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MOT MARIN : MAGIQUES ESCALES
ESCALE : un terme aux forts pouvoirs évocateurs pour les marins. Mais quels sont les origines de ce mot ?
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ESCALE : un terme aux forts pouvoirs évocateurs pour les marins. Mais quels sont les origines de ce mot ?
La vie n'est pas que numérique ! Si je gazouille et je «facebook» avec assiduité, je ne préfère rien de mieux que de rencontrer des gens «en chair et en os». Ces derniers jours, j'ai été chanceux. Premier acte de mes rencontres placées sous le signe de l’Aventure. Troisième des 8 reportages best-of rediffusés chaque week-end cet été sur le blog Embarquements.
Terme phare du juron préféré du capitaine Haddock, le sabord est un objet 100% marin. Rapides explications.
Tous les marins savent que les distances en mer se mesurent en milles marins. Ainsi 1 mille marin = 1 852 mètres. Ils savent aussi que la vitesse des bateaux s’exprime non pas en mille à l’heure mais en nœuds. Mais d'où vient cette unité de mesure ? Explications sans sac de nœuds.
Pékin (ou Beijing), c'est la capitale de la République populaire de Chine. Cette appellation francisée a connu de nombreux «produits dérivés», dont un usage très en vogue dans la Marine de guerre à la fin du 19ème siècle.
Depuis 15 ans que j'écris «professionnellement» parlant, je n'ai que rarement utilisé ce signe de ponctuation. Désuet le point-virgule ? Le débat est ouvert...
La vie n'est pas que numérique ! Si je gazouille et je «facebook» avec assiduité, je ne préfère rien de mieux que de rencontrer des gens «en chair et en os». Ces derniers jours, j'ai été chanceux. Second acte et second billet «fait-main» narrant mes récentes rencontres et aventures avec des amoureux d'horizons lointains et d'une vie pleine de sens...
De l'océan Pacifique au lac Baïkal, soit 4 000 kilomètres à parcourir en traîneau à chien, c’est L'Odyssée Sauvage mené (en ce moment) tambour battant par l’explorateur et cinéaste Nicolas Vanier.
Du plus grand océan au plus grand lac du monde, de l'océan Pacifique au lac Baïkal, en traversant la Mandchourie, la Mongolie et une partie du la Sibérie du Sud, c’est l’itinéraire emprunté en ce moment par Nicolas Vanier.
Au menu de cette expédition ? Plusieurs milliers de kilomètres en traîneau à chiens, à travers des paysages de montagne, de forêt et de taïga d'une beauté époustouflante et dans lesquels vivent encore des «Dersou Ouzala», côtoyant des tigres de Sibérie, le plus grand félin du monde.
Comme lors de son Odyssée Sibérienne, Nicolas Vanier a tenu à ce que cette nouvelle expédition soit accompagnée d'un vaste programme d'éducation au développement durable, notamment dans les écoles, auprès des plus jeune.
EN SAVOIR PLUS
Le site officiel de L'Odyssée Sauvage
Reporter embarqué pendant plus d’une décennie, j’ai souvent enfilé une «Mae West». Je ne m’étais jamais interrogé sur cette appellation sibylline. De récentes recherches sur l'appellation de ce gilet de sauvetage m’ont mené jusqu'à Hollywood. Finalement, ce mot marin ne manque pas d'air !
Du Sang et des Larmes, c’est le long-métrage inspiré du récit Le Survivant, signé Marcus Luttrell (qui récidive d'ailleurs en signant une suite : Retour au Combat). Deux livres donc et un film sur l'engagement américain en Afghanistan et en Irak. Focus sur un long-métrage narrant de l’intérieur une opération de commandos américains en Afghanistan. Un film de guerre plus subtil qu'il n'y parait...
Les adeptes de film de guerre vont être aux anges avec l’adaptation du récit de Marcus Luttrell sur grand écran le 1er janvier prochain. Ce long métrage nerveux, signé Peter Berg (Very bad things, Le Royaume), va sans conteste combler leurs attentes un brin douchées par Forces Spéciales, long-métrage français souvent jugé trop simpliste (LIRE LA CHRONIQUE), et ce malgré la participation remarquée de Marius (VOIR L'ENTRETIEN).
