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La Patrouille de France fête cette année ses 60 ans. En prime des meetings en rafale et un film avec des images rarement vues. Rapides explications.
Pour ses 60 ans, la Patrouille de France a vu grand ! Outre un meeting organisé le week-end dernier pour fêter son soixantième anniversaire, la formation de voltige de l'armée de l'air a permis le tournage d’un film de haute voltige.
Retraçant l’histoire de cette formation mondialement connue, la vie de l’équipe, l’entraînement des pilotes, leurs frissons ou leurs émerveillements, ce documentaire de 52 minutes a été concocté par Éric Magnan, réalisateur de cinéma auquel on doit les vues aériennes du long-métrage Les chevaliers du ciel.
Passionné d’avions et de belles images, Eric Magnan a su (et pu) capter des moments rares avec d’imposants moyens. « Les passionnés y trouveront leur graal, le film dont ils n’avaient jamais osé rêver, tandis que les profanes découvriront une histoire, un univers esthétique et une émotion qui les marqueront à jamais », promet ainsi le réalisateur.
À noter que Michel Drucker, autre passionné d’aviation et ancien parrain de la Patrouille, prête sa voix au film.
De la bataille de Diên Biên Phu, aux soldats perdus d'Algérie jusqu'aux confins de l'Afghanistan, deux amis - grand reporter, écrivain et cinéaste - se confient sur ces lieux qu’ils ont fréquentées à des époques différentes. Confidences de Pierre Schoendoerffer et de Patrick Forestier deux baroudeurs éternels.
26 ans d’écart d’âge, deux vies et deux destins. Tout les sépare en apparence. Pourtant leurs points communs étaient nombreux.
À eux deux, ils ont ainsi arpenté la planète, couvrant les conflits majeurs du vingtième siècle. Patrick Forestier(NDLR : scénariste d’un prochain film sur la piraterie) et son aîné étaient donc faits pour se rencontrer, ce qu’ils ont fait avant la mort l’an dernier de Pierre Schoendoerffer (VOIR L’HOMMAGE).
Ecrivain, metteur en scène et cinéaste, Pierre Schoendoerffer (1928-2012) a mené sa carrière tambour battant après avoir été soldat de l’image et fait prisonnier pendant la bataille de Diên Biên Phu.
De ses films, les aficionados retiennent « Le Crabe-Tambour » (VOIR LA CHRONIQUE) et le documentaire « La Section Anderson », film documentaire oscarisé en 1968. De son œuvre littéraire, « L'Adieu au roi » (prix Interallié 1969) et « Le Crabe-Tambour » (Grand Prix du roman de l'Académie française 1976) sont deux de ses ouvrages phares.
Quant à Patrick Forestier (né en 1964), il officie toujours comme grand reporter à Paris Match tout en réalisant des film documentaires. Lauréat des prix Lazareff & Vérité, il est également l'auteur de plusieurs ouvrages dont « Le train du Négus » (en Éthiopie), « Confession d'un émir du CIA » (en Algérie) et « Hôtel Palestine », chronique singulière de la guerre à Bagdad.
Autant dire qu’en se rencontrant, les deux hommes avaient beaucoup à se raconter, partageant tous les deux ce même goût pour l’aventure, inspirés par les tribulations de leur mentor de Joseph Kessel (LIRE SON PORTRAIT), grand reporter, écrivain et baroudeur comme eux
À partir d’entretiens réalisés sur presque deux ans, avant la mort de Pierre Schœndœrffer survenue le 14 mars 2012, Patrick Forestier a réussi ce brillant « passage de témoin entre deux générations » de reporters de guerre, comme il l’écrit lui-même.
Durant ces nombreuses rencontres, Pierre Schoendoerffer et Patrick Forestier ont ainsi passé en revue leur parcours, narrant leur jeunesse, leurs expériences, leurs ratés ou leurs bonheurs.
L'Indochine, les tirs des talibans afghans, le soleil somalien, les guerres coloniales, les tournages de films et de documentaires, les bombardements du Liban, les coups de chance et les moments de trouille... Défilent ainsi au fil des pages de cet ouvrage des vies de bourlingueur émaillées d’anecdotes survenues aux quatre coins de la planète durant des conflits majeurs du vingtième siècle.
