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groenland - Page 4

  • AU NOM DU PÈRE [ARCHIVES]

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    La genèse de la biographie de Paul-Emile Victor​ (1907-1995), explorateur polaire et héros de la France du 20ème siècle.  Depuis 10 ans, Stéphane Dugast s'est réglé dans les pas de cette grande figure de l'exploration. Extrait d'un entretien avec Daphné Victor, fille de l'explorateur, paru dans l’hebdomadaire Point de vue​ en 2006.

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  • PETITES CHRONIQUES D'ITTOQQORTOORMIIT #6

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    De retour d’un périple sur la côte orientale du Groenland, deux grands voyageurs nous partagent leurs émotions polaires. Ultime volet de ces six «petites chroniques d’Ittoqqortoormiit», concoctées par Dominique et illustrées par les photos de Pascal.

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  • PETITES CHRONIQUES D'ITTOQQORTOORMIIT #5

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    De retour d’un périple sur la côte orientale du Groenland, deux grands voyageurs nous partagent leurs émotions arctiques. Cinquième volet de ces six «petites chroniques d’Ittoqqortoormiit», concoctées par Dominique et illustrées par les photos de Pascal.

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  • PETITES CHRONIQUES D'ITTOQQORTOORMIIT #4

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    De retour d’un périple sur la côte orientale du Groenland, deux grands voyageurs nous partagent leurs émotions polaires. Quatrième volet de ces six «petites chroniques d’Ittoqqortoormiit», concoctées par Dominique et illustrées par les photos de Pascal.

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  • PETITES CHRONIQUES D'ITTOQQORTOORMIIT #3

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    De retour d’un périple sur la côte orientale du Groenland, deux grands voyageurs nous partagent leurs émotions polaires. Troisième volet de ces six «petites chroniques d’Ittoqqortoormiit», concoctées par Dominique et illustrées par les photos de Pascal.

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  • PETITES CHRONIQUES D'ITTOQQORTOORMIIT #2

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    De retour d’un périple sur la côte orientale du Groenland, deux grands voyageurs nous partagent leurs émotions polaires. Second volet de ces six «petites chroniques d’Ittoqqortoormiit», concoctées par Dominique et illustrées par les photos de Pascal. En prime pour les lecteurs un «Racontar Arctique»[1].

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  • PETITES CHRONIQUES D'ITTOQQORTOORMIIT #1

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    De retour d’un périple sur la côte orientale du Groenland, deux grands voyageurs nous partagent leurs émotions arctiques. Premier volet de ces six «petites chroniques d’Ittoqqortoormiit», concoctées par Dominique et illustrées par les photos de Pascal. Une chronique à retrouver tous les 12 jours à midi sur le blog Embarquements, l'Aventure (polaire) autrement...

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  • LES PASSANTS DU GRAND NORD

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    Fidèles à leurs traditions printanières, Dominique Simoneau et Pascal Hémon disparaissent, chaque année, des écrans radars parisiens et bretons durant 3 semaines. Direction plein Nord, pour un raid à ski en terre de Liverpool.

    La Terre de Liverpool, c’est où ? D'un point de vue purement géographique, c’est par 70°28'59 Nord et 21°57'36 Ouest.

    D'un point de vue plus descriptif, c’est situé sur la côte Est du Groenland, à proximité de la dernière  communauté habitée au Nord de la côte, à Ittoqortoormiit, soit à l’entrée du  Scoresby Sund le plus vaste fjord du monde.

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    D'un point de vue littéraire, c’est le territoire des racontars arctiques de l’écrivain Jorn Riel.

    Ou bien encore, d'un point de vue plus poétique selon les mots du commandant Charcot (VOIR LA CHRONIQUE) : «Le soleil se couchait derrière les hautes montagnes, pour se lever presque aussitôt, il incendia la côte Nord du Sund et colora d'un  rose tendre et féérique la splendide ligne des glaciers de la rive Sud.  Le ciel était taché seulement d'une main nuageuse de fine dentelle amarante qui se tendait comme pour nous souhaiter la bienvenue».

