentaire, celle d’associer à ces images (terrestres, aériennes et sous-marines) de haut vol, une bande son d’excellente facture.

    Ami de longue date, Thierry Robert (LIRE SON PORTRAITa fait appel à Tristan Nihouarn, chanteur du groupe Matmatah, qui lui a composé des morceaux sur mesure.

    « Le Piège Blanc » est donc assurément une réussite tant technique qu’artistique ou humaine. Une juste récompense pour Alban, Vincent, l’ami Thierry et sa Dream Team. Et un coup de maître !

    Stéphane DUGAST
    Photographies W.I.D.E Expédition - Andy Pavant / Le Cinquième Rêve
     

     

    En savoir plus / 
    Rendez-vous devant votre petit écran le vendredi 3 mai à 20h45 sur France 3 dans l’émission Thalassa.

    Le site web de l'expédition W.I.D.E de Vincent et Alban.

     

     

  • PÉPITE POLAIRE

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    « Le Piège Blanc », c’est le dernier film documentaire d’aventure du cinéaste expérimenté Thierry Robert. C’est le récit d’une expédition polaire au Groenland oriental, sous et sur la glace. Rapide compte-rendu après visionnage cette semaine de cette « pépite polaire » et avant diffusion le 3 mai prochain en prime-time sur France 3 Thalassa.

    Vincent Berthet et Alban Michon n’ont pas froids aux yeux ! « Seuls les glaces et le temps sont maîtres » dit un proverbe local. Les deux intrépides explorateurs n’ont pas hésité à contredire ce dicton local en s’aventurant, en kayak de mer et à l’approche du terrible hiver arctique, entre Ittoqqortoormiit (ex Scoresby Sund), sis par 70° de latitude Nord, et Ammassalik,  sis par 65° Nord.

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    Pendant 51 jours, les deux compagnons ont ainsi exploré à leur manière la côte orientale du Groenland, ceinturée par une banquise réputée infranchissable l’hiver.

    Plongeur émérite, Alban s’est même offert le luxe d’effectuer plusieurs plongées sous les glaces et dans des fonds sous-marins jusque-là peu explorés.

    Aux commandes de la production TV de cette expédition, un réalisateur aguerri : l’ami Thierry Robert, auteur de nombreux films d’aventures primés. « Là, j’ai vais encore plus loin dans la narration » avait-il d’ailleurs promis. Promesse tenue !

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    En suivant les premières et les dernières semaines de cette expédition, Thierry et sa « dream team » n’ont cependant que très peu interféré dans l’aventure d’Alban et Vincent. « Nous avons capté à distance leur incroyable odyssée. Pour des raisons logistiques et cinématographiques, notamment pendant les plongées d’Alban, il nous fallait être présents à leurs côtés mais sans interférer. Enfin, j’ai voulu que ce film retrace ce voyage à la fois éprouvant mais également féérique ». 

    Grâce à un drone (finalement perdu dans le fond d’un fjord) et à des caméras HD derniers cris, le réalisateur rend ainsi parfaitement hommage à la beauté époustouflante des paysages de l’un des derniers bastions inviolés de la Nature sur notre planète.

    A ces images assurément esthétiques se mêlent des images de caméras embarquées sur les kayaks (avec champ et contre-champ) afin de mieux saisir et restituer les difficultés qu’ont rencontré Vincent et Alban.

    Cinéaste habitué des milieux extrêmes, Thierry Robert sait désormais si bien s’adapter aux contingences du terrain qu’il en arrive à une captation multi-caméras très proche de celle de la fiction, sans pour autant en altérer le souffle et le naturel d’une expédition vécue souvent dans le stress et sur les nerfs.

    Outre cette mise en images très cinématographique, le film est servi par une narration très aboutie. Le film très écrit ne souffre d'ailleurs d’aucun temps mort.

    Quant aux deux intrépides aventuriers, ils ne se départissent ni de leur naturel, ni de leur sens de l’humour aiguisé, tout en évitant de forcer le trait sur leurs péripéties.

    A noter, l’inoubliable séquence de plongée sous-marine en compagnie d’un ours polaire intriguée par cet étrange « animal » en néoprène sous ses pied. Le caméraman sous-marin René Heuzey a d'ailleurs su capter à la perfection les arabesques sous-marines d’Alban.

    « C’est un moment fort et incroyable. Je n’ai pas eu peur. Car, l’ours polaire est un bon nageur mais un piètre plongeur. De surcroît, après un temps d’adaptation pour l’un comme pour l’autre, j’ai eu la sensation de faire osmose avec lui », a ainsi confié Alban, encore ému de ce temps fort de l’expédition.

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    Autre prouesse de ce film documentaire, celle d’associer à ces images (terrestres, aériennes et sous-marines) de haut vol, une bande son d’excellente facture.

    Ami de longue date, Thierry Robert (LIRE SON PORTRAITa fait appel à Tristan Nihouarn, chanteur du groupe Matmatah, qui lui a composé des morceaux sur mesure.

    « Le Piège Blanc » est donc assurément une réussite tant technique qu’artistique ou humaine. Une juste récompense pour Alban, Vincent, l’ami Thierry et sa Dream Team. Et un coup de maître !

    Stéphane DUGAST
    Photographies W.I.D.E Expédition / Le cinquième rêve

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    En savoir plus / 
    Rendez-vous devant votre petit écran le 3 mai prochain à 20h45 sur France 3 dans l’émission Thalassa.

    Le site web de l'expédition W.I.D.E de Vincent et Alban.