Un livre dont les chapitres se dévorent comme des séquences de cinéma. On y découvre des facettes méconnues de Pierre Schœndœrffer, cinéaste et écrivain de Marine par l’entremise de Patrick Forestier qui a eu la lumineuse idée de faire publier ses entretiens.
Un témoignage éclairant, et un bien bel hommage.
Crédits photographiques : Paris-Match - ECPAD
> À LIRE La guerre dans les yeux de Pierre Schoendoerffer & Patrick Forestier. 346 pages - 20,90 €. (Grasset).
Chronique d’un illustrateur et peintre de la Marine depuis 1983 aux talents éclectiques.
Serge Marko aime les « bateaux gris ». Les porte-avions Foch et Clémenceau, le croiseur Colbert, la porte-hélicoptères Jeanne d’arc, l’aviso-escorteur Commandant Bourdais… Depuis 3 décennies, il a ainsi bourlingué sur nombre de bâtiments de la Marine nationale, du fait de son statut de peintre officiel de la Marine. De ce privilège, Serge Marko ne s'en est donc pas privé, comme en témoignent ses multiples œuvres réalisés lors de ses embarquements et escales.
Aquarelles, croquis ou huiles, ses talents il les a également forgés depuis sa prime jeunesse. Etudiant aux Beaux-arts, Serge Marko s’est d’abord lancé dans le dessin publicitaire. Il suit ensuite des cours de l'Académie Frochot tout en commençant à exposer en France et ailleurs. Les galeries lui ouvrent dès lors leurs portes.
Devenu peintre officiel de la Marine depuis 1983 (et de l'Air), Serge Marko obtient une pluie de prix et récompenses tout en enchaînant les embarquements. Les Philippines, la mer de Chine, Djibouti, l’archipel de Crozet, la Terre Adélie, les Marquises… Si l’artiste-reporter élargit ses horizons, il continue cependant ses travaux à terre, qu’il s’agisse de son travail de paysagiste, de portraitiste ou ses reportages thématiques comme des nus.
Son goût avéré pour la perspective, la ligne et le détail l'entraînent logiquement sur des sujets architecturaux. Quant au monde industriel et militaire, il le passionne car il n’empêche pas selon lui l’émotion.
En adepte et digne héritier d’Albert Brenet (1903-2005), également peintre de la Marine et illustrateur hors pair, Serge Marko s’est ainsi fait chroniqueur de son époque, de la Marine de la fin du vingtième siècle. En 176 pages et plus de 200 reproductions, ce livre permet de (re)découvrir un peintre de la Marine à l’œuvre foisonnante.
> À LIRE Serge Marko - Le Regard au large de Dominique Vergnon & Serge Marko. 176 pages - 55 euros (GD éditions). Commandes et règlements sur le web à http://www.gdeditions.fr/
Marre du train-train quotidien ? Envie de grands espaces et de frissons ? Tentez l’aventure et devenez guetteur d’ours au Svalbard. Rapides explications.
L’archipel du Svalbard (plus connu sous l’appellation « Spitzberg » en France) recrute ! En effet, les autorités locales recherchent une personne pour monter la garde pendant que des chercheurs effectuent leur travail sur le terrain.
L’ANNONCE
« Envie de grands espaces et d’être au « contact » de l’ours polaire ? Alors ce job est fait pour vous ! Odd Olsen, le gouverneur du Svalbard, est à la recherche d’un guetteur d’ours polaire afin d’assurer la sécurité des scientifiques qui réalisent leurs recherches sur l’île.
L’archipel situé au Nord de la Norvège et à 1000 kilomètres du Pôle Nord est l’un des rares endroits dans le monde où la population d’ours polaires grandit. On compte environ 3 000 ours polaires pour 2 400 habitants.
Bien que des compétences d’armes à feu soient souhaitables, le bureau du gouverneur insiste sur le fait que la personne embauchée ne devrait pas avoir besoin d’utiliser d’armes à feu. Il faut cependant pouvoir effrayer l’ours par tous les moyens. Au candidat donc d’user d’un voix forte, de cris ou d’employer des lances fusées.