Si la presse, ou l’opinion peu aux faits des «choses» militaires, devraient logiquement railler la dimension trop patriotique et trop héroïque de ce long-métrage inspiré d’une histoire vraie, les plus curieux vont y trouver leur compte.
Si je n’ai pas encore lu les deux ouvrages de Marcus Luttrell, j’ai vu en avant-première le film Du Sang et des Larmes. Et j’ai apprécié !
Adepte de film du genre, j'ai trouvé celui de Peter Berg est réussi et abouti. Car le réalisateur (et scénariste) s’est parfaitement imprégné de l’univers des Navy Seals, de leur technicité au combat, de leur fraternité et de leur esprit de corps.
Si le patriotisme (parfois exacerbé) d’outre-Atlantique peut prêter à sourire, ce long-métrage a le mérite de nous plonger au cœur d’une opération militaire à hauts risques en nous dévoilant sa préparation sans faille, son déroulé contrarié et ses risques (pour ne rien vous dévoiler de plus du scénario haletant).
L'implication des acteurs (un judicieux casting) est palpable à chaque séquence, voire à chaque plan. Par l'entremise de Marcus Luttrel (le vrai Navy Seals), tout a été minutieusement étudié et pensé pour coller au mieux à la réalité, et rendre ainsi hommage aux soldats engagés dans cette opération qui va se révéler meurtrière.
Car la réalité est terrifiante. Infiltrés dans une zone montagneuse d’une province reculée de l’Afghanistan, quatre Navy Seals vont se faire prendre en chasse par des talibans enragés. L'issue de cette opération Red wings (lire le récit de l'opération en vrai sur Wikipedia), consistant à localiser et neutraliser un chef taliban, va se révéler tragique.
Si le film de Peter Berg fait résonance, c'est grâce à sa réalisation, et notamment ses plans séquences filmés à hauteur d’hommes. La guerre, les opérations, ses dilemmes, ses horreurs et ses surprises se révèlent alors aux yeux du spectateur.
Ce film, couplé à ces deux livres, vous immergent au cœur de l’engagement militaire américain en Afghanistan. En France, des récits de qualité racontant l’engagement militaire en Afghanistan ont été publiés mais rien ne devrait filtrer au cinéma.
Ce genre semble effrayer la production hexagonale qui, à mon sens, préfère nous distraire avec moult comédies guimauves où le centre du monde parait tourner autour de Paris, de sa rive gauche, de ses grands magasins et boutiques, de ses appartements avec 3 mètres 50 de hauteur de plafond et de la vie (bourgeoise) trépidante de ses personnages.
Du sang et des larmes rompt cette monotonie, offrant aux adeptes du genre, et à ceux qui savent dépasser les préjugés, un film de guerre savamment ciselé et diablement efficace.
Quant aux récits de Marcus Luttrell (tous les deux parus chez Nimrod éditions), ils embarquent littéralement le lecteur au cœur du cauchemar en Afghanistan et de l’enfer en Irak, l’obligeant à s’interroger sur ce que signifie «servir son pays», et revenir à la vie civile marquée par le fer rouge de la guerre.
Même si ce film de guerre carbure fort au patriotisme (Hollywood oblige !), son principal atout est de nous plonger dans les coulisses d’une opération militaire, au plus près de ses hommes.
À l’instar d’un Apocalypse now (1979) au Vietnam, de La ligne rouge (1998) ou de 317ème Section (1965) du regretté Pierre Schoendoerffer - VOIR L'HOMMAGE), Du Sang et Des larmes fait partie de ces films majeurs du genre, car il évite le manichéisme exagéré ou la vision trop romantique de la guerre.
Souvent scotché à son fauteuil, le spectateur déguste dès lors ce long métrage plus subtil qu’il n’y parait. C’est là tout le tour de force de Peter Berg en parfait «chef d’orchestre» de ce long-métrage sur vitaminé.