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    Les sacs sont bouclés, skis, tente, réchaud et tout ce qui est nécessaire au confort des bivouacs arctiques. Les pulkas et le fusil les attendent sur place. C'est la saison des ours et ils devront soigneusement éviter d'aller les chatouiller de trop près.

    C'est aussi la saison bénie du printemps, avec une bonne glace de banquise bien solide, des températures douces entre -5° et -10°C, un jour quasi  permanent, et du soleil !

    Dominique et Pascal passeront quelques jours auprès de leurs  amis dans le village avant de partir pour une douzaine de jours entre banquise et montagne. En terre de Liverpool donc !

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    › EN SAVOIR PLUS

    Leur association Diagonale Groenland

     

  • D’ART, D’ARTS…

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    Pierre Auzias (dit «Peeri») vit à Uummannaq, un village de la côte occidentale du Groenland. Chronique d’un quotidien peu ordinaires. Cet hiver, les Arts sont à l’honneur, une fierté pour tous et notamment Nielsine 12 ans qui expose son oeuvre à l'hôpital d'Uumamnnaq (Cf ci-contre).

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    LIRE SA PRÉCÉDENTE CHRONIQUE «Tuullik : c’est un centre d'art d'Uummannaq qui vit désormais pleinement (LIRE LA CHRONIQUE). Ce lieu fonctionne parfaitement puisque toutes les activités proposées affichent complet.

    Débordant d'enthousiasme, les enfants ont accroché leurs travaux à l'hôpital. Par ailleurs, aux adultes du soir, se sont joints 6 stagiaires du séminaire d'Helsingør (NDLR : l’équivalent de nos IUFM) envoyés du Danemark et deux autres stagiaires de celui de Nuuk. Leur arrivée a créé des échanges très animés, saluant ainsi le retour du soleil.

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    Kristian Grønvold, un ami de Peeri, à la pêche sur la banquise. 

    On dessine et grave, on cause jusqu'à très tard en buvant du thé, réalisant ce que nous appelons «nos choses» que nous proposerons ensuite à la maison de retraite pour égayer la cantine des vieux et sympathiques pensionnaires groenlandais. 

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    Lars Therkelsen : instituteur et photographe à Ikerassak.
     

    Samedi dernier à Tuullik, Kristian Grønvold et Lars Therkelsen, ont réussi une prouesse ! Celle d’attirer plus de 400 personnes pour leur vernissage lors de la nuit culturelle groenlandaise.

    Grands voyageurs tous les deux: Kristian, uummannamiut (habitant d' Uummannaq) pur souche est un électricien d'une cinquantaine d'années. Kristian ne part jamais à la chasse sans son appareil photo. C’est ainsi qu’il nous présente ses meilleurs clichés, offrant des vues inhabituelles de ses routes, fixant des ambiances de ses sorties solitaires ou familiales.

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    Kristian Grønvold devant ses photographies

    Lars est quant à lui directeur de la petite école d'Ikerassak. C’est un grand voyageur. Même son handicap physique sérieux (il souffre d'une grave déformation osseuse rhumatismale) qui l’oblige à marcher avec des béquilles, n'a pas freiné son engouement pour ses aventures asiatiques.

    Kristian propose aussi un diaporama de la vie locale fort d'une centaine de diapositives anciennes, héritées d’une collection de Peter Johanson, un vieil uummannamiut décédé en 2006.

    Ces scènes de la vie quotidienne prises dans des années 1960 et 1970 ont provoqué nombres de commentaires. Le visionnage de ces images surprises a été salué par des rires et même des caresses des visages défilant sur l'écran.

    Annie et moi avons très vite remarqué que la généalogie et la filiation pourraient faire l'objet d'une prochaine exposition.

    En moins de quelques minutes, les téléphones portables déclenchés depuis la galerie annonçaient aux amis et aux familles la présence d’un membre ou d’un ami. Ce «bouche-à-oreille» a ainsi attiré une foule d’enfants, d’adolescents et d’adultes de tous âges. Une longue file s’est ainsi très vite formée sur le perron de la galerie.