Un hivernage au cœur de l’Arctique canadien, c’est la promesse faite par l’équipage du Manguier. Appel à candidatures…
L'équipage du Manguier (LIRE LE REPORTAGE) s'affaire depuis quelques semaines à la préparation d'une résidence hors du commun. Nom de code du projet «Le Bateau Givre».
Les organisateurs recherchent ainsi cinq artistes pour vivre deux mois au cœur des glaces de l'Arctique canadien. Deux mois pour créer, échanger et témoigner de la culture Inuit, en pleine mutation.
RÉSIDENCE D'ARTISTES DANS LES GLACES
Les organisateurs recherchent ainsi des candidats de champs disciplinaires et de nationalités différentes ayant déjà de solides références artistiques.
Les conditions de cette résidence seront extrêmes : en plein hiver et nuit polaire les températures pourront descendre jusqu'à -30°C ou -40°C.
Les artistes intéressés doivent avoir une excellente condition physique et mentale et avoir vécu une expérience similaire (pôles, désert, haute montagne).
Si les troupes françaises entament leur retrait d’Afghanistan, la photographe Sandra Calligaro nous fait, quant à elle, découvrir, à travers un webdocumentaire un Kaboul loin des bombes et des clichés.
Au-delà des images de violence, de femmes voilées et des idées reçues sur la société afghane, ce webreportage ouvre une porte sur le quotidien de 5 familles à Kaboul. C’est l’occasion, rare, d’entendre la voix et le témoignage de 3 générations de femmes.
Yasmina, 7 ans, qui ne peut plus aller à l’école depuis que celle-ci a été déplacée. Sana, 22 ans, dont les 4 jeunes enfants mettent la patience à rude épreuve et qui tente avec son mari Aman de les élever le mieux possible, malgré la précarité de leur situation. Bibi Lahek, mère de 8 enfants, qui connait les difficultés de la vie de femme et de mère dans les camps.
Elles parlent de leur quotidien, de contraception, des bonheurs simples de la vie de famille ou encore de la place particulière de la belle-mère dans la famille afghane »
LA RÉPONSE : Franz Kafka (dans une lettre à un ami).
De langue allemande et de confession juive, Franz Kafka est un écrivain né le 3 juillet 1883 à Prague et mort le 3 juin 1924 à Kierling. Il est considéré comme l'un des écrivains majeurs du XXème siècle.
Quatrième citation pour cette rubrique désormais récurrente sur le blog Embarquements. Qui a dit ?
« On ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire ? Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous... »
Afrique, Amérique, année mondiale de la fiction ainsi que tous les rendez-vous habituels, c’est la livrée 2013 du festival Étonnants Voyageurs, festival international du livre et du film. Rendez-vous à Saint Malo en ce week-end prolongé de Pentecôte. Bref aperçu en 2 actes de ce festival à forte réputation.
ACTE 1 L’ESPRIT
Michel Lebris (à gauche) et l'écivain Alain Manbanckou (DR)
«Un festival cette année encore, au cœur du monde qui vient» a résumé Michel Lebris, président d’Étonnants Voyageurs quant à l'esprit 2013 de «son» festival. Extraits de son édito aux mots savamment pesés.
« Futile, la littérature, dans pareil maelström ? Au cœur de tout. Les sciences humaines, les unes après les autres, entrent en crise – en tous les cas, s’interrogent sur elles-mêmes. Et toutes – faut-il s’en étonner ? – retrouvent face à elles la littérature, et sa capacité à dire l’inconnu du monde. Autrement dit, se trouvent conduites, non seulement à se remettre en cause, mais à repenser, les puissances de la littérature. Enfin ! pourrions-nous dire : c’est le combat de notre festival. Ce sera donc le thème de cette nouvelle édition : « le monde est un roman ».