Stéphane DUGAST
* À LIRE : Le survivant de Marcus Luttrel et Patrick Robinson. 330 pages - 21 euros (Nimrod éditions) + Le retour au combat de Marcus Luttrel et James D. Hornfischer. 330 pages - 21 euros (Nimrod éditions)
› À VOIR
Du sang et des Larmes de Peter Berg avec Mark Wahlberg, Taylor Kitsch, Emile Hirsch, Ben Foster et Eric Bana. USA - 121 minutes. Au cinéma le 1er janvier 2014.
› BONUS
Les confidences de Marcus Luttrel lors de l'émission 60 minutes (en anglais)
En dévoilant le court-métrage Aningaaq, la Warner Bros propose le point de vue terrestre d'une des scènes poignantes de Gravity. Éclairages sur ce bonus étonnant.
Aningaaq, c’est un court-métrage pas comme les autres réalisé par Jonas, le fils d'Alfonso Cuaron réalisateur de Gravity (LIRE LA CHRONIQUE).
Le court-métrage de Jonas propose un contre-champ polaire à une scène poignante du film de son père, en nous plongeant cette fois sur Terre, ou plus exactement sur la banquise.
On découvre ainsi Aningaaq, l’Inuit avec lequel le docteur Ryan Stone (Sandra Bullock) parvient dans Gravity à établir fugacement un contact.
Tourné sur la banquise au Groenland, ce court-métrage nous éclaire sur le dialogue de sourds entre Aningaaq et le docteur Stone. «Cette fois, tout est perçu du point de vue de l'esquimau, tout heureux de se faire une nouvelle amie et de partager avec elle ses soucis bien terrestres, sans se douter qu'elle cède peu à peu au désespoir, seule dans l'espace», explique le site web Cinéobs sur lequel j’ai repéré cette information (d)étonnante, «épatante» diront les aficionados, dont je fais partie.
Photographies ©Warner Bros
Attention ! Ce qui suit en vidéo dévoile un moment clé de l'intrigue de Gravity.
Le cinéma a ses Césars, la musique ses Victoires, le théâtre ses Molières… Désormais, les blogs ont les Golden Blog Awards ! Au cours d’une soirée organisée le 13 novembre prochain, 20 catégories seront primées et chacune sera représentée et soutenue haut et fort par un partenaire. En attendant, votez Embarquements !
Fort d’une douzaine d’années de reportages sous toutes les latitudes, j’ai développé un fort «tropisme» pour les mondes de l’aventure, des océans, de l’exploration et les immersions en tous genres.
Reporter d'abord, auteur & réalisateur aussi, je réalise des reportages pour la presse, des films documentaires pour la TV tout en publiant des ouvrages. Membre de la Société des Explorateurs Français, je pilote le blog EMBARQUEMENTS | l’AVENTURE AUTREMENT depuis 2007.
Conçu à l’origine pour partager au plus grand nombre mes «productions» littéraires ou cinématographiques, ce blog a ensuite laissé la parole aux passionnés comme moi de mer, d’aventures, d’explorations et d’horizons lointains sur ou sous l’eau, dans les airs ou à terre.
Au fil de mes billets et reportages «faits-main», ce blog est devenu un lieu pour prendre le temps de voir, de lire, d’écouter et de regarder le monde qui nous entoure à travers le prisme de l’aventure, du voyage, de la découverte et de l’exploration.
Les retours des internautes lecteurs sont souvent élogieux. La communauté des lecteurs et lectrices du blog grossit chaque mois. Chaque mois, EMBARQUEMENTS rassemble désormais 6 000 visiteurs uniques, 20 000 pages lues / mois et une communauté de 1 000 followers sur Facebook et Twitter.
Plus modestement, je veux continuer de raconter cet univers qui me passionne et pourquoi pas faire héberger ce blog sur le site web d’un «grand» du monde des médias afin de raconter et d’insuffler l’esprit d’aventure dans notre société.
A ce sujet, je suis d’ailleurs preneur de toutes vos idées et vos suggestions. Car l’intérêt et le bien-fondé de l’Internet, c’est son interactivité ! Et encore merci à vous pour votre fidélité.
Stéphane DUGAST
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