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    À l'intérieur, nous nous sommes alors vite inquiétés de la solidité des poutres qui tanguaient sous le poids des visiteurs. Ce succès conforte mes souhaits. Celui d’œuvrer à ce qu’une structure, aussi infime soit-elle, permette aux habitants, petits et grands de notre district, de gérer eux même leur projets artistiques.

    Ce lieu est une bulle où l'on discute de toutes sortes d'idées pour les rendre accessibles à tous sous forme d'expositions ou d'interventions comme celle de l'hôpital. 

    De plus, les touristes de passage y trouveront tout l'exotisme que mérite leur déplacement, sans avoir à contempler moult peaux de phoques. Ce lieu se ferait le témoin de son époque d'une manière non déguisée, l'exotisme inuit (souvent trop forcé) serait ainsi filtré. C’est une piste de travail sérieuse qui mérite d’être exploré…

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    Le repas de phoque après la course (copyright Lars Therkelsen) 


    Les Groenlandais sont sans doute très attentifs à ce qui se passe dans le monde mais n'en tirent guère de leçons ! Ils resteront longtemps encore jaloux de leur propre manière d'appréhender ce qui s'y passe, d'exister en dépit de tout, d'illustrer leur passage sur cette terre de leurs ancêtres.

    Un fil invisible les lie à leurs origines que chaque jour, depuis 8 ans déjà, nous essayons d'interpréter. Oserai-je écrire en vain ?

    IMG_2141.jpgLe petit Apoutsiak (3 ans) ainsi prénommé comme le héros
    du livre pour enfant de Paul-Emile Victor. Il visite Tuullik à sa manière.

    Le joug de la technologie contemporaine mettra des générations à faire muter ce gène culturel. Il est essentiel de comprendre que tout les formes d'interventions inspirées par nous autres venus de l'extérieur ne déclenchent pas forcément l’intérêt attendu. Les curieux se sentiront distraits mais n’en garderont pas forcément que de bons souvenirs.

    Développer la culture locale pour la rendre accessible à ses habitants est par conséquent une priorité.

    Pierre Auzias dit «Peeri»

  • UN HIVER À UUMMANNAQ

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    Pierre Auzias (dit «Peeri») vit à Uummannaq, un petit village de la côte occidentale du Groenland. Chronique d’un quotidien peu ordinaire. Ces derniers temps, la météo capricieuse inquiète ses habitants.

    LIRE SA PRÉCÉDENTE CHRONIQUE « Le Général Hiver qui survola notre île d'Uummannaq fin novembre a dû repartir bien vite en campagne vers d'autres conquêtes...

    29 Janvier 2014, le thermomètre affiche 0 degré Celsius. Les vents forts de sud, assimilables à des coups de Föhen à rallonge, persistent. Des vents quasi quotidiens depuis l'automne dernier…

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    Quant aux températures et à leurs courbes, elles sont similaires à celles de 2005, année durant laquelle la banquise n’est jamais parvenue pas à se former.

    Ici, nous aimons à penser que nos chiens devenus sages aiment à philosopher quand la banquise, leur terrain de jeu de prédilection l’hiver, ne se forme pas. Qui sait ?

    Plutôt que leur sortie de saison sur la banquise, les chiens doivent ainsi se contenter pour le moment des longues conversations de leurs propriétaires. Heureusement, ces discussions sont pour eux agrémentées par nos caresses réconfortantes.

    La banquise n’est pas là. Pourtant l'eau est froide. D’ailleurs, dans les rares heures de calme plat, la glace se forme. Ainsi, il suffirait de 15 jours pour obtenir les 20 à 30 centimètres nécessaires à la formation d’une banquise ″praticable″. Ce qui nous permettrait au moins d'aller poser nos lignes par 500 mètres de fond. Nous pourrions enfin ramener ce flétan qui manque tant à notre équilibre et à celui des chiens.

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    Timbre signé Peeri commandé par Tele Post Greenland à l’occasion du Jubilé
    des 250 ans d’Uummannaq en Juiilet 2013

    Pour le moment, l'énorme pack-ice (NDLR : banquise non praticable) qui ceinture les environs de l'île, n'autorise que les trawlers (NDLR : un bateau de pêche à fort tonnage correspondant littéralement à un bateau de pêche arrière) à sortir sporadiquement. Les petits pêcheurs en yoles (Jolles fiskere) sont, quant à eux, obligés de rester à terre, ce qui risque de devenir dramatique si cette météo perdurait. 