Crises, convulsions, terribles crispations, vertiges de destruction, prodigieux enfantement de monstrueuses mégapoles, surgissement de nouvelles générations d’écrivains et de cinéastes imposant d’autres sons, d’autres rythmes, d’autres voix : l’Afrique surgit sur la scène du monde, qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence. Et l’Amérique, un roman ? Résolument, pour son incroyable capacité, depuis toujours, à se fictionner dans l’immédiateté et à réinventer sans cesse ses mythes fondateurs. Dans ses romans, dans ses films, dans ses séries TV, plus que jamais, l’Amérique est une légende.
L'AFRIQUE QU VIENT
L’édition d’Étonnants Voyageurs à Brazzaville, en février dernier, en complicité avec Alain Mabanckou, aura été à bien des égards enthousiasmante. L’Afrique est entrée en mouvement, dont témoignent spectaculairement de nouvelles générations d’écrivains et d’artistes, qui mettent à mal nos discours convenus : nous voulions un événement littéraire donnant à voir et à entendre cette « Afrique qui vient », en train de prendre sa place dans le monde, qui entre en dialogue avec le monde, une Afrique rassemblée dans la diversité de ses expressions : pari tenu, nous semble-t-il.
Mais comment ne pas en proposer le meilleur, au public du festival de Saint-Malo – et que se prolonge, s’approfondisse le dialogue entre ses acteurs et les écrivains présents, venus du monde entier ? Au programme : zoom sur l’Afrique du Sud, véritable laboratoire d’une Afrique en devenir, et un focus sur l’extraordinaire effervescence créatrice du Nigéria.
En regard, cette année, l’Amérique. Où tant d’écrivains africains vivent aujourd’hui – y compris francophones. L’Amérique qui nous fascine, à commencer par ceux qui s’acharnent à décréter moribond, ou évanoui, le « rêve américain », ou dénoncent, chanson connue, son « impérialisme culturel »
L’AMÉRIQUE EST UNE LÉGENDE
L’Amérique à Saint-Malo, en cette année de réflexion, car elle pose, nous pose, par sa capacité à fictionner le monde, une question essentielle sur les puissances de la littérature – et du cinéma. Comment dire l’Amérique aujourd’hui ? Pléiade d’auteurs venus d’Outre-Atlantique pour en débattre.
Avec David Simon, « l’homme le plus en colère de la télévision » (The Atlantic Monthly dixit), auteur de la série culte The Wire (Sur écoute), et qui publie un superbe Baltimore. L’Amérique est une légende : occasion, au passage, de célébrer la naissance d’Hollywood, il y a tout juste un siècle, avec son grand historien, Kevin Brownlow, de s’interroger sur la permanence du western en compagnie de Bertrand Tavernier, de revisiter l’histoire, avec Charles Mann, et Pekka Hamalainen dont L’empire comanche aura été un de nos coups de cœur, de revenir sur le rapport de l’Amérique à la frontière, et la notion de « melting pot ».
Parmi les prix décernés au festival Étonnants Voyageurs, focus sur deux récompenses, faisant la part belle au reportage, à l’aventure et à la mer.
LE PRIX JOSEPH KESSEL
À l’instar de Joseph Kessel (1898-1979), explorateur, journaliste, grand-reporter et écrivain, passionné de son temps et soucieux d’en rendre compte par ses reportages et ses romans, le Prix Joseph Kessel est décerné par la Scam, chaque année depuis 1991, à l’auteur d’une œuvre de haute qualité littéraire, écrite en langue française.