    En revanche, les précipitations neigeuses se sont accrues, descendant du Nord entre des coups de Föhen venant du Sud.

    Tout est ainsi blanc, doux et caressant à l'œil avec les lumières rosées qui annoncent le retour du soleil dans 6 jours, le 4 Février.

    Le ski sur le lac est donc l'unique sport de plein air possible permettant à chacun de maintenir une forme athlétique. Les chiens y sont interdits hélas pour ne pas souiller la neige et la glace que nous boirons au printemps.

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    Ma compagne Annie -  Nakorssaanguaq, la «petite doctoresse» comme la nomment ses patients (Cf ci-contre) - elle est partie hier à Qaarsut à dix milles dans le Nord d'Uummannaq sur le rivage Est de la péninsule de Nuussuuaq pour effectuer sa visite semestrielle.

    Là-bas, elle consulte plus de 30 personnes par jour, de 8 heures le matin jusqu' à 20 heures le soir. Ce sont plus que de simples visites médicales. Annie effectuant à nombre de ses patients frottis, vaccinations et prises de sang. Chaque soir, Annie me fait part du mal principal. Les gens s’inquiètent. Tous ici aussi s'angoissent de ne voir la banquise se former que pour une petite semaine seulement- comme ce fut le cas en 2013… »

    Pierre Auzias dit «Peeri»

     

  • WESTERN ARCTIQUE : SECRETS & COULISSES (EXCLU)

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    Le piège blanc, c’est la dernière réalisation de Thierry Robert, désormais considéré comme l’un des meilleurs réalisateurs français de films documentaires d’expéditions. Concernant son nouveau film narrant une exploration polaire menée par deux kayakistes le long de la côte orientale du Groenland, Thierry Robert raconte en exclusivité pour les lecteur du blog Embarquements ses intentions artistiques tout en nous dévoilant les coulisses et quelques secrets du tournage de ce western arctique. En prime la vidéo des coulisses du tournage...

    - Thierry, comment construit-on et surtout comment  raconte t'on une telle aventure ?

    - Thierry Robert : « L’histoire est très scénarisée au départ ! Je sais que je pars au Groenland pour réaliser un road movie ou plutôt un western arctique en quelque sorte ! Finalement, sur le terrain se dessinent des évènements, des ambiances et des décors qui ne font qu’accentuer mon intuition. Par expérience, j’attends des évènements précis durant ce genre d’aventure.

     

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    Par expérience, je sais aussi que la plupart de ces évènements arrivent, même si évidemment le scénario définitif est lui écrit par l’aventure, le réel et la vérité du terrain, bref par ce qui se passe réellement…

    Mais comme disait Boris Vian, «Tout est parfaitement vrai, puisque je l’ai inventé ou rêvé !»

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    - Justement entre réalité et fiction, comment procédez-vous ? Le terrain vous dicte ses impératifs souvent contradictoires avec votre scénario initial, non ? 

    - Mon principal souci en terme de réalisation, ça a été de multiplier les caméras, et donc les axes, pour filmer chaque séquence afin de donner du rythme au montage. Grâce à ces champs / contre-champs permanents, l’idée consiste bien à plonger le spectateur dans un authentique film d’aventure, tout en utilisant les codes des films de une fiction, même si là, tout est bien réel.

    L’autre innovation de taille afin d’accompagner l’expédition sans la «polluer», ça a été d’être capable de mettre en place un tournage avec une équipe de techniciens baroudeurs aguerris. Il fallait réaliser une fiction avec une équipe expérimenté mais légère. Il s’agissait donc bien de filmer une expédition tout en laissant la liberté à Alban et Vincent de vivre pleinement leur aventure.

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    - Cinéaste toujours en quête d’innovations, quelles ont été justement les innovations pour ce tournage ?

    Pour cela, nous avons travaillé avec la meilleure équipe possible. J’ai fait appel à des grands professionnels, à des pointures du milieu comme René Heuzey, directeur de la photo sous-marine, Jean-Christophe Guerri, son assistant et éclairagiste pour les prises de vue sous-marines, Matteo Rivoli, premier assistant, 2nde camera et machinerie. Je n’oublie pas non plus Séverine Cappa, notre directrice de production.

    Vraiment, je ne pouvais pas être mieux entouré ! Pour les prises de vues aériennes, ça a été plus délicat, car  nous avons perdu notre drone lors d’un appontage à grande vitesse ! Du coup, il a fallu récupérer quelques images aériennes préexistantes.

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    - Quelles difficultés avez-vous rencontré au montage, en terme de narration ou de rythme notamment ?

    - Vous savez, le moteur du travail pour moi, c’est l’amitié. Le monteur avec qui je travaille très régulièrement ces dernières années s’appelle Alexis Barbier-Bouvet. C’est un monteur expérimenté et talentueux.

    Concernant le rythme à donner à ce film, on était immédiatement d’accord, fort sûrement de nos collaborations, et du coup, à la grande complicité qui nous unit. Tous les deux, on ne discute pas des heures, on ne tergiverse pas, on est très vite d’accord sur le meilleur à «tirer» des image tournées. Naturellement, on sait le rythme que l’on doit imprimer au film.

    Quant à la narration, je prends des tas de notes au fur et à mesure du montage en pensant à la narration finale, que je peaufine le tout dernier mois, entre la fin du montage, le visionnage, et l’étalonnage, voire jusqu’au mix (NDLR : mixage voix-off, interviews et musique).

    Je soumets évidement tout cela aux aventuriers pour être bien certain qu’on est raccord, que je ne leur fais pas dire n’importe quoi !

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    - Pour la bande-son du film, vous avez fait appel à Tristan Nihouarn, l’ex leader du groupe rock Matmatha. Pourquoi ?

    - Pour la musique, j’avais discuté très en amont avec Tristan, en lui disant : «Voilà ce que je vais faire, voilà ce que je veux !». Et puis, nous sommes partis tourner la première partie du film, et là, en rentrant du Groenland on s’est retrouvé chez lui à Paris, il m’a fait écouter 4 ou 5 titres, j’en avais les larmes aux yeux. Je lui ai dit : «Merci, c’est magnifique, c’est pile ce que je recherche !».

    À partir de là, on a longuement échangé, via le net, jusqu’aux arrangements finaux. Certains morceaux, on les a vraiment «fabriqué» ensemble. Il est très exigeant, et moi aussi ! Ca a été une expérience extraordinaire, je crois aussi bien pour lui que pour moi !

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    - Quelles sont vos séquences préférées ?

    - Il y a plusieurs séquences qui me touchent particulièrement, car l’histoire monte crescendo ! Toutes ont le parfum du tournage.

    Certains souvenirs particuliers demeurent accrochés. Évidement, l’apparition de l‘ours polaire a été un très grand moment, il régnait ce jour là une excitation dans toute l’équipe parfaitement incroyable ! Personne ne s’est vraiment posé la question du danger, il y avait tellement de joie de pouvoir filmer une telle rencontre, moi dehors sur le zodiac, parfois à moins d’un mètre de l’ours, Vincent qui se tenait prêt le fusil en main et René sous l’eau avec Alban qui eux ont quasiment touché l’animal ! C’est incontestablement un très grand moment !

    Mais il y a eu aussi d’autres très grands moments qui ne sont pas dans le film. Ainsi, nous avons exploré durant plusieurs jours un fjord dans l’espoir de filmer des narvals, sans y parvenir cependant ! Ce film finalement, c’est le fruit de cette incroyable aventure humaine qui nous liait tous, l’équipe film et les aventuriers !

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    - Quels sont vos nouveaux projets de film ?

    - Nous repartons dans 2 mois pour tourner la suite de La Voie du Pôle. Le bateau s’appelle « Babouchka » et c’est Vincent Berthet (mon «jeune» vieux complice !) qui accompagnera Seb Roubinet cette fois.