Les nominés 2013 Gwenaëlle Aubry : Partages (Mercure de France) Annick Cojean : Les proies, Grand Prix de la Presse Internationale 2012 (Grasset) Lionel Duroy : L’hiver des hommes, Prix Renaudot des Lycéens 2012 (Julliard) Jonathan Littell : Carnet de Homs (Gallimard) Amin Maalouf : Les désorientés (Grasset) Jean-Luc Marty : Un coeur portuaire (Julliard) Hubert Prolongeau : Ils travaillent au noir : enquête sur un mal français (Robert Laffont) Nicolas Werth : La route de la Kolyma, Prix Essai France Télévisions 2013 (Belin)
Littérature et mer font bon ménage. Ci-contre Joseph Conrad en compagnie de David Bone et de Muirhead Bone sur le Tuscania (DR)
LE PRIX GENS DE MER
À l’initiative de la librairie «La Droguerie de Marine», le prix littéraire «Gens de Mer», en partenariat avec EDF, est remis chaque année lors du Festival Etonnants Voyageurs. Ce prix est destiné à récompenser l’auteur – ou le traducteur - contemporain d’un livre récent, récit ou roman, étude ou document, ayant un caractère maritime au sens le plus large. Il fut attribué en 2006 à Isabelle Autissier pour « Kerguelen » chez Grasset, en 2007 à Philipe Jaworski pour sa traduction du « Moby Dick » d’Herman Melville à la Pléiade, en 2008 à Benjamin Guérif pour « Pietro Querini, les naufragés de Röst » chez Rivages, en 2009 à Karsten Lund pour « Le Marin Américain » chez Gaïa, en 2010 à Carsten Jensen pour « Nous les Noyés » chez Libella-Maren Sell, en 2011 à Dominique Fortier pour « Du bon usage des étoiles » à la Table Ronde, et en 2012 à Jean Rolin pour l’ensemble de son œuvre maritime.
Les nominés 2013
Jean-Michel Barrault : Port Eden, Arthaud Olivier Bass : L’Homme de Marmara, La Découvrance Bernard Bonnelle : Aux Belles Abyssines, La Table Ronde Nicolas Deleau : Les Rois d’ailleurs, Rivages Alexandra Lapierre : Je te vois reine des quatre parties du monde, Flammarion Dominique Le Brun : Quai de la Douane, Le Télégramme Frank Lestringant : Cosmographie Universelle par Guillaume Le Testu, Arthaud (beau livre) Benoît Lobez : Snekkar-Arctic, la vérité renflouée, Marines Editions Claire et Reno Marca : Journal de la Mer d’Arabie, La Martinière (beau livre) Tim Severin : Le Voyage du Brendan, Hoëbeke Mark Siegel : Sailor Twain ou la sirène dans l’Hudson, Gallimard (BD)
Direction le Groenland, le cercle polaire et le royaume des icebergs. Participez au second volet de l’expédition « Under The Pole ». Explications et mode d’emploi.
Si le premier volet d’Under The Pole* s’est intéressé à la banquise au cœur de l’océan Arctique, le second étudiera l’univers des dernières terres de la planète sur presque deux cycles saisonniers.
Cette fois, l’expédition intitulée «Discovery Greenland» partira après une année de préparation (en 2013) pour 22 mois d'exploration entre le Cercle Polaire et l'extrême Nord du Groenland, avec notamment la réalisation de plongées au delà des 100 mètres, profondeur jamais atteinte par l'homme en milieu polaire.
Under The Pole est une série d'expéditions polaires sous-marines, audacieuses et modernes, qui s'inspirent de celles des pionniers du siècle passé.
Cette expédition se déroulera en 3 temps. Primo : remontée le long de la côte Ouest du Groenland en voilier polaire. Secundo : hivernage dans les glaces pendant la nuit polaire. Tertio : contournement par le Nord de la plus grande île du monde, avec les Inuit et leurs traineaux à chiens.
L'objectif consiste à explorer l'univers sous-marin des régions polaires, d'en rapporter des images uniques au monde et d'y mener des programmes scientifiques ayant trait à la biodiversité, à l'environnement polaire, à la fonte de la banquise, au réchauffement climatique ainsi qu'aux sciences humaines en milieu extrême.
AU CŒUR DE L’AVENTURE
Parmi les autres particularités de l’expédition Discovery Greenland, son ouverture au grand public. À chaque étape (soit tous les 15 jours) sera ainsi proposé deux places à bord de la goélette d'exploration à ceux qui feront savoir leur candidature.
À noter pour les amoureux de course au large, le soutien moral et matériel du navigateur Roland Jourdain (dit «Bilou») qui, via son entreprise Kairos, soutient pleinement le projet, hébergeant les organisateurs ainsi que l’ensemble du matériel. Bilou sera également le parrain de la goélette, actuellement en chantier dans la région de Nantes, qui servira de bateau-base pendant ses 22 mois.