    Une nouvelle aventure polaire à mettre en boîte mais je suis comblé car autant la société de production Le cinquième rêve et Nicolas Zunino, que notre diffuseur France 3 Thalassa - Georges Pernoud, la rédactrice en chef Laurence Bobillier et Xavier Grimault le rédacteur chef adjoint, tous nous font une totale confiance.

    C’est donc un bonheur total de replonger si j’ose dire dans une nouvelle aventure polaire… »

    Photos sous-marines with courtesy Deep Sea Under The Pole

     

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    A VOIR
    Le piège blanc un film documentaire diffusé sur France 3 dans l’émission Thalassa désormais disponible en DVD (Le cinquième rêve)


  • DEVENEZ EXPLORATEUR

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    Direction le Groenland, le cercle polaire et le royaume des icebergs. Participez au second volet de l’expédition « Under The Pole ». Explications et mode d’emploi.

    Si le premier volet d’Under The Pole* s’est intéressé à la banquise au cœur de l’océan Arctique, le second étudiera l’univers des dernières terres de la planète sur presque deux cycles saisonniers.

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    Cette fois, l’expédition intitulée «Discovery Greenland» partira après une année de préparation (en 2013) pour 22 mois d'exploration entre le Cercle Polaire et l'extrême Nord du Groenland, avec notamment la réalisation de plongées au delà des 100 mètres, profondeur jamais atteinte par l'homme en milieu polaire.

    Under The Pole est une série d'expéditions polaires sous-marines, audacieuses et modernes, qui s'inspirent de celles des pionniers du siècle passé.

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    Cette expédition se déroulera en 3 temps. Primo : remontée le long de la côte Ouest du Groenland en voilier polaire. Secundo : hivernage dans les glaces pendant la nuit polaire. Tertio : contournement par le Nord de la plus grande île du monde, avec les Inuit et leurs traineaux à chiens.

    L'objectif consiste à explorer l'univers sous-marin des régions polaires, d'en rapporter des images uniques au monde et d'y mener des programmes scientifiques ayant trait à la biodiversité, à l'environnement polaire, à la fonte de la banquise, au réchauffement climatique ainsi qu'aux sciences humaines en milieu extrême.

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    AU CŒUR DE L’AVENTURE

    Parmi les autres particularités de l’expédition Discovery Greenland, son ouverture au grand public. À chaque étape (soit tous les 15 jours) sera ainsi proposé deux places à bord de la goélette d'exploration à ceux qui feront savoir leur candidature.

    À noter pour les amoureux de course au large, le soutien moral et matériel du navigateur Roland Jourdain (dit «Bilou») qui, via son entreprise Kairos, soutient pleinement le projet, hébergeant les organisateurs ainsi que l’ensemble du matériel. Bilou sera également le parrain de la goélette, actuellement en chantier dans la région de Nantes, qui servira de bateau-base pendant ses 22 mois.

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    Les «équipiers partenaires» vont ainsi vivre au rythme de l’expédition et de l’équipe Under The Pole, soit celui des marins, des plongeurs, des scientifiques et de l’équipe de tournage.

    « Chacun pourra ainsi réaliser un rêve : participer à une expédition polaire, naviguer et plonger dans les glaces, vivre le jour permanent et admirer les aurores boréales ou observer les grands mammifères marins et terrestres », précise, avec enthousiasme, Emmanuelle Périé, organisatrice et actrice de cette série d’expéditions polaires.

    Promesse vous est ainsi donnée de vivre au cœur d’une expédition polaire d’envergure. La bonne aubaine.

    Dépaysement, imprévus et frissons garantis !  

    Photographies Under the pole

     

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    * : Une expédition multiprimée déclinée en un film de 52mn « On a marché sous le pôle » diffusé en prime time sur Thalassa et France  et dans le monde entier et traduit en 24 + en un beau livre « On a marché sous le pôle » paru aux éditions du Chêne +  plusieurs reportages publiés notamment dans National Geographic, Figaro Magazine, ça m’intéresse, l’Express, ou Air France Mag.



    > EN SAVOIR PLUS

    RDV sur le site internet : www.underthepole.com/explorer