Les «équipiers partenaires» vont ainsi vivre au rythme de l’expédition et de l’équipe Under The Pole, soit celui des marins, des plongeurs, des scientifiques et de l’équipe de tournage.
« Chacun pourra ainsi réaliser un rêve : participer à une expédition polaire, naviguer et plonger dans les glaces, vivre le jour permanent et admirer les aurores boréales ou observer les grands mammifères marins et terrestres », précise, avec enthousiasme, Emmanuelle Périé, organisatrice et actrice de cette série d’expéditions polaires.
Promesse vous est ainsi donnée de vivre au cœur d’une expédition polaire d’envergure. La bonne aubaine.
Dépaysement, imprévus et frissons garantis !
Photographies Under the pole
* : Une expédition multiprimée déclinée en un film de 52mn « On a marché sous le pôle » diffusé en prime time sur Thalassa et France et dans le monde entier et traduit en 24 + en un beau livre « On a marché sous le pôle » paru aux éditions du Chêne + plusieurs reportages publiés notamment dans National Geographic, Figaro Magazine, ça m’intéresse, l’Express, ou Air France Mag.
Direction le Maroc et les dunes de Merzouga pour un reportage dédié au raid 4L Trophy version 2013. Parmi les 3 000 participants à ce rallye-raid, Aurélie et Anne-Charlotte à l'initiative d'un projet humanitaire autour de 4L Renault en carton. Un reportage vidéo réalisé avec brio (et en solo) par l'ami et complice Christophe Géral. Embarquement sur les pistes.
« Une si jolie petite guerre - Saigon 1961-63 », c’est une nouvelle graphique mêlant souvenirs intimes et événements survenus au Vietnam à une époque historique clef. C’est une BD fort documentée et astucieusement conçue par Marcelino Truong, dessinateur et illustrateur de talent.
Saigon, 1961. Après plusieurs années passées à Washington, la famille Truong revient s'installer dans ce qui est désormais « la République du Vietnam ».
Autour du père, diplomate vietnamien, et de la mère française (maniaco-dépressive), trois jeunes enfants, dont Marcelino, découvrent un pays prêt à basculer.
Projet qu’il a longuement mûri du fait de ses origines et de son histoire, Marcelino Truong a construit son histoire autour des deux années passées à Saigon par sa famille au cœur d’un conflit naissant.
« J'y raconte notre petite histoire familiale intime se déroulant sur la toile de fond de la grande Histoire », résume sobrement l’auteur et dessinateur qui raconte également, avec faconde, le contexte géopolitique du moment visiblement tordu, sans pour autant s’enfermer dans une vision idéologique.
Nouvelles explications avisées de l’intéressé : « Lorsque mon père a été rappelé à Saigon, en 1961, nous sommes tombés dans une double transgression. Alors que la France était partie du Vietnam, après Diên Biên Phu en 1954, mes parents revenaient s’y installer. Il fallait être un peu inconscient. Mais nous, on trouvait ça rigolo. Les jeeps aux carrefours, les soldats américains qui arrivaient par bateau au bout de la rue Catinat, avec la piscine du Cercle sportif et les glaces de Givral pour échapper au grand bain de vapeur de la ville ».
Graphiquement, le style incisif de Marcelino Truong (que les lecteurs de Libération connaissent) fait merveille. Son graphisme, à la fois acéré mais élégant, servi par sa mise en couleurs, donne tout l’écho et toute la profondeur à cette histoire familiale au cœur de la grande Histoire.
Mieux qu’un énième ouvrage historique, Une si jolie petite guerre plonge le lecteur dans les prémisses de l'un des conflits majeurs du XXème siècle.
Un livre illustré de 272 pages pour lire et comprendre autrement la guerre du Vietnam. Instructif et éclairant grâce à l'ami Marcelino, auteur d'une épatante nouvelle graphique.
> À LIRE « Une si jolie petite guerre ». Une nouvelle graphique de Marcelino Truong. 272 pages - 24.90 € (Denoël Graphic).